De quoi vivent les immigrés à Madagascar?
Dernière activité 25 Décembre 2023 par Bhavna
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Bonjour,
A part les personnes qui vivent de leur retraite, les immigrés, ceux qui n'ont pas le statut d'expat, mais qui partent à Madagascar sans rien et se lancent sur place, de quoi vivent-ils?
Quels sont les secteurs d'activité porteurs à Madagascar pour ceux, toute nationalité confondue, qui viennent de l'extérieur?
Merci,
Venusia12345 a écrit:Bonjour,
A part les personnes qui vivent de leur retraite, les immigrés, ceux qui n'ont pas le statut d'expat, mais qui partent à Madagascar sans rien et se lancent sur place, de quoi vivent-ils?
Quels sont les secteurs d'activité porteurs à Madagascar pour ceux, toute nationalité confondue, qui viennent de l'extérieur?
Merci,
Sachez que ceux qui sont venus ici comme investisseurs et réussissent gardent leur formule précieusement. Si vous êtes hyper diplômé vous pourrez mettre en avant vos connaissances, soit vous ne l'êtes pas et ça sera beaucoup plus difficile. Aussi une règle ici est de ne pas faire d'ombre aux locaux. Venant du Canada une piste aurait été de travailler avec les agences de voyage de votre pays, de monter ici une agence de voyage et d'y faire venir des groupes de canadiens, par expérience je sais que ceux-ci sont friands du pays, reste que c'est un métier et puis surtout il n'y a plus un seul touriste qui débarque dans le pays depuis quasi 1 an et pour on ne sait encore combien de temps ! Un autre porteur étant de travailler dans l'externalisation de services, mais c'est aussi un métier ! Vous devez voir en fonction de vos capacités et connaissances, il n'y a pas de formule miracle toute faite.
Je ne sais pas si en faisant un sujet doublon Vénusia aura plus de réponses !!!!
Dites nous en plus sur votre profil. On mange pas. N'ayez pas peur
Mais sinon si vous venez sans un copec, sans diplôme et sans aucun contact ça sera mission impossible.
Soit vous êtes investisseur, retraité ou cadre.
Enfin, ce n'est que mon avis perso
Les indiens font leur business en famille : quainquailleries et restos.
Les européens ils vivotent un peu partout et quelques uns finissent par ouvrir un resto ou quelque chose dans le genre.
Quelques uns font du business de la vanille, pierres précieuses ...
Quelques uns ouvre une boîte de comptables pour des sociétés en France. Ce genre de choses.
Il y a un français que je connaissais qui avait fait de l'exportation de fruits et légumes vers la Réunion. D'après lui il c'était fait des ronds avec ça.
Merci de votre réponse. Oui, chacun conserve certainement précieusement sa recette de réussite. Mon intérêt est surtout d'essayer d'évaluer les secteurs d'activités qui ont du potentiel, malgré la crise actuelle, ceux dont on peut anticiper qu'ils sont en berne mais vont repartir. Des secteurs propres à Madagascar, sur lesquels je n'aurais pas l'idée de faire une recherche, mais que quelqu'un qui vit et connait l'île pourrait suggérer.
L'autre ne semblait pas attirer les réponses, alors j'ai essayé de changer la formulation avec un autre post. Mais je viens de voir que ce n'est plus le cas, certains se sont déchaînes!
C'est drôle cette façon de répondre au poste d'une personne en parlant à la 3e personne, non?
Merci de votre réponse.
Entre mon compagnon et moi, on peut voir à exploiter plusieurs de nos compétences.
Nous sommes tous les deux diplômés, parlant anglais et espagnol pour moi, anglais et malgache pour lui. Je commence des cours de malgache car pour s'insérer, il faut parler la langue des locaux un minimum.
Mon compagnon est gestionnaire de risques, il aime l'informatique et il est également un bricoleur de premier ordre. Quant à moi, je suis adjointe à la direction, avec des années d'expérience dans l'enseignement du français langue étrangère dans différents pays, enseignement de l'anglais également, expérience et certificat en traduction.
Je crois comprendre que pour vivre à Madagascar, il faut essayer de diversifier les revenus, nous essaierons donc d'exploiter les compétences et expériences citées, pour des compagnies à distance si nous pouvons trouver des opportunités de travail avec un revenu généré en Europe ou en Amérique, et pour ne pas être originale, je pensais aussi investir dans l'immobilier, quelque chose de petit, une maison avec jardin pour nous proche de la mer, avec un terrain pour y mettre 3 ou 4 bungalows, proposer des services touristiques au fur et à mesure que nous découvrirons notre espace. Peut-être aussi ouvrir à la location permanente pour des travailleurs....
Mon compagnon a beaucoup travaillé dans notre maison actuelle, il a refait les peintures, la cuisine entièrement, les faux-plafonds avec pause des lumières, et les salles de bain. Nous avons aussi besoin d'artisans, de professionnels dans certains domaines mais c'est pour dire que nous pourrions mettre en valeur une maison, si besoin.
