Recherche témoignages concernant la pharmacie hospitalières
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Bonjour tous le monde,
Je m'appelle aurélien, je suis actuellement interne en pharmacie hospitalière ( première année ).
Je suis actuellement en région PACA.
Mes études me permettront de réaliser 2 semestres de stage à l'étranger.
Je ne suis qu'au début de la spécialisation de mon cursus, cependant j'essaye de regrouper le maximum d'informations, concernant une possible expatriation en suisse ( temporaire via les stages ou définitive lorsque je serai diplômé ).
Actuellement à la recherche témoignages concernant la pharmacie hospitalières en suisse !
Bien heureux d'avoir rencontré ce forum
Bonjour et bienvenue Aurélien !
Je me suis permise de créer cette nouvelle discussion sur le forum Suisse à partir de votre post afin que les membres sur place puissent prendre contact avec vous.
Bonne continuation,
Bhavna
@Bhavna Merci à vous, J'allais justement faire le topic
Pour rajouter de la précision dans ma demande, j'ai quelques question grossières concernant le parcours d'un pharmacien hospitalier aspirant à l'expatriation en suisse.
Partie Internat:
Dans notre cursus nous avons la possibilité au cours de nos 4 ans de spécialisation de réalisé, de nombreux stage, dont 2 Stages Libre. Conseillez vous de réalisez les deux stages libres en Suisse ? Si oui, quelle Centre hospitalier ( canton ? ) serait le plus intéressant pour un français ne parlant seulement anglais à un niveau intermédiaire. ?
Si jamais lors du stage libre je décide d'aller en suisse, le salaire est-il le même quand France ? il y a t'il des internat dans l'hôpital pour loger à moindre coute ?
Etant au début de mon cursus de spécialisation je n'ai pas encore d'idée précise de ce que je veux faire, avez vous donc des orientations à favorisé s'accordant avec une expatriation suisse ( les orientations sont PHG pharmacie hospitalière générale et Développement et Sécurisation des Produits de Santé, ancien PIBM) ?
Post Internat:
A-t-on des difficulté à trouvé un emplois lors du post internat ? Vaut -il mieux réalisé avant de partir en suisse des années d'assistanat en France pour avoir un CV plus solides ?
Le salaire en début de carrière d'un pharmacien hospitalier est-il correct par rapport au cout de la vie en suisse ? ( Bien évidemment je sais que cela fluctue en fonction des villes, je parles de façon indirect des villes pouvant m'accueillir en tant que pharmacien hospitalier )
Il y a t-il beaucoup de différence entre le modèle hospitalier français et suisse ? ( arrive t'on en terrain conquis avec énormément d'expérience ou alors dans une zone ou il y a tout à refaire )
Niveau intégration, pensez vous que le français s'intégré bien dans le modèle pluridisciplinaire suisse ?
Je reconnais que mes questions sont extrêmement spécifique, j'avais lu sur le forum qu'on devait poser qu'une question à la fois.
Mes questions nécessitant souvent l'expérience d'un pharmacien suisse, j'ai préféré les regrouper, sur le même topic que ma demande de témoignage.
Dans tous les cas, merci pour m'avoir lu jusqu'ici. Je lirai attentivement vos retours.
Niveau intégration, pensez vous que le français s'intégré bien dans le modèle pluridisciplinaire suisse ? -@Miaro FR
Bonjour Miaro FR,
Je ne suis pas vraiment compétent pour parler du domaine médical en Suisse.
En revanche, je peux parler du mode de vie en Suisse.
Ne commettez pas l'erreur de penser que parce que 22 % des Suisses ont le français comme langue maternelle le français, le mode de vie suisse est comme en France. Rien de plus faux, c'est très différent, la plupart des échecs d'intégration de Français sont dus à la croyance que la langue implique un même mode de vie.
Quelques exemples :
La Suisse est très décentralisée, il y a 26 cantons, 26 constitutions et systèmes légaux différents, 26 systèmes judiciaires différents, 26 systèmes d'éducation, etc.
On n'aime pas trop les têtes qui dépassent, se vanter est contre-productif et l'on détecte très vite les vantards. On dit souvent : "grand causeur, petit faiseur".
La tchatche n'y est pas bien vue, à un bon mot, on préfère une réponse sensée.
Les Suisses parlent lentement, ce qui permet de réfléchir et de ne pas proférer une ânerie.
Etc.
Si les gens font l'effort de comprendre le mode de vie, l'intégration se fait sans aucun problème.
PS
Je parle de 26 constitutions en fait, il y en a 27, 26 cantonales et une fédérale.
Tout ce qui n'est pas explicitement cité, dans la constitution fédérale, comme de la compétence de la Confédération est automatiquement de la compétence des cantons. Et les cantons sont très attachés à leur autonomie.
Déjà merci pour votre réponse, ma question était assez mal posé.
" Niveau intégration, pensez vous que le français s'intégré bien dans le modèle pluridisciplinaire suisse ? "
Pour cette question, Je recherche des informations concernant l'intégration dans une équipe médicale suisse, pour un pharmacien ( nouveau pharmacien ) .
