OK je comprends mieux.
Enfin tant mieux, je n'avais vu sur les forums jusque-là que la formule des 90 jrs dans le pays et les 90 jours obligatoires hors du pays avant de pouvoir revenir.
Le fait que la France ait de bonnes relations avec le Brésil aide sûrement aussi, il me semble que c'est beaucoup plus compliqué pour les espagnols qui refoulent souvent de leur côté des brésiliens.
J'ai rectifié mon post pour tenir compte des jours glissants.
Ne crois surtout pas que sur cette question, les relations entre le Brésil et la France sont bonnes!
1/ Le pont sur l'Oyapock, terminé depuis deux ans, est toujours fermé par une décision française imbécile, qui voudrait mettre en place une carte de frontalier sans étudier concrètement ces modalités (dans quel pays du monde n'existe-t-il pas de tolérance frontalière?).
En foi de quoi des Brésiliens qui viennent à St Georges deux heures pour voir leur famille ou pour acheter des sardines à l'huile voire de la vache qui rit (ils adorent et ça se garde bien dans la jungle) se voient placés en rétention et expulsé ensuite par des flics de la PAF, qui sont soit de gros bourrins (les gendarmes avaient infiniment plus de tact) soit des gars très sympas, mais désolés de ce qu'on leur fait faire.
En foi de quoi, les vrais clandestins passent toujours aussi facilement, à 2km de ce pont ou de Saint-Georges.
2/ Il est quasiment impossible pour un Brésilien d'obtenir un visa ou un laissez-passer pour la Guyane même pour assister à des funérailles de proches.
Même le traditionnel match de football entre gamins du collège de Saint-Georges et du collège d'Oiapoque est désormais impossible à tenir sur le territoire guyanais! De ce fait, il n'a plus lieu qu'une fois tous les deux ans à Oiapoque, les Brésiliens voulant marquer le coup.
Régulièrement, les médias brésiliens se font l'écho de ces scandales. D'abord c'était les médias locaux, ça commence à se dire à Brasília aussi
3/ le prix des visas étudiant est énorme, d'ailleurs les Brésiliens ont mis la réciprocité pour les Français.
****************
Enfin, il y a eu l'affaire de la dernière visite d'état. Traditionnellement le président de la République française, après en gros un an de mandat rend cette visite solennelle. Il est reçu à l'Itamaraty, par le Congrès, bref c'est tout un cérémonial de deux jours qui date de MonGénéral, dans les années soixante.
C'est sûrement chiant, mais c'est le protocole.
Or le dernier, en pleine lune de miel, a abrégé au dernier moment cette visite d'état à seulement six heures passés dans la capitale, visite au Congrès annulée comme plein d'autres, cela pour aller roucouler dans un hôtel de luxe avec son épouse, pendant deux jours, dans l'état de Bahia... séjour offert par des industriels brésiliens.
Le mélange des genres a été dénoncé fortement, et on ne chatouille jamais impunément l'honneur des Latinos en les traitant avec cette désinvolture.
**