cout de l'éducation
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un autre sujet qui fâche :extrait de Madiapart
"Confucius disait que c'était une honte d'être riche dans un pays pauvre, mais à Madagascar la honte est visiblement morte. Alors qu'à peine un tiers des enfants malgaches est scolarisé, Arena Rajoelina, fils aîné du président Andry Rajoelina, commence ses études dans un établissement prestigieux de Lausanne, en Suisse, aux frais de scolarité exorbitants.
L’aîné du président malgache, Arena Rajoelina, commence actuellement sa première année à l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL). L'EHL forme "à l’Art de l’excellence", et son restaurant gastronomique d'application, le Berceau des Sens, titulaire d’une note de 16/20 au Gault & Millau, a vu sa première étoile Michelin, ultime distinction culinaire, reçue en 2019, confirmée en 2020. Cette inscription fait beaucoup jaser les malgaches sur Facebook, notamment en raison des frais de scolarité de l’établissement suisse : plus de 150.000 euros pour les quatre années, ce qui équivaut à plus de 700 millions d’ariary, la monnaie malgache.
Arena Rajoelina, admis dans un des établissements les plus prestigieux de Suisse. Arena Rajoelina, admis dans un des établissements les plus prestigieux de Suisse.
Pendant qu’il inscrit son fils à l’EHL, le fier papa qui tient "beaucoup à l’amélioration de l’éducation des élèves malgaches" distribue des "kits scolaires" dans les écoles publiques malgaches, car "l’enseignement est malade, il faut le soigner, il faut le soutenir". Plus d’1,5 million d’enfants malgaches sont exclus du système scolaire, c’est-à-dire qu’à peine un tiers des enfants est scolarisé. Dès le début de la scolarisation, seul 10% des enfants âgés entre trois et six ans ont accès aux classes maternelles publiques, ce qui engendre un manque de préparation à intégrer l’école primaire et accentue le nombre de déscolarisations dès les premières années.
A Madagascar, aller à l’école n’est pas un droit : c’est un privilège.
D’après Paul Rabary, ancien ministre de l’Education, "un enfant en âge d’être scolarisé sur quatre ne va pas à l’école. Par ailleurs, sur dix enfants entrant au primaire, seuls trois arrivent à terminer le cycle complet". A peine 60% des enfants finissent le premier cycle et 30% passent le brevet des collèges. L’école est systématiquement payante, et les familles n’ont souvent pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école et/ou préfèrent que les enfants travaillent. Les parents aux très faibles revenus doivent souvent choisir entre la scolarisation ou l’alimentation de leurs enfants et décident parfois de ne pas les envoyer à l’école pour pouvoir les nourrir. Avec un revenu mensuel moyen de 800.000 ariary (175 euros), il est très difficile pour une famille de financer les frais de scolarité : les frais mensuels moyens pour une école privée peuvent atteindre 250.000 ariary (54 euros), soit près d’un tiers du revenu du ménage.
Le président Rajoelina a déclaré souhaiter l’amélioration de l’éducation à Madagascar. Pour améliorer le niveau de l’éducation, le président a donc amélioré… le contenu des "kits scolaires". Désormais ces quelques dizaines de milliers de kits distribués contiennent un dictionnaire franco-malgache, une tablette, des cahiers "de très bonne qualité" et un sac. Lors d’une de ces distributions, le 13 mars 2020, le président a déclaré : "Nous ne laisserons plus l’éducation sans considération et sans valeur, il est temps qu'on la redresse pour le futur de nos progénitures. Nos enfants méritent de réussir avec notre appui à travers des outils scolaires. C’est pour cela que nous avons décidé de réserver une grande considération pour l’éducation à Madagascar et que nous entamons à réaliser ce projet d’octroi des livres afin que nos jeunes puissent élargir leurs connaissances". Son projet de mise en place d’une "éducation de qualité pour tous" commence fort.
