Voici un sujet intéressant pour les francophones de l'Alberta.
Y a-t-il des Expat de cette province qui peuvent y ajouter leur touche personnelle au sujet?
Bonne lecture
La foire de l'emploi pour francophones fait courir les foules à Edmonton
PUBLIÉ LE MERCREDI 8 NOVEMBRE 2017 À 20 H 31MIS À JOUR LE 8 NOVEMBRE 2017 À 21 H 01
La Cité francophone d'Edmonton a accuelli une trentaine d'entreprises de la région dans le cadre d'une foire d'emploi.La Cité francophone d'Edmonton a accueilli une trentaine d'entreprises de la région à l'occasion d'une foire d'emploi. Photo : Radio-Canada
Pour une deuxième fois cette année, des centaines de chercheurs d'emploi se sont bousculés aux portes de la Cité francophone à Edmonton, mercredi, pour rencontrer les représentants d'une trentaine d'entreprises de la région.
La foire, organisée par Accès Emploi, a permis de réunir des entreprises de plusieurs secteurs, dont ceux de la construction, de l'hôtellerie et des services de soutien communautaire. L'objectif principal est d'aider les francophones à mieux connaître les possibilités d'emploi dans un milieu majoritairement anglophone.
Pour Robert Delplanque, agent de développement à Accès Emploi, la foire est incontournable pour les gens qui sont en recherche active. « C'est l'occasion de prendre le pouls du marché du travail alors que le taux de chômage poursuit sa baisse en Alberta », souligne-t-il.
« Les têtes de l'emploi »
Le rendez-vous automnal attire en moyenne 500 personnes dans les bureaux de la Cité francophone et celui de lundi n'a pas déçu. Les organisateurs font état de 400 visiteurs pour ce nouvel événement. Étudiants, « expats », unilingues francophones ou anglophones, les profils de ces chercheurs d’emplois ont beau être variés, leurs espoirs sont les mêmes.
En voici quelques-uns:
Chance Mugaruka
Le visage d'une femme prénommée Chance MugarukaChance Mugaruka Photo : Radio-Canada/Vanessa Destiné
Chance Mugaruka travaille actuellement comme réceptionniste dans un hôtel d’Edmonton, mais rêve de retourner aux études. La jeune femme aimerait bien étudier en droit. « Je crois que je vais aller en travail social », confie-t-elle toutefois, en évoquant les limitations imposées par son diplôme d’études secondaires.
Elle est venue à la foire dans l’espoir de décrocher un petit boulot de soir qui pourra l’aider à subvenir à ses besoins, sans trop nuire à un horaire scolaire.
« Il y a toujours des hauts et des bas. Il faut beaucoup de courage. Alors moi, je le suis, courageuse. En plus de ça, je suis chrétienne, j’ai la foi, je sais que ça venir. »
Lucie St-Amand
Gros plan sur le visage d'une femme nommée Lucie St-AmandLucie St-Amand Photo : Radio-Canada/Vanessa Destiné
Lucie St-Amand est sans emploi stable. Elle cherche un travail dans son domaine depuis plusieurs années en Alberta. La Néo-Brunswickoise d’origine souhaite trouver un travail dans le domaine de la santé ou en milieu de garde, dans l’esprit de ses études de préposée aux bénéficiaires.
En attendant, elle garde des enfants pour arrondir ses fins de mois.
« Je trouve qu’il y a beaucoup de compétition, il y a toujours quelqu’un de meilleur que toi. Dans ma tête, je sais que je peux faire le travail, mais quand j’arrive en entrevue, je suis nerveuse. [Les foires d’emploi permettent] de parler avec le monde, poser des questions […] c’est plus relax. »
Abin Babu
Gros plan sur le visage d'un jeune homme nommé Abin BabuAbin Babu Photo : Radio-Canada/Vanessa Destiné
Abin Babu a pris la route du Canada après avoir passé la majeure partie de sa jeunesse en Inde. Il est arrivé en Alberta il y a trois semaines seulement, et depuis, il parcourt les petites annonces à la recherche d’une « jobine » qui lui permettra d’acquérir une première expérience de travail au pays, ce qui constitue souvent un prérequis pour les travailleurs immigrants qualifiés.
« C’est sûr que je cherche un emploi en lien avec ma maîtrise en ressources industrielles. Mais je peux vraiment prendre n’importe queljob, je peux travailler chez McDonald’s, s’il le faut. J’habite chez des gens de la famille et eux aussi restent à l’affût pour moi. »
Darcy Millar
Gros plan sur le visage d'un homme nommé Darcy MillarDarcy Millar Photo : Radio-Canada/Vanessa Destiné
Darcy Millar aime prendre son temps. À la foire, où il s'attarde à chaque kiosque, mais aussi dans ses recherches quotidiennes. Il aimerait bien obtenir un poste dans une entreprise de construction, mais pas n'importe laquelle.
« Je cherche le bon travail depuis longtemps. Pour moi, le défi, ç'a été de trouver à l'intérieur de moi ce que je voulais vraiment faire. De toute évidence, on ne peut pas faire long feu dans un emploi si on n'aime pas ce que l'on fait. Le défi, c'est aussi de trouver des gens qui partagent nos valeurs et notre éthique de travail. Ce genre de foire, où toute l'information est disponible sur chaque entreprise immédiatement, au même endroit, ça me permet déjà d'identifier celles avec lesquelles j'ai le plus d'affinités. »
SOURCE: La foire de l'emploi pour francophones fait courir les foules à Edmonton
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/106 … ob-travail