Un projet d'expatriation au Chili... pour dans quelques mois.

Bonjour Cécile,

Merci pour ton message, nombreuses sont les personnes qui ont passées quelques mois au Chili et veulent revenir pour s’y installer.
Il y a plusieurs règles à respecter :

1)    Etre recruté à 10 000 km est difficile
Lorsqu’on se trouve à 10 000 km de son employeur il est difficile d’être recruté. Vous pouvez imaginer une entreprise Française qui désire recruter, si le candidat se trouve à 10 000 km, il y a peu de chance que le DRH propose un contrat de travail. Il en est de même pour le Chili – il faut être en face du recruteur pour décrocher un Job.

2)    Avoir un contrat de travail lorsqu’on est étranger
Comme cela a déjà été énoncé dans plusieurs de mes messages, le contrat de travail, pour embaucher un étranger (afin qu’il puisse travailler sur le sol Chilien) doit comporter un article qui oblige le recruteur à payer le voyage de retour dans le pays d’origine à l’employé en cas de rupture de contrat (quelle que soit le type de rupture). Dans sa comptabilité, l’employeur doit alors provisionner le billet de retour pour la personne (et les membres de sa famille). Cela a pour effet de préférer les Chilien aux étranger.

3)    Avoir un réseau
Le Chili est un pays de réseau, comme la France peut l’être avec son coté Colbertiste, c’est-à-dire que le travail se trouve surtout par connaissance et par relation, plus que par annonces.

4)    Au bon moment
Il est illusoire de postuler avec anticipation a un poste – en disant qu’on sera libre dans quelques mois. Au Chili (en général – je connais beaucoup de cas) lorsqu’il y a le besoin de recruter quelqu’un, on tente par tous les moyens de ne pas recruter et de reporter la charge sur le reste de l’équipe, et lorsque la dite équipe n’en peut plus (trop d’absents) on se met en recruter dans l’urgence avec une demande de disponibilité immédiate.

5)    Venir avec un visa de touriste
Il est possible de venir avec un visa de touriste au Chili (soit 90 jours) qui peut être étendu de 90 jours supplémentaire si on part un WE en Argentine ou au Pérou. Il faut alors dédier cette période à la recherche d’emploi, passer des entretien. Là 2 choses seront en votre faveur : la présence sur place et la disponibilité immédiate. Lors de la signature de votre contrat de travail, il sera possible, sur place de changer votre visa de touriste en visa de résident.

6)    Entre employé, associé ou indépendant.
Attendre que des cabinet d’avocats ou des entreprises recrutent est une chose, proposer une association, est plus courant au Chili et monter son affaire est peut être la meilleure chose. Ainsi, durant votre prise de contact avec le marché du travail, n’hésitez pas à demander à l’entité (entreprise, cabinet…) la quantité de travail qu’elle pourrait sous-traiter à une avocate Française basé au Chili. Si vous avez quelques clients récurrents pour assurer une base mensuelle, n’hésitez pas à proposer à un cabinet une association en y apportant vos clients, ils vous apporterons leur notoriété et leur carnet d’adresse. Ici, dans un pays de la libre entreprise, cela fonctionne plus par association de moyens que par recrutement.
Enfin, si vous sentez que le travail est suffisant n’hésitez pas à vous installer à votre propre compte, c’est de loin la meilleure chose à faire.

Je vous souhaite la bienvenue au Chili, et d’y passer des jours heureux.

Bien à vous  - cordialement

Bonjour Patrick,

Merci beaucoup pour cette longue réponse, riche d'enseignements. J'avais jusque là conscience des difficultés d'intégration du marché chilien de manière générale, qui plus est à distance, cela est encore pire.

A toutes fins quand même, je souhaitais avoir d'autres points de vue, de personnes plus expérimentés, pour avoir encore plus de visibilité.

Il va falloir prendre son courage à deux mains, il me semble et être patiente.

Encore merci beaucoup pour cette réponse, et vos encouragements.

Bien à vous

Cécile

Bonjour,
Il faut venir sur place.
Comme a dit Patrick, les relations comptent beaucoup ici.
Le petit soucis, est que la plupart des entreprises demande le RUT (numéro d'identité), et que l'administration qui délivre ce RUT, demande un contrat de travail...
La France me parait encore un bon filet de sécurité, avec un retour en cas d'impossibilité de trouver un emploi.
Il y a beaucoup de chose a faire au Chili, et ca bouge beaucoup. C'est le bon moment.
Bon courage dans tes recherches.
Yann

Bonjour Yann,
Merci pour ta réponse, également, oui j'ai bien conscience de tout ça. Oui la France sera toujours un lieu de retour au cas où je ne trouverai pas... Mais je n'espère pas que ce sera le cas.
Je sais qu'il y a pas mal de chose à faire par là-bas, raison de mon choix.
Que fais tu toi la bas, si ce n'est pas indiscret?
J'aimerai un peu avoir des détails sur les expériences des gens qui participent à ce forum, genre secteur professionnel, projet initial, combien de temps pour réussir à les mettre en oeuvre... Ce genre de choses.
Pour disons un peu mieux me préparer, peut etre être un peu plus flexible dans mon projet.
En tout cas merci pour ta réponse.