Cependant votre réponse est très intéressante et réponds à plusieurs de mes questions indirectes concernant la suisse.
" la plupart des échecs d'intégration de Français sont dus à la croyance que la langue implique un même mode de vie" ça je comprend bien, à mon stade de rechercher sur l'expatriation, je sais qu'il y a des différences mais en tant que français j'ai du mal à voir les différences majeur dans le mode de vie ( Dans le sens que je ne vois rien de rédhibitoire ). Dans tous les cas je suis aptes à faire des efforts, pour que l'intégration se passe sans encombre.
''On n'aime pas trop les têtes qui dépassent, se vanter est contre-productif et l'on détecte très vite les vantard'' C'est une chose que je ne savais pas, dans le sens ou je ne savais pas que c'était un trait de caractère aussi péjoratif.
"La tchatche n'y est pas bien vue, à un bon mot, on préfère une réponse sensée." ça non plus je le concède, je n'en avais aucune idée. Cependant ça ne m'a pas l'air de poser vraiment un problème pour ma part. Ce genre de mentalité doit sans doute permettre une meilleur argumentation sur le fond que sur la forme ( ce dont je suis pour, notamment pour mon métier )
Bonjour Miaro FR,
Je sens une pointe d'agacement dans votre réponse, me tromperais-je ?
Pour vous montrer que les choses sont moins simples que vous le pensez et assez différentes de ce que vous connaissez, je suggère de lire l'intervention de ce jour d'un membre de ce forum :
Rebonjour @mimilebe
Aucun agacement de ma part, je suis juste à la recherche du maximum d'informations, et je fais juste remarquer les informations que je n'avais pas en ma possession avant mon échange avec vous.
Je n'ai jamais dit que les choses était simple, j'ai essayé de répondre point par point vis à vis des informations que vous m'avez donné.
Je me doute que les chosent ne sont pas simple c'est pour ça que je m'y prends extrêmement tôt, pour éviter plus tard d'avoir à regretter un quelconque choix.
Concernant, l'intervention du membre de ce forum, il est vrai que cela montre des grandes difficulté vis à vis du diplôme, c'est pour ça que je pose le maximum de question vis à vis du métier de pharmacien hospitalier.
Le pharmacien hospitalier est un métier assez peu connue, cependant je crois savoir qu'il y a une équivalence automatique avec la suisse. ( si ce n'est pas le cas, ou si il manque des nuances je remercie d'avances toutes personn qui me fourniront les informations complémentaires.)
@Miaro FR
Il y a deux possibilités d'évolution à votre situation.
La première:
La Suisse étant sortie du programme d'échange Erasmus en 2014, pour des raisons essentiellement politiques, les instituts d'enseignement supérieurs sont fortement incités en Suisse à conclure des partenariats bilatéraux d'échanges d'étudiants avec d'autres instituts d'enseignement supérieurs étrangers. Votre première démarche devrait donc être de vérifier si votre université (service des relations internationales) n'a pas déjà conclu un protocole d'échanges avec une université suisse, ou ne serait pas pas encline à le faire sous votre impulsion...
La seconde:
Compte tenu de la libre circulation des personnes, et muni de votre diplôme de base en Pharmacie que vous aurez fait reconnaître en Suisse, vous pouvez décider de vous expatrier en Suisse et d'y chercher un travail de Pharmacien assistant en Pharmacie hospitalière, qui vous permettra, par la suite, d'être reconnu en fonction de votre expérience comme Pharmacien hospitalier... La notion d'interne n'existe pas sous ce vocable en Suisse.
Pour plus d'explications de ma part, attendez le prochain message.
La France faisant partie de l’UE, il existe des accords bilatéraux entre la Suisse et les pays de l’UE depuis 1999, renforcés par l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) décidé en 2002 entre la Suisse et l’UE. Ces derniers règlent entre autre, la reconnaissance mutuelle des diplômes des pharmaciens, sous l’égide de l’autorité compétente : la MEBEKO-Commission des Professions médicales de l’Office fédérale de la santé publique.
Ainsi, la formation de base des pharmaciens en France (avant l'internat) est jugée équivalente à celle donnée en Suisse, de par l’existence de ces accords bilatéraux et de libre passage. Le pharmacien titulaire d’un diplôme de pharmacien français ou de l'UE peut ainsi travailler librement en Suisse dans une officine, un hôpital ou dans l’industrie. C’est ce que l’on appelle la reconnaissance directe des diplômes des pays de l’UE et de l’AELE.
Ainsi, il est nécessaire de remplir les critères, d’envoyer la demande auprès de MEBEKO avec les documents à fournir et de payer l’émolument (entre CHF 800 et CHF 1000).
Les critères doivent tous être remplis. Il est ainsi nécessaire que
- la personne requérante soit ressortissante de la Suisse ou d’un Etat de l’UE ou de l’AELE ou que son conjoint soit ressortissant d’un de ces états
- le diplôme présenté soit conforme à la désignation contenue dans la directive européenne ou dans la convention AELE
- le diplôme ait été délivré par l'autorité mentionnée dans la directive de l'UE ou dans la convention AELE.