A Antananarivo, il existe un établissement d'enseignement de qualité pour le management hôtelier : l’Institut national de tourisme et d’hôtellerie (INTH). Fleuron de l’enseignement malgache, cet établissement propose "une formation de haut niveau, qui s’appuie sur une pédagogie européenne, une infrastructure exceptionnelle et un corps professoral de calibre international." Pour un Président qui ne cesse de revendiquer son patriotisme et l’amour de sa patrie, le message envoyé en inscrivant son fils à l’INTH aurait été autrement différent, autrement symbolique. Au lieu de cela, un enfant de président africain qui étudie en Suisse en 2020 est tristement banal. Il se voulait Kagame, le voilà Biya - président Camerounais connu pour ses séjours de longue durée en Suisse.
Sûrement pas des plats pour le millier de personnes en malnutrition chronique dans le sud de Madagascar. Sûrement pas des plats pour le millier de personnes en malnutrition chronique dans le sud de Madagascar.
A quel moment est-ce qu'on s’indigne ? A quel moment se dit-on que quelque chose ne va pas ?
C’est normal qu’un père veuille le meilleur pour son enfant.
C’est normal qu’un enfant de Président fasse des études supérieures.
C’est normal qu'il le fasse dans des établissements prestigieux.
Ce qui n’est pas normal, c’est quand il s’agit de l’enfant du Président d’un des pays les plus pauvres du monde, et que ses frais de scolarité s’élèvent à 153.000 euros, c'est-à-dire 700.000.000 ariary, soit 320 ans cumulés du salaire minimum malgache.
Une inscription dans une école primaire publique coûte annuellement 25.000 ariary. Cela signifie que, la scolarité d'un Arena Rajoelina à Lausanne, aurait permis d'inscrire 28.000 élèves supplémentaires à l’école. Gageons que les professeurs de mathématiques trouveront un moyen de justifier que 1 = 28.000...
Confucius disait que c'était une honte d'être riche dans un pays pauvre, mais à Madagascar, la honte est visiblement morte.
L’inscription d’Arena Rajoelina dans cet établissement n'est qu'une anecdote de sa douce vie, parmi tant d’autres. Son compte Instagram, en contient des dizaines autres, tout aussi choquantes : entre ses lieux de villégiature, ses habits, ses accessoires et ses voitures hors de prix, on ne sait plus où donner de la tête. Depuis quelques années les enfants des privilégiés du monde ont tendance à se cacher - car pour vivre heureux comme un privilégié qui vole en jet privé et boit du champagne au petit-déjeuner, mieux vaut vivre caché ; mais à Madagascar c’est encore quelque chose dont on est fier et qu’on affiche éhontément (cf. l'étalage sur les réseaux sociaux de la vie de la famille présidentielle).
Le jet, un moyen de locomotion "normal". Le jet, un moyen de locomotion "normal".
Pour défendre la famille présidentielle contre ses détracteurs, Rinah Rakotomanga, directrice de communication de la Présidence, prend son travail à cœur : le 27 octobre 2020, elle est montée au créneau et a publié un long statut sur son compte Facebook, où elle défend le Président et sa famille. Le titre du post : "Ils (la famille présidentielle, ndlr) ont des droits comme vous". En substance, elle rappelle que le président Rajoelina est avant tout un mari et un père, qui a le droit de vouloir le meilleur pour son épouse et ses enfants, que cela relève de sa vie privée, et que ce n’est pas à commenter. Elle rajoute que les membres du gouvernement malgache sont "des gens comme tout le monde", et que malgré les jalousies ignobles, ils avanceront toujours.
Rinah Rakotomanga, directrice de la communication de la présidence ou fanatique en chef du Président ? Rinah Rakotomanga, directrice de la communication de la présidence ou fanatique en chef du Président ?
