Discussion Projet Frontalier

Notre objectif moyen terme étant de mettre beaucoup d'argent de côté afin d'accéder à la propriété le plus rapidement possible ( probablement en suisse pour le coup ), il me semble que la meilleur option pour nous serait de vivre en étant frontalier et de travailler à Genève. Ce choix vous semble t-il cohérent

Je pense que tu fais déjà erreur, la meilleur option pour vous serait plutôt d'habiter en Valais (ta femme pourrait y trouver un emploi) et toi tu pourrais facilement trouver du travail sur Lausanne (premier pole IT de Suisse romande (devant Genève) et surtout il y a plus d'opportunités de travail dans l'embarquée à Lausanne qu'à Genève (Lausanne étant le premier pôle d'ingénierie de Suisse romande)). Par exemple si vous habitez à ST Maurice en Valais, tu seras a 40mn en train du centre de Lausanne, 2 trains/heure).

L'avantage c'est que le coût de la vie en VaLais est bien plus bas qu'en Frontière Genevoise. Les prix de l'immobilier plus bas (vous n'avez qu'à comparer les prix a Divonne les bains (coté Français) et à St Maurice en Valais.... De plus, on paye beaucoup moins d'impôts en Valais que si vous êtes frontalier à Genève. Vous pourriez super rapidement devenir propriétaire en Valais et danhs ce canton, tout est fait pour devenir proprio, fiscalité avantageuse, et on trouve beaucoup de programme neuf qui finance qu'avec 10% de fonds propre alors que dans le reste de la Suisse c'est plutôt 20% le standard. Ce qui fait que le Valais est le champion Suisse des propriétaires, près de 68% de la population contre 56% en France.....

Donc vie moins cher qu'en Frontière, logement plus accessible, moins d'impôts qu'en Frontière, Climat considérablement meilleur (il y a un microclimat en Valais (300 jours de soleil/an) alors que Genève et les environs est souvent dans la grisaille en hiver (démoralisant).

De plus, en habitant en Valais, vous avez moins de bouchant qu'en frontière, une bien meilleure qualité de vie (en frontière se sont des villes dortoirs), vous aurez bien plus d'opportunités d'emplois (car beaucoup d'employeurs dans l'info ou des hôpitaux ne recrutent pas de frontaliers), un meilleur salaire en étant résidant Vs frontalier, de meilleurs allocations chômage (70% du dernier salaire Vs 56% et dégressif pour les frontaliers), de biens meilleurs perspectives d'évolutions professionnelles car les frontaliers ne sont vraiment pas appréciés ici, de plus le télétravail est limité a 2 jours/semaine pour les frontaliers mais est illimité pour les résidents Suisses..... C'est pour ça que qq dans l'info n'a aussi aucun intérêt a être frontalier.

Pour toutes ces raisons il y a beaucoup plus de Français résidants en Suisse que de Français Frontaliers.

Ta copine trouvera très facilement un job d'infirmière a coté de votre lieu d'habitation en Valais.... et toi tu vas 1 ou 2 jours/semaine en train (40mn) à Lausanne chez ton employeur, le reste en TT). La plupart de mes amis dans l'info à Lausanne font comme ça, ils vont travailler sur place 1 ou 2 jours/semaine et habitent en campagne loi de Lausanne, là ou c'est beaucoup moins cher.

Ou vous vous installez du coté de Monthey (train/Aigle) ou de Martigny vous aurez beaucoup plus de choix pour l'immo et beaucoup de trains pour Lausanne et assez rapide.

Veigy-Foncenex, Eloise , Douvaine, Vérancy ou Ferney-Voltaire, Cessy, Divonne-les-Bains ... Très jolies communes françaises, sans quartiers "difficiles" comme à Annemasse: les logements y sont sans doute plus spacieux qu'à Genève, mais pas beaucoup moins chers... Ferney-Voltaire et Divonne-les-bains ont des prix "genevois". Connaissez-vous déjà Genève et les communes que vous citez ? Où résidez-vous en France actuellement ?

