S’expatrier seul(e) en Espagne
Dernière activité 07 Décembre 2021 par mariloudanse
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Bonjour à toutes et à tous,
Sexpatrier en Espagne est un challenge en soi, dautant plus lorsque lon décide de partir seul(e). Si tel était le cas lors de votre arrivée sur place, nous aimerions avoir votre retour dexpérience. Cela pourrait aider dautres personnes se préparant également pour cette nouvelle vie en Espagne.
Avez-vous des conseils à donner à tous ceux qui sapprêtent à sexpatrier seul(e) en Espagne ? Le pays est-il adapté, notamment si vous êtes une femme seule ?
Dans quel état desprit étiez-vous lors de votre arrivée en Espagne ?
Pour quel type de logement avez-vous opté : en colocation, dans un logement indépendant, dans une résidence ?
Comment sest passée votre intégration sur place ? Était-ce, selon vous, plus facile pour vous faire des amis ?
Avez-vous rencontré des difficultés particulières, étant seul(e) lors de votre arrivée ? Si cétait à refaire, retenteriez-vous laventure ?
Merci pour votre contribution !
Cheryl,
Equipe Expat.com
L expatriation en Espagne pour les jeunes ne posent pas vraiment de problèmes. Ils s intègrent bien, apprennent vite la langue, et se font plein de copains et copines..
Les personnes plus âgées, à la retraite surtout, ont plus de difficulté à s intégrer.. Quand il faut apprendre l espagnol et qu on a plus de 60 ans ce n est pas facile.. Beaucoup en Catalogne restent entre eux, n ont des liens avec les espagnols que superficiels. Il y a des situations parfois amusantes, je connais 2 dames âgées proches de 80ans, qui habitent Roses depuis plus de 30ans et qui s obstinent à ne vouloir parler que français quand elles vont faire leurs courses.. C est comme si Roses était un bout de France. Elles entrent dans les boutiques en disant "bonjour, comment ça va".. En général personne ne leur répond, tout le monde est habitué..
Dans un marché de Catalogne, j ai vu un français retraite et vivant depuis quelques années en Catalogne, qui ne parlait pas un seul mot d espagnol et demandait pour les fruits et légumes tout en français en les désignant de la main et le vendeur arrivait à comprendre, jusqu au moment où il a demandé du céleris qui était derrière le vendeur.. Céleris c est pas facile pour le vendeur mais il a compris et lui a donné le cœur de céleris avec les branches. Mais le français ne voulait pas, il ne voulait qu une branche de céleris, les autres clients espagnols l ont regardé en se posant des questions, il n avait pas l air misérable mais riche..le vendeur n a rien dit. Il vendra un cœur de celeri un peu plus riquiqui au prochain client.. Ne demander qu une branche pour sa soupe, c est peut être une habitude francaise de sa commune . . Et les français transportent la France en Espagne..
C'est en effet un peu plus compliqué pour certaines personnes retraitées de rencontrer des difficultés avec la langue de Cervantès et beaucoup plus aisé pour les plus jeunes.
Cependant, les Communes touristiques ont misent à disposition des cours de la langue Espagnole comme y compris le Catalan/Valenciano etc...
Ensuite, il y a ceux qui s'y refusent et voir pour certains catégoriquement ! C'est un paradoxe !
Ce qui est je pense assez compliqué pour certaines personnes, c'est de ne pas retrouver les mêmes règles, fonctionnements administratifs, obligations etc ...qui parfois est assez déroutant sur certaines aspects !
En revanche, l'intégration se passe très très bien comme peut s'avérer difficile ! Cela dépend de pas mal de facteur et c'est assez subjectif aussi...
****
Hola
Pour moi il y a aucun risque pour une femme seule à s'expatrier en Espagne.
C'est un pays sur et il n'y a pas plus de danger à vivre seule en Espagne qu'en France.
C'est ce que j'ai fait il y a dix ans maintenant et je suis toujours là sans intention de rentrer en France.
Là où ça a été compliqué c'est que je me suis installée dans un village du côté de Séville en immersion totale car il n'y a pas d'autres étrangers installés là et ça n'a pas été simple de trouver ses marques car là où je suis les gens sont très fermés et il est difficile d'intégrer un cercle d'amis et de se construire un réseau.
Mais après passé ce temps de flottement j'ai une vie toute à fait normale dans laquelle j'ai trouvé un bon équilibre entre mes fréquentations espagnoles et celles avec mes compatriotes.
