En dépression après 10 ans à la RUN

Bonsoir
Je crois que vous avez le mal du pays comme on dit ici.
Vous n'avez pas la possibilité de faire 6 mois la Métropole 6 mois la réunion ?
Car je connais beaucoup de couple qui font ça avec la continuité territoriale. Et j'en connais qui font par trimestre.
Courage ... une dépression ce n'est pas à prendre à la légère.
Je suis sûre que vous trouverez une solution.
Même si votre mari reste ici pour ses parents
Vous pouvez trouver un logement avec ou près de votre enfant la bas.
Certes ça ne sera pas facile pour votre couple. Mais vous pouvez trouver un équilibre.

bonsoir,
Voilà un appel à 'aide très sérieux, du à une vraie détresse morale. Je préfererais communiquer avec vous en privé. Une dépression n'est pas à mettre sur la place publique, lescritiques et/ou moqueries sont trop faciles.

Marie Lise Sarah a écrit:

bonsoir,
Voilà un appel à 'aide très sérieux, du à une vraie détresse morale. Je préfererais communiquer avec vous en privé. Une dépression n'est pas à mettre sur la place publique, lescritiques et/ou moqueries sont trop faciles.

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Hélas, oui , Il y a eu des signes auparavant que je n'ai pas pris au sérieux, pensant que je dramatisais qu'il y avait tout de même du positif à côté... Je veux bien continuer à discuter en privé si c possible.

Bonsoir, j'ai vécu ce sentiment d'étouffement sur l'île et le manque de relationnel, j'ai tenu 5 ans mais a ce jour j'ai pris la décision de repartir en métropole, mon ami réunionnais ne veut pas quitter son île et du coup on n'est plus sur la même longueur d'onde et la séparation est évidente car je ne peux plus vivre avec ce mal être et même si c'est difficile, je préfère vivre pour moi et retrouver  un équilibre et la joie de vivre. Tout cela passe par des moments difficiles mais ne pas baisser les bras et se battre pour soi et pour son bonheur. La vue est trop courte et précieuse. Courage a vous

Bonjour
J ai parfois eu ce sentiment d être a l étroit,  surtout au début.  J allais alors me promener au bord de l océan qui me donnait l espace et l impression de liberté dont je ressentais le besoin. Par contre, je n ai jamais éprouvé vraiment le mal du pays. J avais prévu, avant le départ que cette nostalgie pourrait m envahir  et j ai pris tout ce que j aimais dans cet exil volontaire. Et quand je pense à ma vie  d'avant  j en revois surtout tout ce que je détestais :  les courses sous la pluie, parapluie à la main, le gel, la neige, les lois stupides qui empêchent les gens de parler la langue de leur choix ds certaines parties du pays, et bien d autres encore.