ça y , je viens de passer un an au Cameroun et j'y retourne!!!!
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Nouvelle discussion
Bonjour tous
On m'a demandé de raconter mon expérience, ici. Je viens de passer un an au Cameroun et j'y retourne, dans quelques jire une maison, pour ours.
Mon projet de vie, est de construire un gîte.Lasse des années de chômage, du à la crise en France et, un glissement inexorable, vers la dépression. Le Cameroun, m'offrait la possibilité de porter un nouveau projet
Il faut d'abord que je fasse construire une maison d'habitation pour moi.
Je suis allée avec un budget confortable. Malgré mes talents de gestionnaire, ma méfiance et ma tempérance. Je me suis quand fait arnaquer. J'ai dépensé beaucoup d'argent, sans réellement savoir comment et, je suis loin de mon projet... Pourtant, mon budget me permettait de terminer aisément, mon projet de vie
Bien que d'origine camerounais, je n'ai pas du tout "l'instinct de survie" à la camerounaise. Ce qui veut dire que, aux x des camerounais, je suis un pigeon providentiel. chacun voulait devenir milliadaire, sur mon dos.
J'ai eu affaire à des "techniciens" d'une incompétence prosaïque et malhonnêtes. Pour exemple : le premier qui a commencé mes travaux, il m'avait assuré avoir construit tel ou tel immeuble. Par contre, avec le plan que je lui ai remis, pour une maison de 6 mètres de large et 17 de long, je me suis retrouvée, non seulement avec une fondation de 16 mètres de large, pour 18 de long. En plus, on était totalement loin du plan, en dehors des dimensions...
J'ai changé 6 chefs d'équipe, chacun disait corriger les erreurs de son "incompérant" collègue mais, Il m'en faisait plus, sans avoir corriger, bien sûr. ...
De l'autre côté, étant seule à me débrouiller, car, par jalousie ou méchanceté ou bêtise ou tout simplement, le cocktail de tout cela, les prix des matériaux connaissaient une inflation indécente...
Bref, j'ai failli devenir chèvre. Je me suis même retrouvée aux urgences, pour une hypertension artérielle sévère...
Malgré ces aspects, j'ai aimé vivre cette expérience car, je me sentais en prise directe avec la vie, avec les réalités brutes. Il n'y avait pas de garde-fous.
Je faisais rire les camerounais, parce que j'attendais une certaine une rigueur, dans l'exécution des prestations. On me demandait souvent, de réfléchir comme les camerounais. Mais comment faire, lorsqu'on a quitté le pays, enfant et qu'on a passé plus de 36 ans ailleurs?!!
Il m'était difficile de faire comme on me demandait. Par contre, pour garder ma lucidité, il m'a fallu garder contact avec moi-même.
Aussi, J'ai mis en place certaines habitudes, pour me "sécuriser" moi-même : d'abord, je tenais à habiter dans mon appartement, toute seule, j'avais un confort relatif, par rapport aux habitudes locales. Je m'imposais un rythme et une hygiène de vie. J'avais besoin de cette solitude, pour me ressourcer et je ne voyais des gens, que lorsque je le voulais...
J'ai appris à redécouvrir mon peuple, sa philosophie. Je suis restée très réceptive, accessible, à l'écoute et me suis mise au service des autres. Ceci m'a enrichie, au-delà de mes attentes...Je me (re)découvre, en vivant cette expérience
Petite une pause familiale de trois mois et, prête à repartir. Cette fois-ci, j'ai maintenant une expérience de la vie camerounaise. Je me ferai sans doute avoir, une fois de plus mais, moins qu'avant...
Au Cameroun, rien n'est facile, j'y rajouterai même, une insécurité psychologique mais, je me sens vivre et je comprends pourquoi, les camerounais, sont entiers dans toutes les expressions de la vie...
Je suis pressée d'y retourner dans quelques jours. Mes amis et mes nouveaux connaissances, me réclament, comme ils me manquent...
J'attends la fin des vacances scolaires et hop!!!
Vous voyez, c'est difficile de raconter...
Bonsoir, ma sur.
Hé hé héééééééééééééé votre histoire est identique à la mienne, je ne sais quoi vous dire. Je vous décrirai mon vécu demain dans la journée il se fait tard. Les Camerounais n'ont rien compris. C'est notre pays et nous l'adorons votre récit décrit ma situation mot par mot.
En tout cas, à demain je repars aussi le mois prochain pour essayer de finaliser mes travaux.
Bisous et à bientôt
Bonsoir Lilianez,
votre histoire me touche et m'attriste. Comme vous je suis un expat d'origine Camerounaise ayant quitté le pays à l'âge de 4 ans j'y vis toujours sans jamais pouvoir vraiment m'adapter à la philosophie de court terme de notre peuple. Comme vous j'ai perdu énormément en investissant dans notre pays mais il est vrai que la seule manière de s'en sortir est de sortir de notre mentalité occidentale et de vraiment comprendre comment le camerounais réfléchi, ce qui le motive, afin de pouvoir contrer leur travers et les faires performés.
Plusieurs personnes ont fait et continuent de faire fortune au cameroun ça prouve que c'est possible, mais la discussion avec les autres expatriés nous prouve aussi que c'est plus difficile pour nous qui avons grandi, ou vécu trop longtemps a l'étranger.
Pour exemple: J'ai un ami très proche, un frère dans le sens africain du terme qui est revenu des USA après 20 ans passé labas. Ce frère viens de finir la construction d'un immeuble R+3 à yassa près de la cité Chirac et ce salopard il a réussi le tour de force de construire cette immeuble en moins de 9 mois et pour un cout inférieur au meilleur des dévis qui lui a été proposés, et tout ça sans rogner sur la qualité des travaux ou de la main d'oeuvre!!!
il m'a bluffé mais il m'as surtout prouvé que c'est faisable. et en plus il travaille en douceur avec ses équipes. il n'as fait enfermé personne, personne n'as réussi a l'escroquer (mais ils sont très nombreux à avoir essayer). il a eu des soucis, même un coup de vol mais même là les pertes étaient limités. je lui ai d'ailleurs suggérer de proposé ses services pour de la maitrise d'ouvrage mais il va d'abord rentrer aux states travailler un peu car il est à sec et entre-temps il loue au mois les appartements meublés avec tout le confort connu en occident.
il compte mettre les photos sur internet. quand ce sera fait je pourrais faire parvenir le lien aux intéressés.
bref tout ça pour vous dire de ne pas perdre espoir que c'est possible.