Et puis même si la France et l'Espagne sont deux pays voisins les us et coutumes sont bien distinctes et sans parler d'un choc culturel on se trouve confronté à des comportements et des manières d'appréhender les choses totalement différents qui peuvent surprendre et nous amener à commettre quelques impairs.
Ici il faut apprendre la patience et ne pas bousculer les gens, vous ne ferez donc jamais des choses à la va vite et sans anticiper un peu.
Je partage en effet Chrystel ton point de vu pour une femme seule en Espagne qui souhaiterait s'y installer !
Il n'y a aucuns risques !
Bonjour, je suis installer ici toute seule et franchement je n'ai aucun problème si ce n'est la langue qui bloque pour les démarches administratives ,se faire comprendre , avoir des renseignements concernant , internet,le système de de santé qui très different de la France. J'apprends l'Espagnol afin de m'intégrer le plus vite possible. je suis très heureuse ici, la vie est merveilleuse .
Bonjour,
Je me suis expatrié il y a plus de 7 ans et je vis à Madrid. Pour moi venir ici c'était un rêve après un coup de cœur que j'ai eu pour cette ville lors d'une voyage en 2001. Il m'a fallut des années pour finalement le réaliser, mais je suis quand même venu tous les ans ou tous les deux ans donc j'avais quelques repères sur le lieu. Toutefois venir en voyage et venir y vivre c'est assez différent.
Voici quelques uns de mes conseils.
Sur la langue :
Je pense que pour un tel projet, la première chose à faire en le planifiant et de se mettre très sérieusement à l'espagnol. Parler la langue va considérablement augmenter la facilité d'intégration et même en ayant un niveau correct il y aura un temps d'adaptation.
Une fois sur place je recommande les cours des EOI publiques, c'est très bien et très bon marché. Les cours se font de septembre à avril / mai. Mais attention, il faut s'y prendre à l'avance pour les inscriptions car il y a des tests à passer pour le niveau et c'est très demandé. Une fois le délai d'inscription passé il n'y aura aucune possibilité d'intégrer en cours de route.
Sinon, il existe des organismes privés, c'est beaucoup plus cher, mais certains sont bien. Je recommande AIL Madrid qui est celui avec lequel j'ai suivi des cours de perfectionnement avant la EOI et qui est très bien.
Sur les documents administratifs :
La première des premières choses à faire et d'aller chercher un NIE au service extranjeria. C'est un numéro d'identifiant de son identité. Sans un NIE, on ne peut rien faire en Espagne. C'est essentiel ! Au départ on reçoit un NIE provisoire, puis si on reste (qu'on a un contrat de travail ou autre, je ne connais pas comment ça fonctionne pour les retraités) on fera alors la carte de Cuidadano Europeo, une petite carte verte qui nous ouvrira les portes pour ouvrir un compte bancaire, avoir une ligne téléphonique etc. La vie change complètement une fois qu'on a cette carte verte et tout devient plus facile !
Penser aussi à aller s'inscrire à la sécurité sociale et à la trésorerie (Hacienda) pour avoir son numéro fiscal. Je crois d'ailleurs me souvenir que c'est préliminaire à la demande de la tarjeta de Cuidadano Europeo (je l'ai faite il y a des années...).
Sur la santé :
La gestion de la santé est un peu différente en Espagne. Concrètement il y a les centres publiques (centros sanitarios), les hopitaux publiques, mais aussi un secteur privé avec centre sanitaires et cliniques. Globalement dans les centres publiques tout est gratuit et dans les centres privés tout est payant.
Mais dans les centres publiques les attentes pour avoir des rendez vous notamment de spécialistes, ou de faire des examens peut être très très longue. Il n'est pas rare de devoir attendre un an pour un scanner si votre état n'a pas été jugé ultra préoccupant. De même un rendez vous avec un médecin publique peut prendre facilement plusieurs jours d'attente (chose qui a largement empiré avec le covid ou vous n'êtes plus reçus en premier rendez vous). Aussi en cas d'urgence, allez directement aux urgences.
Mon conseil est que si vous avez les moyens, prenez un contrat privé. Les attentes sont moins longues et les soins tout aussi bien.
Attention toutefois car ce qu'on nomme mutuelle de santé en Espagne est différent de la France. Ici ce n'est pas une complémentaire à la sécurité sociale, elles la substitue...
Autre point, en Espagne, pas de remboursements dentaires ni ophtalmos... C'est pour votre poche.
