Les expats en retraite à Madagascar
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Plus de réunion d’équipes. Plus de collègues de travail le matin autour de la machine à café… On se sent brusquement comme un voyageur resté sur le quai d'une gare tandis que le train continue son voyage et disparaît à l’horizon.
Que faire quand soudain on change de planète, d'environnement, car tant qu'on était chez soi pour manger, dormir et récupérer d'une journée, d'une semaine ou d'une année de travail, on savait qu'on reprendra le collier le lendemain, après le week-end ou après les vacances on se dit qu'il y aura un après... mais quand on est condamné à tout perdre, ses collègues de travail, ses habitudes et quand on est condamné au repos forcé, au début on rêve de s'allonger sur un transat, les pieds en éventail sous un cocotier avec un mojito glacé à portée de main mais au bout d'un certain temps, on commence à cogiter en réfléchissant de façon laborieuse et souvent inefficace. Quelle est la solution?
Nous sommes pourtant, que nous le voulions ou pas, une espèce sociale, sans vouloir offenser ceux qui se croient supérieurs aux abeilles ou aux fourmis...
Heureusement il y a des sites comme par exemple expat.com et sans vouloir faire de la pub ou démontrer un esprit de servilité, je ne peux que remercier ceux qui font vivre cet espace qui permet de nous rapprocher et de créer notre monde, si virtuel soit-il mais bien réel dans le fait qu'il nous permet de nous retrouver, même parfois sous des opinions bien diverses.
Donc je réitère mes remerciements à tous ceux qui font vivre ce... forum.
Ben alors mon tit Magaston... on nous fait un peu de mélancolie ?
Ben oui... l'isolat c'est bien... surtout quand on a frôlé le "burn out" ou qu'on arrivait plus à donner de sens à son quotidien... mais au jour le jour, même avec un sacré jardin intérieur, un planning rempli de choses passionnantes qu'on arrivait pas à faire avant et sur la table un bon civet "sans OGM" qu'on peut prendre le temps de déguster... l'isolat -surtout intellectuel- peut être difficile à supporter...
Car comme tu le dis si bien, nous en nous résumons pas à une bouche, un estomac et des mains qui peuvent faire plein de choses... nous avons besoin d'échanger, de communiquer... et même de "disputer" avec des êtres qui nous ressemblent...
Difficile à trouver dans le quotidien et dans sa vie d'expat retraité ou pas... parce que... en plus... ce n'est pas parce qu'on a le même point d'origine qu'on a des choses à se dire...
Pour vivre cet isolat du mieux possible, je crois que que le compagnon ou la compagne de vie est primordial : objectifs communs, passions partagées, capacité à échanger... ensuite le sésame, c'est se faire des amis -pas facile - à qui on ait des choses à dire aussi...
Enfin Madagaston.. pour calmer un peu ta mélancolie de la machine à café au boulot... souviens toi comme parfois il était pénible, dès le petit matin, d'être capté par un collègue persuadé de ton intérêt pour ses problèmes, combien il était rare d'avoir un peu la paix pour boire son expresso "pas bon", et surtout ces chers collègues qui, non addict au café et non fumeurs, ne manquaient pas de signaler que leurs journées de travail étaient plus longues que les tiennes... Bien entendu ils oubliaient leur propre addiction au "Solitaire" sur PC...
Petit sésame... ce forum... où l'on peut venir papoter en élargissant un peu les discussions communes de tous les jours avec notre entourage... d'où les nombreux "hors sujets" que nous faisons régulièrement aussi... une discussion entre potes est rarement linéaire et peut prendre plusieurs directions à la fois... et nous avons envie aussi parfois de parler d'autres choses que de l'expatriation... et ne pas faire que donner des conseils...
J'y viens aussi avec grand plaisir... et vous connaître en vrai n'est pas essentiel bien que je connaisse certains d'entres vous pour les avoir rencontré... je peux parfaitement pour ma part, fonctionner dans un virtuel pur...
Çà me permet aussi de maintenir mon coté "méchante Lys" et de laisser libre cours à ma mauvaise foi naturelle !!!
Salut les expats..
C'est si difficile de se faire quelques potos à Madagascar ? Question de se marrer un peu et avoir quelques conversations ....
Lys de Diego a écrit:Çà me permet aussi de maintenir mon coté "méchante Lys" et de laisser libre cours à ma mauvaise foi naturelle !!!
Effectivement, se défouler ici ou ailleurs de manière virtuelle peut devenir une sorte de remède à l'ennui ou peut-être même une sorte de résilience pour ceux pour qui la coupure a été trop brutale.