Voilà toutes nos cartes à jouer et peut-être d'autres dont nous n'avons pas idée une fois sur place.
Venusia12345 a écrit:Merci de votre réponse.
....
Voilà toutes nos cartes à jouer et peut-être d'autres dont nous n'avons pas idée une fois sur place.
Super Venusia,
J'adore l'esprit d'entreprise, et ton enthousiasme, en espérant que tes projets soient valides.
Je sors de table avec un collaborateur brillant avec lequel j'ai déjà travaillé sur un projet informatique pour le Cameroun. Je lui parle de Mada. Il est enthousiaste parce qu'il recherche des informaticiens francophones : affaire à suivre.
Veloma
JP
Venusia12345 a écrit:Bonjour,
A part les personnes qui vivent de leur retraite, les immigrés, ceux qui n'ont pas le statut d'expat, mais qui partent à Madagascar sans rien et se lancent sur place, de quoi vivent-ils?
Quels sont les secteurs d'activité porteurs à Madagascar pour ceux, toute nationalité confondue, qui viennent de l'extérieur?Merci,
J'aurais tendance à dire qu'ils vivent d'amour et d'eau fraîche tant il doit être compliqué de travailler dans un pays aussi délabré. Mais bon, quand il y a l'amour...
Philippe du Mans a écrit:Les indiens font leur business en famille : quainquailleries et restos.
Il conviendrait, je pense, de sortir de ces vieux stéréotypes qui datent d'il y a une vingtaines d'années.
Les "gros karana" ont, au jour d'aujourd'hui, des groupes totalement diversifiés, énergie, télécommunication, distribution pétrolière , banque, immobilier, tourisme et hôtellerie, grandes distribution, .....
L'image du "boutiquier karana" est bien révolue.
Bonjour, ce qui est le plus difficile je pense c'est de trouver sa place au milieu des katana, ils ont des moyens assez conséquents et font la guerre à tout concurrent, y compris entre eux. Il faut donc d'abord ne pas avoir recours à eux pour le business, sinon ils vous vendrons à des prix ne permettant plus de faire des marges. Et si vous arrivez à les écarter ils feront tout pour vous éliminer. Dépôt de plainte, corruption de fonctionnaires pour que vous soyez toujours contrôles. Le mieux est donc de sortir de leurs business et faire autre chose. Il me semble qu'ils ne touchent pas à l'immobilier, mais c'est difficile pour le moment je pense. La construction façon vahaza peut aussi déboucher, mais difficulté de trouver du bon personnel.Tout ce qui est commerce de bouche ou vêtements est tenu par les karanas ou les Chinois.Les transports sont aussi assez verrouillés.Reste je pense l'informatique ou la création de plateforme pour l'étranger. Beaucoup de proges importants ont été abandonnés a6cause du prix de l'électricité et de ses coupures incessantes. J'avais moi même pensé à faire du transport fret et passagers avec une barge de débarquement, mais là encore, les capitaines des ports voulaient une association. Vous apportez l'argent et eux ils vous aident.... Voilà certains ont réussi, en particulier un Corse qui est arrivé à Mada juste avant l'independance et qui a traversé les crises et les changements de pouvoir en restant en bon terme avec tous les politiques qui passent tous dans son hôtel Le Colbert à Tana.
Je vous souhaite du courage et de la ténacité. Ici souvent c'est le paradis et le lendemain l'enfer.Il faut s'y faire.
très juste : les jeunes Indiens sont souvent diplômés d'une école de commerce, aucun rapport avec les barbus en djellabas d'Isotry, qui attrapent les billets derrière un hygiaphone.
Un conseil déjà souvent prodigué : pour limiter les risques d'échec, faire la même chose qu'en Europe. Si vous êtes dans la menuiserie industrielle, continuez dans la menuiserie industrielle; si vous êtes antiquaire, ouvrez un magasin d'antiquités. En changeant à la
fois de pays et de profession , vous multipliez les risques d'échec.
jcf20 a écrit:Il me semble qu'ils ne touchent pas à l'immobilier, mais c'est difficile pour le moment je pense.
Ah bon !!!!!
Pourtant, ils - "les "karana" - sont les premiers promoteurs et propriétaires immobiliers de MADAGASCAR.
jcf20 a écrit:Voilà certains ont réussi, en particulier un Corse qui est arrivé à Mada juste avant l'independance et qui a traversé les crises et les changements de pouvoir en restant en bon terme avec tous les politiques qui passent tous dans son hôtel Le Colbert à Tana.
L'HÔTEL COLBERT vient d'être vendu à ..... un "karana".
jcf20 a écrit:Voilà certains ont réussi, en particulier un Corse qui est arrivé à Mada juste avant l'independance et qui a traversé les crises et les changements de pouvoir en restant en bon terme avec tous les politiques qui passent tous dans son hôtel Le Colbert à Tana. .
Le corse en question avait derrière lui de quoi tenir et survivre à tout... et pas qu'un peu croyez moi !