La demande de reconnaissance peut être téléchargée sur le site web de l’Office Fédéral de la Santé publique (OFSP)
https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/be … plome.html
La demande complète, avec les documents à annexer sont à envoyer par courrier exclusivement à l’autorité compétente, à savoir MEBEKO à l’adresse suivante :
Office fédéral de la Santé publique
MEBEKO
Section «formation universitaire»
Schwarzenburgstrasse 157
CH – 3003 Berne
Suisse
MEBEKO@bag.admin.ch
Tél : +41 58 462 94 83
Les documents à annexer (il est conseillé de vérifier la liste avant)
Les documents suivants doivent être joints au formulaire de demande dûment daté et signé.
La MEBEKO peut demander si nécessaire, des documents complémentaires.
- Une copie certifiée conforme du passeport ou de la carte d'identité et, si nécessaire, des copies certifiées conformes du passeport ou de la carte d'identité de l'époux/épouse ainsi que du certificat de mariage.
- Un curriculum vitae (CV).
- Une copie certifiée conforme du (des) diplôme(s) dans la langue originale.
- L’original ou une copie certifiée conforme de la traduction officielle du (des) diplôme(s), si l’original n’a pas été rédigé en français, en allemand, en italien ou en anglais.
- Une copie certifiée conforme des éventuelles attestations qui accompagnent le diplôme.
- L’original ou une copie certifiée conforme de la traduction officielle de la (des) attestation(s) complémentaire(s), si l’original n’a pas été rédigé en français, en allemand, en italien ou en anglais.
- Si le pays d'origine n'a pas pour langue(s) officielle(s) une des langues officielles de la Suisse, la preuve de la maîtrise d'une des langues officielles de la Suisse (français, allemand, italien) : maturité dans la langue correspondante, certificats de langue (au minimum B2 selon le portfolio européen des langues), activités professionnelles dans l'une des régions linguistiques suisses.
Une copie certifiée conforme, doit notamment être certifiée par des services établis en Suisse ou dans un Etat de l’UE/AELE, comme les notaires, les représentations diplomatiques, les administrations communales, les municipalités (mairie), les préfectures, les tribunaux. Ainsi, les copies ne sont pas certifiées conformes si elles proviennent de traducteurs, d’organismes bénévoles, d’aumôneries ou d’interprètes.
Pour des informations complémentaires:
https://www.pharmasuisse.org/fr/
PharmaSuisse
Département Droit & Réglementations
T +41 (0)31 978 58 58
info@pharmaSuisse.org
Formation postgrade (FPH) = "Internat"
Par la suite, une fois le diplôme reconnu, il y a une obligation de formation postgrade de pharmacien. La formation postgrade permet d’approfondir les connaissances acquises durant les études. Elle n’est pas uniquement réservée aux pharmaciens récemment diplômés : les pharmaciens expérimentés peuvent eux aussi tirer profit du cursus de formation postgrade. Après avoir été entièrement révisée, la formation postgrade a été introduite sous sa nouvelle forme en 2019. Le cursus se caractérise désormais par une flexibilité accrue, un lien plus étroit avec la pratique et une structure modulaire. Autofinancée, la formation postgrade conduisant au titre de pharmacien spécialiste dure entre deux et cinq ans. Outre la formation postgrade de spécialiste, il existe plusieurs programmes de formations complémentaires qui permettent aux pharmaciens expérimentés d’acquérir de nouvelles compétences, notamment concernant la vaccination ou l’anamnèse.
Bonjour et merci de votre réponse PIRLET Anne Françoise, je vais tenter d'y répondre petit à petit, pour ne rien oublier.
"La première:
La Suisse étant ... le faire sous votre impulsion"
Concernant La possibilité de réaliser des échanges d'étudiant en France, il y a effectivement Erasmus. Cependant En France, lors de notre spécialisation de 4 ans au cursus pharmacie hospitalière, nous avons la possibilité de réaliser deux semestre " Libre " Cela veut dire que nous pouvons les faire n'importe ou ( dont la suisse ).
Dans mon cas cela ne correspond pas à un Erasmus, ni à un échange ( en tous cas je ne crois pas ). Cela correspond à ce que l'on appelle en France un Inter CHU ( centre Hospitalo universitaire ). Ma première possibilité est je pense la plus simple à réalisé, de nombreux étudiant l'ont réalisé avant moi. Même si je ne connais pas le déroulement en détail, je sais que de nombreux étudiant l'ont réalisé ( Après il est plus dure de les retrouver pour les contacter )
"La seconde:
Compte tenu de la libre circulation des personnes, et muni de votre diplôme de base en Pharmacie que vous aurez fait reconnaître en Suisse, vous pouvez décider de vous expatrier en Suisse et d'y chercher un travail de Pharmacien assistant en Pharmacie hospitalière, qui vous permettra, par la suite, d'être reconnu en fonction de votre expérience comme Pharmacien hospitalier... La notion d'interne n'existe pas sous ce vocable en Suisse."
