Qu'avez-vous appris en vivant à l'étranger?
Dernière activité 05 Septembre 2013 par compilation
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ca t'a pris combiens de temps Jean-luc pour passer le cap?
pour ma part je me sens plus appartenir a mon pays d'acceuil qu'a mon pays d'origine et plus ca vas et plus je me dit que je n'ai plus vraiment de racines (plus d'attaches...)
Jean Luc a dit que en 3 4 ans d'expatriation, il s'est senti un etranger dans son propre pays d'origine. C'est pareil pour moi, peut être même plus vite encore. Il y a des destinations bien opposées. Selon, c'est plus ou moins flagrant et très "choquant".
Je pense qu'effectivement, lorsqu'on vit ailleurs, on a plus de mal a supporter ce qui avant, nous passait inaperçu, on baignait dedans. le contre coup peut être très rude.
Lorsque je vais en France, les gens ne se respectent pas. Je ne faisait pas spécialement attention. Aujourd'hui cela me frappe terriblement.Les gens réclament sans arrêt(je devais probablement en faire partie à une époque) et aujourd'hui ça m'insupporte au plus haut point.
Dans les pays où j'ai eu la chance de vivre, pas parfaits non plus, qui ont aussi leurs côtés négatifs, malgré la pauvreté, les bas salaires, pas d'aide sociale, ni allocations, ni modernité,peu de droits, les gens gardent le sourire, ne culpabilisent pas sans cesse l'autre et ne méprisent pas ou ne jalousent pas l'autre voire au sein même de son propre entourage.
On ne se reconnait plus dans la mentalité d'origine, car notre esprit s'est ouvert, on a plus de recul.
Alors les courts moments que je passe en France par exemple j'arrivais au début à stresser encore plus qu' à l'arrivée dans un nouveau pays. Plus maintenant, comme jean luc, je crois que ça me passe au dessus.
Quand on me prend à partie sur un sujet et qu'on me demande si je trouve ça normal, je leur réponds que leur expérience sur le terrain international étant inexistante, ma réponse n'a aucune importance, ils ne la comprendraient pas vraiment de toute façon.
On ne pense plus comme eux. On est devenu des "étrangers".
C'est bon de les voir, mais on a l'impression que c'est figé. qu'ils sont restés là où on les avait laissé, que rien à changer, alors que pour nous, c'est plus pareil mentalement.
On se demande si, le jour de notre retour définitif, pourtant chez nous,on pourrait re-devenir comme ça. Je ne crois pas.
D'ailleurs Safia82, lorsqu'on a fait beaucoup de continents, de pays, de cultures, on a du mal a choisir où c'était le mieux.On a une autre personalité.Des yeux et un regard nouveau.
Mais je comprends aussi que la France ou autre puisse être attractifs pour ceux qui y trouvent ce qu'ils n'avaient pas chez eux, et pour ceux qui en sont sortis, il y a encore mieux ailleurs.
C'est pour cela qu'on a défini ces 2 "états d'esprits" en choc culturel en pays d'accueil et choc culturel inversé.
Quand finalement on s'est adapté quelque part et qu'on doive encore changer, on ne peut pas humainement s'empêcher de faire des comparaisons. C'est pour cela que c'est si difficile de se situer.
Saluut
Moi j'ai apprit En partant a un moment critique QUE, il n'y a pas de depression possible, il Faut changer d'aire On es pas fait pour rester enfermer travailler dodo pc .. Non, ON es fait pour bouger decouvrir toujours et le plus lomptemps possible l'amiii aiii
@ allspice : Tu ma ému sur une de tes phrases j'ai direct pensé a des personnes que j'ai rencontrer n'importe ou au hasard et qui me Manque enormément.....
Steve, je sais bien ce que vous ressentez mais il faut passer à autre chose, garder les bons souvenirs et s'en créer d'autres...Sinon vous allez déprimer, et ce n'était pas du tout mon intention!
Même avec un coeur gros comme ça, il n'y a pas de place pour garder tout tout tout! Vous êtes super jeune, et vous apprendrez à faire la part des choses au fil de vos voyages et rencontres!
Il faut voyager leger, les bonnes choses n'ont pas de poids, le reste ma foi, une grande malle d'expériences qu'on a pas spécialement envie de trimbaler et qu'on garde au chaud pour pouvoir en discuter ici et là,savoir de quoi on parle, sur ce forum par exemple!!