Bonjour c'est Sergou, nouveau sur le forum, à Santiago dans quelques jours avec un visa touriste (extensible avec passage de frontières), venant chercher du travail sur place pour rester à Santiago quelques années si possible. Ingénieur informatique, 5 ans d'expérience, parlant couramment l'espagnol et l'anglais, et moyennement le portugais. Je vais donc tenter ma chance dans ce beau pays, en mode recherche intensive les 3 prochains mois

A la suite de la lecture du forum, plusieurs questions :

2)    Avoir un contrat de travail lorsqu’on est étranger
Comme cela a déjà été énoncé dans plusieurs de mes messages, le contrat de travail, pour embaucher un étranger (afin qu’il puisse travailler sur le sol Chilien) doit comporter un article qui oblige le recruteur à payer le voyage de retour dans le pays d’origine à l’employé en cas de rupture de contrat (quelle que soit le type de rupture). Dans sa comptabilité, l’employeur doit alors provisionner le billet de retour pour la personne (et les membres de sa famille). Cela a pour effet de préférer les Chilien aux étranger.

Dans ce cas, on parle bien de la clause présente dans los requisitos du Visa sujeta a contrato ?

Peux-ont proposer à l'employeur de payer ce fameux retour lors de l'entretien si tout se passe bien ? Ou de payer seulement un billet de bus pour Mendoza en Argentine ? (la phrase o al que oportunamente acuerden las partes du Visa sujeta a contrato).

5)    Venir avec un visa de touriste
Il est possible de venir avec un visa de touriste au Chili (soit 90 jours) qui peut être étendu de 90 jours supplémentaire si on part un WE en Argentine ou au Pérou. Il faut alors dédier cette période à la recherche d’emploi, passer des entretien. Là 2 choses seront en votre faveur : la présence sur place et la disponibilité immédiate. Lors de la signature de votre contrat de travail, il sera possible, sur place de changer votre visa de touriste en visa de résident.

Pour signger un contrat de travail, il faut bien un visa de travail au préalable ? Il faut dire que je m'y perd un peu.
Le premier visa que l'on doit et qu'on peut obtenir est bien le Visa Sujeta a Contrato ? De ce que j'ai compris, le Visa de residencia peu se demander apres un an de travail au Chili et s'y a on toujours un contrat de travail en cours ? Savez-vous le délais plus ou moins pour obtenir le visa a contrato ?

Merci !

.

Bonjour,

Je suis arrivée au Chili depuis le début du mois de juin et mon 1er visa de touriste arrive bientôt à terme... Après plusieurs entretiens, je me retrouve confrontée au problème du visa: on me demande le visa pour travailler mais on me demande le travail pour avoir un visa. J'avoue que je suis un peu perdue pour gérer la situation.
J'ai un master de droit et management et je suis assistante de direction en temps normal. Je suis déjà restée 6 mois ici par le passé. Tout conseil est bienvenue car je souhaite m'installer ici...

Merci!

Bonjour à tous,

Je me présente, je me prénomme Jacques et vis actuellement en Guadeloupe (dans les Caraïbes) où je gère deux societés dont une en France.

Je voudrais m'expatrier au Chili dans la ville de Santiago pour créer une entreprise et mettre en place un projet concernant la création d'emplois ainsi que de la formation.

Je parle très peu espagnol, aussi je suis donc à la recherche d'une personne, contre rémunération, qui s'y connaisse dans le jurique ou la comptabilité,et qui parle courramment l'espagnol(étudiants, retraités,ou autres).

Veuillez me contacter à mon adresse mail : jaco777@hotmail.fr ou sur mon portable au 0690 20 78 70.

Cordialement

Bonjour jaco.kad,

Bienvenue sur Expat-Blog

N’hésitez pas à créer une nouvelle discussion sur le Forum Santiago avec vos questions ou même pour un partage d'informations s'il vous plait

Merci bien

Maximilien
Équipe Expat-Blog.

Bonjour Cecile,

Je partage le meme projet que toi et je voudrais savoir si tu as reussi a trouver un travail a Santiago.
Je suis juriste francaise, je travaille a Londres depuis 3 ans et demi. Je parle espagnol et portugais, et la prochaine etape dans ma carriere serait de travailler en Amerique Latine.

Les experiences des autres personnes seraient aussi tres appreciees

Merci
E.

Bonjour

Après quelque mois passé au chili,j'y retourne définitivement dans 15 jours.
Je travaille dans la restauration  depuis 10 ans dont 9 mois passer au chili(frutillar).
J'ai deux question je ne connais pas le nord du chili (au-dessus de valparaiso)y a t-il selon vous un endroit dans le sud ou il serait intéressant de  développer un restaurant; si oui lequel???

et puis j'informe mes aimables amie expatrier du dépôt de ma candidature si pas hasard vous auriez des connaissances qui cherche du personnel expérimenté en restauration au si bien cuisine qu'en salle et en sommellerie.

amicalement

leonard;)

Bonjour Leonard,

Bienvenue sur Expat.com.

Je vous invite aussi à poster une annonce dans les offres d'emploi dans l'hôtellerie, la restauration et le tourisme à Santiago.

Cela pourrait certainement vous être utile.

Merci

Hasnaa
Équipe Expat.com