... C'est vraiment très bizarre tous les Français qui semblent penser que la Suisse Romande se résume à Genève. Bien sûr, avec Zurich, c'est là que les salaires sont les plus élevés, mais c'est parce qu'il serait impossible d'y vivre avec moins. En plus, une vocation de frontalier... C'est l'assurance, au-delà des embarras de circulation quotidiens,  de ne s'intégrer ni d'un côté de la frontière, ni de l'autre. D'autant plus que les établissements de soins évitent de plus en plus d'engager des infirmières frontalières. En effet, lors de la pandémie, ces établissements ont pris conscience de leur dépendance au personnel hospitalier frontalier: ils ont vécu plusieurs mois dans la hantise d'une fermeture de la frontière côté français ou d'une réquisition par la France de tous ses professionnels de santé.

Concernant Madame, la première chose qu'elle doit entreprendre pour travailler en Suisse, c'est de faire reconnaître son diplôme par la CRS-Croix Rouge Suisse; il est devenu très difficile de se faire engager en Suisse sans cette reconnaissance et le numéro NAREG qui va avec.

https://www.redcross.ch/fr/notre-offre/ … ere-2nokpv

• Pour obtenir l'Attestation de conformité de sa formation avec l'Article 11 de la directive européenne  2005/36/CE, elle devra s'adresser à la DREETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) de la région où elle a obtenu son diplôme d'infirmière.

https://travail-emploi.gouv.fr/minister … ail-et-des

• Pour obtenir le Certificate of Current Professional Status (CCPS / Letter of Good Standing (LoGS), il faut s'adresser au tableau de l'Ordre des infirmiers

https://www.ordre-infirmiers.fr/leservi … tives.html

• Le Registre national des professions de la santé NAREG est un registre actif basé sur les personnes pour les professions de la santé non universitaires. Il est tenu par la CRS-Croix-Rouge Suisse sur mandat de la CDS-Conférence des Directeurs cantonaux de la Santé

... Si la reconnaissance CRS tarde à venir, mais que Madame dispose de la facture de la CRS et de la preuve de paiement des frais de reconnaissance, elle pourra les joindre à ses dossier de "postulation" (terme consacré en Suisse pour candidature), car c'est une preuve indirecte: la CRS ne fait pas payer tant que la reconnaissance n'est pas assurée.

...

En plus, une vocation de frontalier... C'est l'assurance, au-delà des embarras de circulation quotidiens, de ne s'intégrer ni d'un côté de la frontière, ni de l'autre.
...
-@PIRLET Anne Françoise

On ne peut plus vrai. Les frontaliers sont rejetés du côté suisse par les Suisses et les résidents en Suisse (Genève a plus de 41 % de résidents étrangers).

L'une des principales causes, je parle pour la région genevoise, ce sont les invraisemblables embouteillages routiers sur pratiquement tout le réseau routier du canton et de la France voisine.

Plus généralement, c'est aussi parce qu'ils acceptent souvent de travailler pour des salaires inférieurs (dumping salarial). Et, habituellement, après quelques mois, confrontés aux frais de déplacement et au temps perdu dans les bouchons, qu'ils se rendent compte qu'ils ont changé la proie pour l'ombre.

Ils sont également rejetés du côté français par les Hauts-Savoyards "de souche", parce qu'ils font monter les prix, de l'immobilier en particulier. Qu'ils occasionnent des bouchons et, aussi, au nom du "on n'est plus chez nous".

@embedded Bonjour et merci beaucoup pour ta réponse.

Je n'avais pas du tout envisagé le plan que tu me décris la mais cela m'à l'air d'être vraiment une piste sérieuse et intéressante, je vais donc largement creuser le sujet afin de me faire mon propre avis sur les avantages que ce plan pourrait dévoiler. Le seul hic c'est que je n'ai pas vu de poste ouvert à Lausanne dans le domaine informatique qui m'intéresse réellement ( mais cela n'est que secondaire, je suis assez polyvalent et peut postuler sur d'autres offres ). Merci encore pour ce point de vu très intéressant.