Bon courage et bienvenue au club !!
Tu a raison !
Il ne faut pas regréter le passer ..Méme si...
ce sentiment a durée trois ou quatre ans ,mais par période surtout quand je voyais la famille . on me disait untel il est mort ,untel aussi ,etc,etc ,on finit par devenir étranger dans sa propre famille ,la vie passe par là . Tu mène ta vie ,ça passeras .J'ai une famille avec 2 enfants leur pays c'est l'Allemagne ,alors j'ai continuer .Maintenant je suis un homme apaiser ,quand je rentre en France ,je suis content ,et quand je rentre en Allemagne ,je suis aussi content car je suis chez moi. jean luc
vivre a l'etranger ma permis de comprendre quel chance on a de vivre chez soi mais aussi de decouvrir des mentalités differentes, des mesquineries particulières , que le developpement a son avancement dans chacune des communautés et surtout que voyager ces attirer lattention sur soi...
safia82 a écrit:merci jean-luc je te souhaite bcp de bonheur x
merci ,le bonheur pour moi c'est de voir ma femme ,mes deux enfants ,c'est un bonheur simple . jean luc
A l'ile Maurice: s'ouvrir aux autres, apprendre à connaitre et à aimer une culture totalement différente, à etre de plus en plus curieuse!
En Suisse ou je vis actuellement: ne pas avoir peur du ridicule et parler allemand avec mon accent francais et mes fautes de grammaire , garder l'esprit ouvert et l'oeil moins critique...
J'ai lu plus haut que l'expatrié n'était plus vraiment chez lui dans son pays d'origine comme dans son pays d'accueil.
moi c'est exactement le contraire: je suis totalement chez moi en France, totalement chez moi dans le nord du Brésil!
Je passe de l'un à l'autre sans aucune difficulté. Je me sens autant français qu'avant, charnellement même, et si j'attachais de l'importance aux symboles - ce n'est pas le cas - je tenterais d'acquérir la nationalité brésilienne et je serais autant brésilien (du nord) que français.
Je précise: du nord du Brésil. Parce qu'à S. Paulo, à Rio, je me sens bien, mais pas du tout chez moi!
vivre a létranger ma permis de comprendre quel chance on a de vivre chez soi mais aussi de découvrir des mentalités différentes, des mesquineries particulières , que le développement a son avancement dans chacune des communautés et surtout que voyager c'est attirer l'attention sur soi...
On apprend une chose, c'est que l'espèce humaine est la même partout, avec la même dose de connerie, de mesquinerie, de méchanceté et aussi de qualités, même si ça ne s'exprime pas de la même manière ici ou là.
En particulier au Brésil, très souvent la chute est dure pour ceux qui y arrivent dans le cadre d'une expatriation professionnelle avec le regard des vacances ou des fantasmes (soleil, plage, jolies filles "aux fesses les plus belles du monde", festas, samba et caïpirinha) et qui sont plongés sans transition dans le Brésil du boulot - un monde dur et sans concession aucune au delà des apparences joviales, où il faut flairer l'arnaque derrière chaque proposition et lutter avec une administration tentaculaire qui vous pompe toute votre énergie (ça, un touriste ne le voit pas).
Un monde où on ne dit jamais "non"... à vous de décrypter: c'est facile quand on travaille avec des gens!
Que ceux qui s'imaginent trouver je ne sais trop quel paradis à l'abri des miasmes de la société en bougeant, paradis où leurs problèmes seraient résolus par miracle, sachent qu'ils ne feront qu'exporter ces derniers en les amplifiant.
Il faut être très bien dans sa tête pour s'expatrier, ne pas voir là un palliatif.
Cela vaut surtout pour les problèmes de couple. Le cas le plus flagrant, c'est quand il y a eu un amant ou une maîtresse, que ça a failli tout emporter, que le couple décide de se ressouder en repartant d'un bon pied loin des lieux qui rappelaient les mauvais moment du ménage. Presque inévitablement, ça se reproduit à la première tentation. En Guyane par exemple, Madame dont l'honneur a été bafoué en France prend sa revanche avec un beau Légionnaire qui sent le sable chaud ou si c'est Monsieur qui porta des cornes, il s'oublie avec une jeune et jolie Brésilienne qui a l'âge de sa fille.