Pour ma part, j'ai longtemps hésité à prendre ma retraite (environs 6 mois) car mon travail était passionnant et mon employeur tenait à ce que je reste encore dans l'entreprise... d'ailleurs il n'y a pas si longtemps alors que j'étais déjà depuis quelques années à la retraite, il m'a recontacté afin que je revienne au sein de l'entreprise ("Engie" pour ne pas la nommer).
D'ailleurs la chanson des pierres qui roulent "Angie" me fait toujours penser à la belle époque où j'ai baigné pendant trois décennies dans une atmosphère polluée d'une plateforme chimique du genre Seveso 2 seuil haut...
C'est peut-être ce qui m'a motivé le plus pour m'intéresser à la nature et plus spécialement aux champignons au point d'avoir été reçu au brevet de mycologie que j'ai passé dans le cadre d'une exposition mycologique qui se tenait à la fac de pharmacie de Nancy.
Mais tout cela fait partie à présent d'une autre vie car j'ai la capacité, tel un caméléon de changer totalement la couleur de mon environnement et de pouvoir trouver des satisfactions dans des tas d'occupations comme par exemple l'élevage de léporidés puis des expériences de plantation genre permaculture etc.
Tout ceci pour m'empêcher de me laisser entraîner à passer des journées à siroter des THB ou autres rafraîchissement ce qui serait tout sauf utile à la multiplication de mes 20 000 cellules à chaque seconde...
toufixx a écrit:Salut les expats..
C'est si difficile de se faire quelques potos à Madagascar ? Question de se marrer un peu et avoir quelques conversations ....
Bonjour toufixx,
Se faire des potes à Mada lorsque l'on est à la retraite: vaste sujet.....
Tout dépendra de la façon dont vous envisagez d'occuper vos journées. Si votre futur programme est: apéro, déjeuner, digestif, pétanque, apéro, belote, apéro, vous devriez rencontrer beaucoup de personnes ayant les mêmes activités. Si vous envisagez d'avoir une retraite plus active, vous aurez peut-être un peu plus de mal à trouver des personnes avec qui partager ces activités.....
De même pour les conversations, si vous souhaitez parler de philosophie, de littérature, etc, cela risque d'être compliqué de trouver des personnes avec qui discuter. Ou envisagez éventuellement d'avoir ce genre de conversation avant l'heure de l'apéro.
Par contre si vous souhaitez passer vos journées à faire la liste de tout ce qui ne va pas à Mada et en France (voire dans le monde), vous trouverez de nombreux retraités avec qui discuter.....
Autre sujet très apprécié par certains retraités, leurs performances grâce à leur pilule magique..... Beaucoup sont persuadés d'être les amants les plus performants du monde, en raison de leur immense succès auprès de certaines filles et passent une bonne partie de la journée à raconter leurs performances et à comptabiliser leurs conquêtes (payantes). En oubliant juste (ou en l'ignorant) que les filles ont des critères différents pour définir un "bon client". Pour le plaisir, elles n'ont aucun mal à trouver des malgaches de leur âge. Concernant les retraités un "bon client" c'est plutôt celui qui paye bien et qui surtout se fatigue vite ou s'endort vite".
Donc si vous souhaitez vous marrer, cela devrait être facile, du moins dans les premiers temps, ensuite il est possible que vous vous lassiez rapidement de genre de conversations......
En conclusion, les retraités sont nombreux à Mada (et même à Mahanoro où vit Gaston), mais aurez vous envie de fréquenter beaucoup d'entre eux???
Petit coup de blues Gaston?
A mon avis vous devriez faire le tri dans vos mails et classer certains expéditeurs en courrier indésirable....
Dans deux discussions vous nous avez fait par de vos lectures (mails): concernant ce que nous réserve l'avenir et le paprika aromatisé et autres dérives de l'industrie agro-alimentaire.
Je vous trouvais beaucoup plus gai lorsque vous n'aviez pas ce genre de lecture....
loicpty a écrit:Petit coup de blues Gaston?
A mon avis vous devriez faire le tri dans vos mails et classer certains expéditeurs en courrier indésirable....
Dans deux discussions vous nous avez fait par de vos lectures (mails): concernant ce que nous réserve l'avenir et le paprika aromatisé et autres dérives de l'industrie agro-alimentaire.
Je vous trouvais beaucoup plus gai lorsque vous n'aviez pas ce genre de lecture....
Ouaipp! je reconnais qu'en France il m'est arrivé, comme je suppose à bien d'autres des coups de blues et c'est tout à fait normal car que serait la vie si tout allait... trop bien?