@lorisbsqt

Sur quel domaine google faites-vous vos recherches d'emploi ?

Avez-vous déposé votre CV sur les principales plateformes d'emploi suisses ?

Où habitez-vous en France ?

Avez-vous déjà visité la Suisse ?

@PIRLET Anne Françoise Bonjour, merci pour vos messages, excusez moi je n'ai pas pu répondre au votre dans la foulée

En effet certaines des communes que j'ai mentionnées ont l'air vraiment sympathique, à mon avis elles ressemblent pas mal à celle dans laquelle ont habite actuellement. Nous ne connaissons pas du tout Genève mais nous avons prévu de passer 15 jours à la frontière mi septembre pour avoir le temps de visiter toute la zone et pour être sur place dans le cas d'éventuels entretiens. Je pense que les Français pensent beaucoup à Genève en Suisse romande car ont ne connais que ça et on ne se rend pas compte des opportunités qui peuvent exister ailleurs dans le pays, c'est pour ça d'ailleurs que je fais ce sujet aussi

Pour madame, elle à pris contacte avec une amie d'une amie qui vient de s'installer en tant que frontalière dans le canton de Vaud, c'est exactement ce qu'elle nous à expliqué pour la reconnaissance de diplôme donc maintenant on est ok sur ce point.

Pour répondre à vos questions :

Je fais mes recherches d'emplois principales sur Linkedin , jobup.ch , Indeed , Hellowork et jooble. Si vous connaissez d'autres plateformes utiles ou d'autres moyen de postuler dans mon domaine de recherche je suis preneur.

Pour l'instant je n'ai pas encore déposé mon CV sur les plateformes et dans les entreprises que j'ai repérées car j'attend de compléter mon 1er side projet afin de remplir un peu la colonne expérience du CV. C'est peut-être une erreur ? J'aurais peut-être du postuler plus tôt ?

Pour ce qui est de madame, elle attend que je trouve d'abord un poste avant de se positionner car on pense qu'elle aura beaucoup moins de mal à trouver que moi et qu'elle sera bien plus flexible sur l'endroit ou elle peut trouver comparé à moi. Je vais probablement avoir très peu voir pas de choix en tant que jeune ingénieur donc on pense qu'il vaux mieux attendre que moi je trouve avant qu'elle postule.

Nous habitons actuellement dans le Nord-Ouest de la France entre Cholet et Angers.

Nous n'avons jamais été en Suisse pour l'instant.

Encore merci pour votre aide bonne journée.

@mimilebe , bonjour à toi et merci pour ta contribution

N'ayant jamais été confronté à cela en situation réelle c'est vrai qu'on à du mal à jauger quel poid cela peut avoir dans la balance ( le rejet par les suisse , les bouchons etc ). Nous allons essayer de nous rendre compte de cela par nous même en nous y rendant mi-septembre ( même si nous sommes conscients que des vacances découvertes ne nous donnerons pas un indicateur exacte de la vie sur place toute l'année )

Nous allons essayer de nous rendre compte de cela par nous même en nous y rendant mi-septembre ( même si nous sommes conscients que des vacances découvertes ne nous donnerons pas un indicateur exacte de la vie sur place toute l'année )
-@lorisbsqt

Mais si, mais si, pour avoir des indicateurs mettez-vous dans la circulation, sur les itinéraires et à l'heure de la transhumance frontalière (7h30-8h45; 16h30-18h) ... Si jamais il y a un salon à Palexpo, type Salon du Livre ou Salon de l'Automobile, ce sera encore plus explicite.

Le seul hic c'est que je n'ai pas vu de poste ouvert à Lausanne dans le domaine informatique qui m'intéresse réellement ...
-@lorisbsqt

Pourtant, le domaine du logiciel embarqué est en forte tension. On y trouve très rapidement du travail, quel que soit l'âge, un junior est simplement moins payé.