Ensuite, explosion garantie de la famille, les gosses éparpillés dans ce naufrage
Il y a aussi les cas d'expatriation familiale vécus souvent de façon douloureuse par les enfants devenus grands.
Dans la petite enfance, les relations entre copains et copines sont le plus souvent assez superficielles et lors d'une expatriation, les nouveaux petits amis remplacent en général facilement les anciens (mais n'oubliez pas le doudou! )
C'est quand les enfants qu'on voit toujours avec des yeux de parents: des gamins, se révoltent à l'idée de partir au bout du monde alors qu'on s'imaginait qu'ils seraient ravis de découvrir Rio, Sydney, New-York, Marrakech, etc. d'autant plus qu'ils ne cessent de répéter que "quand ils pourront, ils se casseront à l'autre bout du monde" qu'on découvre interloqués qu'ils ont construit une vie sociale à eux, sans en parler à la famille.
Que oui, ils rêvent de "se casser", mais avec le petit copain ou la petite copine, voire avec celui ou celle qu'ils n'ont pas encore emballé mais "ils espèrent bien être sur le point de conclure"
Que leur bande compte énormément pour eux.
J'ai des amis sur qui cette foudre est tombée. Pourtant le chemin parcouru était court: un déménagement de Seine & Marne vers l'Hérault où ils revenaient chaque année passer un mois de vacances.
Leur fils de 16 ans qui n'avait jamais fait de révolte adolescente, ils s'en inquiétaient presque, est entré dans une crise pas possible:
"Putain, vous me tuez socialement, j'ai plus qu'à me flinguer!"
Et "l'expatriation" (pourtant peu éloignée) leur a révélé en vingt-quatre heures que leur fils dont ils croyaient tout connaître avait sa vie sociale, sa vie sentimentale, sa vie sexuelle, que son club sportif comptait énormément pour lui et que OK, aller passer un mois par an près des grand-parents pas de problème, mais vivre là-bas, non!
D'où négociation ardue pour que le jeune puisse remonter chez ses copains à chaque vacances scolaires (ils ont passé contrat: oui si résultats scolaires excellents)
Alors il y a ceux à qui leurs enfants reprochent de les avoir élevés dans un cadre étriqué.
Et il y a ceux qui s'entendent dire "qu'à cause d'eux, ils n'ont aucune racine"
Comme disait Freud (je crois): "faites comme vous pouvez; de toute façon, ce sera mal"
Hericles a écrit:Salut ! Qu'avez-vous appris en vivant à l'étranger?
Bonjour Hericles
il y aurait tant à dire ! cela à bouleversé ma vie, ma vision du monde à changé, mon regard sur mes semblables aussi.....
Stephane
allspice a écrit:Alors je recommande aux expatriés de se documenter, de lire tout ce qui concerne "le choc culturel". Cela aide à mieux se comprendre et s'apercevoir que bien souvent le problème vient de soi même, expatrié.
Il fonctionne en 4 étapes en principe.
Et dans la plupart de ce que je peux lire de négatif sur une destination vient bien d'un choc culturel. Ce dernier peut être vécu de formes diverses et variées, en fonction de l'expatrié lui même et ses critères d'age, sexe etc.
Encore faut il admettre subir un choc culturel. Cela évite les discutions désagréables et déplacées.
par exemple : http://www.acs-ami.com/fr/expatriation/ … ation.html et bien d'autres sur internet.
Il en va de même pour "le choc culturel inversé". Car on a aussi tendance en rentrant au pays, à le voir sous un autre angle et agir comme un étranger chez soi, du point de vue des autres...
Sérieusement, c'est assez interressant.
Ce qui l'est tout aussi c'est de partager ses expériences et ses remèdes sur ce sujet. Dans une autre discussion peut être?
Par contre, le sujet "qu'avez vous appris en vivant à l'étranger", nous sommes bien tous d'accord pour dire que cela nous a ouvert l'esprit, appris d'autres langues, l'histoire d'un pays, les us et coutumes d'un pays. On se fabrique une autre culture.
Il n'est pas nécessaire de porter un jugement critique positif ou négatif, mais bien de dire ce qu'on a appris personnellement qu'on ne connaissait pas avant et ce que ce pays nous a donné en plus car il ne peut évidemment ne pas nous avoir donné moins. Chaque pays à forcément un plus!
