Tranquila..... Comme disent nos hôtes , c est bien d aborder des thèmes comme celui-ci , des lors que les posts sont intéressants, pour aller un peu plus loin et nous recentrer sur le sujet, je crois que le dominicain est beaucoup plus optimiste que l’européen , je ne sais pas trop comment l’ expliquer , mais je vais essayer de cette manière...
En France , les gens passent par un période difficile, qui ne date pas seulement de ce gouvernement, ni de l antérieur. La France est divisée en deux groupes, ceux qui y arrivent et qui pédalent comme des fous pour que cela continue, et le reste de la population qui est en souffrance et qui se sent abandonné, qui a baissé les bras et qui attend, je ne sais quoi …bref une grande majorité.
Ici en Rep Dom, pour essayer de faire le parallèle, la première catégorie est proportionnellement beaucoup moins importante que chez nous, et ces nantis gagnent ou gardent pour eux, une bonne partie de ce qui aurait du être partagé ( lorsqu’un promoteur vend le m2 d’ habitation en dollars au même prix que Miami et que le sac de ciment vaut 70% moins cher que là bas, que l ouvrier coute moins de la moitié et que les impôts sont moins lourds, en comprend plus le sens de ma pensée…)
Mais pour l autre partie de la population dominicaine, celle qui souffre, il y a cet espoir de pouvoir aussi a leur tour démarrer leur affaire, et commencer a gagner, car ici on peut gagner de l argent, quand on sait travailler et que l’on a de bonnes idées.
La restauration de mon point de vue cela peut marcher, mais pas forcement comme dans nos rêves d’européens qui s expatrient dans la caraïbe , mais plutôt comme l exige la réalité du marché …. d’abord chercher le bon emplacement, là je ne dis pas un emplacement qui fait rêver style Rio San Juan, Las terrenas ou autres, Non , je parle d un emplacement ou il y a de la clientèle potentielle réelle. Ensuite si on regarde quels sont les restaurants qui marchent le mieux (là je parle de Santo Domingo, que je connais a peu prés bien) et bien se sont d’abord des restaurants dominicains avec des menus caribéens et internationaux , ensuite viennent les restaurants argentins, et pour les européens viennent les italiens. Tres peu de français dans le peloton de tête… pourquoi …? Je vais essayé de répondre.
Le restaurateur doit pouvoir donner au client, ce qu il vient chercher, en matière de goût, en matière d accueil, en matière de service.
En ce qui concerne les goûts, que font les restaurants qui marches….ils élargissent les menus , ils proposent leurs spécialités mais aussi du national, du caribéen, de l international et là tout le monde vient car chacun sait qu’ il y trouvera qq chose a sont gout.
L Accueil, bien que cela semble bizarre a nos yeux le dominicain , qui a un peu d éducation, est beaucoup plus conservateur, plus classique que nous le sommes nous…. A ses yeux un patron de restaurant reçoit ses clients en manches longues , l attitude décontractée n est pas la mieux appréciée , et beaucoup d autres détails doivent être pris en compte.
En matière de service ( je ne suis pas restaurateur, mais en tant que client, je me suis souvent sentis mal, avant de comprendre le pourquoi) ici c est le système américain qui est généralisé, dés qu’ une personne a table a fini son assiette, on la lui retire, sans attendre que les autres aient terminé , pareil pour les verres vides….ce qui est tres choquant pour nous au début, mais le contraire est mal vu du coté dominicain, qui va penser que l on est pas attentif a sa personne…..
Toutes ces différences doivent être connues, prises en compte pour bien démarrer une affaire, que ce soit en restauration ou dans n importe quelle autre domaine.