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Gérer le mal du pays au Burkina Faso

Dernière activité 10 Septembre 2017 par jarivebiento

Nouvelle discussion

Christine

Bonjour à toutes et à tous,

Etre expatrié au Burkina Faso est une belle aventure… qui peut aussi s’accompagner de moments de nostalgie.

Quels sont vos conseils pour éviter d’avoir le mal du pays ?

Comment gérez-vous ce sentiment ?

Existe-t-il des endroits au Burkina Faso où retrouver des produits ou l’ambiance de votre pays d’origine ?

Partagez avec nous votre expérience.

Merci,

Christine

LunaC

le mal du pays.... de quel pays?? lol

je ne cherche pas a l'éviter. comme beaucoup de multinationaux ou de personnes qui appartiennent à plusieurs cultures, le manque est toujours la. quand on est ici , la bas nous manque, quand on est la bas , ici nous manque, quand on est encore ailleurs c est le reste qui manque...

le coté positif, c'est que quand on se rend compte de cela on cherche à profiter au mieux des coté positifs de l'endroit ou l'on se trouve. on apprécie des choses qui avant nous passaient sous le nez sans qu'on les voit

les produits on les trouve, un peu, beaucoup si on met le prix et le temps pour préparer les plats

quand à l'ambiance, non, elle n'est pas transposable. le cercle d'amis non plus...

TENERE1210

Bonjour,

Je partage pleinement la réponse de LunaC, avoir des projets construire un avenir ,  il faut vivre en intégrant d'une nouvelle façon sa  famille ses amis d'avant.
Pour le mal culinaire du pays on trouve à Ouaga ou à Bobo-Dioulasso des magasins qui vendent de quoi répondre à nos besoins, on rentre tous  une ou deux fois par an largement de quoi satisfaire nos envies.
Ou qu'on soit l'herbe est toujours plus verte chez le voisin !
Apprenons à vivre avec la richesse des autres même si "ces autres" sont très pauvres ça aide à relativiser notre éloignement.

Danielle Sanon

je partage l'avis de mes compatriotes ; il faut relativiser et s'adapter et en plus le temps ne fait rien à l'affaire !!!!, je suis au Faso depuis 16 ans, bien intégrée, mais les pointes de nostalgie me rejoignent de temps en temps même bien intégrée et tellement heureuse de partager la vie des burkinabés : peuple ouvert, généreux, j'en passe.... on apprend tous les jours !!

Bmichel47

Bonjour et bravo pour votre question

Je partage un peu des réponses.La chose la plus importante, "aimez vous ls uns les autres."
Voila une phrase, extraite de la Bible qui prend toute sa valeur.
A partir du moment ou noius vivons, échangeons avec les autres, pour moi, ce n'est plus une question.
La terre est ronde, avec toutes ses diversités, ses climats, ses habitants, des bons, des moins bons, mais nous sommes tous ici pour apprendre.
Après nos bonnes vieilles habitudes de dire c"'est mieux chez" là ma réponse est fulgurante, "ok alors reste  ou rentre chez toi"
Voila plus de 50 ans que je voyage, j'encourage chaque personne à aimer et à respecter son pays, ses habitants et tout ce qu'il contient.
Partageons mes amis, partageons
Merci d'exister
Michel

Crabine

Quand je vivais en Côte d'Ivoire, l'Europe ne m'a jamais manquée!
Je parle du style de vie et des mentalités.
Mais comme l'automne est une saison que j'aime particulièrement, pour ses couleurs et ses odeurs qui me rappellent mes classes d'enfant...c'est un souvenir qu'on garde au coeur, et je ne serai pas prête à venir vivre l'automne en Europe à cause du froid.
J'aime trop la chaleur, donc voilà, on ne peut tout avoir au même endroit...

kwiliga

Bonjour à tous,
De mon coté, je suis bien obligé d'admettre que j'ai du mettre en place une organisation assez lourde, pour pallier aux différents manques.
Pour commencer, j'ai ramené un éthylomètre que j'ai confié à la police municipale de Koudougou, ça me permet de m'angoisser un peu lors des contrôles, de passer quelques nuits en cellule de dégrisement et d'auto-suspendre mon permis.
Là, je suis en train de faire fabriquer par mon soudeur, une grosse boite à rayures jaunes et noires, dans laquelle je vais enfermer un petit, qui sera chargé de me flasher chaque fois que je passerais devant.
Bon, j'ai encore plein d'idées, mais je suis preneur de toute suggestion qui me permettrait de dissiper la nostalgie qui m'étreint à l'absence de toutes ces formidables innovations qui enchantent tant la vie des occidentaux.

