Cher Navigateur30, Michel,
Merci pour vos informations, pardonnez mon outrecuidance naturelle, mais vos infos sont incomplètes.
La lecture de la puce électronique d'un passeport biométrique doit être activée d'abord par la lecture de la piste optique située en bas de la page 2. Cette lecture via un scanner va déclencher un code d'accès à la puce.
Vous pouvez voir un tel scanner lors de vos visites à l'Immigration ne serait ce que pour le 90 jours. Et bien sur dans les aéroports. Lors du 90 jours les IO n'accèdent pas à la puce.
Donc pour accéder à la puce il faut d'abord lire la piste optique puis ensuite avoir un "outil" de lecture sans contact. Cet outil peut être un smartphone. Mais pas tous les smartphones. Par exemple le mien qui est un iPhone SE de moins de deux ans le permet pas, même avec une appli.
En supposant que "l'outil" puisse communiquer avec la puce les données qu'il verra sont cryptées. Il faut pour les décrypter que "l'outil" ait l'autorisation de l'encrypteur.
Dans la puce du passeport sont mémorisées les données de la page 2, plus la photo numérisée et les empreintes digitales des 10 doigts. Il est interdit par les conventions internationales de se servir des empreintes, il reste donc que la photo à exploiter.
En supposant que "l'outil" ait les capacités techniques et les autorisations pour accéder à la photo il reste quand même à faire une comparaison instantanée avec la tête du retraité au moment de sa demande de reconnaissance faciale.
La photo à faire est assez complexe puisqu'elle doit être le plus proche possible du cadrage de la photo numérisée.
Quand vous passez dans une cabine de contrôle automatique d'un aéroport comme nous pouvons le faire à Roissy le système de prise de vue est en fait une sorte de caméra qui va prendre une succession de photo de différents points de vue. Et un programme assez musclé va choisir la photo qui correspond le mieux au cadrage de celle du passeport. Et ensuite le programme décide si la comparaison permet d'identifier à coup sûr le "client".
C'est donc une technologie qui demande de la ressource informatique et je doute que le système puisse être utilisé dans de nombreux smartphones.
Ce que je reproche à Union Retraite et à la CNAV c'est de faire croire au miracle avec la biométrie.
Ces administrations n'ont pas à faire, à nos frais, une course aux gadgets électroniques mais à trouver une solution simple utilisable par le plus grand nombre de retraités expatriés dont la virtuosité en informatique est loin d'être acquise.
Comme je l'ai dit j'ai eu une conversation de 40 minutes avec le directeur de Union Retraite, M. Bonnet, c'était le 13 avril. Il sait parfaitement que la reconnaissance faciale ne concernera qu'un tout petit nombre de retraités. Et en tous les cas elle ne résoudra pas le problème des pays où la fraude est massive car les centenaires de ces pays n'ont pas de passeport biométrique.
C'est pour ça que je me démène à ce que CNAV et Union Retraite améliore le système actuel en refondant complètement et avec intelligence la section de leurs sites qui concerne les certificats de vie. Il n'y a pas d'autre solution.
Juste un truc au sujet de la biométrie dont Union Retraite et CNAV nous cause depuis deux ans. Ils ont fait des appels d'offres et il y a eu de nombreux essais. Pourquoi ces essais ne font pas l'objet de publication et qu'une démonstration à nos élus du Sénat et de la Chambre n'a pas encore eu lieu. Car il ne reste que très peu de jours de travail avant le 4e trimestre.