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Radioactivité en Ukraine

Nouvelle discussion

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A mes « amis » français , expatriés en Ukraine et que je n’ai pas encore rencontrés…

Tempête.Un nuage de poussière s’abat sur Kiev

{COURRIER INTERNATIONAL - PARIS}

« Courrier international » Publié le 26/04/2020 - 13:09

Décidément, l’Ukraine semble jouer de malchance en ce mois d’avril. Comme si la guerre, l’épidémie de Covid-19 et les incendies de forêt autour de la centrale de Tchernobyl ne suffisaient pas, voici maintenant les tempêtes de poussière.

C’est dans la soirée du 16 avril que le phénomène a été constaté et l’alerte donnée. “Fumées anormales : les habitants de Kiev invités à ne pas ouvrir les fenêtres”, titrait ainsi dans la soirée sur son site le quotidien Gazeta.ua.
La raison ? Des incendies de forêt qui ravagent l’arrière-pays, et pas seulement dans les environs de Tchernobyl.

Après un hiver presque sans neige, les sols sont desséchés et les sinistres soulèvent d’énormes nuages de poussière qui, “poussés par un vent de nord-ouest”, ont donc déferlé sur la capitale.
Les gens sont priés de fermer les fenêtres et de ne pas sortir, d’après les autorités municipales.”

Conséquence de ce nouveau désastre, signale l’agence de presse Unian, “au matin du vendredi 17 avril, Kiev occupait la deuxième place du classement des villes les plus polluées de la planète, derrière Chongqing, en Chine, selon l’échelle AQI, indice américain de la qualité de l’air”.
Les Kiéviens, jusque-là plutôt rétifs aux règles de confinement imposées par la municipalité et le gouvernement, ont donc dû rester chez eux.
“Beaucoup se sont plaints de ne pas avoir trouvé le sommeil de toute la nuit tandis que l’odeur de fumée se répandait jusque dans leurs appartements.”


Ukraine.Pendant ce temps, à Tchernobyl les forêts brûlent
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS

Publié le 27/04/2020 - 12:25

Alors que l’Ukraine s’inquiète, comme le reste du monde, de la progression du coronavirus, des feux de forêt se sont déclarés dans une zone particulièrement sensible : celle de Tchernobyl, où a eu lieu le pire accident nucléaire du XXe siècle.

Un malheur, dit-on, n’arrive jamais seul.
L’Ukraine, tout au long de son histoire, en a souvent fait l’amère expérience.
Et cette fois encore, le pays semble accablé de problèmes.
En plus de la guerre, qui se poursuit dans l’Est, et de l’épidémie de Covid-19 qui se répand (certes pour l’instant moins vite qu’en Occident), c’est au tour des incendies de forêt de venir inquiéter l’opinion publique.
D’autant qu’ils frappent en particulier une région dont le nom reste synonyme de catastrophe et de terreur : Tchernobyl.

Le 4 avril, rapporte le quotidien Oukraïna Moloda, “un feu a pris dans la zone boisée entre le village de Poliske et le village de Volodymyrivka, sur une superficie d’environ 6,5 hectares, et près du village de Roudnya Ossochnya, sur une superficie d’environ 4 hectares”.

Dans la matinée du 9 avril, “la situation était totalement sous contrôle, et les opérations de lutte anti-incendie se poursuivaient”, sur une vingtaine d’hectares.

La question de la radioactivité
Dès qu’un sinistre survient dans la région de l’ancienne centrale, lieu en 1986 du pire accident nucléaire du XXe siècle, la question de la radioactivité se pose.
Mais selon les autorités ukrainiennes, si, sur place, elle est toujours élevée, “à Kiev et dans le département de la capitale, elle reste dans les limites normales”.
Entre-temps, annonce le site de Radio Free Europe, un suspect a été arrêté, car il s’agirait d’un incendie criminel : “La police de Kiev fait savoir qu’elle a interpellé un jeune homme de 27 ans, habitant du village de Rahivka, qui a avoué avoir mis le feu à des herbes sèches et des ordures ‘pour s’amuser’.”
Les incendies, souligne l’agence de presse indépendante Unian, ont provoqué la mobilisation “de plus de 225 pompiers, trois avions et 56 véhicules”.

La radioactivité sur Kiev règne toujours sur place.
Les autorités ont révélé sur place, des niveaux de radiation 16 fois supérieurs à la normale.
Mais les mêmes autorités assurent que les Ukrainiens n'ont rien à craindre…
À Kiev, à une centaine de kilomètres de là, les niveaux de radiations seraient toujours conformes à ceux enregistrés habituellement.

Notez tout de même qu'un vol de six heures entre Paris (France) et New York (États-Unis) vous expose, selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, à quelque 45 microsieverts, soit 7,5 microsieverts par heure.
C'est un peu plus que les 2,6 microsieverts par heure qu'indique sur Facebook, le dosimètre d'Egor Firsov, responsable du service d'inspection écologique local.
Ramenant le chiffre à une dose susceptible d'être reçue en un mois - une présence sur place 24/24 pendant 30 jours -, on arrive à une dose de 1,87 mS environ :  l'équivalent d'une zone contrôlée verte - de 1,25 à 4 mS en un mois.
En revanche, avec quelque 800 feux de prairie, de steppe et de forêt recensés dans la région, la pollution de l’air est montée dans plusieurs quartiers de la capitale ukrainienne rendant les incendies en question probablement plus dangereux que les radiations.

vet33

Merci pour les infos.
Tout ceci est fini heureusement.
La pluie a bien aidé.

Bonne journée,

vet33

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