La seule solution viable pour s'en sortir sur le plan professionnel à MADAGASCAR, c'est le "contrat d'expat".
assurancetourix a écrit:Un conseil déjà souvent prodigué : pour limiter les risques d'échec, faire la même chose qu'en Europe. Si vous êtes dans la menuiserie industrielle, continuez dans la menuiserie industrielle; si vous êtes antiquaire, ouvrez un magasin d'antiquités. En changeant à la
fois de pays et de profession , vous multipliez les risques d'échec.
Vous avez tout à fait raison.
Le souci est que la très grande majorité des "immigrés" qui arrivent à MADAGASCAR n'ont ni idées, ni argent et, le plus souvent, qu'un seul but, i.e. retrouver la "fiancée" qu'ils ont rencontrée sur le Net.
Alors, en effet, après quelques mois de "lune de miel", ils sont très vite rattrapés par la réalité et décident de se lancer avec le petit capital qu'ils ont parfois réussi à préserver.
Là, l'ancien ouvrier électricien devient donc restaurateur, l'ancien chauffeur-routier se mute en agent immobilier et l'ancien coiffeur en transporteur !!!!!
Et, on sait généralement comment cela finit ..... plouf !!!!!
Crusaders a écrit:assurancetourix a écrit:Un conseil déjà souvent prodigué : pour limiter les risques d'échec, faire la même chose qu'en Europe. Si vous êtes dans la menuiserie industrielle, continuez dans la menuiserie industrielle; si vous êtes antiquaire, ouvrez un magasin d'antiquités. En changeant à la
fois de pays et de profession , vous multipliez les risques d'échec.
Vous avez tout à fait raison.
Le souci est que la très grande majorité des "immigrés" qui arrivent à MADAGASCAR n'ont ni idées, ni argent et, le plus souvent, qu'un seul but, i.e. retrouver la "fiancée" qu'ils ont rencontrée sur le Net.
Alors, en effet, après quelques mois de "lune de miel", ils sont très vite rattrapés par la réalité et décident de se lancer avec le petit capital qu'ils ont parfois réussi à préserver.
Là, l'ancien ouvrier électricien devient donc restaurateur, l'ancien chauffeur-routier se mute en agent immobilier et l'ancien coiffeur en transporteur !!!!!
Et, on sait généralement comment cela finit ..... plouf !!!!!
Bon sur les grandes lignes c'est un peu ça, mais j'en connais aussi qui ont réussis, qui étaient recouvreurs de dettes en France et sont devenus hôteliers avec plusieurs structures sur l'île et ailleurs, autre, gérant de petit hôtel en France et aujourd'hui à la tête d'une boîte de textile ici qui a plus de 20 ans, un autre qui était chauffeur routier, s'est reconverti en créant une griffe qui avait bien marché sur l'île pendant plus de 10 ans jusqu'à ce que celui-ci décède d'un cancer. Je pense que rien n'est écrit, il faut avant tout savoir s'adapter, connaître le terrain, prendre des risques, avoir la fibre business, savoir bien s'entourer, bien sûr avoir des fonds, et être encore plus persévérant, et surtout savoir mettre une frontière entre la persévérance et l'acharnement. Au passage pour ceux qui connaissent, une série qui est au dessus du lot et parle parfaitement de la férocité du monde du business c'est "Billions", je conseille 😉
Bonjour ,
Vous pouvez expliquer en quoi consiste ce "" contrat d' expatrié "" .
Merci
JacquesVB. a écrit:Je pense que rien n'est écrit, il faut avant tout savoir s'adapter, connaître le terrain, prendre des risques, avoir la fibre business, savoir bien s'entourer, bien sûr avoir des fonds, et être encore plus persévérant, et surtout savoir mettre une frontière entre la persévérance et l'acharnement. Au passage pour ceux qui connaissent, une série qui est au dessus du lot et parle parfaitement de la férocité du monde du business c'est "Billions", je conseille 😉
C'est surtout les fonds qu'il faut avoir j'ai l'impression dans ce pays, car tout le monde veut un morceau de goûter et souvent si on veut continuer son activité, quelle qu'elle soit !
ça me rappelle le pizzo en Italie et en Sicile, c'est exactement ça, sauf qu'à Madagascar, même si vous avez payé ils ne vous protègent pas
graindorge marc a écrit:Bonjour ,
Vous pouvez expliquer en quoi consiste ce "" contrat d' expatrié "" .
Merci
Il y a divers types de "packages expatriés" et la tendance va clairement dans le sens de la réduction des avantages qui y sont attachés.
Ceci étant, il y a, à mon sens, un minimum qui me semble consister en :
- un salaire "décent", je dirais l'équivalent, a minima, de 3.000,00 Euros ;
- un véhicule de fonction et les frais de carburant qui vont avec ;
- une couverture sociale "santé".
Ensuite, il peut y avoir beaucoup mieux - prise en charge du logement, de la JIRAMA et du personnel y afférent, des frais de scolarité des enfants, bénéfice de billets d'avion annuels pour l'expat et sa famille, affiliation aux Caisses de Retraite A.R.R.C.O.et A.G.I.R.C., ..... -.