Quand vous parlez de pharmacien assistant Vous parler de l'équivalent aujourd'hui pour moi de l'internat? Ou alors parlez vous plutôt d'un autre statut intermédiaire. En France après avoir terminé ses 4 années d'internat, sa thèse et son mémoire, on commence à chercher des poste en tant que pharmacien assistant. En france c'est un statut d'entre deux permettant d'accumuler une expérience professionnel dans l'optique de réaliser et de réussir un troisième concours, Celui de Praticien hospitalier.
( Pour donner une précision le statut d'assistant en pharmacie hospitalière est un statut bancal permettant à l'hôpital de payer bien moins chère qu'un Praticien hospitalier )
"Ainsi, la formation de base des pharmaciens en France (avant l'internat) est jugée équivalente à celle donnée en Suisse, de par l'existence de ces accords bilatéraux et de libre passage. Le pharmacien titulaire d'un diplôme de pharmacien français ou de l'UE peut ainsi travailler librement en Suisse dans une officine, un hôpital ou dans l'industrie"
Ah oui effectivement, cette révélation est un coup dure pour moi. Si je reformule en inversant cela veut dire que L'internat que j'effectue actuellement en France, n'a aucun équivalent en suisse ? c'est bien cela ?
Par extension cela veut dire qu'une personne ayant fait officine peut aller en suisse pour réalisé son FPH sans encombre en gagnant 3 ans comparé à un pharmacien hospitalier français ( Pharmacie d'officine 6 ans / Pharmacie hospitalière 9 ans ) .
Petite précision En france même si je suis interne et que j'ai réalisé plus d'études qu'un pharmacien d'officine, je ne suis toujours pas "pharmacien." Ce qui veut dire que je n'aurai vraiment d'équivalence seulement à la fin de mon internat. Si c'est bien compris la totalité cela est fort embêtant.
"Par la suite, une fois le diplôme reconnu, il y a une obligation de formation postgrade de pharmacien. La formation postgrade permet d'approfondir les connaissances acquises durant les études. Elle n'est pas uniquement réservée aux pharmaciens récemment diplômés : les pharmaciens expérimentés peuvent eux aussi tirer profit du cursus de formation postgrade."
Cela voudrait dire que pour devenir pharmacien hospitalier comme on peut l'entendre en France, il va falloir que je repasse par 3 ans d'études temps plein ? Si c'est bien vrai ça complique effectivement le projet. Les études étant déjà très longue, rajouter 3 années de plus pour une qualification "identique" que j''aurai déjà, est effectivement un choix à réfléchir longuement.
N'hésitez pas à me reprendre si jamais j'ai mal interprété les informations que vous m'avez donné et merci pour les lien que je me suis empressé de regarder.
Concernant La possibilité de réaliser des échanges d'étudiant en France, il y a effectivement Erasmus. Cependant En France, lors de notre spécialisation de 4 ans au cursus pharmacie hospitalière, nous avons la possibilité de réaliser deux semestre " Libre " Cela veut dire que nous pouvons les faire n'importe ou ( dont la suisse ).
Dans mon cas cela ne correspond pas à un Erasmus, ni à un échange ( en tous cas je ne crois pas ). Cela correspond à ce que l'on appelle en France un Inter CHU ( centre Hospitalo universitaire ). Ma première possibilité est je pense la plus simple à réalisé, de nombreux étudiant l'ont réalisé avant moi. Même si je ne connais pas le déroulement en détail, je sais que de nombreux étudiant l'ont réalisé ( Après il est plus dure de les retrouver pour les contacter )
Dans toute université et/ou CHU, il y a un service qui s'occupe des échanges/collaborations internationaux. Cela ne vous coûte rien de demander à ce service s'il y a des relations avec des universités/CHU suisses...
@PIRLET Anne Françoise
C'est ce que je compte faire, même si on ne va pas se mentir sur les site des CHU je n'arrive pas forcément à me retrouver à chaque fois.
Quand vous parlez de pharmacien assistant, vous parler de l'équivalent aujourd'hui pour moi de l'internat ?
-@Miaro FR
OUI, c'est bien cela.
Cela ne veut pas dire que les années d'internat faites en France sont à jeter à la poubelle: outre la reconnaissance de votre diplôme de base de Pharmacien, vous pouvez faire une demande reconnaissance comme Pharmacien spécialiste en Pharmacie hospitalière. A l'issue de la procédure, payante, bien entendu (en Suisse, tout fonctionne tout est payant !), la MEBEKO vous fera savoir ce qu'il vous manque pour être reconnu comme Pharmacien spécialiste en Pharmacie hospitalière.