Par contre, étant de nature... peut-être trop curieuse, il m'arrive de me goinfrer d'informations... bonnes et moins bonnes.
D'ailleurs un certain Albert (Eintein= MC2) n'aurait-il pas dit un jour que la curiosité menait à tout, autant à regarder par un trou de serrure qu'à découvrir l'Amérique...
Ici à Madagascar ma vie a pris une toute autre dimension comme un long fleuve tranquille mais dont le courant est trop rapide... comment dire? Je crois que ce même Albert avait également une théorie sur la déformation du temps et de l'espace..; serais-je en train de vivre une espèce de transcendance qui voudrait que j'aie une vie peinarde mais qui passe trop vite? J'en appelle aux experts en psychana-lys...
Dixit Lys: "et surtout ces chers collègues qui, non addict au café et non fumeurs, ne manquaient pas de signaler que leurs journées de travail étaient plus longues que les tiennes... "
En fait de journées trop longues, je n'ai eu des journées trop longues que pendant ma période scolaire de six à douze ans et de douze à quinze ans au secondaire pour ne réussir que ma classe de sixième dans le secondaire après l'avoir brillamment doublée et totalement loupé ma classe de cinquième vraiment trop incompréhensible pour mon esprit à caractère hyperactif.
Par contre ma chance a été la curiosité innée qui m'a permit de me goinfrer de littérature, puis quand j'ai stoppé brusquement la lecture, j'ai commencé sérieusement à me documenter.
Mais étant à l'aube d'entamer bientôt ma huitième décennie de vie sur terre, je n'échangerai cette vie contre aucune autre, si belle fut-elle.
madagaston a écrit:Ici à Madagascar ma vie a pris une toute autre dimension comme un long fleuve tranquille mais dont le courant est trop rapide... comment dire? Je crois que ce même Albert avait également une théorie sur la déformation du temps et de l'espace..; serais-je en train de vivre une espèce de transcendance qui voudrait que j'aie une vie peinarde mais qui passe trop vite? J'en appelle aux experts en psychana-lys...
Théorie d'albert qui a été démenti il y a un an ou deux, sauf erreur de ma part. La déformation du temps et de l'espace ne serait plus forcément impossible..... Mais ceci est un trop long sujet pour en débattre ici.....
Psychana-Lys.... Et bien voilà, l'humour refait son apparition. Avez vous déjà supprimé tous vos "mails pessimistes"?
madagaston a écrit:Plus de réunion d’équipes. Plus de collègues de travail le matin autour de la machine à café… on reprendra le collier le lendemain, ... tout perdre, ses collègues de travail, ...
Bon débarras, bon débarras, bon débarras !
En effet c'est très limité si ça se résume aux filles et à ce qui se passe de negatif. Surtout que je n'ai pas un penchant très prononcé pour l alcool au quotidien. . Mais comme je suis de nature positive. Je desespere pas trouver quand même quelques potos par le biais d activités. Sport plongée pêche etc..
madagaston a écrit:Pour ma part, j'ai longtemps hésité à prendre ma retraite (environs 6 mois) car mon travail était passionnant et mon employeur tenait à ce que je reste encore dans l'entreprise... d'ailleurs il n'y a pas si longtemps alors que j'étais déjà depuis quelques années à la retraite, il m'a recontacté afin que je revienne au sein de l'entreprise ("Engie" pour ne pas la nommer).
Je suis surpris qu'une société comme ENGIE en soit à faire de la "retape" auprès de ses anciens salariés - désormais retraités - afin qu'ils "reprennent du service".
Pour ma part, j'ai nullement l'intention de "durer" au-delà des usages légaux et j'espère vivement avoir la capacité à "tirer ma révérence" dès que l'heure aura sonné.
En fait, Engie n'est pas une entreprise mais un groupe composé d'une multitude de boîtes plus ou moins grandes. Donc notre "boîte" qui comptait une centaine de personnes travaillait entre autre sur le site chimique de Carling- Saint Avold (du type Seveso 2 seuil haut) et avait pour tâche principale l'équipement des différentes unités de production en systèmes de contrôle et de mesure et comme les appareils très sophistiqués changeaient tous les quelques mois en apportant à chaque fois des améliorations, on avait besoin de personnes qui possédaient un esprit inventif capable d'être en mesure de suivre l'évolution des technologies, et dans ce cas on ne manquait pas de travail.
Pour exemple, notre agence "racolait" tous les premiers de promotion, même s'ils n'étaient pas dans notre branche d'activité.