PS

Dans ce domaine, la maîtrise de l'anglais n'est pas un avantage, mais une nécessité, c'est souvent la langue de travail. Un plus serait d'y ajouter l'allemand.

... Nous n'avons jamais été en Suisse pour l'instant. ...

-@lorisbsqt

Ne commettez surtout pas l'erreur que font beaucoup de Français à propos de la Suisse.

Même si la langue est la même (uniquement pour 20 % des Suisses), le mode de vie est totalement différent, aux antipodes même.

Mon ressenti, en vrac, de propriétaire d'une résidence secondaire dans le Var qui y passe 3-4 mois par année :

Suisse vs France,

largement décentralisé vs centralisé,

administration qui fonctionne vs administration souvent incompétente,

introverti vs extraverti,

confiant au prime abord (si la confiance n'est pas justifiée, cela devient irrattrapable) vs méfiant,

respect parfois imbécile des règles vs approche circonstanciée de la situation,

etc.

Pour répondre à vos questions :

Je fais mes recherches d'emplois principales sur Linkedin , [lien en attente de validation] , Indeed , Hellowork et jooble. Si vous connaissez d'autres plateformes utiles ou d'autres moyen de postuler dans mon domaine de recherche je suis preneur.

En fait, vous n'avez pas répondu pour le domaine google:

En effet, pour faire des recherches internet efficaces en Suisse depuis l'étranger, il faut se connecter sur le domaine  www.google.ch   ET NON sur le google de votre pays, auquel vous êtes automatiquement connecté depuis celui-ci, en l'occurrence google.fr

En changeant de domaine, ce ne sont pas les mêmes résultats qui apparaissent en premiers

Faites ensuite, par exemple, les recherches

Suisse romande emploi ingénieur systèmes embarqués   

(toujours commencer par une indication géographique)

Suisse Vaud emploi ingénieur systèmes embarqués      (il y a aussi des offres sur Yverdon-les-bains)

Et des offres d'emploi apparaissent.

Déposez vos CV sur les principales plateformes:

https://fr.glassdoor.ch/Job/index.htm

Jobup.ch   https://www.jobup.ch/fr/

Jobs.ch

Indeed  https://ch-fr.indeed.com/

Jobscout24.ch  https://www.jobscout24.ch/fr/

Jooble  https://fr.jooble.org/emploi/Suisse?p=3

https://emploi-ingenieur.ch/search?term … rqu%C3%A9s

Les grandes et moyennes entreprises disposent souvent d'un site internet avec une rubrique "Carrières" ou "Jobs".

Adresses utiles pour rechercher des entreprises qui pourraient être intéressées par votre profil:

https://ch.kompass.com/fr/businessplace/

https://www.swissfirms.ch/fr/refined-search/

Les entreprise suisses sont très informatisées et elles communiquent surtout par e-mail. Essayez d'avoir une adresse mail @.ch ou plus facilement @.com (type Gmail par ex.).

Vous devez donc établir un doc. pdf contenant votre lettre de motivation expliquant votre intérêt spécifique pour le poste et surtout pour l'entreprise concernée (du coup, il faudra l'adapter selon l'entreprise !) ; un autre avec votre CV (détaillé sur les compétences concrètes; max. 2 pages A4, pas forcément 1 seule comme en France) , certificats de travail, diplômes, permis de conduire, (casier judiciaire); et un troisième réunissant les 2 précédents. Si vous le pouvez, indiquez aussi les coordonnées d'une ou deux personnes de référence qui sont d'accord de dire du bien de vous (vérifiez cela avec elles auparavant). En Suisse, au delà des qualifications, les certificats de travail (de même que les évaluations de stage) sont TRES, TRES importants; le salarié est en droit d'en réclamer un en tout temps, même s'il demeure dans l'entreprise. Ils ne sont pas aussi laconiques qu'en France ou en Belgique, et s'apparentent plutôt à des lettres de recommandation. Ils sont parfois codés (c'est en principe interdit, mais cela existe quand même):

• M. Dupond se montre toujours très jovial envers ses collègues = Il passe son temps à bavarder à la machine à café.
• Le comportement de Mlle Dupuis a toujours été très correct envers les patients et les collègues = elle a fait le minimum syndical et nous ne vous la recommandons pas.