Rinah Rakotomanga - et via elle, l’ensemble du gouvernement malgache, a beau publier des arguments invraisemblables pour essayer de convaincre la plèbe qu’un président est un homme normal (malgré le théorème "1=28.000") qui a le droit de séjourner à Paris et déjeuner à la Tour d’Argent pendant que son pays et son cher peuple se meurent, cela risque de ne plus passer longtemps.
Combien de temps encore les malgaches peuvent-ils supporter un tel déballage de richesses et de biens mal acquis ?
La révolution nous pend au nez, et cela va faire mal.
P.S. : Le président Rajoelina a également promis des sandales aux écoliers à partir de la prochaine année scolaire, et il a fait miroiter des bicyclettes aux plus méritants. Le niveau de l'éducation à Madagascar va vraiment bientôt s'améliorer"
assurancetourix a écrit:Avec un revenu mensuel moyen de 800.000 ariary (175 euros), il est très difficile pour une famille de financer les frais de scolarité : les frais mensuels moyens pour une école privée peuvent atteindre 250.000 ariary (54 euros), soit près d’un tiers du revenu du ménage.
Le journaliste de MEDIAPART est, je pense, "mal documenté".
Le revenu moyen mensuel à MADAGASCAR est loin d'atteindre 800.000,00 Ariary par mois.
Je dirais, personnellement, 200.000,00 Ariary par mois, tout au plus.
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j'aimerais que tous les journalistes malgaches soient aussi bien documentés : je pense plutôt qu'il inclut les revenus du secteur informel.
assurancetourix a écrit:j'aimerais que tous les journalistes malgaches soient aussi bien documentés : je pense plutôt qu'il inclut les revenus du secteur informel.
Clairement non, 90,00 % des personnes qui gagnent moins de 200.000,00 Ariary par mois sont, justement, ..... dans l'informel.
assurancetourix a écrit:j'aimerais que tous les journalistes malgaches soient aussi bien documentés : je pense plutôt qu'il inclut les revenus du secteur informel.
Je pense que la majorité des journalistes malagasy doit savoir tout ça.
Ceci étant, la quasi-totalité des journaux locaux sont la propriété de proches du pouvoir.
C.Q.F.D.
Bon retour parmi nous, "flavignol" !!!!!
Crusaders a écrit:assurancetourix a écrit:j'aimerais que tous les journalistes malgaches soient aussi bien documentés : je pense plutôt qu'il inclut les revenus du secteur informel.
Clairement non, 90,00 % des personnes qui gagnent moins de 200.000,00 Ariary par mois sont, justement, ..... dans l'informel.
Clair que le revenu moyens est plus près des 200.000 !
assurancetourix a écrit:un autre sujet qui fâche :extrait de Madiapart
"Confucius disait que c'était une honte d'être riche dans un pays pauvre, mais à Madagascar la honte est visiblement morte. Alors qu'à peine un tiers des enfants malgaches est scolarisé, Arena Rajoelina, fils aîné du président Andry Rajoelina, commence ses études dans un établissement prestigieux de Lausanne, en Suisse, aux frais de scolarité exorbitants.
L’aîné du président malgache, Arena Rajoelina, commence actuellement sa première année à l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL). L'EHL forme "à l’Art de l’excellence", et son restaurant gastronomique d'application, le Berceau des Sens, titulaire d’une note de 16/20 au Gault & Millau, a vu sa première étoile Michelin, ultime distinction culinaire, reçue en 2019, confirmée en 2020. Cette inscription fait beaucoup jaser les malgaches sur Facebook, notamment en raison des frais de scolarité de l’établissement suisse : plus de 150.000 euros pour les quatre années, ce qui équivaut à plus de 700 millions d’ariary, la monnaie malgache.
Arena Rajoelina, admis dans un des établissements les plus prestigieux de Suisse. Arena Rajoelina, admis dans un des établissements les plus prestigieux de Suisse.