C'est aussi, avant toutes choses, une question de profil et de compétences recherchées.
Allez Vénusia... je vais vous raconter mon expérience !
Je suis actuellement créatrice de jardins à Nosy Be et pépiniériste !
Je fais aussi de l'élagage en très grande hauteur et de l'entretien de jardins !
Je suis venue à Madagascar pour vivre en site isolé (3/4 d'heure de bateau et pas de route pour accéder à mon terrain) du côté de Diégo Suarez !
Pour enrichir la flore de mon grand domaine sauvage je me suis mise à cultiver des espèces, rares et souvent en voie d'extinction... élaborant ma propre pépinière pour mon usage unique...
Puis par ennui, j'ai commencé à faire des bouquets de fleurs... une passion que j'ai depuis nombre d'années...pour moi, puis pour des amis.... puis pour des hôtels restaurants... j'ai donc créé mon entreprise !
L'étape suivante a été la création de jardins.. pour des particuliers, des hôtels... avec ensuite un jardin financé par la banque mondiale à Diégo... la zone d'accueil du site de la montagne des français à Diégo Suarez...
Il y a deux ans, voyant la conjoncture de Diégo, j'ai déménagé sur Nosy Be avec toute ma pépinière et mon personnel... et bien m'en a pris !
J'ai trouvé une niche dans la création de jardins et l'élagage... Sur la création de jardins je n'ai qu'un seul concurrent... mais je monte !
J'ai aujourd'hui 45 salariés et même avec le covid je n'ai jamais cessé de travailler !
Ma fille de 18 ans prendra ma suite... elle est aujourd'hui mon assistante et commence à prendre de la matière !
Je réalise ici à Madagascar le rêve que j'avais depuis toujours et que je n'aurais jamais tenté en France... où je vivais très bien mais où je m'ennuyais beaucoup !
L'important ici c'est de trouver une niche... un secteur où il y a peu de concurrence et des clients potentiels !
Je ne travaille pas avec l'hôtellerie mais avec des particuliers... c'est ce qui m'a sauvée !
Voilà mon expérience personnelle... je suis une totale autodidacte dans ce que je fais... mais une totale passionnée... et mon côté artiste ingérable semble me donner beaucoup de valeur aux yeux de mes clients !!! Chaque jardin que je créé est un challenge, un dépassement...
Pourvu que çà dure !!!
Crusaders a écrit:graindorge marc a écrit:Bonjour ,
Vous pouvez expliquer en quoi consiste ce "" contrat d' expatrié "" .
Merci
Il y a divers types de "packages expatriés" et la tendance va clairement dans le sens de la réduction des avantages qui y sont attachés.
Ceci étant, il y a, à mon sens, un minimum qui me semble consister en :
- un salaire "décent", je dirais l'équivalent, a minima, de 3.000,00 Euros ;
- un véhicule de fonction et les frais de carburant qui vont avec ;
- une couverture sociale "santé".
Ensuite, il peut y avoir beaucoup mieux - prise en charge du logement, de la JIRAMA et du personnel y afférent, des frais de scolarité des enfants, bénéfice de billets d'avion annuels pour l'expat et sa famille, affiliation aux Caisses de Retraite A.R.R.C.O.et A.G.I.R.C., ..... -.
C'est aussi, avant toutes choses, une question de profil et de compétences recherchées.
Tyrannausaurus Rex : vous êtes un dinosaure, une espèce éteinte qui vivait autrefois en Afrique, une porcelaine dans un magasin d'éléphants. Il y a bien quelques offres de candidatures haut de gamme en Afrique ( travaux publics, finances etc... cf. Jeune Afrique ou le Monde Diplomatique ) mais il me semble d'une autre envergure que le domaine où vous évoluez... Pour les emplois "normaux" ( distribution, banque etc... ) les compétences locales existent.
assurancetourix a écrit:Crusaders a écrit:graindorge marc a écrit:Bonjour ,
Vous pouvez expliquer en quoi consiste ce "" contrat d' expatrié "" .
Merci
Il y a divers types de "packages expatriés" et la tendance va clairement dans le sens de la réduction des avantages qui y sont attachés.
Ceci étant, il y a, à mon sens, un minimum qui me semble consister en :
- un salaire "décent", je dirais l'équivalent, a minima, de 3.000,00 Euros ;
- un véhicule de fonction et les frais de carburant qui vont avec ;
- une couverture sociale "santé".
Ensuite, il peut y avoir beaucoup mieux - prise en charge du logement, de la JIRAMA et du personnel y afférent, des frais de scolarité des enfants, bénéfice de billets d'avion annuels pour l'expat et sa famille, affiliation aux Caisses de Retraite A.R.R.C.O.et A.G.I.R.C., ..... -.
C'est aussi, avant toutes choses, une question de profil et de compétences recherchées.