Bon retour et bonne chance. donnez des nouvelles
lilianez a écrit:De l'autre côté, étant seule à me débrouiller, car, par jalousie ou méchanceté ou bêtise ou tout simplement, le cocktail de tout cela, les prix des matériaux connaissaient une inflation indécente...
Il m'était difficile de faire comme on me demandait. Par contre, pour garder ma lucidité, il m'a fallu garder contact avec moi-même.
Aussi, J'ai mis en place certaines habitudes, pour me "sécuriser" moi-même : d'abord, je tenais à habiter dans mon appartement, toute seule, j'avais un confort relatif, par rapport aux habitudes locales. Je m'imposais un rythme et une hygiène de vie. J'avais besoin de cette solitude, pour me ressourcer et je ne voyais des gens, que lorsque je le voulais......
Bonjour Liliane,
J'ai bien ri en te lisant...ah le pays et ses incohérences..
.je suis actuellement en train de me faire plumer pour un titre foncier. Heureusement il s'agit juste de biens parentaux que je cherche à régulariser . Figure-toi qu'on m'a déjà pris 1 250 000 F et depuis la descente sur le terrain (fin juillet 2013), le chef du cadastre n'a même pas encore signé les plans. Soit-disant il n'est pas là...il est sorti...le ministre était en visite et il était dans la delegation...tu as bien compris: j'avais fait appel à un démarcheur. Je croyais être à l'abri avec cette personne originaire du meme village . Il m'affirmait qu'il est plus cher mais plus fiable que ceux qui vont prendre moins. Je te jure c'est pas une blague...
Maintenant que je perds patience, c'est "si tu continues je vais me fâcher. Je souffre sur ton dossier tous les jours..."
Quand tu parles de bêtise humaine...tu n'imagines meme pas: je me souviens d'une fois au pays où je suis allée avec le plombier familial acheter du materiel pour des travaux. Il m'amène du côté de la douche (à Douala) dans une petite quincallerie. Le vendeur me prepare les carreaux pour 126 000 F. Je sors l'argent et le depose en le comptant billet par billet à haute voix comme le font les caissières ...eh bien le vendeur s'est mis en colère , me disant que c'est à lui de compter et non moi. Je lui rétorque , surprise, que le fait que je compte ne l'empêche pas lui de la faire . Que neni !!! Rien à faire. Discution à la camerounaise et tournant en rond. J'ai fini par menacer d'aller achter ailleurs...et il m'a chasser du revers de la main en repentant que c'est lui qui compte son argent. Je suis sorti et j'ai achté les meme carreaux dans la quincallerie voisine et ça n'a pas dérangé ce vendeur que je compte les sous avant de les lui remettre ...et qu'il ne recompte bien entendu!!!
Quelqu'un de la diaspora comme nous qui séjourne pour plus d'un mois a tout intérêt à louer un apart comme tu l'as fait. Je parle ici des adultes qui travaillent déjà et non d'étudiants en vacances.
mon but in fine est de construire un truc à moi. En attendant le moment venu, je lis énormément sur la construction histoire de limiter la casse car je sais déjà que je n'y échaperai pas (à l'escroquerie) . je sais aussi déjà que j'achèterai certaines choses par ici pour envoyer via contenair.
Merci de partager ton experience avec nous.
Nina000
Que cette Nina relise mon intervention à cette discussion donc le titre est mentionné ci-dessus. elle pourra se situer. Bref, stop j'ai trop à faire.
Suzie
Bonjour Frangin,
J'ai remarqué que tu avais une vue claire sur certaines choses. J'aimerai que tu me donnes des conseils sur l'achat des panneaux volt. Que ça soit en kit ou autres moyens. faut-il acheter en Europe surtout en France ou bien au Cameroun. Nous comptons voyager dans bientôt donc il nous faut à tout prix ces panneaux: Nous savons déjà combien de kw il nous faut pour nos besoins, mais c'est le choix du lieu de l'achat qui nous dérange en ce moment, nous pensons que la France est mieux placée mais, on peut aussi se tromper . Est ce que tu peux nous donner quelques conseils pouvant nous servir. S'il y a d' autres personnes dans le site qui ont une petite idée pouvant nous servir nous serons heureux. tous ces conseils peuvent nous servir.
Merci d'avance.
Suzie
Bonsoir Nina
Je ne savais pas que mon expérience, pouvait intéresser quelqu'un. Puis, je viens de me rendre compte que, je peux écrire un petit manuel, de conseils. Grâce au fait que, je suis restée un an et, surtout, proche de mon projet et chantier.
Le temps a été un très bon allié. J'ai décidé de travailler, avec un cercle restreints de professionnels et, aussi de connaissances. Ainsi, ils ont vu que j'étais cohérente. J'ai créei un climat de confiance réciproque...En fait, ils me protégeaient de ceux qui voulaient m'arnaquer (enfin, les nouveaux)
Pour le premier conseil : éviter de travailler avec les membres de la famille. Ils pensent qu'il est légitime pour eux, d'^^etre au premier plan, de t'arnaquer et que, c'est de leur devoir de se servir en premier, surtout, de ne rien laisser aux autres....
Deuxièmes conseils, garder le droit de payer tout, soi-même et, de garder tous les justificatifs, surtout les exiger...Quelle que soit la prestation ou transaction, faire décharger son interlocuteur, qui doit mentionner la prestation, la somme, la date et sa signature. Toujours avoir sur soi, le nécessaire pour écrire (bloc, stylos...)
Dans la mesure du possible, habiter dans un logement indépendant de la famille et en faire son jardin secret, pour se ressourcer du stress
Bon, j'ai d'autres conseils. Ils ne vous mettent pas à l'abri des mauvais coups mais, limitent car, j'aurais pu éviter pas mal de déboires, si j'avais été mieux préparées..je suis pas à l'abri d'autres tentatives mais, je sais que les dégats seront, désormais limités.