Il faut savoir qu'en Suisse, l'Université ne s'occupe de décerner le diplôme de base de Pharmacien (comme de Médecin d'ailleurs). Pour le titre de spécialiste, le cursus de formation peut être organisé par une structure hospitalo-universitaire, mais le titre est au final accordé par un collège de collègues, déjà spécialistes, réunis au sein, pour ce qui vous concerne, de laGSASA-Société suisse des Pharmaciens d'Administration et des Hôpitaux (GSASA). Les spécialistes sont donc évalués et adoubés par leurs pairs. Par exemple, prenez connaissance du document suivant:
https://www.chuv.ch/fr/chuv-home/format … opital-fph
https://www.gsasa.ch/fr/accueil/?oid=55&lang=fr
https://www.gsasa.ch/fr/la-gsasa/offres … mp;lang=fr
https://www.gsasa.ch/fr/10141/formation … mp;lang=fr
https://www.gsasa.ch/deliver.cfm?f=0CD8 … ;type=.pdf
Donc dans votre cas, il vous faudrait
1°/ Faire reconnaître votre diplôme de base de Pharmacien par la MEBEKO
2° a / Estimer si votre parcours actuel de spécialisation vous permet d'espérer une reconnaissance supplémentaire comme Pharmacien Spécialiste en Pharmacie hospitalière par la MEBEKO, y compris si nécessaire avec des compléments de formation modestes. Si oui, soumettez votre dossier à la MEBEKO.
2° b / Si non, chercher un EMPLOI de Pharmacien assistant dans une pharmacie hospitalière suisse reconnue par la GSASA comme lieu de formation post grade
https://www.gsasa.ch/deliver.cfm?f=0CD8 … ;type=.pdf
... et inscrivez-vous, par exemple, à la Maîtrise universitaire d'études avancées en pharmacie hospitalière (Master of Advanced Studies in hospital pharmacy - MAS), organisée en commun par les Universités de Lausanne et Genève, d'une durée de trois ans. Dans ce cursus, vous pourrez demander des dispenses de validation pour des modules que vous auriez déjà validés en France.
Dernière remarque sur le point 2° a /
Si les compléments de formation à accomplir sont modestes, vous pouvez postuler directement comme "Pharmacien hospitalier adjoint".
N.B. Ne pas confondre "Pharmacien assistant" = Diplôme universitaire
et Assistant.e en Pharmacie = CFC-Certificat fédéral de capacité (+/- CAP)
PIRLET Anne Françoise, grâce à vos réponses, je comprends de mieux en mieux, merci beaucoup.
"la MEBEKO vous fera savoir ce qu'il vous manque pour être reconnu comme Pharmacien spécialiste en Pharmacie hospitalière."
Si j'ai bien compris en théorie, ma vision était un petit peu trop pessimistes. Il y a de grande chances que mes réalisations lors de l'internat trouves une équivalence (Même partiel ) en suisse.
Cela ne me dérange pas vraiment , je trouve ça normal d'avoir une période d'adaptation pour se mettre à jour vis à vis de l'hôpital suisse.
"Il faut savoir qu'en Suisse, l'Université ne s'occupe de décerner le diplôme de base de Pharmacien (comme de Médecin d'ailleurs). Pour le titre de spécialiste, le cursus de formation peut être organisé par une structure hospitalo-universitaire, mais le titre est au final accordé par un collège de collègues, déjà spécialistes, réunis au sein, pour ce qui vous concerne, de laGSASA-Société suisse des Pharmaciens d'Administration et des Hôpitaux (GSASA). Les spécialistes sont donc évalués et adoubés par leurs pairs. "
Oh ça c'est vraiment intéréssent, mais pour un expatrier deux questions primordiales me viennent en tête: - Il y a t'il une possibilité de blocus des postes ? ( Je m'explique en France on a parfois tendance à vouloir étirer la durer d'assistanat ( post internat ) pour payer beaucoup moins les personnes très qualifié )
-Pensez vous qu'en étant étranger une discrimination à l'accession à ce genre de titre est possible ? ( Ma question peut sembler insensé, je pense que vous me répondrai que si la compétence est présente il n'y aura pas de problèmes. )
Premier lien "Au CHUV, cette formation se fait par la voie d'une Maîtrise universitaire d'études avancées en pharmacie hospitalière (Master of Advanced Studies in hospital pharmacy - MAS) "Je n'ai pas très bien compris ce qu'était le MAS, mais de ce que j'ai compris c'est que c'est réalisable au CHUV et que ça donne droit au titre. Cependant je n'ai pas compris la différence entre les 2.
"Donc dans votre cas, il vous faudrait
1°/ Faire reconnaître votre diplôme de base de Pharmacien par la MEBEKO"
Ok, ça c'est la première étape la plus simple à valider même si je ne peux pas la valider maintenant car Je n'ai pas de diplôme de base de Pharmacien. D'un point de vue "année d'étude" je suis au début de ma 6 éme, Premier semestre d'internat. Je ne pense pas que cela constitue une équivalence. Je pense que je ferai la validation de mon diplôme de Base + le spécialisé en même temps
" Estimer si votre parcours actuel de spécialisation vous permet d'espérer une reconnaissance supplémentaire comme Pharmacien Spécialiste en Pharmacie hospitalière par la MEBEKO, y compris si nécessaire avec des compléments de formation modestes. Si oui, soumettez votre dossier à la MEBEKO. "
L'estimation du MEBEKO, me dira ce qui manque et ce que je vais devoir faire en plus. Je me demande alors vraiment qu'elle statue j'aurai en suisse si il me manque des choses à validé. Celui d'un pharmacien assistant sans doute.
"2° b / Si non, chercher un EMPLOI de Pharmacien assistant dans une pharmacie hospitalière suisse reconnue par la GSASA comme lieu de formation post grade
... Dans ce cursus, vous pourrez demander des dispenses de validation pour des modules que vous auriez déjà validés en France."
