Gérer la solitude en Côte d'Ivoire

La solitude, faut laisser ça aux vieux dans les maisons de retraite en France, ici il y'a toujours quelque chose à faire en autres, les églises et les funérailles

Boh... les maisons de retraite en France. Celà coûte bonbon.. aux alentours de 2000 euros par mois.

retenez une chose en cote d'ivoire on ne s'ennuis jamais deja que les ivoiriens sont très hospitaliés et ouvert d'esprit et il existe bon nombres de bon coin assez sympa pour briser la solitude et rencontrer du beaux monde il y'a plein de station balneaires aux alentours d'abidjan. je pourrai vous guider pour tout autre demande d'information
merci

Seul en Côte-d'Ivoire ? Impossible. Allez au maquis, n'ayez pas peur. Lors de mes divers déménagements, c'était pas évident d'arriver dans un nouveau quartier.
Passez devant les maquis, repérez les "vieux" et installez-vous. La conversation ne tardera pas, chacun échangera son histoire et vous y trouverez des affinités avec certain(e)s. Les anciens sont plus sages et connaissent parfaitement le coin. Dès que vous les reverrez, votre place est acquise, demandez par politesse, mais y'aura pas draps. Ceux qui seraient tentés de vous plumer, voyant que vous discutez avec leurs "parents" que souvent ils connaissent bien, n'auront pas le coeur de passer à l'acte. Les vieux sont les gardiens des quartiers. Bon endjaillement !

Bonjour

Comme il a été dit, il est difficile d'être seul en Côte d'ivoire,  le contact étant très facile surtout pour les hommes dans les maquis.. Pour les femmes elles seront vite sollicitées par des Ivoiriens de bonne volonté. ..Mais pas sûr que ce soit le but recherché. .

Par contre. Il peut devenir vite ennuyant si on ne trouve pas une activité ou un projet suffise ment prenant. Les bords de mer, les voyages touristiques dans le pays,  les discussions avec les anciens ou plus jeunes, les jactivités sportives....risquent vite de ne pas suffire...

Si on a déjà une activité professionnelle,  pas de soucis, ce qui est dit avant meublera largement le temps libre.. Des petits week-end à Bassam ou Assinie sont très appréciés après une semaine bien remplie.

Si on n'a plus d'activité, retraite ou autre, c'est dans cette situation que l'ennui peut s'installer au moins partiellement....

C'est la raison pour laquelle certains essayent d'ouvrir un petit business local avec plus ou moins de réussites après plusieurs mois.... ou suive la construction de leur maison (mais cela n'a qu'un temps)... ou le combler en passant son temps dans le maquis... d'autres font "l'enfant de la retraite" avec leur épouse ou compagne ivoirienne...

Bien sûr cela dépendra beaucoup des attentes de chacun et sa vision de sa vie.... Il n'y a pas de bon ou mauvais choix mais des choix personnels qui varient en fonction de ses propres expériences

les gens sont super gentils et acceuillant en cote d'ivoire , je me suis fait plien d'amis,
je me promaine dans la rue et j 'entand  " he ,le blanc " et je me retourne et la discution est en route, on ne voit pas ça en france

Perso j'aimais pas quand on m'appelait le blanc. Je demandais "à quoi tu as vu que je suis blanc ?" et je leur demandais leur nom et leur donnais le mien. Cela tissait des liens plus respectueux et aussi plus personnels, même si souvent c'était des embrouilleurs, mais ça c'est un autre jeu. En RCI faut avoir bouche, sinon y'a drap sur toi. J'ai posé la question à un collègue de travail : pourquoi un ivoirien répond à une question par une autre question ? Réponse : qui t'a dit ça ?
Quand vous avez une doléance, qui t'a dit de venir ici ?
C'est pas méchant, mais faut un bon sens de la répartie pour avoir de bons rapports.
Qui a dit ivoirien a bouche ?  lol

C'est souvent le fait qu'il ne comprend  pas la question qui lui fait rétorquer par une autre .D'ailleurs trop de fois il n'écoute pas ce qui lui est demandé ,répond par oui  ou par une autre question mais n'a rien comprit. Recommencer par la même question ,demander confirmation voire lui demander ce qu'il a comprit et là ,surprise  , souvent de taille! .
Comme il souhaite  faire plaisir absolument ,il imagine ce dont il faut pour cela ,ce qu'il faut faire pour le blanc  ,pense que c'est la meilleure des choses  , ne tenant plus compte de la réalité  ,de la demande  initiale ,de l'autre  tout simplement   , il  ne comprendra  pas pourquoi ça génère du mécontentement . 
J'ai  souvent du mal à me faire entendre  et comprendre .
Quand au fait de ma couleur , c'est toute la journée que j'entends  le mot blanc pour me définir  ,alors au début  je rétorquais ,maintenant  je laisse  parce que Monsieur n'existe pas ici  ,je ne peux pas forcer les choses ^. Il y a plein de situations qui demandent de laisser  cette couleur dans les yeux  d'un interlocuteur , autant que d'occasions  d'y répondre  et c'est vrai que les gens ici   y sont sensibles   et réceptifs  .

