mutation Mayotte

Bonjour bouba39 et bienvenue sur Expat.com!

Votre discussion a été déplacée sur le forum Mayotte pour plus de visibilité.

Concernant le logement, je peux vous suggérer de jeter un œil sur les petites annonces Mayotte, vous pouvez même y poster votre annonce.

J'espère que cela vous aidera,
bonne chance,
Harmonie.

Bah, bienvenue à Mayotte..

merci harmonie, je vais regarder..

Pour l'équipement sur place c'est un bon choix , on trouve de tout et si le prix élevé n'est pas en rapport avec la qualité pour un séjour de 4 ans maxi (je suppose) il n'y aura aucun problème.
En revanche le discours sur l'intégration....fait bien rire. Mais c'est important de faire ses propres erreurs. Rares sont les bonnes volontés qui ne déménagent pas.

Dans tous les cas, bienvenue en terre australe

Bonjour Zamzibar,
Je suis peut être naïve,mais je ne comprends pas votre sous entendu sur l'intégration.
Je n'ai pas darrière pensée lorsque je dis que nous souhaitons nous intégrer à la population locale. Nous venons pour découvrir une nouvelle culture et surement pas pour reproduire ce que nous "fuyons" de métropole. quant à la durée nous n'en avons aucune idée, nous verrons bien comment est la vie à Mayotte...

on en reparle dans 1 an
bon séjour

Bonsoir et bienvenue à Mayotte.
Je ne suis pas du tout d'accord avec Zanzibar, il est très facile de "s'intégrer à la population mahoraise". Pour cela il faut accepter certaines conditions que voici:
1) Ne pas avoir de chiens.
2) Etre musulman pratiquant.
3) Etre Noir.
4) Parler shimaoré sans accent.
5) Avoir son placenta enterré dans le village où l'on vit.
Quand ces 5 conditions sont réunies il est plus facile de "s'intégrer", mais ne faudrait-il pas dans ce cas parler d'assimilation?
à+ Saïd.

Saïd l'olive a quelque part raison. Les mahorais souhaitent nous connaitre, nous faire partager leur culture, nous inviter à découvrir leur société. On rigole, on partage, on discute, mais de là à s'intégrer...Ils ne nous attendent pas, ils n'ont pas besoin de nous pour vivre, et notre culture et si différente de la leur. On cohabite tout au plus. Mais tentez le coup si vous le souhaitez, mais il faudra apprendre à vivre à leurs horaires (y'en a pas...), avec la musique à n'importe quelle heure, avec la voiture bricolée à n'importe quelle heure, le chantier d'aggrandisement du chenza (la maison) à n'importe quelle heure, les mômes qui joueront dans la rue un dimanche matin dès 6h00 du mat, aux bakokos (les anciens) qui partirons au champ dès l'aube en parlant entre comme s'ils étaient à 1 kms l'un de l'autre...
Non, c'est une bonne expérience je pense, fatiguante, mais trés dépaysante. Bonne chance à vous

merci à Said pour son fabuleux message. Clairvoyance , concision, précision, que dire de plus. Respect.

Je ne suis pas du tout d'accord avec vous au sujet de l'intégration, ce sont des propos racistes. Je suis moi-même m'zungu et mon meilleur ami est mahorais. Je me suis véritablement intégré dès la première année où je suis arrivée sur l'île et j'ai plein d'amis mahorais...

merci Elodie.. le haut de la discussion est consternant!

@ zanzibar976 :
Que dire de plus ?
Je rajouterais cynisme...

a défaut d'avoir appris la patience à Mayotte, il devrait vous rester un peu d'humour. Bien sur on peut toujours être politiquement correct mais c'est plus simple de le faire du 16eme arrondissement à Paris.

merci Elodie, je pense également que les propos de cette discussion frôle le racisme. Peut être qu'avec moins de jugement de valeur, la relation aux autres serait plus facile.

Eh bien moi aussi, j'ai des amis de toutes les couleurs, même le chat est noir et blanc, c'est donc que je ne suis pas raciste et que je suis bien intégré! Intégré à quoi? Certainement pas à la société mahoraise traditionnelle qui rejette tout ce qui n'est pas elle et qui est dans le repli communautaire et identitaire, à tel point que les mahorais eux-mêmes arrivent difficilement à "s'intégrer" à un village qui n'est pas leur village de naissance! Il est temps d'en finir avec ces fidélités d'un autre temps qui empêchent les individus de penser par eux-mêmes, de recueillir le fruit de leur travail, qui diluent la responsabilité individuelle. La bonne volonté et l'angélisme de beaucoup de wazungus pour les cultures africaines: "Il faut tout un village pour élever un enfant" ne doit pas leur masquer par exemple les carences éducatives des parents, qui confient aux bons soins de la rue des enfants dont il ne savent pas quoi faire. Nous sommes plus que quelques-uns à ne plus  accepter ces comportements irresponsables sous prétexte de "spécificité mahoraise" ou de "tradition", ces comportements sont d'ailleurs d'une certaine façon encouragés par ceux qui incitent au respect entre les cultures et qui n'osent rien dire quand ils se font prendre leur place à la queue du supermarché ou à la boutique. Cette forme de bienveillance aveugle qui refuse d'ouvrir les yeux est aussi une forme de racisme.