La seconde possibilité reviens à recommencer le début de ma formation de spécialisation , avec la possibilité probable d'esquiver une partie. Cette Solutions n'est pas a jeter, mais dans le cadre d'études déjà très longue repartir pour 3 années payé avec sans doute un salaire assez bas, est une situation qui demande une grande réflexion.
"Dernière remarque sur le point 2° a /
Si les compléments de formation à accomplir sont modestes, vous pouvez postuler directement comme "Pharmacien hospitalier adjoint"."
D'accord je comprends. Le pharmacien hospitalier adjoint correspond t-il à un pharmacien FPH qui commence ça carrière ?
En tous cas merci pour vos réponses et vos liens, grâce à vous je vois un peu plus claire dans ce trouble.
@Miaro FR
Si vous parlez l'allemand, le choix de postes disponibles en Suisse s'élargit considérablement...
@PIRLET Anne Françoise
Sans doute, mais malheureusement je n'ai aucune base en allemand
Je ne suis pas contre à apprendre une nouvelle langue mais je préférerai me diriger vers une langue ou j'ai déjà pas mal de rudiment comme l'italien.
Avec l'allemand j'ai peur de ne jamais atteindre un niveau correct et nécessaire pour mener une carriére de pharmacien hospitalier.
Le niveau à atteindre est B2, avec un certificat reconnu internationalement.
Ce n'est pas la mer à boire.
Les universitaires qui veulent valider l'anglais pour poursuivre des études/stages aux USA y arrivent bien en quelques mois: pourquoi pas l'allemand !
Il y a des opportunités dans des villes bilingues comme Bienne, Fribourg
Revenons à votre parcours de formation, les concours type "internat" n'intéressent que la France ...
Pour entamer une première procédure de reconnaissance de votre titre " de base" de Pharmacien, la MEBEKO voudra savoir si vous avez légalement le droit de porter en France le titre de "Pharmacien"
... Pour en être sûre, elle peut vous demander
- La preuve que vous êtes inscrit au Tableau de l'Ordre des Pharmaciens:
https://www.ordre.pharmacien.fr/je-suis … de-l-ordre
https://acrobat.adobe.com/id/urn:aaid:s … e31e7f06b6
- La preuve que votre diplôme de base est conforme à la directive européenne 2005/36.
https://www.sbfi.admin.ch/sbfi/fr/home/ … 1672973633
https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/Le … 142:fr:PDF
https://eur-lex.europa.eu/legal-content … 32005L0036
https://eur-lex.europa.eu/FR/legal-cont … tions.html
En France, cette attestation devrait pouvoir vous être délivrée par l'Université qui vous a décerné votre diplôme de base de Pharmacien.
Attention: La Suisse ne semble pas avoir adhéré, à ce jour, au système de CPE-Carte professionnelle européenne.
@PIRLET Anne Françoise
Sans doute, mais malheureusement je n'ai aucune base en allemand
Je ne suis pas contre à apprendre une nouvelle langue mais je préférerai me diriger vers une langue ou j'ai déjà pas mal de rudiment comme l'italien.
Avec l'allemand j'ai peur de ne jamais atteindre un niveau correct et nécessaire pour mener une carriére de pharmacien hospitalier.
-@Miaro FR
Certes, une des 4 langues nationales suisses est l'italien (avec l'allemand, le français et le romanche) qui est parlé au Tessin (5 % de la population suisse). Je dirais que l'obstacle au Tessin est la concurrence avec les pharmaciens italiens ... Mais qui ne tente rien !
Avant d'aller plus loin, j'aimerais préciser les limites de mes compétences. De par mon parcours, je suis plus à même de conseiller sur les professions paramédicales ou de médecin; ma connaissance de la pharmacie, est en quelque sorte "par extension / analogie"...
"Le niveau à atteindre est B2, avec un certificat reconnu internationalement.
Ce n'est pas la mer à boire.
Les universitaires qui veulent valider l'anglais pour poursuivre des études/stages aux USA y arrivent bien en quelques mois: pourquoi pas l'allemand !
Il y a des opportunités dans des villes bilingues comme Bienne, Fribou "
En comparaison je pense avoir un niveau B2 en anglais ( toeic environ 780 ) . Je pense effectivement que ce n'est pas impossible mais que ça demande un effort bien conséquent d'acquérir un niveau B2 allemand.
Cependant je ne refuses pas en bloque d'apprendre une nouvelle langue comme l'allemand. J'attends que mon projet murisse d'avantage avant de me lancer de l'apprentissage d'une nouvelle langue ( pour le moment je me concentre sur la réussite de mon cursus de spécialisation ) .
"Revenons à votre parcours de formation, les concours type "internat" n'intéressent que la France ..."