Ainsi un beau jour pour la fête de fin d'année à laquelle tous les employés étaient conviés et où on avait droit aux speechs et où entre autre on distribuait les médailles du travail et autres cadeaux aux employés suite à des tombolas etc., j'étais assis en face d'un p'tit jeunôt fraîchement émoulu d'une école d'ingénieur à qui on avait attribué un poste de chef de la sécurité faute de mieux. Il m'a dit que son travail ne l'intéressait pas plus que cela et qu'il avait envoyé des tas de CV un peu partout.
Quelques temps après cette discussion je l'ai rencontré par hasard au bureau d'études de l'agence et je lui ai demandé si sa recherche avait abouti à quelque chose de positif pour lui... et il m'a confié qu'il avait reçu une réponse favorable pour être embauché comme directeur d'une centrale hydroélectrique dans le massif central.
Aujourd'hui on ne cherche plus du personnel qui a appris quelque chose dans des écoles mais des personnes capables de s'adapter à toutes les situations avec un esprit créatif et ça, ça ne court pas les rues.
Donc si on m'a demandé de revenir dans le bain, c'est en partie parce que j'y baignais, j'y macérais même en toute volupté et les dirigeants savaient qu'ils n'avaient plus rien à m'apprendre car les dernière années que j'ai passé en tant qu'assimilé cadre, j'étais pratiquement une petite PME à moi tout seul car je recevais le travail des responsables de travaux neufs de l'usine (Total petrochemicals), j'exécutai les travaux seul ou avec de l'aide quand c'était nécessaire et j'envoyais le compte-rendu des travaux au bureau d'étude par l'intermédiaire du contremaître pour facturation. Donc économie de personnel et de dirigeants puisque je signais mes autorisations de travail en tant que responsable d'intervention et responsable d'exécution. En effet mon fer de lance était qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et ça, ça plait aux entrepreneurs car je n'avais pas besoin de syndicat ou autre intermédiaire pour avoir une entrevue avec le "patron".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Engiehttp://www.usinenouvelle.com/article/to … ng.N321275
madagaston a écrit:En fait, Engie n'est pas une entreprise mais un groupe composé d'une multitude de boîtes plus ou moins grandes. Donc notre "boîte" qui comptait une centaine de personnes travaillait entre autre sur le site chimique de Carling- Saint Avold (du type Seveso 2 seuil haut) et avait pour tâche principale l'équipement des différentes unités de production en systèmes de contrôle et de mesure et comme les appareils très sophistiqués changeaient tous les quelques mois en apportant à chaque fois des améliorations, on avait besoin de personnes qui possédaient un esprit inventif capable d'être en mesure de suivre l'évolution des technologies, et dans ce cas on ne manquait pas de travail.
Pour exemple, notre agence "racolait" tous les premiers de promotion, même s'ils n'étaient pas dans notre branche d'activité.
Ainsi un beau jour pour la fête de fin d'année à laquelle tous les employés étaient conviés et où on avait droit aux speechs et où entre autre on distribuait les médailles du travail et autres cadeaux aux employés suite à des tombolas etc., j'étais assis en face d'un p'tit jeunôt fraîchement émoulu d'une école d'ingénieur à qui on avait attribué un poste de chef de la sécurité faute de mieux. Il m'a dit que son travail ne l'intéressait pas plus que cela et qu'il avait envoyé des tas de CV un peu partout.
Quelques temps après cette discussion je l'ai rencontré par hasard au bureau d'études de l'agence et je lui ai demandé si sa recherche avait abouti à quelque chose de positif pour lui... et il m'a confié qu'il avait reçu une réponse favorable pour être embauché comme directeur d'une centrale hydroélectrique dans le massif central.
Aujourd'hui on ne cherche plus du personnel qui a appris quelque chose dans des écoles mais des personnes capables de s'adapter à toutes les situations avec un esprit créatif et ça, ça ne court pas les rues.
Donc si on m'a demandé de revenir dans le bain, c'est en partie parce que j'y baignais, j'y macérais même en toute volupté et les dirigeants savaient qu'ils n'avaient plus rien à m'apprendre car les dernière années que j'ai passé en tant qu'assimilé cadre, j'étais pratiquement une petite PME à moi tout seul car je recevais le travail des responsables de travaux neufs de l'usine (Total petrochemicals), j'exécutai les travaux seul ou avec de l'aide quand c'était nécessaire et j'envoyais le compte-rendu des travaux au bureau d'étude par l'intermédiaire du contremaître pour facturation. Donc économie de personnel et de dirigeants puisque je signais mes autorisations de travail en tant que responsable d'intervention et responsable d'exécution. En effet mon fer de lance était qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et ça, ça plait aux entrepreneurs car je n'avais pas besoin de syndicat ou autre intermédiaire pour avoir une entrevue avec le "patron".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Engiehttp://www.usinenouvelle.com/article/to … ng.N321275
Je pense mieux comprendre, maintenant, cette forme de "mélancolie" - qui tend parfois à la frustration - qui se dégage de certaines de vos interventions.