... Donc, je ne saurais trop vous encourager à demander des certificats de travail auprès des ex RH, mais aussi responsables hiérarchiques, maîtres de stage/tuteur/mentor/directeur de mémoire/etc. S'ils ne comprennent pas ce qu'ils doivent rédiger, demandez carrément une lettre de recommandation.

Pour les diplômes, inutile de remonter à Mathusalem, ou en tout cas à avant le Bac. , ou bien à avant votre toute première qualification professionnelle.

Faites un CV plutôt

-antéchronologique,

-concrets: quels projets, quels réalisations, quels logiciels/applications/langages de code utilisés ...

-mettre en premier et en évidence les aspect administratifs en lien avec l'obtention de l'autorisation de travail et de séjour: nationalité, état civil, adresse (si possible en Suisse...), n° de téléphone (si possible suisse car tous les postes internes d'une entreprise n'ont pas l'accès direct à l'international).

Pour info.:

https://www.connexion-emploi.com/fr/a/le-cv-en-suisse

Pour rechercher un travail, faute d'une adresse en Suisse, un numéro de téléphone suisse est bien utile, sinon nécessaire (songer qu'à l'intérieur d'une entreprise, tous les postes téléphoniques internes n'ont pas accès à l'international). Puisque vous allez passer en Suisse, vous pourriez y acquérir une carte SIM à pré-paiement...

J'ai résidé en Suisse à Vallorbe pendant 12 ans: il y avait là un Centre d'Enregistrement des Requérants d'Asile. Pour appeler leur famille dans le monde, ces derniers semblaient particulièrement friands de Lebara.ch :

https://www.lebara.ch/fr/product/lebara_swiss .

L'abonnement Coopmobile est au même prix et a l'avantage d'utiliser le réseau Swisscom qui offre la meilleure couverture en Suisse. En activant une option pour 10 euros de plus, on évite le rooming pour les appels de France en Suisse et vice-versa.

Coopmobile existe aussi en version prépayée: https://www.coopmobile.ch/fr/mobile-prepaid

Même pour les non frontaliers, l'association GTE-Groupement transfrontalier européen propose à ses membres beaucoup de services utiles

https://www.frontalier.org/adhesion.htm

https://www.frontalier.org/conferences.htm

https://www.frontalier.org/service-emploi.htm

Je précise que je n'ai aucun intérêt personnel à promouvoir le GTE et que je n'en suis pas membre.

Vous pourrez être embauché comme ingénieur sur base de votre diplôme français, sans autre démarche de reconnaissance à faire. Néanmoins pour rassurer vos futurs employeurs, le SEFRI (Secrétariat d'Etat à la Formation, la Recherche et l'Innovation) recommande, pour les diplômes étrangers des professions non règlementées, de faire établir par ses services une attestation de niveau … qui vous évitera, le cas échéant, d'être moins payé que vos collègues suisses. Coût de l'Attestation : 150 CHF.

