Gérer la solitude au Cameroun

Bonjour à tous et à toutes,

Une expatriation au Cameroun est une expérience enrichissante, mais qui peut aussi s'accompagner de moments de solitude.

Quels sont les facteurs potentiels de solitude lors d'une expatriation au Cameroun ?

Comment s'y préparer et comment contrer ce sentiment ?

Quels sont vos conseils pour briser la solitude et bien s'intégrer dans votre nouvel environnement ? Est-il facile de faire de nouvelles connaissances, existe-t-il des activités ou événements pour rencontrer du monde ?

Racontez-nous si vous avez fait face à ce sentiment lors de votre expatriation et comment cela s'est passé pour vous.

Merci de partager votre expérience,

Priscilla

Le Gros problème avec ceux ou celles qui rencontre des moments de solitude au Cameroun, c 'est si ceux-ci sont complexé par le quotidien !

Au Cameroun ont trouve du tout quand t'ont ( Free) une personne ouverte d'esprit , et même pour les personnes coincée.
Moi j'ai jamais été expatrier j'ai toujours vécu sur place , donc je me dit même que la question ne me concerne pas.

S'expatrier, enrichit moralement un être humain.
La solitude est la même partout, l'on peut se sentir seul dans sa propre famille.

Je ne me sens jamais mieux entouré qu'au Cameroun

Je pense que le sentiment de solitude existe bel et bien parmi les expatriés présents au Cameroun.

Même en restant dans son propre pays, un déménagement dans une autre ville implique un arrachement à son cercle de connaissances ou d'amis. On est obligé de se reconstituer des relations sociales, souvent grâce au travail, aux activités de loisirs, aux relations nouées à travers les écoles pour les parents ou aux hasard des rencontres dans la vie quotidienne, et cela peut prendre du temps... En partant à l'étranger, des paramètres supplémentaires vont s'ajouter. D'abord la distance, qui empêche de rentrer régulièrement chez soi, puis les différences économiques et culturelles (voire linguistiques), ensuite le caractère plus ou moins fermé de la communauté expatriée à laquelle on appartient, sans oublier bien sûr le poids des préjugés.

Ainsi, concrètement, il me semble que les personnes qui souffrent le plus de la solitude sont les conjoints des expatriés d'entreprise, l'inactivité entraînant souvent à la fois ennui et isolement. Ceux qui travaillent se constituent généralement un cercle d'amis via leurs relations professionnelles, souvent d'ailleurs dans le milieu expatrié. Il y a aussi les autres terrains déjà cités (loisirs, école, etc.).

On reproche ainsi souvent aux expatriés présents au Cameroun de rester entre eux, mais il faut bien se rendre compte que ce phénomène existe dans tous les pays et qu'il est d'autant plus marqué que la population du pays est pauvre. Difficile de nouer une relation désintéressée avec quelqu'un qui gagne 10 ou 50 fois moins que soi ! Évidemment tous les camerounais ne sont pas pauvres, mais les expatriés n'ont pas forcément la possibilité (ou même, il faut l'avouer, le désir) de nouer des contacts personnels avec la haute société ou les classes moyennes supérieures du pays, dont la vie sociale est déjà constituée (et, qui plus est, souvent centrée sur la famille). D'où le sentiment de tourner en rond, d'aller souvent dans les mêmes lieux et de voir les mêmes personnes qu'éprouvent beaucoup d'expatriés... C'est ce sentiment, celui d'une solitude à plusieurs, qui me semble vraiment répandu ici.

Je n'ai pas parlé de ceux qui ont de la famille ou un conjoint camerounais, mais je pense qu'une autre forme de solitude peut aussi exister pour eux, liée aux différences économiques et culturelles déjà citées et à la manière dont ils sont perçus voire instrumentalisés par leur entourage (mais ce n'est pas à moi d'en témoigner).

Tout est parfaitement dit bravo.
PARTOUT : J'ai rarement vu, pour ne pas dire jamais un être humain se mettre dans la peau de l'autre.