Sur formation, études, etc.
Là, on est loin de ce à quoi on pourrait s'attendre avec les accords européens de Bologne ! Les équivalences sont rarement systématiques. L'entrée à l'Université fonctionne assez différemment de la France. En gros si vous arrivez en Espagne avec votre bac ou vos études supérieures et que vous comptez intégrer un fac publique en Espagne, bon courage et bonne chance.
Il existe cependant pas mal de fac privée, reconnues et moins regardantes sur les critères d'entrée, mais là il faut pas mal d'argent pour financer ses études.
Enfin, si vous avez un diplôme dit de profession réglementée bonne chance aussi car obtenir une équivalence vous donnant le droit d'exercer comme si vous aviez un diplôme espagnol peut être le parcours du combattant qui peut être très vite décourageant. Le sujet des formations et équivalence est un sujet que je connais assez bien mais sur lequel je ne vais pas m'étendre car c'est c'est très long à expliquer et c'est très compliqué.
Pour avoir des premières informations et contacts officiels, je vous renvoie ver ce portail https://unedasiss.uned.es/home.
Le logement :
Pour ma part j'ai trouvé facilement une collocation à mon arrivée, mais c'était en 2014. Depuis la situation à Madrid s'est nettement dégradée et les prix se sont envolés ! Je ne connais pas la situation dans les autres villes espagnoles en revanche et j'imagine que peut être à part à Barcelone, ça doit être un peu plus facile, et surtout moins cher.
Une fois le contrat de location signé (ou non dans le cas des colocations), vous allez à la mairie (ayuntamiento) faire votre déclaration de résidence (empadronamiento) et voilà, vous êtes résident en Espagne.
Les banques :
Autant le dire tout de suite, ouvrir un compte en banque sans la carte verte dont j'ai parlé auparavant ne vas pas être facile ! Un compte non résident va vous demander un maximum de garantie (bloquer plus de 3000 euros, démontrer ses sources de revenus, souscrire à quelques produits de la banque, etc).
Notez qu'il existe des compte "nomina" qui sont basiquement ceux sur lesquels arrives vos revenus et à partir desquels vous payez vos factures et impôts.
Enfin autre conseil, vérifiez s'il existe des accords avec votre banque française, si vous en avez encore une, et une banque espagnole. Ca peut faciliter les choses...
Le téléphone :
Ouvrir un ligne téléphonique sans la carte verte, qui ne soit pas une carte prépayée, est totalement impossible. Donc en arrivant, ouvrez vous une ligne en prépayé, et une fois la carte verte obtenue, basculez en contrat à prélèvement.
Les impôts, les biens français et les revenus (français ou espagnols) :
Les impôts en Espagne sont géré par Hacienda (équivalent du trésor public). Vous devrez avoir un numéro fiscal de résident une fois résident permanent. Avec ce numéro, vous ferez vos déclarations d’impôts, en ligne ou sur place avec un employé (qui n'y connait généralement rien de rien en fiscalité européenne, je dis ça pour ceux qui aurait des actifs et revenus en France !).
Pensez à aller chercher votre certificat électronique pour pouvoir faire toutes les démarches administratives en ligne (impôts, paiement administratifs divers, sécurité sociale, etc). C'est vraiment indispensable !
Si vous avez des actifs et revenus français, il est IMPÉRATIF de vous trouvez un bon avocat fiscaliste. Surtout ne faites par l'erreur de contracter avec una gestoria (équivalent espagnol d'un cabinet comptable mais en beaucoup moins compétent). Payez vous un spécialiste, ça vous évitera beaucoup de déboires administratifs.
A ce sujet, pensez que le premier trimestre de l'année suivant votre arrivée, vous allez devoir faire une déclaration "formulario 720" qui consiste basiquement à déclarer TOUT vos actifs en France si le montant CUMULE de ces actifs dépasse les 50 000 euros. De très très lourdes sanctions vous encourez si votre déclaration vous ne faites pas ! Bien que l'Espagne ait été averti par l'Europe sur la nature illégale de ces sanctions (pour info elles pourrait aller jusqu'à 150% du capital non déclaré ou mal déclaré), que les grands fiscalistes espagnoles prédisent une annulation de cette loi et que le rythme et la hauteur des sanctions se soit considérablement atténués ces deux dernières années. Mais on ne sait jamais... Attention cette déclaration est si compliquée et les conséquences peuvent être si grâves que je vous recommande de la faire avec un avocat fiscaliste qui s'y connaisse (pas d'employé de Hacienda, pas de gestoria !).