Tyrannausaurus Rex : vous êtes un dinosaure, une espèce éteinte qui vivait autrefois en Afrique, une porcelaine dans un magasin d'éléphants. Il y a bien quelques offres de candidatures haut de gamme en Afrique ( travaux publics, finances etc... cf. Jeune Afrique ou le Monde Diplomatique ) mais il me semble d'une autre envergure que le domaine où vous évoluez... Pour les emplois "normaux" ( distribution, banque etc... ) les compétences locales existent.
Je suis arrivé à MADAGASCAR à une époque où les "contrats expat" étaient sans doute bien plus intéressants qu'ils ne le sont aujourd'hui.
Je me suis vu obligé de faire, depuis, quelques "concessions" du fait que j'appartiens à un Groupe au sein duquel il n'a pas toujours été facile de justifier du maintien de certains avantages pour les "vieux" expatriés eu égard aux packages proposés au "nouveaux" expatriés.
Mais j'ai réussi à préserver l'essentiel.
Crusaders a écrit:graindorge marc a écrit:Bonjour ,
Vous pouvez expliquer en quoi consiste ce "" contrat d' expatrié "" .
Merci
Il y a divers types de "packages expatriés" et la tendance va clairement dans le sens de la réduction des avantages qui y sont attachés.
Ceci étant, il y a, à mon sens, un minimum qui me semble consister en :
- un salaire "décent", je dirais l'équivalent, a minima, de 3.000,00 Euros ;
- un véhicule de fonction et les frais de carburant qui vont avec ;
- une couverture sociale "santé".
Ensuite, il peut y avoir beaucoup mieux - prise en charge du logement, de la JIRAMA et du personnel y afférent, des frais de scolarité des enfants, bénéfice de billets d'avion annuels pour l'expat et sa famille, affiliation aux Caisses de Retraite A.R.R.C.O.et A.G.I.R.C., ..... -.
C'est aussi, avant toutes choses, une question de profil et de compétences recherchées.
Tout cela on peut l'avoir avec un contrat local, pas forcément de besoin par le statut d'expat.
Lys de Nosy Bé a écrit:Allez Vénusia... je vais vous raconter mon expérience !
Je suis actuellement créatrice de jardins à Nosy Be et pépiniériste !
Je fais aussi de l'élagage en très grande hauteur et de l'entretien de jardins !
Je suis venue à Madagascar pour vivre en site isolé (3/4 d'heure de bateau et pas de route pour accéder à mon terrain) du côté de Diégo Suarez !
Pour enrichir la flore de mon grand domaine sauvage je me suis mise à cultiver des espèces, rares et souvent en voie d'extinction... élaborant ma propre pépinière pour mon usage unique...
Puis par ennui, j'ai commencé à faire des bouquets de fleurs... une passion que j'ai depuis nombre d'années...pour moi, puis pour des amis.... puis pour des hôtels restaurants... j'ai donc créé mon entreprise !
L'étape suivante a été la création de jardins.. pour des particuliers, des hôtels... avec ensuite un jardin financé par la banque mondiale à Diégo... la zone d'accueil du site de la montagne des français à Diégo Suarez...
Il y a deux ans, voyant la conjoncture de Diégo, j'ai déménagé sur Nosy Be avec toute ma pépinière et mon personnel... et bien m'en a pris !
J'ai trouvé une niche dans la création de jardins et l'élagage... Sur la création de jardins je n'ai qu'un seul concurrent... mais je monte !
J'ai aujourd'hui 45 salariés et même avec le covid je n'ai jamais cessé de travailler !
Ma fille de 18 ans prendra ma suite... elle est aujourd'hui mon assistante et commence à prendre de la matière !
Je réalise ici à Madagascar le rêve que j'avais depuis toujours et que je n'aurais jamais tenté en France... où je vivais très bien mais où je m'ennuyais beaucoup !
L'important ici c'est de trouver une niche... un secteur où il y a peu de concurrence et des clients potentiels !
Je ne travaille pas avec l'hôtellerie mais avec des particuliers... c'est ce qui m'a sauvée !
Voilà mon expérience personnelle... je suis une totale autodidacte dans ce que je fais... mais une totale passionnée... et mon côté artiste ingérable semble me donner beaucoup de valeur aux yeux de mes clients !!! Chaque jardin que je créé est un challenge, un dépassement...
Pourvu que çà dure !!!
La question qui se pose :
vivez vous exclusivement de votre entreprenariat ou bénéficiez vous de revenus extérieur (rente immobilière, retraite ou autre ?)
En gros, les bénéfices de votre entreprise à Madagascar couvre-t-elle tous vos frais de vie (assurance santé et voyage inclus bien sur)
rakotolordelazy a écrit:Lys de Nosy Bé a écrit:Allez Vénusia... je vais vous raconter mon expérience !
Je suis actuellement créatrice de jardins à Nosy Be et pépiniériste !
Je fais aussi de l'élagage en très grande hauteur et de l'entretien de jardins !
Je suis venue à Madagascar pour vivre en site isolé (3/4 d'heure de bateau et pas de route pour accéder à mon terrain) du côté de Diégo Suarez !