Il ne doit pas être facile, en vivant sa retraite à MAHANORO, de compenser certains "manques".
Dixit Crusaders:
"Il ne doit pas être facile, en vivant sa retraite à MAHANORO, de compenser certains "manques".
En effet il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir tirer un trait sur son passé... mais me concernant, c'est très facile, car le temps qui coule use lentement mes souvenirs et fait place à une plus grande imagination. Et si je manque d'imagination un jour, l'imagination ne me manquera pas non plus, même à Mahanoro.
madagaston a écrit:des personnes capables de s'adapter à toutes les situations avec un esprit créatif et ça, ça ne court pas les rues.
En effet mon fer de lance était qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même.
Il me semble que ces deux phrases sont très importantes pour comprendre pourquoi certains retraités sont heureux de leur choix de Mada comme destination et que d'autres passent leur journée à râler contre leur vie à Mada (destination qu'ils ont choisi....) et contre la France (Pays qu'ils ont choisi de quitter).
La faculté d’adaptation est il me semble la qualité la plus importante lorsque l'on choisi de passer sa retraite dans un pays comme Mada. Mais cette qualité fait défaut à beaucoup de ceux qui découvrent ce qu'est la vie loin de la France (qu'ils critiquent souvent autant que Mada) uniquement lorsqu'ils atteignent l'âge de la retraite.
"On est jamais mieux servi que par soi-même", je pense que c'est une devise qu'il est régulièrement recommandée d'appliquer aussi à Mada, mais encore faut-il être capable de le faire, donc être plutôt très bricoleur et très débrouillard, ce qui manque aussi à beaucoup......
Par le passé, j'ai eut un voisin retraité, qui était resté une plus d'une semaine sans lumière dans sa salle à manger parce qu’il attendait un électricien pour lui changer son ampoule. Et comme à l'époque j'étais encore sympa je lui ai changé son ampoule.... Mais je ne suis pas sûr que ce genre de profil, soit fait pour vivre à Mada.......
Je peux me tromper, mais je pense qu'il y a beaucoup plus de profils comme Gaston dans les petits villages que dans les grandes agglomérations.....
Dixit Loicpty:
mais encore faut-il être capable de le faire, donc être plutôt très bricoleur et très débrouillard, ce qui manque aussi à beaucoup......
En fait, pour vivre heureux ou du moins de façon satisfaisante à Madagascar, il faut avoir hérité d'une certaine dose de débrouillardise.
Enfin celui qui n'a pas eu la chance comme moi d'avoir hérité d'une faculté de compréhension, ou encore que les infos qui circulent dans son cerveau soient relativement lents à se déplacer, il faut bien qu'il ait hérité d'un peu plus d'astuce, de ruse, d'habileté que sais-je.
Pour ma part, quand j'avais atteint l'âge adulte ou plutôt ma majorité qui était à vingt et un an à l'époque, je me suis inscrit aux cours du soir pour apprendre des tas de métiers différents allant du secrétariat à la soudure en passant par la mécanique et bien d'autres métiers comme la peinture la vitrerie etc. la liste serait bien trop longue à énumérer. J'ai même réussi à tourner moi-même une canne de billard pendant ces heures de cours du soir et je corrigeais également les fautes du prof qui au tableau nous décrivait les différentes phases par lesquelles réagit l'aciers par l'austénitisation.
Eh oui ! si je n'ai appris pas grand'chose à l'école, j'ai réussi partiellement à me rattraper en étant adulte.
Je ne pense pas que j'ai grand mérite à avoir appris tant de choses dans la vie... et pourtant en y réfléchissant à deux fois, avoir dans le ruban hélicoïdal de son acide désoxyribonucléique quelques gènes comme un certain Mac Gyver n'est pas totalement inutile... surtout à Madagascar.
La débrouillardise et le bon sens me semblent des compétences universelles même si une certaine politique d'assistanat occidental génère l'illusion selon laquelle un état/un groupe/une entreprise vont prendre en charge les besoins élémentaires des individus (pour être incorrect, je dirais s'en accaparent la gestion).
C'est une des raisons pour lesquelles j'aime Mada: aide toi, le ciel t aidera.
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