Pendant qu’il inscrit son fils à l’EHL, le fier papa qui tient "beaucoup à l’amélioration de l’éducation des élèves malgaches" distribue des "kits scolaires" dans les écoles publiques malgaches, car "l’enseignement est malade, il faut le soigner, il faut le soutenir". Plus d’1,5 million d’enfants malgaches sont exclus du système scolaire, c’est-à-dire qu’à peine un tiers des enfants est scolarisé. Dès le début de la scolarisation, seul 10% des enfants âgés entre trois et six ans ont accès aux classes maternelles publiques, ce qui engendre un manque de préparation à intégrer l’école primaire et accentue le nombre de déscolarisations dès les premières années.
A Madagascar, aller à l’école n’est pas un droit : c’est un privilège.
D’après Paul Rabary, ancien ministre de l’Education, "un enfant en âge d’être scolarisé sur quatre ne va pas à l’école. Par ailleurs, sur dix enfants entrant au primaire, seuls trois arrivent à terminer le cycle complet". A peine 60% des enfants finissent le premier cycle et 30% passent le brevet des collèges. L’école est systématiquement payante, et les familles n’ont souvent pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école et/ou préfèrent que les enfants travaillent. Les parents aux très faibles revenus doivent souvent choisir entre la scolarisation ou l’alimentation de leurs enfants et décident parfois de ne pas les envoyer à l’école pour pouvoir les nourrir. Avec un revenu mensuel moyen de 800.000 ariary (175 euros), il est très difficile pour une famille de financer les frais de scolarité : les frais mensuels moyens pour une école privée peuvent atteindre 250.000 ariary (54 euros), soit près d’un tiers du revenu du ménage.
Le président Rajoelina a déclaré souhaiter l’amélioration de l’éducation à Madagascar. Pour améliorer le niveau de l’éducation, le président a donc amélioré… le contenu des "kits scolaires". Désormais ces quelques dizaines de milliers de kits distribués contiennent un dictionnaire franco-malgache, une tablette, des cahiers "de très bonne qualité" et un sac. Lors d’une de ces distributions, le 13 mars 2020, le président a déclaré : "Nous ne laisserons plus l’éducation sans considération et sans valeur, il est temps qu'on la redresse pour le futur de nos progénitures. Nos enfants méritent de réussir avec notre appui à travers des outils scolaires. C’est pour cela que nous avons décidé de réserver une grande considération pour l’éducation à Madagascar et que nous entamons à réaliser ce projet d’octroi des livres afin que nos jeunes puissent élargir leurs connaissances". Son projet de mise en place d’une "éducation de qualité pour tous" commence fort.
A Antananarivo, il existe un établissement d'enseignement de qualité pour le management hôtelier : l’Institut national de tourisme et d’hôtellerie (INTH). Fleuron de l’enseignement malgache, cet établissement propose "une formation de haut niveau, qui s’appuie sur une pédagogie européenne, une infrastructure exceptionnelle et un corps professoral de calibre international." Pour un Président qui ne cesse de revendiquer son patriotisme et l’amour de sa patrie, le message envoyé en inscrivant son fils à l’INTH aurait été autrement différent, autrement symbolique. Au lieu de cela, un enfant de président africain qui étudie en Suisse en 2020 est tristement banal. Il se voulait Kagame, le voilà Biya - président Camerounais connu pour ses séjours de longue durée en Suisse.
Sûrement pas des plats pour le millier de personnes en malnutrition chronique dans le sud de Madagascar. Sûrement pas des plats pour le millier de personnes en malnutrition chronique dans le sud de Madagascar.
A quel moment est-ce qu'on s’indigne ? A quel moment se dit-on que quelque chose ne va pas ?
C’est normal qu’un père veuille le meilleur pour son enfant.
C’est normal qu’un enfant de Président fasse des études supérieures.
C’est normal qu'il le fasse dans des établissements prestigieux.
