où passent-ils leur retraite?

Ceux que je connais, hôteliers veulent rentrer en France pour leur retraite après 10/15 ans de travail ici mais pour cela il faudrait qu'ils puissent vendre "leur bien" et ça ce n'est pas évident !! Un autre, architecte, là depuis 40 ans - quand l'île était couverte de forêts - veut d'abord vendre un terrain et sa maison avant d'aller vivre en France surtout poussé par sa femme malgache et leur fille étudiante en France mais il m'a dit qu'il allait le regretter. Un médecin retraité qui avait un hôtel-restaurant l'a bradé et a mis sa maison en vente et aussi à louer pour aller vivre au Maroc, pays où il est né. Un jeune de 45 ans, là depuis 20 ans marié à une femme malgache n'a pas encore l'âge mais je ne l'imagine pas rentrer en France. Souvent, ce sont les problèmes importants de santé qui leur font choisir l'option France. Je connais aussi un Chef d'entreprise à la retraite sans activité ici qui a envie de rentrer, un peu déçu malgré sa jolie femme malgache. Il m'a conseillé de "ne pas investir" ici, il regrette d'avoir mis de l'argent dans un terrain et une maison finalement.

Avant de quitter j ai rencontré pas mal de vazaha ou Indiens voulant remettre leurs affaires et quitter l île...

chollez jean jacques a écrit:

Les entrepreneurs vazaha ---hormis les retraites francais--- qui font une carrière à Madagascar espèrent-ils passer leur retraite sur place ou bien aller ailleurs-- rentrer ou s'expatrier...,
C'est un bon indicateur de confiance . les entrepreneurs vazaha retraites "entreprennent" combien de temps  ....

Je vais atteindre, cette année, l'âge "canonique" de 22 ans de travail à MADAGASCAR.

Je n'imagine pas pour autant - et n'ai jamais imaginé - y passer ma retraite.

Je l'envisage plutôt du côté de l'ASIE ou de l'AFRIQUE SU SUD.

De nombreux étrangers établis de longue date à MADAGASCAR sont également, je pense, dans le même état d'esprit même s'ils sont beaucoup à être contraints par des raisons plus ou moins objectives - manque de moyens, attaches affectives, ..... -.