A+ Saïd.

c'est étonnant que tu n'arrives pas à avoir des amis mahorais... avec des telles idées et une telle humilité!

c'est normal tsingoni car said est un comorien ils envie les mahorais et il fait tout pour degrader l'image des mahorais sa m'etonne pas de lui et sa me fait rigoler ses 5 conditions car aucun n'est valable heureusement

Elle l'a dit:" Saïd est comorien" Quand on a dit ça, on a tout dit, on est une mahoraise 976 (condition placenta numéro 5).Fort heureusement tout le monde n'est pas comme ça à Mayotte, ce qui me permet d'avoir des amis mahorais qui ne sont tout de même pas tous des gens repliés sur leur communauté, n'en déplaise à tsingoni qui semble plutôt apprécier ceux-là. Il en faut pour tous les goûts! Même les plus humbles!
à+ Saïd

Bonjour à tous!

Pourrions-nous nous calmer svp?

Merci,
Harmonie.

Désolé Harmonie, ce sont de toute façon des sujets sensibles qui excitent certains comme des puces dès qu'une opinion diffère de la leur. Pour certains l'image de paradis terrestre de Mayotte ne doit en aucun cas être écornée, et ce d'autant plus qu'ils ont eux-mêmes de plus en plus de mal à y croire. Ils ont beaucoup de mal à comprendre qu'on puisse aimer Mayotte sans aimer tout à Mayotte. Ce sont des gens simples. Ils n'ont donc guère la possibilité de justifier leur point de vue autrement que par des attaques personnelles. Ne nous plaignons pas, je n'ai pas encore eu droit à l'habituel: "Si tu n'es pas content tu rentres chez toi". Cet "argument" est proféré dans la vraie vie dès qu'un conflit surgit entre un autochtone et une personne ne remplissant pas l'une des 5 conditions ci-dessus.
Pour être honnête, je dirais que cet attachement à la "tradition" est encore bien pire aux Comores et est un facteur majeur de sous développement et de corruption. A tel point qu'aucune minorité non-musulmane ne peut désormais y vivre, à tel point qu'une partie des Comoriens eux-mêmes ne peut y rester. A force de vouloir rester entre-soi on n'a plus de chez-soi!
Même si ce risque est bien moins important à Mayotte, constatons que les wazungus ne restent pas. Même ceux qui ont fait l'effort d'apprendre le shimaorais, qui travaillent parmi nous 10, 20 ans finissent par partir. Pourquoi? Parce que tout projet d'intégration ici est illusoire à moins de réunir les fameuses 5 conditions...
La solution? Rompre avec la "tradition" et la remplacer par l'exercice des droits et des devoirs de la République.
à+ Saïd.

moi j'ai rien contre personne j'ai dit seulement ce que j'ai constaté car dans tout tes commentaires tu t'acharne sur mayotte comme si tu avais quelque chose contre les mahorais raconte ce qui est vrai ici les gens veulent des renseignement sur une destination inconnu ya bcp a dire sur mayotte que sa soit positif ou negatif mais tes 5 conditions là tu abuse car aucune n'est valable surtout l'histoire du placenta sa me fait rire car moi je suis pas né a mayotte et je suis bien intégré
bonne soirée

Les placentas, éléments fondateurs de l'"identité"  donnent lieu à un incroyable trafic, les gens voyageant de plus en plus, tiennent à ce que leurs enfants, même nés à Marseille aient leur placenta enterré dans la cour du village d'origine de leur mère, cela fera d'eux définitivement un Mohélien, un grand Comorien, un Mahorais ou un Anjouanais, même s'il n'y ont jamais mis les pieds. Cela leur donne un statut particulier dans le village et beaucoup de "droits" que les étrangers au village c'est à dire le reste de l'humanité n'a pas. Les placentas voyagent donc dans des glacières et sont enterrés dans la cour de la maison de la mère. Cette "qualité" si l'on vient d'une famille en vue sera déterminante pour obtenir un emploi réservé par le Conseil général dans une administration publique et prendra le pas sur toute autre considération de diplôme ou de compétence. Ce n'est donc pas qu'une coutume folklorique, c'est un poison pour la société. Il suffit de se rendre à la DE au CEFSEM,à l'IFM ou dans n'importe quelle mairie pour trouver des gens endormis,peu aimables et totalement incompétents, sûrs de leur impunité et très éloignés de l'idée de service au public. S'ils avaient été recrutés normalement par voie de concours ou en fonction de leur diplômes, s'ils étaient soumis aux obligations normales, ils n'auraient certainement pas cette attitude que l'on rencontre à tous les échelons de la société Mahoraise. De la femme de ménage qui ne nettoie jamais le sanitaire de l'école- c'est la mère d'un conseiller- au président du conseil général qui n'allait jamais aux réunions Electricité de Mayotte à Paris, mais qui profitait quand même de son billet d'avion pour faire ses courses à la capitale- le projet de centrale de Longoni prit plusieurs années de retard, ce qui fit des coupures très fréquentes ces années -là. Halte à l'incompétence et au clientélisme!
à+ Saïd

Tiens, celui-ci est intéressant à faire remonter et à relire. Il a été écrit peu avant les évènements récents et contient quelques éléments prémonitoires. On y parle d'intégration, d'éducation des jeunes, de tradition. Bonne lecture.
à+Saïd.