Je reste à la disposition de ceux qui veulent, pour des conseils, dans la mesure et la limite de mes connaissances et expériences
Cordialement
bonjour
Surtout, gardons contact
j'aimerais qu'on s'épaule. Ensemble, on est plus fort
biz
Bonjour
Merci pour ce témoignage et des encouragements, ce qui me donne la force de repartir et de me dire que c'est faisable...
J'ai tellement souffert que, j'envisage de créer une entreprise dans le bâtiment. L'exemple de votre ami, me prouve que je ne suis pas encore apte, dans ce domaine...
Moi, je voudrai faire un gîte rural, pour le tourisme solidaire-écologique...
cordialement
Bonjour Suzie,
malheureusement je n'ai pas d'expérience avec les panneaux solaires. quand j'ai eu ton message j'ai demander à un de amis proches de regarder les prix sur douala afin de comparer mais le retour qu'il me fait est que le matériel qu'on vend a douala a au mieux une garantie de 5 ans (supposant que le vendeur sera encore là dans 5 ans) tandis que le matériel vendu en France est en général garanti 25 ans.
de plus il existe plusieurs niveau de qualité dans les panneaux mais le plus important ce sont les batteries, car une batterie qui dure 25 ans c'est quand même beaucoup mieux qu'une qui dure 5 ans. et en plus quand elles sont de mauvaise qualité elle peuvent couler voir exploser et causer des incendies.
mon humble avis (de non expert) serait de payer tes batteries et ton câblage électrique en europe (l'allemagne sera peut-être moins cher que la france ou la suisse) et de prendre les panneau en afrique si les dévis sur place sont favorable car les panneaux ne peuvent pas présenter de danger. je te conseil également de les envoyer par groupage maritime afin d'éviter les tracasseries douaniere.
évidemment j'invite d'autres membres a partager leur expérience sur cette technologie qu'es le solaire appliqué dans le contexte du cameroun. Je pense moi-même équipé ma plantation car nous sommes trop loin de la Sonel et comme c'est un investissement important, une expérience partagée pourrais être vachement utile.
Bonjour et merci frangin,
Je suis déjà contente de tous tes détails donnés, nous pensons aussi que l'achat en Allemagne sera mieux. Nous avons lu sur les batteries c'est vrai sur la durée de vie.
Donc, comme tu viens de dire s'il y a d'autres intervenants qui peuvent nous aider avec des conseils même si ça paraît élémentaires, nous sommes ouverts à ce niveau. Il est vrai aussi que le coût est bien élevé à l'achat mais, nous voyons qu'à long terme on est gagnant. le problème des délestage au Cameroun est vraiment pénible. C'est pour cette raison que nous optons pour les panneaux solaires.
et le cout du kilowater est plus élevé au cameroun qu'en france qui est elle-même moins cher que la suisse donc ce sera encore vite amorti!
Mais vrai, une parmi bien d'autres...
Bonjour Liliane,
Ca fait plaisir de constater que des compatriotes ayant mis du temps à l'étranger veulent bien retourner au pays pour y re-batir leur vie et peut etre s'y établir. Ce n'est pas toujours facile de mettre dans les us et coutumes locales. Mais avec beaucoup de volonté on y arrive comme tu as pu le constater.
On arrive quand meme à vivre sa vie comme on le souhaite quand on sait qui on est et ce qu'on veut.
Bon courage !!!
Bonjour
Merci pour ton message. C'est vrai que nous sommes nombreux à essayer ce retour, qui n'est pas facile.
Nous venons, avec des projets et, surtout, avec un désir fort, d'apporter auprès des nôtres, ce que nous avons appris et pris à l'occident. Pour ma part, je prends cela, comme une obligation et comme un devoir...
Nous sommes confrontés, par, non seulement le système qui sévit et qui mène le Cameroun, en déliquescence. En plus, on fait l'objet de la jalousie, de la méchanceté gratuite, de la bêtise, de notre entourage immédiat. On constate aussi, que, nos frères, souvent dans les villages, ne veulent pas le progrès et veulent rester dans leur misère voire, retourner dans le moyen-âge, comme c'est le cas de mon village...
Depuis deux jours, je pleure...
Un couple d'amis, qui s'est implanté dans son village,, sur la route de Sangmelima, a tant apporté pour leur village, pour les habitants car, 90% des gens qui y travaillent sont du village...
Des scènes de jalousies et bêtises banales, n'ont pas eu court à leur détermination.
Et, il y a un mois, on a tué leur petite fille, qui n'avait même pas trois ans...
Ils sont perdus et se posent des questions : faut-il jeter l'éponge et retourner en France, laisser leur petite fille seule?
S'accrocher, pour que la mort de leur fille, ne fusse pas vaine?,
Mon amie m'a demandée, de témoigner pour elle, ici.
Que tous ceux qui veulent rentrer, sachent que, nous serons en guerre, par nos projets, avec nos propres frères et qu'on soit prêt, à se défendre sur tous les plans...
Pour ma part, je dois prendre aujourd'hui, la décision d'un retour...
A lire le témoignage de ton amie, j'en ai eu les larmes aux yeux. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il faut etre bien déterminé pour poursuivre son chemin dans notre pays. Moi j'ai décidé de travailler ici au Cameroun bien que j'ai souvent eu des opportunités de partir. Peut etre le ferai-je plus tard. Je me dis que je suis plus utile ici qu'ailleurs. Et ce n'est pas sans difficultés, jalousies et sacrifices. C'est la vie.
Faut s'établir des règles et des priorités et s'en tenir à elles. Ca, tu l'as compris et peut etre pas ton amie. Savoir qui fréquenter, qui admettre dans son intimité, et surtout savoir sur qui compter en cas de besoin. La pluie de Dieu tombe autant sur les bons que sur les méchants.
Je pense que dans toutes les sociétés, l'on se jalouse à tort ou à raison. C'est à nous d'établir notre principe de vie.
ohhhhhhhhhh mes condoléances à cette mère et fille du Cameroun.
Nous adorons notre pays, nos parents et surtout nos familles. Je croyais être seule dans cette situation et surtout ces malheurs. J'ai tout donné aux miens mais ???? que dire à cette sur, perdre un enfant dans ces conditions est la pire des choses surtout quand tu as donné ton amour aux ( tiens).