Il ne s'agit pas de discuter de différences culturelles. On a tous a apprendre chaque jour, même si on ne voyage pas? Mais juste de dire ce que ces nouvelles cultures finalement nous ont apporté comme supplément à notre propre culture.
Bonne journée
humm ce fameux choc culturel à parfois bon dos et pourtant il fait partie intégrante de l'expatriation !
il sera positif si l'on à fait le choix de vouloir apprendre, découvrir, comprendre, rencontrer ces autres cultures !
négatif si l'on accepte pas de sortir de sa "zone de confort "
phénomène lié à nos propres peurs, peur de l'inconnu, peur du changement.
donc si vivre à l'étranger est un choix cela ne peut être que positif.
Il y a un tas de soi-disant expatriés qui n'en sont pas. Qui, après dix ans passés dans leur nouveau pays ne parlent toujours pas la langue, ne fréquentent que des compatriotes, rentrent "chez eux" à chaque vacances.
ceux là n'ont rien appris, n'apprendront jamais rien.
benj77 a écrit:Il y a un tas de soi-disant expatriés qui n'en sont pas. Qui, après dix ans passés dans leur nouveau pays ne parlent toujours pas la langue, ne fréquentent que des compatriotes, rentrent "chez eux" à chaque vacances.
ceux là n'ont rien appris, n'apprendront jamais rien.
hum oui je suis plutôt d'accord et c'est bien dommage !
Ce que j'ai appris?
Que j'étais déjà expatrié dans ma tête depuis longtemps. Enfin, plutôt "qu'expatrié", je devrais dire "décalé".
Et le fait d'avoir lâché le peu de "normalité" (normalisation?) à laquelle je me raccrochais, finalement, ça m'a libéré d'un grand poids.
Alors, je ne dis pas que ça été facile, même le peu qu'on a, on ne le lâche pas sans douleur. Et de la même façon, on se raccroche dès que possible à quelque chose de "normal", à chercher à "s'intégrer" dans la nouvelle société. ^^
Il m'a bien fallu 10 mois pour ne serait-ce que plus me "forcer" dans mes conversations au quotidien, dans mes relations - soit avec des expats, soit avec des locaux.
Expatrié, pour moi, c'est s'apercevoir que tout ce qu'on croit "normal", "figé", "obligé", "c'est comme ça", "culturel" n'a qu'un poids tout relatif, et peut être exactement à l'inverse ailleurs, dans un autre pays, une autre culture. Des comportements, une mentalité, une morale, ect, tout ça c'est relatif.
C'est gagner la liberté de n'être plus lié par ces liens "culturels" si invisibles et omniprésents qu'ils n'en pesaient que davantage sur nous.
C'est simplement car cette expérience internationale a permis de voir ces différences, de se rendre compte de ces "normalismes" sociaux auquel on se plie simplement parce qu'on est né dedans, et de les relativiser.
Ca peut être la liberté de s'en choisir de nouveaux, de faire un "mix" de tout ceux qu'on connais, ou simplement de les ignorer, peu importe: vous êtes déjà un "décalé" aux yeux de tous, vous ne vous conformez plus aveuglément et "instinctivement" à la "normale", car vous avez connu autre chose, vous avez pu "relativiser les normes". Et vous rendre compte finalement à quel point, si elles sont si différents d'une frontière à l'autre, alors c'est qu'elles ne sont pas si importantes.
J'écris ça aujourd'hui, mais je n'ai bien sur pas encore un détachement complet par rapport à cette "norme", comme je l'ai précisé ^^ Pour jean luc1, ça lui a pris quelques années. Mais il est apaisé aujourd'hui a l'en lire ^^
C'est tout ce que je vous souhaites.
baggers a écrit:Ce que j'ai appris?
Que j'étais déjà expatrié dans ma tête depuis longtemps. Enfin, plutôt "qu'expatrié", je devrais dire "décalé".
Et le fait d'avoir lâché le peu de "normalité" (normalisation?) à laquelle je me raccrochais, finalement, ça m'a libéré d'un grand poids.
Alors, je ne dis pas que ça été facile, même le peu qu'on a, on ne le lâche pas sans douleur. Et de la même façon, on se raccroche dès que possible à quelque chose de "normal", à chercher à "s'intégrer" dans la nouvelle société. ^^
Il m'a bien fallu 10 mois pour ne serait-ce que plus me "forcer" dans mes conversations au quotidien, dans mes relations - soit avec des expats, soit avec des locaux.
