Vivre en Espagne

Bonjour à vous tous et toutes, difficile de faire court pour vous présenter l’endroit où je vis et  surtout comment je l’ai découvert.
« Notre première découverte de l’Espagne s’est faite par la mer, nous avons largués les amarres en 2000 pour  chercher un lieu où nous poser. Partis du cap d’Agde en Mai 2000 sur notre voilier coque acier( pour les amateurs) et pour faire un voyage au long cours.
Notre désir de quitter la France où nous nous sentions  à l’étroit se faisait sentir depuis longtemps ; Un commerce prenant, à su nous décider de quitter la civilisation terrestre, pour prendre le large enfin !
Un voyage à l’étranger cela se prépare que ce soit sur l’eau ou sur terre. Pour nous c’était un peu différend car nous pensions faire un très long périple en mer et aller jusqu’aux galapagos, mais ce n’est pas le sujet  d’aujourd’hui.
L’Espagne à été notre troisième escale, ce fut  à Ibiza, puis nous avons découvert Altéa, belle petite ville aux maisons blanches, une ville d’artistes. Les maisons pour la plus-part sont à échelle humaine, et   cela a gardé tout son charme.  Si vous passez par là je  vous incite vivement à vous y arrêter, c’est à une  centaine de kilomètres au sud de valencia. Le paséo maritime est superbe.
Nous avons dus interrompre note périple après trois ans de navigation à cause d’un problème de santé  de mon chéri de mari. Le cœur cela ne pardonne pas en mer, le S A M U n’est pas à côté.
Passons, Une fois le problème cardio réglé, notre désir de revenir en Espagne est devenu omniprésent mais cette fois sur terre.
Chez nous les décisions sont vite prises, et les valises avec. »
Ayant appris la langue lors de nos différends passages dans la région Valenciana, cela à été plus facile pour trouver une location.
Calpe à été notre première étape, son rocher ou Peñon, un gros rocher planté au milieu de la mer que l’on voit  très bien en arrivant par l’autopista, grande ville aux grands immeubles tout est fait pour le tourisme. Calpe se situe au nord d’Altéa, à quelques kilomètres.
Un tunnel sépare les deux villes et  chose  bizarre  cela change le climat. Avant le tunnel  il pleut, après le tunnel en direction d’Altéa il ne pleut plus.  Calpe est plus froid l’hiver, je préfère  et de loin Altéa.
Pour en revenir à mon Pueblo d’aujourd’hui, nous l’avons découvert par internet.
Nous recherchions cette fois de meilleures températures pour l’hiver. Pour cela il fallait descendre plus bas vers l’Andalouzie. La région de Murcia nous à séduit surtout par le prix des locations peu chères, et aussi des températures très très chaudes.
Le hasard nous à conduit jusqu’à Catral, un pueblo de sept mille habitants environ. Il est situé à une dizaine de kilomètres de Elche, bien connu pour sa Palmeraie.


Catral est bien placé : à vingt cinq kilomètres de Torrevieja où il y a la mer.
Alicante à trente cinq kilomètres, et par l’autopista il faut  à peine une demi-heure. Il y a un grand  aéroport très bien desservi.
Autopista= payante
Autovia    = gratuite
Murcia est à  une trentaine de kilomètres.
On évite ainsi les pris des loyers plus chers de la ville, et on a un peu plus de calme.
Le climat y est agréable, même si  il y fait très chaud l’été.
Que dire de Catral ? Un pueblo familial où tout le monde se connaît, les gens sont sympathiques et accueillants pour peu que  vous parliez un peu leur langue, enfin un peu au moins. Le reproche que font les Espagnols ici c’est qu’il y a beaucoup d’Anglais et ils ne font aucun effort pour parler la langue, et ça les énervent.
Comme dit dans une autre  interview,  les gens n’ouvrent pas leurs portes facilement il faut vraiment connaitre d’autres Espagnols pour être invité ;Mais c’est rare.
Par contre lors des fêtes, fiestas nombreuses ici ils vous offriront volontiers « une cerveza » une bière car ils sont très joyeux et la chaleur aidant avec les bières c’est plus facile.
La fête principale à Catral c’est la San Juan, elle vient de passer, elle se fait au mois de juin, c’est intense car cela dure trois semaines. Tous les jours il se passe quelque chose, des processions car ils sont très pieux. Des défilés multicolores, à voir ; Des concours de vélos car ils sont très sportifs, des courses à pieds pour les petits et les grands.
Et surtout le « Chupinazo » coup d’envoi de la fête. : Bataille d’eau et de mousse,  les Peñas, des feux d’artifices, des pétards dans les rues. C’est LA Fête !
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C’est très bon enfant et familial, le maire  « l’alcade » participe aussi largement à la fête, les enfants et même les personnes handicapées ;
Il ne faut pas compter se coucher à onze heures du soir, ce serait plutôt vers quatre  ou cinq heures du matin.
Beaucoup de déguisements, ils adorent ça.
Il n’empêche que  certains partent travailler le lendemain mais cela se passe surtout le week-end.
Vous trouverez à Catral un village tranquille(en dehors des fêtes), des gens sympas, des commerces, des écoles pour tous, rien ne manque.
Pas loin des villes que demander de plus ?
Par contre ne venez pas y chercher du travail, hélas la crise est bien présente ici aussi, ils souffrent énormément du manque de travail, mais ne le disent pas.
Les espagnols sont très fiers, et sont respectueux de leur pays, c’est c e qui nous a séduit aussi.
La vie est  belle et agréable par ici surtout si vous êtes retraités et cherchez le calme, vous êtes tous  les bienvenus.
Hasta pronto !