La haine, la diffamation, l'hostilité, la médisance, la calomnie, les intrigues de toutes sortes, les colportages et les mensonges divers c'est bien ça qui règne en maître absolu dans nos familles au Cameroun. Il faut que notre sur donne tout ça à Dieu, qu'elle ne montre pas à ces gens qu'ils ont gagné quelque chose. Ayant subit tout ce qu'elle vit actuellement, à un moment donné je voulais tourner mon dos et repartir en laissant tout derrière moi. Mais la force de Dieu a dominé en me disant de ne pas bouger du Cameroun surtout ne pas fuir car, c'est bien ça qu'ils veulent.
Je veux dire que c'est de notre faute, on aime ces familles en donnant tout ce qu'il faut pour prouver à ces gens qu'on les aime mais le retour est tout à fait le contraire, un simple merci sincère nous fait plaisir.
Malheureusement que ces gens sont incapables de le faire. Toutes les choses que j'ai cité au début doivent nous donner l'énergie pour continuer. J'avais perdu ma fille aussi dans mon village. Je suis venue m'installer non loin de Yaoundé, mais ils continuent à me pourchasser. Je croyais qu'en m'écartant d'eux j'aurai la paix mais non. Donc qu'elle ne fuit pas, nos gens veulent nous tirer dans leur trou noir.
Je suis loin de mon village pour laisser ces gens (que je gênais) éclore, et surtout s'épanouir. Nous sommes leur proie ils sont des prédateurs c'est dommage. Encore une fois à cette sur mes condoléances. Ma famille actuellement se limite à mes enfants et mon mari le reste ne compte plus dans mes yeux c'est mon point de vue. J'ai trop acheté cet amour familial il faut qu'elle soit courageuse et prendre une décision qui vire vers son avantage. C'est dur mais c'est la vie camerounaise qui est devenue comme ça surtout chez nous les bétis.
Bonne journée
Suzie
bonsoir Tahibita
tes paroles sont raviviantes et encourageantes...
Mes amis avaient construit une propriété où, tous étaient les bienvenus. Pas de clôtures, pas de fermeture de portes, y compris leurs chambres et celles des enfants. J'ai passé quelques jours avec eux,, et j'appréciais leur manière d'être ouverts à tous, tout en étant rigoureux, quand il le fallait.
Les enfants circulaient librement mais, ils exigeaient l'attention des domestiques, sur la surveillance des enfants. J'étais là, lorsque je l'a vu pousser une colère contre une de ses domestiques, sur la non-surveillance des enfants.
Elle m'a rappeler à l'ordre car, moi, je suis plus ouverte et plus naîve qu'elle. Je fais confiance à tout le monde, jusqu'à ce qu'on me donne une raison de retirer ma confiance. puis, je ne vois pas du mal, chez l'autre.
Elle me dit qu'elle clôture tout....
Je voulais laisser ma propriété ouverte, moi aussi car, je ne supporte pas les environs clos mais, je décide de tout clôturer aussi, de trier ceux que je veux recevoir ou non. De plus, j'hésite à faire venir mes enfants...
Il est dommage que la petite ait payé de sa vie, pour que ses parents et moi, commencions à vouloir traiter tous les camerounais, en ennemis potentiels...
J'espère que les forumistes, en projet, tiendraient comme moi, les leçons de ce malheur..
Bonsoir Lilianez,
je comprends que tes amis aient choisi de partir, j'ai du mal a imaginer comment ils auraient pu continuer sans devenir totalement aigris. Nous camerounais qui revenons de l'étranger sommes souvent trop naifs parce que nous idéalisons le cameroun de nos souvenir et pensons naivement qu'en donnant de l'amour on ne peux recevoir que de l'amour. Malheureusement l'expérience de ton amie nous prouve que c'est non seulement de l'utopie, mais que ce genre de comportement est carrément dangereux. le but de ce site est justement de partagée ces expériences heureuses et tragiques afin de multipliez les heureuses et se prémunir des mauvaises.
mes plus sincères condoléances à tes amis. mes pensées sont avec eux et je leur souhaite de réussir à se reconstruire suite à cette expérience traumatisante.
Bonjour Frangin
Merci pour tes paroles, pleines d'empathie, de compassion, d compréhension et d'encouragement.
D'abord, je m'excuse car, j'ai un ordinateur qui me rend folle : le clavier fait ce qu'il veut, saute et rend mes textes incompréhensibles. Des fois, il s'efface et m'oblige à recommencer, encore et encore...
Tu as raison de dire que cet espace, nous est destiné, à partager nos expériences, bonnes ou mauvaises.
J'avoue que cela me fait déjà du bien d'en parler librement car, dans mon entourage ici en France, je ne trouve personne à parler et, au Cameroun, les gens ne comprenaient pas, de quoi je parlais car, habitués à un système, ne connaissant pas d'autres...
Ce qui est très frustrant pour moi et j'apprécie, de me poser ici
Je me sentais très seule, je me sens encore seule...
.
Tu as aussi raison, sur notre vision utopique, sur le Cameroun. Les réalités sont douloureuses et déconcertantes. Je ne regrette pas mes déboires car, elles m'ont instruite. Ainsi que ceux de mes connaissances
Comme mes amis m'ont autorisé à témoigner pour eux et, surtout, à aider nos frères et soeurs, sur le chemin du retour
Un jour, qu'on faisait un tour dans leurs plantations, on a trouvé des plants de cannabis, qui n'étaient même pas cachés. Lorsqu'on a interrogé le coupable (on l'a trouvé) il a avoué que le cousin, qui est devenu un redoutable adversaire, lui avait dit de le faire, avec comme projet, de faire venir la police...
On les a même accusé de préparer à renverser P Biya, parce que leur complexe est sur la route de Sangmelima et que cela réussit. La preuve? Ils n'avaient pas le portrait de PB chez eux!!! Le procureur a même été saisi...
Quant à moi, tous ceux qui ont saboté mon projet, en commençant par lle sabotage du plan. ce technicien, m'a appelée, pour me dire qu'il avait fait exprès, car, il voulait que je ne sois pas capable de terminer ma maison...