Expatrié, pour moi, c'est s'apercevoir que tout ce qu'on croit "normal", "figé", "obligé", "c'est comme ça", "culturel" n'a qu'un poids tout relatif, et peut être exactement à l'inverse ailleurs, dans un autre pays, une autre culture. Des comportements, une mentalité, une morale, ect, tout ça c'est relatif.
C'est gagner la liberté de n'être plus lié par ces liens "culturels" si invisibles et omniprésents qu'ils n'en pesaient que davantage sur nous.
C'est simplement car cette expérience internationale a permis de voir ces différences, de se rendre compte de ces "normalismes" sociaux auquel on se plie simplement parce qu'on est né dedans, et de les relativiser.
Ca peut être la liberté de s'en choisir de nouveaux, de faire un "mix" de tout ceux qu'on connais, ou simplement de les ignorer, peu importe: vous êtes déjà un "décalé" aux yeux de tous, vous ne vous conformez plus aveuglément et "instinctivement" à la "normale", car vous avez connu autre chose, vous avez pu "relativiser les normes". Et vous rendre compte finalement à quel point, si elles sont si différents d'une frontière à l'autre, alors c'est qu'elles ne sont pas si importantes.
J'écris ça aujourd'hui, mais je n'ai bien sur pas encore un détachement complet par rapport à cette "norme", comme je l'ai précisé ^^ Pour jean luc1, ça lui a pris quelques années. Mais il est apaisé aujourd'hui a l'en lire ^^
C'est tout ce que je vous souhaites.
salut Bagger
Et qu'as tu appris de la nouvelle Calédonie en particulier ?
^^
La Calédonie, c'est l'étape "actuelle" perso si j'ose dire. Je suis de mère bretonne, mon père est né en Allemagne, ma grand-mère d'origine italienne, j'ai un peu bougé avant. Que ce soit en vacances ou pour quelques mois dans de la famille à l'étranger. (parfois pour bosser)
De la même façon, en France, j'ai travaillé avec des gens du Nord, du Sud, des bretons, des parisiens... Ca fait déjà des différences.
La Calédonie c'est particulier pour moi, c'est quelque chose que j'ai réellement "choisi" par rapport aux autres, je n'aurais donc pas le même regard dessus, mais:
- La différence de point de vue et de culture a de très courtes distances et dans le même pays:
*Entre un garçon Kanak de Maré, qui ne parle pas très bien le français, aide son oncle à faire des sorties pour les touristes, et ne va plus au lycée depuis qu'une fusillade a l'aéroport de l'île a envenimé (il y a eu des morts) pour des années les rapports entre tribus (certaines ne sont donc plus alimentées en essence par représailles, et les enfants d'une autre ne sont pas les bienvenus sur le "territoire" ou se trouve le lycée, ect)
*Entre un Belge expatrié depuis 20 ans qui s'est fait selon ses dires "mettre a la retraite" suite a une altercation avec des "locaux" bourrés et malversation de témoignage, et qui saperçoit a cette occasion qu'il n'a pas été déclaré les premières années de sa présence sur le territoire (donc pas de droits retraite)
*Entre un cadre expatrié qui collectionne les îles et sorties comme on collectionne les cartes postales
* Et tellement d'autres...
- Encore une autre façon de passer son temps: ici, entre les locaux et les expats et les divers groupes et associations, ça fourmille! Et chacun a sa propre façon de s'occuper, de se regrouper ou non, de considérer la famille, ect. Entre le collègue Kanak qui organise les fêtes de la famille de Maré et de Futuna lors des descentes à Nouméa, qui s'est acheté une plate pour aller pêcher dès le vendredi soir, et le Wallisien adepte des boites de nuit, ou l'expat suractive qui prends une patente et overbooke son calendrier de soirées, invitations, sorties, ect... On retrouve des "tendances par genre", mais c'est tellement varié...
En fait, le vrai problème pour pouvoir te dire ce que la Calédonie en particulier m'apporte, c'est que je suis incapable de le dire: C'est comme si auparavant, la vie était un livre, et je n'en lisait qu'une ligne de chaque page, celle tout en haut. Puis le fait de voyager un peu ma permis de me rendre compte qu'en fait, il y a d'autres choses à lire! Et que j'arrive a en lire 2 lignes de chaque page maintenant.