Pour enrichir la flore de mon grand domaine sauvage je me suis mise à cultiver des espèces, rares et souvent en voie d'extinction... élaborant ma propre pépinière pour mon usage unique...
Puis par ennui, j'ai commencé à faire des bouquets de fleurs... une passion que j'ai depuis nombre d'années...pour moi, puis pour des amis.... puis pour des hôtels restaurants... j'ai donc créé mon entreprise !
L'étape suivante a été la création de jardins.. pour des particuliers, des hôtels... avec ensuite un jardin financé par la banque mondiale à Diégo... la zone d'accueil du site de la montagne des français à Diégo Suarez...
Il y a deux ans, voyant la conjoncture de Diégo, j'ai déménagé sur Nosy Be avec toute ma pépinière et mon personnel... et bien m'en a pris !
J'ai trouvé une niche dans la création de jardins et l'élagage... Sur la création de jardins je n'ai qu'un seul concurrent... mais je monte !
J'ai aujourd'hui 45 salariés et même avec le covid je n'ai jamais cessé de travailler !
Ma fille de 18 ans prendra ma suite... elle est aujourd'hui mon assistante et commence à prendre de la matière !
Je réalise ici à Madagascar le rêve que j'avais depuis toujours et que je n'aurais jamais tenté en France... où je vivais très bien mais où je m'ennuyais beaucoup !
L'important ici c'est de trouver une niche... un secteur où il y a peu de concurrence et des clients potentiels !
Je ne travaille pas avec l'hôtellerie mais avec des particuliers... c'est ce qui m'a sauvée !
Voilà mon expérience personnelle... je suis une totale autodidacte dans ce que je fais... mais une totale passionnée... et mon côté artiste ingérable semble me donner beaucoup de valeur aux yeux de mes clients !!! Chaque jardin que je créé est un challenge, un dépassement...
Pourvu que çà dure !!!
La question qui se pose :
vivez vous exclusivement de votre entreprenariat ou bénéficiez vous de revenus extérieur (rente immobilière, retraite ou autre ?)
En gros, les bénéfices de votre entreprise à Madagascar couvre-t-elle tous vos frais de vie (assurance santé et voyage inclus bien sur)
Lys a, semble-t-il, décidé de ne plus voyager.
rakotolordelazy a écrit:La question qui se pose :
vivez vous exclusivement de votre entreprenariat ou bénéficiez vous de revenus extérieur (rente immobilière, retraite ou autre ?)
En gros, les bénéfices de votre entreprise à Madagascar couvre-t-elle tous vos frais de vie (assurance santé et voyage inclus bien sur)
Je vais devancer Lys mais même si je ne connais pas sa vie mais je comprends qu'il y a de bons revenus extérieurs
Je devine qu'elle consacre ses ressources à son bien être, sa passion et à faire vivre quelques familles locales.
Ce qui me semble tout à fait louable.
J'ai bon Lys?
babakool a écrit:rakotolordelazy a écrit:La question qui se pose :
vivez vous exclusivement de votre entreprenariat ou bénéficiez vous de revenus extérieur (rente immobilière, retraite ou autre ?)
En gros, les bénéfices de votre entreprise à Madagascar couvre-t-elle tous vos frais de vie (assurance santé et voyage inclus bien sur)
Je vais devancer Lys mais même si je ne connais pas sa vie mais je comprends qu'il y a de bons revenus extérieurs
Je devine qu'elle consacre ses ressources à son bien être, sa passion et à faire vivre quelques familles locales.
Ce qui me semble tout à fait louable.
J'ai bon Lys?
Très honnêtement, si j'avais la chance de pouvoir "vivre de mes rentes", ce n'est pas dans un pays tel que MADAGASCAR que je viendrais m'enterrer.
Vous iriez où par exemple Crusaders ?
Lys de Nosy Bé a écrit:Allez Vénusia... je vais vous raconter mon expérience !
Je suis actuellement créatrice de jardins à Nosy Be et pépiniériste !
Je fais aussi de l'élagage en très grande hauteur et de l'entretien de jardins !
Je suis venue à Madagascar pour vivre en site isolé (3/4 d'heure de bateau et pas de route pour accéder à mon terrain) du côté de Diégo Suarez !
Pour enrichir la flore de mon grand domaine sauvage je me suis mise à cultiver des espèces, rares et souvent en voie d'extinction... élaborant ma propre pépinière pour mon usage unique...
Puis par ennui, j'ai commencé à faire des bouquets de fleurs... une passion que j'ai depuis nombre d'années...pour moi, puis pour des amis.... puis pour des hôtels restaurants... j'ai donc créé mon entreprise !
L'étape suivante a été la création de jardins.. pour des particuliers, des hôtels... avec ensuite un jardin financé par la banque mondiale à Diégo... la zone d'accueil du site de la montagne des français à Diégo Suarez...
Il y a deux ans, voyant la conjoncture de Diégo, j'ai déménagé sur Nosy Be avec toute ma pépinière et mon personnel... et bien m'en a pris !
J'ai trouvé une niche dans la création de jardins et l'élagage... Sur la création de jardins je n'ai qu'un seul concurrent... mais je monte !