A leur surprise et déception, non seulement, j'ai réagis, en exploitant autrement le dégat mais, cela m'a orientée, vers un autre projet dont je n'avais pas, jusqu'alors, envisagé et qui, ma foi, est plus pertinent.
Par contre, on me dit que les gens vont faire caca, dans mes chambres, graviers et font des incantations, pour que je ne termine pas...
J'ai si honte de mon peuple...
C'est difficile d'en parler, dur de ne pas pouvoir en parler.
Merci à ce site, de me permettre de parler...
bonjour lilianez,
t'as beaucoup à partager ce que tu partages nombreux sont les expats d'origine camerounaise à avoir vécu la même chose et qui pensent être seul à l'avoir subit, dans l'intérêt de tous je pense que tu devrais ouvrir un blog sur ce site.
ainsi tes apports ne seront pas disséminés dans de multiples sujets et tu pourras organisé tes pensées afin qu'elles ne s'envolent pas au gré du viellissement et de la cloture des discussions. ce n'est une proposition mais pense-y, je serais un de tes fidèle lecteurs et je suis certain que nombreux sont ceux qui se reconnaitrons dans ton message ou qui s'en serviront comme leçon afin de mieux préparer leur retour/séjour lorsqu'ils vont dans un environnement qu'on peu qualifié de très peu accueillant (pour rester soft).
Permette aussi que je te rassure sur un point un peu plus trivial: ce n'est pas ton clavier le problème mais l'interface du site qui gère mal les posts très longs (plus d'une quinzaine de ligne). je sais de quoi je parle puisque je suis au moins aussi bavard que toi (que les autres membres me le pardonnent).
pour terminer sache que t'es pas seul, nous sommes nombreux à vivre ces situations à divers degré, et il est possible de s'en prémunir. la première étape c'est l'information...
Bonne journée.
bonjour
Je plussoie à la proposition de "Frangin"; Lilianez faudrait envisager une compile ça aiderait plus d'une personne; moi suis déjà abonné à tes experiences, çela ns evite( nous autres qui avons l'intention de rentrer) des désagrements;
Je suis vraiment désolée pour tes amis, c'est aussi cela la face obscure de chez nous; la reussite des uns derangent les autres, tu auras beau être simple, courtois, poli et j'en passe mais il aura tjrs les uns pour te chercher les noises et t'abattre;
faut savoir avec ki vivre, dialoguer; oui choisir son entourage et surtt ne mets pas la fibre familiale comme critere parfois c'est ton sang qui est le chef bandit;
courage
Sincères condoléances à ton amie et sa famille, la perte d'un enfant c'est très douloureux et encore je pense qu'on ne réalise pas jusqu'à quel point c'est douloureux tant qu'on ne l'a pas vécu ( mais bon je ne souhaite pas le vivre pour réaliser). Le cur de l'homme est méchant et tortueux qui peut le connaitre?, ma prière c'est que les amis de la diaspora ne vivent pas dans une paranoïa en voyant le mal partout et chez tous. Il existe, on ne peut le nier, mais nous devons savoir que l'auteur du mal est là et qu'il veut faire son travail (détruire, tuer, diviser ect...), mais il y a aussi l'auteur du bien qui lui assure exactement le contraire (Jésus Christ) et en lui on trouve la protection , et la sagesse et bien d'autres, il suffit de lui donner la direction de notre vie et nous ne serons pas déçu, je ne dis pas qu'aucun malheur ne nous arrivera plus, car nous sommes encore sur la terre, mais dans les épreuves il nous donnera la consolation nécessaire et il promet que rien ,ni personne ne peut nous faire quoi que ce soit sans sa permission car il est tout puissant.
"Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, "parfois difficile à comprendre, mais il y a une leçon à tirer dans chaque situation.
Beaucoup de courage , pour la reconstruction de cette famille.
Patevy et Berclos
Merci pour vos paroles, sincères et positives. J'en fais miennes.
Mes amis sont des gens formidables mais, ils ont été touchés au plus profond d'eux même. Mon amie a eu bcp de mal a concevoir. Leur fis aîné a 29 ans, c'est à plus de 43 ans qu'elle a eu le deuxième et leur seule petite fille, à 45...
Vous avez raison, c'est la face obscure de chez nous mais, c'est le pendant de chacun, en fait.
Oui, je vais faire une compi de conseils, j'y ai eu l'idée, à mon premier message...
C'est promis. L'ennui, c'est que je je sais où commencer...
A bientôt
Bonjour chers membres,
ce débat devient trop lourd à mon avis. D'après plusieurs, on ne trouve que le mauvais au Cameroun. Ce n'est pas vrai. Je vous rappelle que vous memes qui pensez etre des gens bien, vous etes des Camerounais. Alors si nous pensons etre de bonnes personnes, admettons qu'il puisse aussi exister des personnes comme nous. A développer des pensées aussi négatives, nous allons finir par diaboliser nos compatriotes. Je le redis encore ici : on trouve des bonnes et des mauvaises personnes dans tous les pays du monde entier. Ca servira à quoi de faire une base de données pour consigner les mauvaises expériences d'un tel ou d'un tel ? Ou est donc passé l'esprit positif que chacun devrait avoir pour éviter le stress et mieux avancer dans la vie ?
Je vous invite à écouter les propos de cette dame sur fb qui parle du Cameroun profond qu'elle connait : https://www.facebook.com/photo.php?v=10201342403382490&set=vb.1245565389&type=2&theater . Arretons de nous prendre la tete. On n'est pas plus bete, plus escros, ni plus méchants que qui que ce soit ! Que chacun prenne sa vie en main (modéré: propos inapproprié).
bonjour
Je ne sais pas si tu as bien lu, le titre de mon intervention : ça y est, je viens de passer un an au Cameroun et j'y retourne"
Puis, j'ai introduis, en mentionnant que j'avais beaucoup ri et que je voulais partager mes expériences.
J'ai quitté le Cameroun, à l'entrée de mon adolescence et, aujourd'hui, je suis d'un certain âge. J'allais au Cameroun, pour quelques semaines et de façon aléatoire.
