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L’artisanat en Italie

Nouvelle discussion

Cheryl

Bonjour à tous,

Découvrir et participer la culture artisanale en Italie est une opportunité non seulement d'enrichir vos connaissances personnelles, mais aussi de tisser des liens authentiques avec les habitants. Bien plus qu'une simple activité de loisirs, c'est une porte ouverte à l'intégration et à la compréhension profonde des traditions qui forgent l'identité culturelle de l'Italie, enrichissant ainsi notre propre parcours.

Quelles sont les opportunités pour les résidents de participer à des ateliers ou des formations artisanales en Italie ? Existe-t-il des lieux ou des occasions pour apprendre ou pratiquer l’artisanat local ?

Quelle pratique artisanale avez-vous eu l'occasion ou aimeriez-vous essayer ? Quelles ont été vos impressions ?

Comment la découverte et la participation à la culture artisanale locale ont-elles enrichi votre expérience en tant qu'expatrié ?

Quels sont les défis auxquels vous avez été confronté en essayant de vous impliquer dans la culture artisanale de votre pays d'accueil ? Comment les artisans locaux ont-ils accueilli votre intérêt pour leurs métiers traditionnels ?

Quels conseils donneriez-vous aux expatriés qui souhaitent explorer la culture artisanale en Italie ?

Si vous avez d'autres informations pertinentes sur la culture artisanale locale, n'hésitez pas à les partager.

Merci pour votre contribution à la découverte et à la préservation de la culture artisanale en Italie.

L'équipe Expat.com

FRANK4691

La Sicile est une des régions italiennes présentant la plus grande variété de production artisanale typique de haute qualité qui, encore aujourd’hui, est le fleuron de l’économie sicilienne. Dans les produits typiques de cette région se cache une histoire remontant à plusieurs siècles, gardienne du patrimoine culturel et historique des civilisations grecque, arabe et normande, de même que la remarquable créativité des siciliens. L’artisanat typique et traditionnel  est l’un des secteurs majeurs de l’économie de la  Sicile , outre le tourisme. La fabrication artisanale est, encore aujourd’hui, particulièrement répandue. Parmi les productions et les élaborations les plus caractéristiques figurent les « sfilati » (type de broderie typique), la céramique, le fer forgé, la pierre de lave, mais également les « pupi » (marionnettes typiques) et les chariots siciliens. Dans les villages à proximité de l’Etna et d’Acireale, le travail artisanal de la pierre de lave est très caractéristique. Nous y trouvons également le  travail du jonc et des fibres naturelles, tels que  le papyrus, pour la réalisation de parchemins. Autrefois, on produisait uniquement des  « cavagne » et des « fasceddi », traditionnels paniers utilisés pour « former » la ricotta et d’autres fromages. En revanche, de nos jours, la production s’est largement enrichie. La  fabrication artisanale liée à la gastronomie est également particulièrement répandue : la « frutta martorana »  est extrêmement célèbre. Produites à base de massepain et de sucre, ces confiseries prennent la forme et la couleur des différents types de fruits. Ce dessert tire son nom des  religieuses du couvent cloîtré de la Martorana, à Palerme, auxquelles on attribue le mérite de l’avoir produit pour la première fois.

Le chariot sicilien doit également être inséré parmi les chefs d’œuvres de l’artisanat artistique : cette véritable œuvre d’art est construite grâce à de remarquables maîtres ébénistes et à d’habiles forgerons. Il n’existe aucune pièce du chariot qui ne soit pas décorée, des côtés sur lesquels on reproduit des scènes historiques ou des images tirées des « Paladins de France » en différentes couleurs, telles que le turquoise dans la région de Catane, à l’étrier qui raccorde les roues au caisson, habilement sculpté et embelli avec des décorations en fer forgé.


Malheureusement, les charretiers, qui ne travaillent que pour un marché de collectionneurs passionnés, diminuent progressivement, tandis que certains d’entre eux, surtout dans les zones de l’Etna, ont commencé à produire des reproductions à l’échelle.


L’activité des « pupari » est également liée au chariot : ces marionnettes sont les vedettes de ce théâtre traditionnel, qui traverse lui aussi une période de crise. Tout comme le chariot sicilien, les « pupi » sont liés, eux aussi, au cycle des Paladins de France, D’Angelica à Orlando, de Rinaldo au Roi Charlemagne, ils sont tous interprétés par des marionnettes fabriquées selon des techniques artisanales, avec une grande maîtrise. Un « puparo » doit en effet savoir sculpter le bois pour élaborer la structure du « pupo », être en mesure de forger le métal afin de construire l’armature du pupo, peindre le visage et coudre le vêtement en tissu.


Les chariots siciliens sont l’un des symboles principaux du folklore sicilien. À Aci Sant’Antonio, important centre de l’ « École d’Art du  Chariot », une bonne partie de l’économie du village se basait sur cette activité. Il existait plus de 16 ateliers, qui rassemblaient de centaines de personnes  tels que les artisans, les charretiers et les apprentis. Grâce à eux, presque sans le savoir et avec une extrême simplicité, le mythe du « Carretto di Sicilia » a vu le jour aujourd’hui.


Produits typiques de l’artisanat sicilien, ils sont aujourd’hui appréciés non seulement par les touristes mais ils sont même exportés à l’étranger. C’est ainsi que dans les boutiques de Harrods à Londres, il sera, par exemple, possible de trouver des objets produits en Sicile, à tel point qu’il est possible de parler d’un véritable phénomène d’internationalisation de l’artisanat sicilien.

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