J'ai aujourd'hui 45 salariés et même avec le covid je n'ai jamais cessé de travailler !
Ma fille de 18 ans prendra ma suite... elle est aujourd'hui mon assistante et commence à prendre de la matière !
Je réalise ici à Madagascar le rêve que j'avais depuis toujours et que je n'aurais jamais tenté en France... où je vivais très bien mais où je m'ennuyais beaucoup !
L'important ici c'est de trouver une niche... un secteur où il y a peu de concurrence et des clients potentiels !
Je ne travaille pas avec l'hôtellerie mais avec des particuliers... c'est ce qui m'a sauvée !
Voilà mon expérience personnelle... je suis une totale autodidacte dans ce que je fais... mais une totale passionnée... et mon côté artiste ingérable semble me donner beaucoup de valeur aux yeux de mes clients !!! Chaque jardin que je créé est un challenge, un dépassement...
Pourvu que çà dure !!!
Le colonialisme est encore là, et n'est pas près de se finir. Et tout ces exclaves payés au lance pierre. Bien joué.
babakool a écrit:rakotolordelazy a écrit:La question qui se pose :
vivez vous exclusivement de votre entreprenariat ou bénéficiez vous de revenus extérieur (rente immobilière, retraite ou autre ?)
En gros, les bénéfices de votre entreprise à Madagascar couvre-t-elle tous vos frais de vie (assurance santé et voyage inclus bien sur)
Je vais devancer Lys mais même si je ne connais pas sa vie mais je comprends qu'il y a de bons revenus extérieurs
Je devine qu'elle consacre ses ressources à son bien être, sa passion et à faire vivre quelques familles locales.
Ce qui me semble tout à fait louable.
J'ai bon Lys?
rakotolordelazy et Babakool
Pour répondre à votre question... je tends de plus en plus à vivre de mon activité à Madagascar... mais pas en continu encore. Je pourrais le faire si je me décidais à ne plus embaucher ou à sacrifier une dizaine de salariés... Il y a des fins de mois avec et des fins de mois sans...
J'arrive à assumer quasi tous les mois ce que me coûtent mes salariés et les charges de ma société... mais pas encore toute ma vie personnelle... mais ce n'est pas grave !
Je pense, dans les mois qui viennent pouvoir réaliser cet objectif et je l'aurais déjà atteint sans le covid.. même si je ne travaille trop avec le secteur touristique, les clients potentiels deviennent frileux car les problèmes liés au virus se prolongent et l'avenir est incertain !
Bien entendu que j'ai de quoi soutenir mon activité si demain je devais connaître des heures sombres... je l'ai fait à son démarrage et tout le temps où je vivais à Diego... et encore les premiers temps à Nosy Be... mais je ne pourrais le faire à l'infini !
Je suis bien consciente que cette activité est un "grand dernier caprice" mais surtout répond à des exigences, voire challenges personnels que bien des gens ne pourraient pas comprendre... c'est lié à mon histoire personnelle et familiale... et à des désirs que j'ai porté toute ma vie...
Ceci dit ma fille qui désire vivre à Madagascar et qui est aujourd'hui est mon assistante pourra peut être vivre et faire grandir cette activité pour elle d'ici quelques années... c'est en tous cas son objectif et elle est profondément investie à mes côtés... laisser une "belle œuvre" à ma fille unique c'est plutôt bien et assez inespéré et un peu plus "riche" sur le plan personnel qu'un patrimoine immobilier !
Je n'ai pas un 4X4 pétant neuf... mais je m'en fous ! Je n'ai jamais été soigneuse avec les voitures... je n'ai pas la clim, je peux ouvrir mes fenêtres seules et je prends beaucoup de plaisir à passer dans les ornières et la boue en profitant de mon 4X4 à l'inverse de beaucoup qui se pavanent en conduisant comme s'ils avaient une Maserati dans les mains !
Je préfère la terre sur mes doigts plutôt que de les couvrir d'or et de pierres précieuses... Mes bijoux hérités ou achetés sont dans un coffre en France... ils ne me servent donc à rien... ma fille en usera comme bon lui semble plus tard...
Je ne suis pas une "sérial modeuse"... et mes belles tenues ramenées ici ne me servent même pas quand je sors puisque mon mari ne se voit pas du tout mettre les siennes... donc même en cas de sortie nous restons simples...
Comme dit Crusaders, je n'ai plus trop envie de voyager et mon mari non plus... hors deux ou trois voyages que je souhaite faire avec ma fille et qui sont plutôt des périples initiatiques impossibles à réaliser à l'heure actuelle (descente du Nil en félouque rien que pour nous deux, voyage en wagon luxe dans l'Orient Express, périple dans la cordillère des Andes du Pérou à a Terre de feu...)...
Donc voilà...
Je ne suis pas assise sur mon tas d'or et je trouve beaucoup de joie à dépenser mes sous durement gagnés ma vie entière dans des postes que j'ai choisi même s'ils restent incompréhensibles pour beaucoup... mais il est évident que sans cet apport extérieur je n'aurais pas cette entreprise... en tous cas dans les dimensions qu'elle a...