Passer un an, et plongée dans le quotidien, cela m'a beaucoup appris, non seulement sur les camerounais mais, surtout, sur moi-même.
Ces expériences, même si j'en ai souffert, au point où, ma santé est définitivement compromise et je dois, chaque jours, prendre un traitement à vie. Mais, cela a été très édifiant pour moi.
Raconter ces expériences, cela permet de relativiser les choses car, on s'aperçoit que les autres ont vécu cela et, apportent des conseils, des encouragements et, surtout, permet d'aller de l'avant...
Oui, il y a des gens bons et mauvais partout, il y a des gens bons au Cameroun et on en rencontre chaque jour. Oui, le Cameroun et les camerounais ont des atouts indéniables, personnes n'a dit le contraire.
Ne pas en parler des travers qui ont des répercussions malheureuses, quelque fois, dans la vie des gens, ce n'est pas brosser un tableau totalement noir mais, en parler, pour qu'on prenne conscience de cela.
J'aime mon pays le Cameroun et j'aime mon peuple, les camerounais. Ce n'est pas une raison de fermer les yeux, pour des travers, qui se sont imposés comme un systématiques.
Alors, si cela ne te plaît pas, tu es libre de ne pas lire ces post. [modéré: pas de post sur la region svp]
C'est aussi, parce que je crois en l'amour de Jésus-Christ que, non seulement, je ne condamne pas, je dénonce. Puis, j'en parle car, je ne veux pas être complaisante, avec ce que je sais être mauvais....C'est vrai qu'il est de notoriété publique, de dire "on va faire comment alors? Le Cameroun c'est le Cameroun"
Je ne cherche aucune querelle mais, je me refuse à accepter que, tu aies mal comprise ma démarche, tu m'accuses de ne faire l'inventaire, que du négatif des camerounais, ce qui est faux. Sinon, pourquoi j'y retournerais?
Je vis en France où, je jouis d'un bon environnement, sur beaucoup de plan?
Sans commentaire.
Bonjour a tous,
On se calme je vous prie, et on revient sur le thème initiale de la discussion.
Cordialement,
David.
ok, c'est fait. Je suis d'accord avec toi.
Je suis passée à d'autres discussions "le marché de Nfoundi, j'adore"
Je ne raconte que des expériences que j'ai vécue et, aimerais lire celles des autres. Mon but, c'était de partager avec vous, ces petits galets de vie
J ai moi meme quitté le territoire camerounais etant très jeune (7 ans) et je suis de retour depuis 14 ans les débuts n' ont certes pas été facile mais maintenant ca va jr pense avoir réussi a m'intégrer (je suis anomateur radio a yaoundé et artiste ).Mon grand projet est de monter une maison de ptoduction susceptible de concurrences les maisons occidentales j ai encore beaucoup de travail mais je ne desespère pas .J 'ai bien sue été victime des pratiques douteuses de certains entrepreneurs mais je ne me décourages
pas le pays a trop de potentiel
Bonjour
Merci de ton témoignage.
Tu as tout à fait raison. Ce sont les premiers temps, qui sont très durs car, non seulement, on doit essayer de se protéger, de subir moins, de notre entourage, on est un peu perdu car, les repères sont "chamboulé", en plus, il faut apprendre à intégrer tous ces paramètres.
Puis, on s'y fait soit, en s'intégrant et en adoptant le rythme local ou, on essaie, comme moi, de me trouver un rythme et une hygiène de vie, pour me retrouver, m'apaiser et me ressourcer, pour pouvoir faire face, à ce nouveau environnement, pour moi.
L'essentiel, c'est de trouver la paix, avec soi-même....
C'est un conseil, que je laisse à tous ceux qui se trouveront "envahis"... En fait, cela devient plus instructif après. Ceci m'a permis, de ne pas voir les réalités, avec des lunettes noires. Au contraire, chaque expérience, quelle qu'elle soit, était devenue constructive...
Je vois que c'est ton cas...
frangin a écrit:Bonjour Suzie,
malheureusement je n'ai pas d'expérience avec les panneaux solaires. quand j'ai eu ton message j'ai demander à un de amis proches de regarder les prix sur douala afin de comparer mais le retour qu'il me fait est que le matériel qu'on vend a douala a au mieux une garantie de 5 ans (supposant que le vendeur sera encore là dans 5 ans) tandis que le matériel vendu en France est en général garanti 25 ans.
de plus il existe plusieurs niveau de qualité dans les panneaux mais le plus important ce sont les batteries, car une batterie qui dure 25 ans c'est quand même beaucoup mieux qu'une qui dure 5 ans. et en plus quand elles sont de mauvaise qualité elle peuvent couler voir exploser et causer des incendies.
mon humble avis (de non expert) serait de payer tes batteries et ton câblage électrique en europe (l'allemagne sera peut-être moins cher que la france ou la suisse) et de prendre les panneau en afrique si les dévis sur place sont favorable car les panneaux ne peuvent pas présenter de danger. je te conseil également de les envoyer par groupage maritime afin d'éviter les tracasseries douaniere.
évidemment j'invite d'autres membres a partager leur expérience sur cette technologie qu'es le solaire appliqué dans le contexte du cameroun. Je pense moi-même équipé ma plantation car nous sommes trop loin de la Sonel et comme c'est un investissement important, une expérience partagée pourrais être vachement utile.
Bonsoir Frangin et d'autres personnes interessées par le solaire,
J'interviens avec un peu de retard sur ce post mais comme à dit le chef de l'état lors du cinquantenaire "better late than never".
Aucune batterie à usage solaire dans le monde n'est garantie 25 ans , en effet leur durée de vie moyenne est d'environ 7ans cependant le stockage de l'énergie devient un théme majeur (cf Intersolar du 2 au 6 juin 2014 à Munich) dans le monde du solaire , ce qui impliquera à moyen terme une durée de vie plus elevée.
Pour les panneaux solaires, les fabricants vous donneront des garanties de 10 ans (en general 90% de leur puissance les 10 premières années puis 80% ensuite cependant rien ne dit qu'ils soient présents à ce moment .en Europe , Asie , usa ou ailleurs ... il n'en reste pas moins que leur durée de vie excéde 20 ans en moyenne.
