Circulation routière en Bolivie
Dernière activité 14 Novembre 2017 par GuestPoster30514
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Bonjour à toutes et à tous,
Comment est l'état du trafic dans la ville ou la région où vous vivez en Bolivie ?
Combien de temps mettez-vous généralement pour aller travailler ou pour vos trajets quotidiens ?
Quelles sont les heures de pointe ou au contraire celles auxquelles la circulation est la plus fluide ?
Quels sont vos conseils pour éviter les embouteillages ?
Existe-t-il des mesures ou des initiatives pour réduire la congestion routière en Bolivie : covoiturage, navettes, transport public, etc. ?
Merci de partager votre expérience,
Priscilla
Bonjour à toutes et à tous,
Comment est l'état du trafic dans la ville ou la région où vous vivez en Bolivie ?
Les routes sont souvent des aires de nidification pour les autruches. L'avantage est qu'on s'endort difficilement au volant.
Les feux tricolores sont fréquentés par beaucoup de daltoniens.
Trinidad reste le royaume des motos, mais en quatre ans nous avons constaté une forte augmentation du nombre de voitures.
Combien de temps mettez-vous généralement pour aller travailler ou pour vos trajets quotidiens ?
En tant que retraité, le temps de transport sur le lieu de travail est nul.
Quelles sont les heures de pointe ou au contraire celles auxquelles la circulation est la plus fluide ?
Quelle pointe ?
Quels sont vos conseils pour éviter les embouteillages ?
Faire comme les Boliviens : ne pas attendre "inutilement" que le feu soit vert pour passer. Je ne pratique pas cette technique, étant respectueux du code de la route.
Existe-t-il des mesures ou des initiatives pour réduire la congestion routière en Bolivie : covoiturage, navettes, transport public, etc. ?
Oui ! A cinq sur une moto 125, ça décongestionne...
Salut !
Le vieux broutard a résumé assez fidèlement la situation...
Dans les grandes villes, comme Santa Cruz, le respect du code de la route est un peu écorné... enfin pour ceux qui ont entendu parler du code de la route.
Ici, doubler par la droite ou la gauche se fait sans problème, seulement parce que par dessus ou par dessous, ce n'est pas techniquement possible.
Les feux rouges ou verts ne sont que des indications dont beaucoup n'ont pas compris le sens...
Démarrer avant ou passer quand c'est rouge ne gène pas trop...
Malgré ce bordel désorganisé, il y a assez peu d'accident en ville.
Il y a souvent des "problèmes techniques" du genre: perte d'une roue (qui semble être à la mode depuis quelques temps :p ) qui causent des bouchons, mais le respect inexistant permet de vite organiser le passage sur l'autre voie ou sur les bas-cotés...
Eh oui, Florent et moi savons être mesurés dans nos interventions.
Je rajouterai en guise de cerise sur le gâteau que beaucoup roulent sans permis.
J'ai vu un couple et ses quatre gamins sur une moto. Il ne faut pas oublier les divers bidons et sacs de victuailles embarqués. La probabilité que Madame ait au moins un biscuit supplémentaire au four ne doit pas être écartée.
Séquence formation, le plus jeune des morveux est assis sur le réservoir où il joue le rêle d'airbag...
Une autre fois, assis à l'arrière et placé entre les deux timons qu'il maintenait, le passager de la moto tirait une charrette comme l'aurait fait un cheval...
Les motos sont souvent utilisées pour tracter de longs fers à béton plies en deux par le milieu. Le bruit sur l'asphalte dispense de klaxon et la nuit les gerbes d’étincelles valent tous les feux de position et sont du plus bel effet.
Il n'y a pas que des objets roulants plus ou moins identifiés sur les routes et pistes de Bolivie. Les troupeaux de zébus apprécient particulièrement l'asphalte.
Curiosité locale, le tas de branches sur la route signale un véhicule en panne. C'est le "triangle bolivien".
Circuler de jour est assez "pittoresque", mais la nuit complique encore l'exercice. Il n'est pas rare de croiser des capybaras, chevaux, cochons, ce qui augmente considérablement les risques.
Sans oublier les deux roues sans lumière, les véhicules borgnes et autres joyeusetés du même tonneau.
En parlant de tonneau je n'oublierai pas de citer les fêtards alcoolisés. Habitant près de la route Trinidad/Santa Cruz, j'entends trop souvent à mon gout les sirènes des ambulances. Tant et si bien que j'ai renoncé à rouler de nuit sur la route de Santa Cruz à partir de Trinidad.
Mais tout se passe dans la bonne humeur. De toute façon, si on est venus en Bolivie c'est aussi pour fuir les contrôles tatillons de nos archers du Roy et la jungle administrative de nos ripoubliques que tous nous envient...