@ GrandYaka,
Mes collègues parlaient très bon français étant généralement issus de très bon niveau, même certains avaient fait leurs études en France, ils comprenaient très bien, rien à voir avec l'employé de maison. Non le sens de la répartie et de la tchatche est un sport très couru en Côte d-Ivoire et c'est réellement un jeu.
Toutefois sur les chantiers, le nouchi, ou un français simplifié devait être utilisé pour être compris et là effectivement, comme en Asie certain(e)s disent oui pour ne pas montrer qu'ils n'ont pas compris. Mais si on y met l'accent, réception 100 %.

Et oui ,100%des Ivoiriens n'ont pas mis les pieds en France !

ca ne m'a jamais derangé que l'on m'apel le blanc ca n'a aucune connotation raciste, contrairement a la france ou l'inverse serait mal pris . vous me prendrez peu etre pour un naif, mais je trouve que les gens sont gentils en cote d'ivoire en generale et je me sent bien dans ce pays;
quand a la comprehention, les mot utilisés ne veulent pas dire la meme chose ca change le sens d'une phrase il faut un temps d'adaptetion, les phrase sont raccourcient, je m'y fait c'est marent. je prend le temps quelques fois d'expliquer le sens d'un mots.bref vous ne m'entendrez pas dire beaucoup de chose negatif sur ce pays et ses habitants, meme si certaine choses doivent evoluer  . j'ai beaucoup de plaisir a m'y rendre chaques années pour les mois d'hyver en France

C'est vrai que le sens des mots ici est très différent quelquefois  ,d'où le difficile  exercice d'adaptation quotidien ,pour  celui qui ne comprend pas bien ,il faut juste se dire que prononcer   un mot est souvent  entendu , comprit  ,interprété ,de façon différente  pour chaque individu  qui a tendu l'oreille .Les dictionnaires  n'existent que très peu sauf  dans les villes et sont très chers  en neuf .On en trouve d'occasion dans les petites boutiques ,bien souvent abimés  ,peu onéreux et à la portée de toutes les bourses  .Mais ce n'est pas dans la culture  du pays  et c'est a l'occidental de se battre pour chercher à savoir ce que l'autre à comprit .
Je placerai  là  la solitude  .
Oui ,c'est marant  aussi d'entendre une pléiades de mots inventés ,  raccourcis ,avalés en partie ou à peine  articulés car curieusement  ils se lient bien avec des dialectes .C'est ce que je m'amuse à entendre .

Haha, y'a pas draps, ce qui est sûr c'est que depuis gbangban tout est gnagami. Avant on cherchait togos maintenant on cherche krikas. Faut bien djaffer et après c'est bôrô d'endjaillement. @Dan, ce n'est pas non plus chez moi que vous trouverez du négatif sur la Côte-d'Ivoire, surtout lorsque je compare mes (vrais) amis restés là-bas et ceux d'ici. Et oui les gens sont gentils, accueillants, bienveillants, surtout dans les villages. Raison de plus pour ne pas en abuser, j'ai trop de respect pour eux.
Le français utilisé est l'ancien français, certains accents le rendent difficilement compréhensible. Dans la rue, c'est le nouchi + tous les dialectes ethniques, mais beaucoup comprennent le dioula, le nouchi est un mélange de tout ça.
Petite anecdote ; jusqu'en 1960 c'était une punition pour un prof de français d'être envoyé aux "colonies". La plupart des hommes d'influence en RCI et au Sénégal ont été formés à cette période. Donc c'était pas les meilleurs profs qui étaient expédiés. Un ancien ministre (décédé maintenant) m'avait raconté que son prof avait un défaut de prononciation et ne prononçait pas les S mais Ch, ex. tout de chuite. Dans les dictées ils avaient tous de mauvaises notes, voulant faire plaisir au prof, ils écrivaient comme il prononçait. Pas mal de tontons m'ont raconté la "vieille" Côte d'Ivoire. Et cette âme là transpire encore dans les traditions ethniques. Et l'éducation ? D'abord Bonjour !, un vieux trouvera toujours de la place dans le bus même s'il est bondé. L'Afrique a des leçons à donner à l'Europe qui a perdu la sienne.