J'ai bien répondu ?
Lopaka a écrit:Le colonialisme est encore là, et n'est pas près de se finir. Et tout ces exclaves payés au lance pierre. Bien joué.
Que savez vous du colonialisme en général et du mien en particulier cher petit monsieur qui ne me connaît ni d'Eve ni d'Adam !
Bien que je n'ai pas à me justifier, sachez que mes employés ne sont ni des esclaves ni payés au lance pierre !
Mais dites moi un peu... vous avez une ou des jeunes femmes dans votre vie ? Une jeune épousée peut être ?
Au moins mes salariés ne sont pas obligés d'être dans mon pieu et de me susurrer des "ze t'aime zhéri", de me voler en douce pour envoyer quelques sous à leur famille, de se taper un jombily dans un champ de canne à sucre pour oublier quelques temps le truc qui est dans leur lit et prendre un peu de bon temps ... pour vivre et faire vivre les leurs !!!
On est le "Bon Samaritain" qu'on peut !
Racontez nous un peu ce que vous faites pour ce pays à par enrichir le producteur de bières locales en le critiquant à tout va... la THB ne saurait ressembler à une bonne Chimay Bleue n'est ce pas (merci Google car perso je préfère un bon Bourgogne !) ?
Mais peut être ne vivez vous pas à Madagascar... un bon Samaritain à durée limitée donc !
Crusaders a écrit:babakool a écrit:rakotolordelazy a écrit:La question qui se pose :
vivez vous exclusivement de votre entreprenariat ou bénéficiez vous de revenus extérieur (rente immobilière, retraite ou autre ?)
En gros, les bénéfices de votre entreprise à Madagascar couvre-t-elle tous vos frais de vie (assurance santé et voyage inclus bien sur)
Je vais devancer Lys mais même si je ne connais pas sa vie mais je comprends qu'il y a de bons revenus extérieurs
Je devine qu'elle consacre ses ressources à son bien être, sa passion et à faire vivre quelques familles locales.
Ce qui me semble tout à fait louable.
J'ai bon Lys?
Très honnêtement, si j'avais la chance de pouvoir "vivre de mes rentes", ce n'est pas dans un pays tel que MADAGASCAR que je viendrais m'enterrer.
moi non plus... départ prévu pour la fin de l'année, quand les vols reprendront j'espère normalement. En dehors des bords de mer, si on a la passion de la mer, pays réducteur, sans aucun intérêt.
Lys de Nosy Bé a écrit:Vous iriez où par exemple Crusaders ?
Je crois l'avoir déjà dit, je choisirais l'ÎLE DE LA RÉUNION, l'ÎLE MAURICE, l'AFRIQUE DU SUD ou, un peu plus loin de nous, l'AUSTRALIE.
Lys de Nosy Bé a écrit:Vous iriez où par exemple Crusaders ?
Je ne crois pas - et vous le savez, je pense - aux histoires de ces "vazaha" qui vous racontent qu'ils ont fait le choix volontaire de renoncer à la vie confortable qu'ils avaient en FRANCE pour venir s'installer à MADAGASCAR, y gagner cinq fois moins, tout ça pour "se ressourcer", "se retrouver".
Non, la grande majorité de ces personnes n'ont, tout simplement, plus les moyens financiers et matériels de vivre en FRANCE et le "rêve malagasy" n'est qu'une fuite en avant.
Si l'on y ajoute ceux qui débarquent ici pour les filles/les femmes et pour combler leur "détresse sentimentale/sexuelle", on a là, je crois, le "profil type" de la majorité des "vazaha" qui sont arrivés à MADAGASCAR au cours de ces dernières années.
Crusaders a écrit:Lys de Nosy Bé a écrit:Vous iriez où par exemple Crusaders ?
Je crois l'avoir déjà dit, je choisirais l'ÎLE DE LA RÉUNION, l'ÎLE MAURICE, l'AFRIQUE DU SUD ou, un peu plus loin de nous, l'AUSTRALIE.
Votre zone de confort donc...pas tenté par des terres plus lointaines ?
Lys de Nosy Bé a écrit:Crusaders a écrit:Lys de Nosy Bé a écrit:Vous iriez où par exemple Crusaders ?
Je crois l'avoir déjà dit, je choisirais l'ÎLE DE LA RÉUNION, l'ÎLE MAURICE, l'AFRIQUE DU SUD ou, un peu plus loin de nous, l'AUSTRALIE.
Votre zone de confort donc...pas tenté par des terres plus lointaines ?
Je préfère privilégier des pays que je connais et où je sais que j'aurai les moyens financiers de vivre correctement.
En outre, je souhaite également donner à mes enfants la possibilité de poursuivre les études qu'ils choisiront.
Enfin, et je me répète, on ne part pas à l'aventure à 65 ans - c'est l'âge que j'aurai, je pense, lorsque je déciderai d'arrêter de travailler -
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