L'Attestation du niveau de compétence est un donc document établi par le SEFRI qui a pour but de renseigner les écoles, les futurs employeurs ou les autorités sur le niveau du diplôme étranger dans le système de formation suisse:

https://www.sbfi.admin.ch/sbfi/fr/home/ … sefri.html

https://www.sbfi.admin.ch/sbfi/fr/home/ … duree.html

https://www.sbfi.admin.ch/sbfi/fr/home/ … frais.html

https://www.sbfi.admin.ch/sbfi/fr/home/ … sefri.html

Pour faciliter vos démarches, je vous suggère de demander à votre école, en plus de votre diplôme, de vous délivrer le Diploma Supplement ou Supplément au diplôme - Vous y avez droit:

https://europa.eu/europass/fr/learn-eur … supplement

https://education.ec.europa.eu/fr/educa … supplement

https://www.enseignementsup-recherche.g … 248629.pdf

Ce descriptif de votre formation facilitera grandement en Suisse la reconnaissance, et aussi la lisibilité par votre employeur de votre diplôme. Idéalement, en vue de toute votre future carrière professionnelle, ce serait bien de l'obtenir en français et en anglais en allemand, mais il faut voir avec votre école comment elle est organisée. En tout cas, NE QUITTER PAS LA FRANCE SANS.

Pour ce qui est de madame, elle attend que je trouve d'abord un poste avant de se positionner car on pense qu'elle aura beaucoup moins de mal à trouver que moi et qu'elle sera bien plus flexible sur l'endroit ou elle peut trouver comparé à moi. Je vais probablement avoir très peu voir pas de choix en tant que jeune ingénieur donc on pense qu'il vaux mieux attendre que moi je trouve avant qu'elle postule.

En tout cas, je conseille à votre épouse de commencer au plus vite sa reconnaissance CRS, car cela peut prendre du temps. De plus, depuis le passage des études de Soins infirmiers au Niveau Bachelor HES, cette profession n'est plus autant en pénurie qu'autrefois; d'où plus d'exigences des employeurs, notamment la reconnaissance préalable du diplôme par la CRS, et la réticence à employer des frontaliers.

Pour tous les emplois nécessitant une qualification professionnelle, la pire période de postulation depuis l'étranger est mai-novembre car le marché de l'emploi est alors alimenté en quantité par les nouveaux diplômés indigènes... Peu à peu ce réservoir s'épuise, et en conséquence, c'est dans la période décembre-mars qu'il redevient plus aisé de se faire embaucher.

Suisse vs France,
largement décentralisé vs centralisé,
administration qui fonctionne vs administration souvent incompétente,
introverti vs extraverti,
confiant au prime abord (si la confiance n'est pas justifiée, cela devient irrattrapable) vs méfiant,
respect parfois imbécile des règles vs approche circonstanciée de la situation,
etc.
-@mimilebe

Entièrement d'accord, et je poursuis un peu la comparaison

CH: le bel orateur, le "beau parleur" inspire la méfiance; il ne faut donc pas "trop la ramener"   

F: le même est admiré, voire envié

CH: le "Chef d'équipe" se doit de favoriser la réussite collective et la progression professionnelle de tout les membres de l'équipe, notamment en s'impliquant dans la recherche de financements pour les projets; s'il ne le fait pas, cela lui sera reproché... Nul n'est intouchable, pas même un Prof. ordinaire à l'Uni.

F: Certain "Chefs" se permettent encore de s'appuyer sur le travail de leurs subordonnés, parfois traités avec condescendance, pour accroître considérablement leur prestige personnel (mandarinat !)

CH: il est très mal perçu de se lancer dans des plaisanteries graveleuses, sexistes, voire racistes.

F: en la matière, la tolérance reste plus grande.

...

CH: le bel orateur, le "beau parleur" inspire la méfiance; il ne faut donc pas "trop la ramener" 
F: le même est admiré, voire envié
.... -@PIRLET Anne Françoise

C'est un point important que j'avais oublié. On le résume en Suisse par l'adage : "Grand causeur, petit faiseur".

Pour votre deuxième point, je serais plus nuancé, en tout cas dans le monde universitaire. Certes le patron n'est pas méprisant, mais il reste le patron et s'appuie quand même sur le travail des doctorants pour ses publications, et cela, sans forcément les citer. Lorsque l'on voit apparaître son nom sous collaborateurs de la publication, on se dit que l'on vient de faire un grand pas et que la soutenance de thèse est proche.