(Cet article comme beaucoup de ce genre sont souvent sujets a discussions sinon à polémiques. L'objet de cette publication est seulement de partager des informations qui peuvent être contestées et de donner un point de vue personnel. Bien évidemment cha-cun le sien :-) )
Le graphique ci-dessous montre comment les expatriés américains en Basse-Californie (au nord du Mexique ) passent leur temps. Guère de surprises en fait...C'est ce que l'on peut deviner quand on en connaît une douzaine ou même moins. Il ne manque que la tranchette : peindre en se croyant des génies oublies mais enfin reconnus au sud de la frontière ! L'ensemle a une dose d'humour, ne pas l'oublier.
En jaune boire... L'alcool n''est pas cher et loin du pays, plus discrètement..., Ce sont principalement des gens désoeuvrés qui avaient une bonne tradition de buveurs assez commune aux Etats -Unis, autant en profiter...
Le quart rouge "traîner et potiner avec les gringos" fait partie de la vie des expatriés. Pas d'activités ou même partielles (enseignant, cuisinier) alors on passe sont temps a se raconter les petits potins autour d'un verre, sinon d'une bouteille ou de caisses de bières. Un grand classique dans la bulle expatriés du monde entier.
Le quart bleu s'explique. Contrairement à ce l'on laisse entendre les expatriés ne sont pas fans de la nourriture mexicaine, Bien au contraire et encore moins de la préparer sauf peut-être des quesadillas (tortillas pliées avec fromage et jambon et grillées). On a plutôt recours à la nourriture des origines : steak/grillades avec frites ou pommes au four, parfois farcies et /ou chile con carne le grand classique.
Enfin les américains comme beaucoup d'étrangers préfèrent véhiculer l'idée d'un Mexique sur et peu dangereux avec une délinquance réduite. Il est vrai que les villes ou résidences des étrangers sont (très) peu touchées par la violence. Quant a la délinquance elle est moindre qu'en France au moins pour nous. Sans aucun doute il y a moins de cambriolages et pour les vols de téléphones portables, de porte-monnaies, c'est un mal universel. Seulement 90 étrangers morts en 2014 dont 70 trafiquants sud-américains... Sur un million cela pourrait faire des envieux...
Pour le reste... La mini-tranche de participation aux évènements culturels n'est pas une surprise, C'est le propre de presque tous les expatriés. Ils sont dans leur immense majorité au Mexique pour des raisons matérielles, même s'ils s'en defendent parfois bien sur. Quelques concerts, expos ou excursions, guere plus. On ne les verra jamais ni eux ni aucun touriste au Ballet Folklorique National pourtant légendaire. Autre tranche minuscule et dans le même esprit, les sorties aux restaurants mexicains. On n'y mange pas vraiment exotique sinon des steaks, des escalopes, des crevette, du poisson en filets, des fajitas (mini-filets de poulets ou boeuf grillés), et des enchiladas (tortillas roulées et farcies.) Bien sur c'est un peu caricatural encore que....Les pizzas, les pâtes et les sushis sont aussi de grands favoris. Peu de salades par prudence. Une exception : le chile en nogada, ce poivron farci baigné de sauce crème et couvert de graines de grenades, une spécialité de la fête de l'indépendance.
Enfin se "promener" avec les mexicains. Il y a trois barrières au moins : la langue, le contexte d'origine : l'éducation, la culture et les habitudes sociales comme l'informalité ou le jm'enfoutisme. Peut-être même l'absence d'intérêt réciproque MAIS parfois pas d'intérêt tout court de la part des mexicains. L'étranger est forcement riche. On s'en lasse...
En bref, rien de vraiment étonnant avec un gros point positif : parler si bien du Mexique ce que font rarement ses fils malgré le bla bla bla : "Mexico lindo". Au moins ici les étrangers n'ont pas l'ingratitude du ventre et apprécient ce qu'ils ont, On les entend assez peu sauf quelques idéologues frustrés mais dans l'ensemble "les gens heureux n'ont pas d'histoires". Les autorités le savent et tous aussi bien que la population en général les apprécie.
PS : ce graphique "quatre-quarts" est le résultat d'une étude non-scientifique sur les résidents américains en Basse-Californie. Mais c'est évidemment très proche de la réalité y compris pour tous les expatriés, a l'exception sans doute du quart jaune plus réduit.