Je pense que si je rentrais aujourd'hui en France, je la "lirais" davantage, et ça m'apporterais sans doute autant.
Finalement, ce n'est pas "la Calédonie", (en fait, ça aurait pu être n'importe ou - je cherchais juste à partir), mais simplement le fait d'avoir grâce a ça, pu me rendre compte, en voyant les différences, qu'il y a des choses à lire en plus, et des choses à faire aussi, comme je l'entends, et qu'il n'y a pas tant de barrières qu'on le croit.
Après, probablement que le "mélange des genres et cultures" et le bon dynamisme du marché de la Calédonie y aide. Je crois que c'est le compliment le plus objectif que je puisse lui faire ^^
baggers a écrit:^^
La Calédonie, c'est l'étape "actuelle" perso si j'ose dire. Je suis de mère bretonne, mon père est né en Allemagne, ma grand-mère d'origine italienne, j'ai un peu bougé avant. Que ce soit en vacances ou pour quelques mois dans de la famille à l'étranger. (parfois pour bosser)
De la même façon, en France, j'ai travaillé avec des gens du Nord, du Sud, des bretons, des parisiens... Ca fait déjà des différences.
La Calédonie c'est particulier pour moi, c'est quelque chose que j'ai réellement "choisi" par rapport aux autres, je n'aurais donc pas le même regard dessus, mais:
- La différence de point de vue et de culture a de très courtes distances et dans le même pays:
*Entre un garçon Kanak de Maré, qui ne parle pas très bien le français, aide son oncle à faire des sorties pour les touristes, et ne va plus au lycée depuis qu'une fusillade a l'aéroport de l'île a envenimé (il y a eu des morts) pour des années les rapports entre tribus (certaines ne sont donc plus alimentées en essence par représailles, et les enfants d'une autre ne sont pas les bienvenus sur le "territoire" ou se trouve le lycée, ect)
*Entre un Belge expatrié depuis 20 ans qui s'est fait selon ses dires "mettre a la retraite" suite a une altercation avec des "locaux" bourrés et malversation de témoignage, et qui saperçoit a cette occasion qu'il n'a pas été déclaré les premières années de sa présence sur le territoire (donc pas de droits retraite)
*Entre un cadre expatrié qui collectionne les îles et sorties comme on collectionne les cartes postales
* Et tellement d'autres...
- Encore une autre façon de passer son temps: ici, entre les locaux et les expats et les divers groupes et associations, ça fourmille! Et chacun a sa propre façon de s'occuper, de se regrouper ou non, de considérer la famille, ect. Entre le collègue Kanak qui organise les fêtes de la famille de Maré et de Futuna lors des descentes à Nouméa, qui s'est acheté une plate pour aller pêcher dès le vendredi soir, et le Wallisien adepte des boites de nuit, ou l'expat suractive qui prends une patente et overbooke son calendrier de soirées, invitations, sorties, ect... On retrouve des "tendances par genre", mais c'est tellement varié...
En fait, le vrai problème pour pouvoir te dire ce que la Calédonie en particulier m'apporte, c'est que je suis incapable de le dire: C'est comme si auparavant, la vie était un livre, et je n'en lisait qu'une ligne de chaque page, celle tout en haut. Puis le fait de voyager un peu ma permis de me rendre compte qu'en fait, il y a d'autres choses à lire! Et que j'arrive a en lire 2 lignes de chaque page maintenant.
Je pense que si je rentrais aujourd'hui en France, je la "lirais" davantage, et ça m'apporterais sans doute autant.
Finalement, ce n'est pas "la Calédonie", (en fait, ça aurait pu être n'importe ou - je cherchais juste à partir), mais simplement le fait d'avoir grâce a ça, pu me rendre compte, en voyant les différences, qu'il y a des choses à lire en plus, et des choses à faire aussi, comme je l'entends, et qu'il n'y a pas tant de barrières qu'on le croit.
Après, probablement que le "mélange des genres et cultures" et le bon dynamisme du marché de la Calédonie y aide. Je crois que c'est le compliment le plus objectif que je puisse lui faire ^^
ok merci pour cette analyse
ça change une vie si bien sur on est prêt à apprendre et à s'integrer c'est une experience extraordinaire ça vous change ca change votre facon de voir les choses mais vou sne vous rendez compte que plusieurs annees apres
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