Ce qui n’est pas normal, c’est quand il s’agit de l’enfant du Président d’un des pays les plus pauvres du monde, et que ses frais de scolarité s’élèvent à 153.000 euros, c'est-à-dire 700.000.000 ariary, soit 320 ans cumulés du salaire minimum malgache.
Une inscription dans une école primaire publique coûte annuellement 25.000 ariary. Cela signifie que, la scolarité d'un Arena Rajoelina à Lausanne, aurait permis d'inscrire 28.000 élèves supplémentaires à l’école. Gageons que les professeurs de mathématiques trouveront un moyen de justifier que 1 = 28.000...
Confucius disait que c'était une honte d'être riche dans un pays pauvre, mais à Madagascar, la honte est visiblement morte.
L’inscription d’Arena Rajoelina dans cet établissement n'est qu'une anecdote de sa douce vie, parmi tant d’autres. Son compte Instagram, en contient des dizaines autres, tout aussi choquantes : entre ses lieux de villégiature, ses habits, ses accessoires et ses voitures hors de prix, on ne sait plus où donner de la tête. Depuis quelques années les enfants des privilégiés du monde ont tendance à se cacher - car pour vivre heureux comme un privilégié qui vole en jet privé et boit du champagne au petit-déjeuner, mieux vaut vivre caché ; mais à Madagascar c’est encore quelque chose dont on est fier et qu’on affiche éhontément (cf. l'étalage sur les réseaux sociaux de la vie de la famille présidentielle).
Le jet, un moyen de locomotion "normal". Le jet, un moyen de locomotion "normal".
Pour défendre la famille présidentielle contre ses détracteurs, Rinah Rakotomanga, directrice de communication de la Présidence, prend son travail à cœur : le 27 octobre 2020, elle est montée au créneau et a publié un long statut sur son compte Facebook, où elle défend le Président et sa famille. Le titre du post : "Ils (la famille présidentielle, ndlr) ont des droits comme vous". En substance, elle rappelle que le président Rajoelina est avant tout un mari et un père, qui a le droit de vouloir le meilleur pour son épouse et ses enfants, que cela relève de sa vie privée, et que ce n’est pas à commenter. Elle rajoute que les membres du gouvernement malgache sont "des gens comme tout le monde", et que malgré les jalousies ignobles, ils avanceront toujours.
Rinah Rakotomanga, directrice de la communication de la présidence ou fanatique en chef du Président ? Rinah Rakotomanga, directrice de la communication de la présidence ou fanatique en chef du Président ?
Rinah Rakotomanga - et via elle, l’ensemble du gouvernement malgache, a beau publier des arguments invraisemblables pour essayer de convaincre la plèbe qu’un président est un homme normal (malgré le théorème "1=28.000") qui a le droit de séjourner à Paris et déjeuner à la Tour d’Argent pendant que son pays et son cher peuple se meurent, cela risque de ne plus passer longtemps.
Combien de temps encore les malgaches peuvent-ils supporter un tel déballage de richesses et de biens mal acquis ?
La révolution nous pend au nez, et cela va faire mal.
P.S. : Le président Rajoelina a également promis des sandales aux écoliers à partir de la prochaine année scolaire, et il a fait miroiter des bicyclettes aux plus méritants. Le niveau de l'éducation à Madagascar va vraiment bientôt s'améliorer"
Article intéressant, après la plupart des personnes au pouvoir dans le monde, qu'ils viennent de pays comme Madagascar ou de France, mettent leurs enfants dans les meilleures écoles, certes ça peut être choquant en rapport au revenu moyen des malgaches, mais ça l'est aussi pour les français qui se battent tous les jours pour joindre les deux bouts, personnellement ça ne me choque pas plus que ça à partir du moment où l'argent dépensé l'a été gagné honnêtement et pour une bonne cause.