Allez un peu plus léger, la vie en général :
Je pense que ça dépend pas mal de où vous vivez car la mentalité peut être assez différente selon que vous allez vivre à Madrid, à Barcelone, à Granada, à Valencia, à A Coruña, à San Sebastien ou à Badajoz.
Mais globalement je trouve la vie moins chère, même à Madrid (je vis du 06 aussi, peut être que si je venais de la Lozère je penserais autrement), les gens sont assez cordiaux généralement (même si y'a aussi des imbéciles comme partout), les relations en tous les cas sont elles moins formelles qu'en France (plus de tutoiement systématique, moins de codes et de distance aussi je trouve).
Se faire des relations en Espagne est assez facile et en tant que français vous n'aurez que peu de problèmes de stigmatisation (même si ça m'est arrivé de me faire verbalement "renvoyer dans mon pays" plusieurs fois).
Mon conseil est de faire un peu de réseau sociaux pour créer du lien, si possible avant d'arriver sur place. Vous pouvez aussi comme pour n'importe quel changement de lieu aller vous inscrire à des activités qui correspondent à vos centre d'intérêts, que ce soit artistique, sociale, bénévole, ou que sais-je.
En résumé, je dirais que la complexité de l'intégration vient surtout de la difficulté à assimiler au départ les règles de types plutôt institutionnelles, mais que pour la vie quotidienne avec les espagnols en revanche l'intégration se fait assez facilement, du moment qu'on peut communiquer, d'où l'intérêt d'avoir un niveau correct en espagnol.
hola
moi je suis arrivee il y a plus de 23 ans avec se qui etait mon mari et mes 3 enfants qui a l'epoque etaient ages de 13 ans 11 ans et 8 ans.
premier obstacle ca a ete la langue.Les enfants direct en ecole espagnol, ont su parler castellano en a peine 3 mois.Alors que moi, il m'a fallu un an pour le parler couramment, et surtout se mettre au debit rapide des espagnols hihihi!
Je peux dire que j'etais comme seule car mon ex mari etait routier il rentrait un week end sur deux.Donc les papiers, et les problemes quelques qu'il soit etait pour moi.
Si j'ai un conseil, un apprendre la langue ca aide beaucoup.Au debut j'apprenais par coeur se que je voulais dire.Je traduisais mot pour mot en francais, ho la la! A ne pas faire, une langue se sont des expressions des mots parfois typique du pays.
Mais bon cela m'a aide, il fallait bien que je me debrouille.Cela m'a aussi permis de connaitre les parents des amis de mes enfants qui ont ete de bons conseilles en me disant quoi faire et ou aller.
les demarches on apprend chaque jour, en plus il y a toujours les restorias qui aident dans certaines demarches tel que les impots ou la securite social.
Pour l'ecole, c'est un professeur de francais du college qui m'a aide.
Surtout ne pas se demoraliser, decouvrir s'amuser, vivre dans un autre pays c'est une aventure que l'on decouvre chaque jour.
Au bout de 4 ans , vue que beaucoup demenagee en espagne de madrid en passant sur la communaute de valencia.
je suis dans une chorale, je fais des concerts, cela m'a ouvert beaucoup de connaissance et m'a fait integrer la vie social de mon village qui est bien connu pour sa tomatina.
je suis tres hispanisee comme disent mes soeurs hihihi! Et tres Buñolera comme disent los Buñoleros, je connais mon village que je parcours de haut en bas, cotes escaliers, ruelles etroites, tout le charme espagnol.
Espere que cela pourra aider quelques uns ou unes pour se lancer dans cette aventure.
patricia
Pour connaitre des gens vite, c'est facile : les réseaux sociauxMeetup, Internations,Urbeez,.... On peut y connaître des gens concrètement, poser des questions diverses régulèrement.
Avant le départ, bien s'informer sur le coût de la vie. On trouve facilement des comparateurs de prix sur internet. Attention, précisez bien la ville. Un café à Barcelone n'a pas le même prix que dans un petit village.
Bonjour, après plusieurs séjours sur la Costa blanca, j'ai décidé de vivre là, je retourne en janvier pour trouver ma petite maison. C'est très sympa, il y a des français c'est vrai mais je choisis un village espagnol et avec les reseaux sociaux j'espère ne pas me retrouver trop seule, ceci dit en France, retraitée depuis peu, et avec ce contexte, on est vite seule, alors...
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