L'onduleur solaire qui est un peu l'unité centrale du système est une pièce à ne pas négliger.
J'aurais 2 conseils généraux :
1- L'achat du matériel à l'extérieur peut vous rassurer cependant en cas de problème , ramenerez vous votre panneau defectueux ou votre batterie (une peut peser 75kgs dependant de sa capacité ) en Allemagne , France pour faire jouer la garantie ?
2- Le dimensionnement d'un système et son installation ne sont pas des choses à prendre à la légère , d'ailleurs ces étapes peuvent etre dissociées et confiées à 2 professionnels différents .. je ne dis pas que ce n'est pas faisable mais ca prendra du temps pour choisir le système adapté à vos besoins réels.
N'hesitez pas à me contacter pour des précisions , c'est gratuit pour le moment
Merci pour ces info. J'aimerais que vous me laissiez votre mail, en privé, afin qu'on puisse garder contact, lors de mon arrivée au Cameroun.
Je profite de cette occasion, pour demander, s'il y au un professionnel au Cameroun, qui s'y connaît en toilettes sèches...
Liliane , merci pour cette discussion ainsi qu'aux autres contributeurs ..
Cahier d'un retour au pays natal ! Je ne sais pas si c'était plus simple pour Cesaire mais le faire au Cameroun exige des précautions.
http://www.camer.be/32687/11:1/cameroun … eroon.html
Cet article relate un peu quelques expériences , bon à savoir : il existe une structure au Cameroun (Fonds National de l'Emploi) qui est censée favoriser le retour , personnellement je n'étais pas au courant de son existence quand je me suis décidé à revenir et je ne conseillerai à personne de fonder tous ses espoirs sur elle ...
Pour ma part, j'ai passé 2 décennies à l'extérieur bien que je n'étais pas totalement deconnecté du Cameroun.
L'intégration est permanente , le bout du tunnel n'est pas encore là et je n'ai pas encore le recul necessaire pour conseiller extensivement cependant la première recommendation que je donnerai est : Investir progressivement dans vos projets. C'est trivial à dire mais malgré les indéniables atouts théoriques d'un projet : il peut capoter et souvent par notre inadaptation à notre nouvel environnement.
Auquel cas , il faut repartir de l'avant !!
La deuxième recommendation serait de planifier au moins 2 ans de disette et de s'armer de patience.(c'est valable pour les entrepreneurs pas forcement pour ceux qui viennent avec un boulot à la main)
Je pense aussi qu'il peut etre important d'avoir une voiture climatisée car le métro , tramway et autres ..c'est meme pas encore pour 2035 !
Enfin, sur le plan personnel , si possible evitez de rentrer seul ou sans votre famille .... venez accompagné ... car dans les moments de solitude , de doute ..c'est mieux d'avoir une personne qui puisse vous comprendre (d'autant plus si elle passe ou est passée par le meme chemin)
Le dernier conseil serait d'encourager les autres à revenir , plus il y'a du sang neuf ... mieux le systéme se portera.
Cless&H a écrit:Liliane , merci pour cette discussion ainsi qu'aux autres contributeurs ..
Cahier d'un retour au pays natal ! Je ne sais pas si c'était plus simple pour Cesaire mais le faire au Cameroun exige des précautions.
http://www.camer.be/32687/11:1/cameroun … eroon.html
Cet article relate un peu quelques expériences , bon à savoir : il existe une structure au Cameroun (Fonds National de l'Emploi) qui est censée favoriser le retour , personnellement je n'étais pas au courant de son existence quand je me suis décidé à revenir et je ne conseillerai à personne de fonder tous ses espoirs sur elle ...
Pour ma part, j'ai passé 2 décennies à l'extérieur bien que je n'étais pas totalement deconnecté du Cameroun.
L'intégration est permanente , le bout du tunnel n'est pas encore là et je n'ai pas encore le recul necessaire pour conseiller extensivement cependant la première recommendation que je donnerai est : Investir progressivement dans vos projets. C'est trivial à dire mais malgré les indéniables atouts théoriques d'un projet : il peut capoter et souvent par notre inadaptation à notre nouvel environnement.
Auquel cas , il faut repartir de l'avant !!
La deuxième recommendation serait de planifier au moins 2 ans de disette et de s'armer de patience.(c'est valable pour les entrepreneurs pas forcement pour ceux qui viennent avec un boulot à la main)
Je pense aussi qu'il peut etre important d'avoir une voiture climatisée car le métro , tramway et autres ..c'est meme pas encore pour 2035 !
Enfin, sur le plan personnel , si possible evitez de rentrer seul ou sans votre famille .... venez accompagné ... car dans les moments de solitude , de doute ..c'est mieux d'avoir une personne qui puisse vous comprendre (d'autant plus si elle passe ou est passée par le meme chemin)
Le dernier conseil serait d'encourager les autres à revenir , plus il y'a du sang neuf ... mieux le systéme se portera.
bien joué cless merci pour les recommandations
Steph.k a écrit:Cless&H a écrit:Liliane , merci pour cette discussion ainsi qu'aux autres contributeurs ..
Cahier d'un retour au pays natal ! Je ne sais pas si c'était plus simple pour Cesaire mais le faire au Cameroun exige des précautions.
http://www.camer.be/32687/11:1/cameroun … eroon.html
Cet article relate un peu quelques expériences , bon à savoir : il existe une structure au Cameroun (Fonds National de l'Emploi) qui est censée favoriser le retour , personnellement je n'étais pas au courant de son existence quand je me suis décidé à revenir et je ne conseillerai à personne de fonder tous ses espoirs sur elle ...
Pour ma part, j'ai passé 2 décennies à l'extérieur bien que je n'étais pas totalement deconnecté du Cameroun.
L'intégration est permanente , le bout du tunnel n'est pas encore là et je n'ai pas encore le recul necessaire pour conseiller extensivement cependant la première recommendation que je donnerai est : Investir progressivement dans vos projets. C'est trivial à dire mais malgré les indéniables atouts théoriques d'un projet : il peut capoter et souvent par notre inadaptation à notre nouvel environnement.
Auquel cas , il faut repartir de l'avant !!