Par contre ce qui me choque vraiment dans le pays même c'est l'arrogance de ceux qui se pavanent en 4X4, du petit à 100.000.000 d'ariary au gros à 800.000.000 d'ariary au milieu de la misère du vahoaka, du genre ces malheureux tireurs/pousseurs de charrette chargées d'un peu tout, peinant à monter les routes de Tana à pieds nus avec 500kg de charge, ou encore tous ces enfants aux vêtements déchirés venant mendier aux vitres de ces mêmes 4X4, en passant par les enfants avec parents casseurs de cailloux du côté de la colline Akamasoa, et je vous passe toute la misère ambiante dans les rues de Tana et ses gens qui ne doivent pas manger tous les jours et mourront d'usure au mieux à 50 ans, et il y en a des milliers comme ça, ils n'ont aucune empathie pour ces pauvres gens, les dédaignent, et lavent leur pseudo culpabilité en donnant par ci par là un billet de 100/200/500 ariary...
JacquesVB. a écrit:Article intéressant, après la plupart des personnes au pouvoir dans le monde, qu'ils viennent de pays comme Madagascar ou de France, mettent leurs enfants dans les meilleures écoles, certes ça peut être choquant en rapport au revenu moyen des malgaches, mais ça l'est aussi pour les français qui se battent tous les jours pour joindre les deux bouts, personnellement ça ne me choque pas plus que ça à partir du moment où l'argent dépensé l'a été gagné honnêtement et pour une bonne cause.
C'est bien là l'une des questions essentielles.
L'argent qui permet de payer ces frais de scolarité exorbitants a-t-il été honnêtement gagné ?
Crusaders a écrit:assurancetourix a écrit:Avec un revenu mensuel moyen de 800.000 ariary (175 euros), il est très difficile pour une famille de financer les frais de scolarité : les frais mensuels moyens pour une école privée peuvent atteindre 250.000 ariary (54 euros), soit près d’un tiers du revenu du ménage.
Le journaliste de MEDIAPART est, je pense, "mal documenté".
Le revenu moyen mensuel à MADAGASCAR est loin d'atteindre 800.000,00 Ariary par mois.
Je dirais, personnellement, 200.000,00 Ariary par mois, tout au plus.
Que ce soient le FMI , la banque mondiale ou l 'ONU il est question d 'un revenu de 450 $ annuel par habitant
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des … r_habitant
et si l 'on compte par famille comprenant les parents + 3/4 enfants on arrive bien à un revenu moyen de 175 euros par mois mais quel % de familles ont au moins ce revenu médian ?
peut être un maximum de 10 à 20 % des familles ?
Phenix27 a écrit:Crusaders a écrit:assurancetourix a écrit:Avec un revenu mensuel moyen de 800.000 ariary (175 euros), il est très difficile pour une famille de financer les frais de scolarité : les frais mensuels moyens pour une école privée peuvent atteindre 250.000 ariary (54 euros), soit près d’un tiers du revenu du ménage.
Le journaliste de MEDIAPART est, je pense, "mal documenté".
Le revenu moyen mensuel à MADAGASCAR est loin d'atteindre 800.000,00 Ariary par mois.
Je dirais, personnellement, 200.000,00 Ariary par mois, tout au plus.
Que ce soient le FMI , la banque mondiale ou l 'ONU il est question d 'un revenu de 450 $ annuel par habitant
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des … r_habitant
et si l 'on compte par famille comprenant les parents + 3/4 enfants on arrive bien à un revenu moyen de 175 euros par mois mais quel % de familles ont au moins ce revenu médian ?
peut être un maximum de 10 à 20 % des familles ?
Attention, vous parlez là de P.I.B. par habitant et non de revenu moyen par habitant.
Ce sont deux (2) notions économiques/macroéconomiques totalement différentes.
Crusaders a écrit:90,00 % des personnes qui gagnent moins de 200.000,00 Ariary par mois sont, justement, ..... dans l'informel.
Et comme 90% des malgaches sont dans l'informel...
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