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Arts-plastiques, Artiste-plasticien, Professeur.

Dernière activité 17 Décembre 2020 par Le teigneux

Nouvelle discussion

Guest32

Bonjour,
je viens créer ce post pour avoir le plus d'informations possibles pour une expatriation de 1 à 2 ans en Thaïlande. J'ai 30 ans (je préfère le préciser). Et pour rendre ce projet d'expatriation possible je me donne plusieurs choix :

- L'idée de suivre un cursus linguistique dans une université publique en Thaïlande (Qui semble faisable pour apprendre le Thaï et rester avec un visa travail sur le très long terme);

- Poursuivre ou ré-entamer des études d'art Dans un master voir un doctorat mais je reste sans réponse des facultés que j'ai contacté. (Avec toutes les questions : logement, frais d'inscription, bourses etc). A savoir aussi que j'ai déjà un Master 2 en art avec une courte expérience de porf au collège en France.

- Devenir directement Prof d'arts-plastiques dans un collège ou lycée Thaïlandais avec un contrat contractuel local (mais je ne sais pas vers qui me tourner... L'Alliance Française ??)

- Ou bien me tourner vers une ONG pour être utile, mais avec une indemnité financière ou un "salaire" pour pouvoir rester dans le pays... (Quelles ONG rémunèrent ?)

Je ne sais pas vers quelle solution me tourner. J'ai aussi cette possibilité sans avoir de réponse en ce qui concerne les résidences d'artistes mais là encore la question est de savoir vers qui me tourner pour avoir des infos.

Voilà ! ça fait beaucoup à digérer. Beaucoup de questions. Beaucoup de possibilité !

En vous remerciant !

Tamerlan

Bonjour et bienvenue parmi nous.
Pour être professeur dans un lycée thaïlandais il vous faudra commencer par avoir une bonne maîtrise de la langue du pays, langue que selon votre  profil vous ne parlez pas.
C'est donc à mon avis une option à éliminer dès le départ.

JohannCB

Bonjour,

Pour avoir personnellement fréquenté les établissements scolaires en Thaïlande, je peux vous dire avec certitude que les Arts Plastiques ne figurent pas parmi les matières enseignées ici, sauf
peut-être en “after school” mais on parle là d’un nombre infime de travail hebdomadaire. De plus, comme Tamerlan l’a précisé, pour pouvoir enseigner tout autre matière que l’anglais, il vous faudra maîtriser le thaï sur le bout des doigts, ce qui n’est pas une mince affaire. Il y a peut-être des pistes à creuser au niveau des écoles internationales mais les places sont généralement réservées aux locuteurs anglophones natifs.

L’Alliance Française reçoit en permanence des requêtes de “wannabe expats” et leur politique actuelle consiste à en ignorer 99% d’entre elles. Ça ne vous coûte rien d’essayer mais n’espérez pas grand chose de leur part, encore moins si vous leur écrivez depuis la France, plus distante que jamais avec la pandémie qui sévit là dehors.

Les universités vous renverront tout droit au premier point: les établissements les moins prestigieux vous obligeront à maîtriser la langue royale sur le bout des doigts si vous souhaitez y entrer quand les plus réputés, eux qui ont l’avantage de posséder des cursus anglophones, vous réclameront des frais d’entrée astronomiques. Oubliez les bourses; les étudiants thaïs eux-mêmes éprouvent d’inénarrables difficultés à payer leurs études (la prostitution estudiantine est omniprésente...) sans que le gouvernement ne bouge le petit doigt. Vous imaginez bien qu’un occidental qui demande une bourse ici fait, au mieux, sourire son interlocuteur de par l’étendue de son ignorance. Le meilleur moyen d’accéder aux grandes universités locales et de bénéficier d’une bourse reste les programmes d’échanges proposés par les établissements français. Mais il vous faudra pour cela retourner sur les bancs de la fac chez vous avant de pouvoir y prétendre.

Les logements, enfin, sont peut-être la problématique la plus simple à résoudre: pour 150/200 euros, vous trouverez un petit studio moderne et équipé au coeur de Bangkok (je n’ai pas dit en plein centre). Si ce genre de loyers est encore trop élevé à vos yeux, vous pouvez opter pour une couchette en auberge de jeunesse pour 150 bahts la nuit.

Pour finir, si vous n’êtes pas braqué sur les Arts Plastiques et que, au fond, vous désirez surtout pouvoir vivre en Thaïlande en bénéficiant du combo visa/salaire, je vous suggèrerais la même chose qu’à la jeune fille prénommée Christelle qui avait récemment effectué une demande similaire ici sur le forum: enseigner l’anglais où bon vous semble à travers le pays (en province, l’expérience est mille fois plus enrichissante qu’à Bangkok); ; les opportunités pullulent toute l’année durant. Les salaires n’atteignent pas marmande (30 000 bahts par mois environ pour un NNES) mais la vie provinciale est si peu chère que vous y trouverez largement votre compte. En outre, c’est une occasion rêvée pour vous faire des amis thaïs (mais pas seulement, internationaux aussi, chaque école employant un quota de professeurs étrangers) et apprendre la langue.

Au plaisir de vous voir par ici!

Le teigneux

Même un membre de l'École française d'Extrême Orient n'a aucun statut particulier en Thaïlande. Il se farcit le renouvellement de son visa chaque année et je crois même le 90 jours.
Pourtant il en connaît un rayon sur les architectures khmère et birmane qui ont précédées la thaïlandaise.

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