C'est vrai que j'ai souvent entendue ça de la part de personne ayant vécu d'en d'autre système. Pour ma part je défends assez bien le principe de "concours classant" permettant au personne classé d'obtenir leur choix en fonction de leur classement. ( Après je sais très bien que mon avis est biaisé par le fait que je n'ai connue uniquement ça )
"Pour entamer une première procédure de reconnaissance de votre titre " de base" de Pharmacien, la MEBEKO voudra savoir si vous avez légalement le droit de porter en France le titre de "Pharmacien"
Je note tous ça pour plus tard même si actuellement de ce que j'ai compris en France je ne suis toujours pas considéré comme pharmacien.
"Avant d'aller plus loin, j'aimerais préciser les limites de mes compétences. De par mon parcours, je suis plus à même de conseiller sur les professions paramédicales ou de médecin; ma connaissance de la pharmacie, est en quelque sorte "par extension / analogie"... "
Vous m'avez déjà beaucoup aidé, grâce à vous j'ai réussi à structurer beaucoup mieux mon projet sur le pan médical donc je vous dit d'ores et déjà merci
" 2. Le titre de formation de pharmacien sanctionne une formation s'étendant au moins sur une durée de cinq années, dont au moins:
a) quatre années d'enseignement théorique et pratique à temps plein dans une université, un établissement d'enseignement supérieur d'un niveau reconnu comme équivalent ou sous la surveillance d'une université;
b) six mois de stage dans une pharmacie ouverte au public ou dans un hôpital sous la surveillance du service pharmaceutique de cet hôpital. "
Suite à la lecture d el'un de vos documents, j'ai peut être parler trop vite. Pour mon diplôme d'un point de vue réglementaire je devrais être en mesure de me trouver une équivalence
Effectivement, aux yeux de la fameuse directive européenne 2005/36, si vous faites reconnaître, en Suisse, votre diplôme ACADEMIQUE français de Pharmacien (délivré par une université reconnue) , immédiatement après son obtention, vous n'avez pas forcément besoin de passer pas l'inscription au tableau de l'Ordre.
C'est toujours ça de pris vue que mon inscription au tableau de l'Ordre est pour le moment impossible. Il faut avoir passer sa thèse ce qui correspondrai à fin 8 éme année pour moi. ( Sachant que je suis actuellement début 6 éme. ).
Par hasard vous ne connaitriez pas des pharmaciens hospitalier expatrié en suisse ou alors des témoignages ?
Car c'est vraiment quelque chose qui est très difficilement trouvable j'ai l'impression.
Si vous en avez la patience, je vous invite à prendre connaissance du fil de discussions
https://www.expat.com/forum/viewtopic.p … 57&p=2
En particulier, le message # 74 de PIRLET Anne Françoise en date du 22 Avril 2023 13:50:10
Pour tous les lecteurs de ce fil de discussion, merci infiniment de cette information: je vais la répercuter auprès de la personne qui m'avait alertée sur l'attestation de conformité à la directive européenne 2005/36/CE .
C'est vraiment utile et nécessaire que les médecins concernés partagent leurs expériences (pas seulement quand elles sont négatives), même si tout leur parcours de formation leur a donné, inévitablement, un fort esprit de concurrence et de compétition ...
Tirez-en les conclusions pour les "pharmaciens concernés", bien moins nombreux, et pas forcément membres d'Expat.com.
Donc, pour conclure, si j'étais à votre place, ce qui n'est bien évidemment pas le cas !
1) ETAPE INCONTOURNABLE: je ferais reconnaître mon diplôme universitaire de base de Pharmacien, conforme à l'Attestation de conformité à la directive européenne 2005/36/CE , par la MEBEKO.
Cette procédure peut prendre plusieurs mois. Elle ne doit pas forcément vous empêcher de prospecter des emplois en Suisse: entretemps vous pouvez fournir à votre employeur potentiel la quittance de dépôt de votre dossier à la MEBEKO ou la quittance de paiement des frais de reconnaissance de diplôme à la MEBEKO.
Les prises de poste correspondent généralement aux dates de début de semestre universitaire, soit 1r octobre ou 1r avril. Cela implique respectivement des périodes de recrutement allant de décembre à mars, et de juin à septembre.
2) Ayant obtenu un EMPLOI en Suisse comme Pharmacien hospitalier assistant, je m'y comporterais comme tout Suisse dans la même situation, en entamant la formation post grade requise
N.B. Le MAS ou Master of advanced Studies est un Master orienté vers la pratique professionnelle concrète, par opposition aux masters académiques qui sont orientés vers la recherche scientifique.
3) Au bout de 2 semestres si possible, et selon la positivité/négativité de mon expérience en Suisse, je choisirais
- soit de réintégrer le cursus français de l'internat "auréolé" de mon expérience helvétique
- soit de poursuivre mon cursus en Suisse, avec une installation définitive.
Aprés avoir pris connaissance de l'ensemble du fil de discussion forcé de constaté que pour les médecin cela s'avère aussi compliquer.
"Puisque votre épouse est titulaire d'une spécialisation en "Médecine générale" , elle peut faire reconnaître ses diplômes de médecin non seulement pour le diplôme initial de médecin, mais aussi pour la spécialité. "
Si c'est aussi le cas pour le pharmacien ( au niveau de la spécialité ) ce serait aussi très bien, même si après l'on doit faire dans un centre hospitalier.