DROMAIN

J'ai une autre suggestion :
Pour les amendes que tu t'auto-inflige, tu pourras les payer sur mon compte en banque.
C'est tout naturel, il faut s'aider entre compatriotes  :)

jarivebiento

Bonjour,
J'ai trouvé le début des échanges trés intéressant, puis cela devient ringard vers la fin.....si la question de la nostalgie renvoit seulement aux radars et tests d'alcoolémie en Europe, je trouve que le mobile qui a conduit cette personne à s'expatrier est bien triste....plutôt que de découvrir les autres, leur culture et leur façon de voir la vie !
J'ai peur d'être rabat joie, mais les radars de vitesse ont fait leur apparition à Ouagadougou, et personnellement je m'en réjouis, car j'en ai marre de voir tous les jours des chauffards (de toutes les couleurs) mettre en danger la vie d'autrui en se croyant au dessus des lois et des réglements, et des cinglés traverser des villages de brousse à 140 km dans leur 4X4 flambant neuf !!. Qu'ils bradent leur propre vie, ça les regarde, mais malheureusement ce sont souvent les autres qui trinquent, notamment les plus vulnérables (vélos, pietons, enfants dans les villages, etc....). Idem pour la conduite en état d'ivresse, moi voyez-vous, j'ai plutôt hâte que les tests d'alcoolémie arrivent par ici, ne vous en déplaise....et que la police arrive à résister "au petit cadeau", plutôt que de retirer le permis !
Il y a des choses qui me semblent absolument universelles, comme le respect des autres, de la vie, et la civilité !! alors venir en Afrique juste parce que c'est plus difficile à faire appliquer, pour de moults raisons, me semble être une bien mauvaise motivation.

DROMAIN

En ce qui concerne le comportement routier de certains usagés, ce n'est pas faux et c'est même tout à fait vrai. J'en sais quelque chose car je suis motard.
Il y a 40 ans j'ai eu ma petite période "Fast and Furious" mais quelques rateaux et gamelles (accidents en terme motard)  bien senties m'ont vite ramené à des comportements plus sereins. Je n'ai jamais tué personne à part quelques lapins ou poules et je m'en trouve jusqu'à présent totalement désolé.

Quand à l'alcootest, il ne suffira qu'à remplir les caisses des Oeuvres bénévoles des représentants de la loi. Et si ce n'est pas pour ces Oeuvres, ce sera pour celles du département des permis de conduire.
Par contre, je me permets de vous inviter à méditer la phrase d'un grand adepte du second degré, j'ai nommé l'immense Mr Pierre Desproges. Trop tôt disparu...Dieu ait son âme.

"Il faut rire de tout. C'est extrêmement important. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans"
C'est celle que je préfère et qui justifie la parenté à plaisanterie.

Ainsi que:

"On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde."

Ces citations datent d'il y a plus de trente ans, période à laquelle les pisse-froids et autres paralysés des sphincters n'avaient pas encore imposé leur diktat de "l'infinie tristesse".
Mais heureusement il nous reste encore Dieudonné et les blagues "Carambar". Mais sont elles vraiment des blagues ?  ;)

Quant au mal du pays, cela fait 35 ans que je n'habite plus en France et je ne regrette absolument rien. Et quand par obligation familiale, je suis obligé de rentrer quelques jours en France, c'est à ce moment que je ressens le plus le mal du pays où j'ai choisi de vivre.

jarivebiento

Merci, mais le "Mais non voyons, je n'ai voulu dire cela, je plaisantais", a souvent bon dos. Excusez moi de ne pas y croire dans toutes les circonstances, surtout quand la discussion dans laquelle se glisse "cette rigolade" était sur un autre mode depuis le début, et cela ne semblait gêner personne.
Bien cordialement.

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