La deuxième recommendation serait de planifier au moins 2 ans de disette et de s'armer de patience.(c'est valable pour les entrepreneurs pas forcement pour ceux qui viennent avec un boulot à la main)
Je pense aussi qu'il peut etre important d'avoir une voiture climatisée car le métro , tramway et autres ..c'est meme pas encore pour 2035 !
Enfin, sur le plan personnel , si possible evitez de rentrer seul ou sans votre famille .... venez accompagné ... car dans les moments de solitude , de doute ..c'est mieux d'avoir une personne qui puisse vous comprendre (d'autant plus si elle passe ou est passée par le meme chemin)
Le dernier conseil serait d'encourager les autres à revenir , plus il y'a du sang neuf ... mieux le systéme se portera.
bien joué cless merci pour les recommandations
bonjour
tout à fait d'accord, Cless
Le FNE, comme bcp de structures, souffrent de sa mal organisation. Toutefois, il y a une bonne volonté, de la part des employés. En tout cas, j'ai rencontré quelques uns, à Ebolowa.
Mais, ce que j'ai constaté, c'est qu'il y a une grosse carence, au niveau de l'information. Puis, Elles ne sont pas vraiment aidées, par les instances politiques, dans le sens basique de la politique, ne serait qu'avoir des moyens, pour remplir ses missions.
Il n'y a aucune communication (et d'informations) entre les différentes structures, et surtout, en direction des publics ciblés
A Ebolowa, j'ai été aux différentes délégations régionales, comme : le FNE, le Minifop,le PIASI, etc... Je sais, le Cameroun raffole des initiales qui ne disent rien à ceux qui ne savent pas...)
D''abord, ils étaient contents que j'aille les voir et ont été contents de me livrer des infos que je demandais, ils m'ont expliqué qu'ils ne sont pas suffisamment, sollicités par le public...
Bref, vaste chantier d'information et de communication en perspective
D'accord de ne pas être seul, d'avoir quelqu'un avec qui, on peut partager ses interrogations, en n'ayant pas peur de ne pas être compris par l'autre...
Je me suis sentie très seule car, je n'arrivais pas à me faire comprendre par mon entourage. Je n'osais plus parler car, j'avais peur de heurter les susceptibilités des uns...Je me sentais très frustrée et... seule; C'est important de pouvoir parler car, cela permet de se décompresser et de pouvoir se "régénérer" Mes amis, qui ont fait le même parcours, sont en couple et en famille, sur place. Je constate qu'ils réussissent mieux, la transition, mieux que moi...
Moi, faute de compagnon et de mes enfants, j'avais mon logement, seule, où je pouvais me ressourcer : des fois, je me faisais un luxe, de manger une boite de crème glacée, devant les vidéo que je m'achetais...Ou, je décidais de rester toute la journée, chez moi...;
Ce qui m'a aussi aidée, c'est que le voisin m'a permis de faire un petit potager...Le jardinage m'aide bcp, mm en France.
Oui, pour la voiture. Climatisée ou non. Car, quand on a connu son autonomie de mouvement, c'est râlant d'être dépendant des transports en commun, souvent insécuritaires : je prenais les "opep", pour faire 23 km (Ebolowa-Biba, mon chantier) on nous "charge" dans une voiture de tourisme de 5 places, on y met 12 personnes, voire plus....Sans compter le côté aléatoire, sur les horaires. Je perdais toute une journée, pour faire quelque chose, qui me prenait 15 minutes...
Sans compter que, dans ces taxis bombés, je me faisais lester des objets importants : porte-feuille, avec mon permis de conduire, mes cartes bancaires, de l'argent, bien sûr. Une autre fois, de l'appareil photo numérique de ma fille, du boîtier de connexion internet (je venais juste de l'acheter et il coûte assez cher car, il permettait de connecter plusieurs pc, à distance)...
Même si, en apparence, je m'accommodais de cet état de choses mais, au fond, tout cela a bcp contribué à mon stress
Quant à la planification du projet. Pour ma part, je pense que si on peut, il vaut mieux le faire une bonne fois pour tout. S'arrêter ou l'étirer dans le temps, c'es de prendre les risques de perdre l'investissement réalisé, auparavant.
.
Bref, Il faut se préparer pour lancer tout, d'un seul jet et lancer son projet, dans le mesure du possible
Pour conclure comme Cless, malgré tout cela, cela vaut la peine...
lilianez a écrit:Je suis allée avec un budget confortable. Malgré mes talents de gestionnaire, ma méfiance et ma tempérance. Je me suis quand fait arnaquer. J'ai dépensé beaucoup d'argent, sans réellement savoir comment et, je suis loin de mon projet... Pourtant, mon budget me permettait de terminer aisément, mon projet de vie
Bien que d'origine camerounais, je n'ai pas du tout "l'instinct de survie" à la camerounaise. Ce qui veut dire que, aux x des camerounais, je suis un pigeon providentiel. chacun voulait devenir milliadaire, sur mon dos.
Déjà en Suisse, faire construire une maison est un projet important, générateur de stress, de possible conflicts avec les différents intervenants, etc. Donc en soit, ce genre de projet est un "très gros morceaux". Certains ne s'en remettent jamais, voire se suicident.
Alors dans un pays comme le Cameroun, c'est juste un très, très, très gros défis.
Je sais de quoi je parles, le 'clan' de ma belle famille ont, où sont en train de construire une bonne douzaine de maison. C'est pas triste. Mais j'essais d'en tirer des conclusions si un jour je décide de me lancer dans cette folle aventure.
Beaucoup de mbengistes construisent leur maison sur plusieurs années, faisant évoluer le chantier au gré de leurs moyens. D'où le nombre impressionnant de maisons 'squelettes' au Cameroun. Je ne suis pas certain que c'est la meilleure approche...
Le premier problème, c'est de limiter au maximum le "coefficient d'arnaque". Bref de payer un sac de ciment à sa valeur réelle, et pas à un multiple de son prix, car tout le monde veux sa dime sur l'argent qui vient d'Europe.
J'ai déjà dis à mon épouse, que si nous construisons un jour une maison, cela se fera à la condition que je sois présent sur le chantier du matin jusqu'au soir, durant les mois que durera la construction.
Il faudra aussi que je trouve un excellent contre-maître.
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