"Pour tous les lecteurs de ce fil de discussion, merci infiniment de cette information: je vais la répercuter auprès de la personne qui m'avait alertée sur l'attestation de conformité à la directive européenne 2005/36/CE .
C'est vraiment utile et nécessaire que les médecins concernés partagent leurs expériences (pas seulement quand elles sont négatives), même si tout leur parcours de formation leur a donné, inévitablement, un fort esprit de concurrence et de compétition ...
Tirez-en les conclusions pour les "pharmaciens concernés", bien moins nombreux, et pas forcément membres d'Expat.com. "
Pour cette partie du message, je m'excuse mais j'ai du mal à comprendre ce que vous voulez dire
De même pour le dernier message Est-ce un appel à la communication autour de nous ?
Donc, pour conclure, si j'étais à votre place, ce qui n'est bien évidemment pas le cas !
1) ETAPE INCONTOURNABLE: je ferais reconnaître mon diplôme universitaire de base de Pharmacien, conforme à l'Attestation de conformité à la directive européenne 2005/36/CE , par la MEBEKO.
Cette procédure peut prendre plusieurs mois. Elle ne doit pas forcément vous empêcher de prospecter des emplois en Suisse: entretemps vous pouvez fournir à votre employeur potentiel la quittance de dépôt de votre dossier à la MEBEKO ou la quittance de paiement des frais de reconnaissance de diplôme à la MEBEKO.
Les prises de poste correspondent généralement aux dates de début de semestre universitaire, soit 1r octobre ou 1r avril. Cela implique respectivement des périodes de recrutement allant de décembre à mars, et de juin à septembre.
2) Ayant obtenu un EMPLOI en Suisse comme Pharmacien hospitalier assistant, je m'y comporterais comme tout Suisse dans la même situation, en entamant la formation post grade requise
N.B. Le MAS ou Master of advanced Studies est un Master orienté vers la pratique professionnelle concrète, par opposition aux masters académiques qui sont orientés vers la recherche scientifique.
3) Au bout de 2 semestres si possible, et selon la positivité/négativité de mon expérience en Suisse, je choisirais
soit de réintégrer le cursus français de l'internat "auréolé" de mon expérience helvétique
soit de poursuivre mon cursus en Suisse, avec une installation définitive.
-@PIRLET Anne Françoise
D'accord merci, je vois que la chose la plus simple serait vraiment de réaliser mon internat du début à la fin en suisse, avec le choix de me retirer si jamais ça ne m'interesse pas. Cependant cette solution serait problématique pour le versant français vue que j'occupe un poste d'interne. En france un interne en pharmacie arrive très difficilement à obtenir des années libre et le retour à sa fonction peut parfois être compliqué.
Par chance lors de nos 4 ans de cursus pharmacie hospitalière, nous avons la possibilité de réaliser deux semestre " Libre " Cela veut dire que nous pouvons les faire n'importe ou ( dont la suisse ). J'avais dans l'optique de réalisé 1 ou 2 stage dans ce que l'on appelle en Inter CHU pour me faire une idée plus robustes. Selon vous est-ce une mauvaise démarche ? Vaut-il mieux que je commence déjà à préparer la première étape ? ( la reconnaissance du diplôme de bases ? )
La reconnaissance du diplôme de base est un préalable incontournable, même pour un "simple stage" à l'étranger (= en Suisse) dans le cursus français... Préparez vos sous: environ 800 CHF (vous payez ainsi les heures de travail des personnes qui se penchent sur votre cas).
Pour vous consoler, la reconnaissance de mon diplôme d'infirmière belge (graduée hospitalière A1) m'a coûté 750 CHF en 1991.
La reconnaissance du diplôme de base est un préalable incontournable, même pour un "simple stage" à l'étranger (= en Suisse) dans le cursus français... Préparez vos sous: environ 800 CHF (vous payez ainsi les heures de travail des personnes qui se penchent sur votre cas).
Pour vous consoler, la reconnaissance de mon diplôme d'infirmière belge (graduée hospitalière A1) m'a coûté 750 CHF en 1991.
-@PIRLET Anne Françoise
Oh informations crucial, je ne savais pas que la reconnaissance était comme vous dite un préalable incontournable pour le stage.
Pour le moment je n'ai clairement pas les moyens, mais je ferai en sorte d'économisez correctement mes premiers salaires d'interne
@Miaro FR
En fait la reconnaissance du diplôme de base de Pharmacien n'est probablement pas nécessaire dans le cadre d'un stage universitaire où vous demeurez sous la seule responsabilité académique de votre université française. Mais si vous voulez que ce stage puisse être pris en compte dans un cursus suisse, la reconnaissance suisse préalable est indispensable car en Suisse, quelques soient les domaines, on ne peut pas entreprendre une formation post grade si les études pré grade ne sont pas entièrement validées et reconnues.
Ah oui d'accord, je comprends mieux, merci pour la reformulation.
C'est plus une question administrative.
Si j'ai bien compris il vaut mieux, dans une optique d'expatriation plus tard, valider le diplôme de base pour que mon stage effectué en suisse soit mieux reconnue plus tard. Dit comme cela , ça tombe sous le sens
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