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Question pour réussir notre expatriation

Dernière activité 22 Août 2024 par jcf182

Nouvelle discussion

Vicpa83

Bonjour!


Je suis française et habite actuellement en France avec mon conjoint et notre fille de 9ans.


Mais j'ai effectué mes études en suisse et suis diplômée HES SO en architecture du paysage. Puis je suis retournée en France.

J'ai fait plusieurs agences en France et suis dans la dernière depuis 7 ans.


Cependant, la suisse me manque trop, et je souhaite y retourner, avec mon conjoint et ma fille. Je nous donne 2 ans pour y parvenir.


Ça fait 14 ans que je travaille en France. Est ce que mon diplôme sera toujours reconnu? Est ce que je peux prétendre à  plus ou moins la même chose que les architectes paysagistes étant rester en suisse ou je vais devoir recommencer à zéro , en bas de l'échelle?


Ensuite, concernant la retraite, comment est ce que ça fonctionne? J'ai cotisé en France jusqu'ici. Mais en partant, est ce que je perds ce que j'ai cotisé ? Et est ce que je vais cotiser en suisse de la même manière qu'en France?


Ma fille a 9 ans actuellement. Nous irons donc en suisse entre ses 11 et 12 ou 13 ans maximum. Comment ça se passera? Je crois avoir vu qu'elle devra apprendre l'allemand. Est il facile d'inscrire les enfants dans un cursus suisse? Elle est pour l'instant excellente élève avec saut de classe prévu, mais peut être serait il plus judicieux de ne pas le faire vu les changements à venir et le niveau scolaire suisse plus costaud je crois?


Nous sommes propriétaire d'une maison en France. Qu'avez vous fait de vos maisons? Vendu? Mise en location?


Enfin, pour ceux ayant quitté la France en famille, comment vous êtes vous organisés? Êtes vous tous partis en même temps et avez cherché un travail ensemble sur place?

Ou un seul est parti pour trouver un boulot, un logement, stabiliser la situation et fait venir conjoint et enfant ensuite?


Je ne sais pas comment m'y prendre.


Merci pour toutes les pistes que vous pourrez m'apporter!

mimilebe

@Vicpa83

Ça fait 14 ans que je travaille en France. Est ce que mon diplôme sera toujours reconnu? Est ce que je peux prétendre à  plus ou moins la même chose que les architectes paysagistes étant rester en suisse ou je vais devoir recommencer à zéro , en bas de l'échelle?


Il n'y a strictement aucune raison pour que votre diplôme ne soit pas reconnu. Et si vos emplois en France concernaient votre domaine d'étude, c'est encore mieux. Les diplômes en Suisse sont surtout utiles pour un premier emploi, ensuite, ce sont plutôt les certificats d'anciens employeurs qui sont pris en compte.

Pensez à demander des certificats à vos anciens employeurs. Ces certificats doivent non seulement mentionner vos périodes d'emploi, mais aussi les tâches qui vous ont été confiées. La façon dont vous les avez accomplies peuvent aussi être mentionnées, en cas d'avis positifs, pas de problème En principe, l'employeur ne met pas d'avis négatifs, il reste neutre, mais cela est significatif au niveau d'un recruteur.


Ensuite, concernant la retraite, comment est ce que ça fonctionne? J'ai cotisé en France jusqu'ici. Mais en partant, est ce que je perds ce que j'ai cotisé ? Et est ce que je vais cotiser en suisse de la même manière qu'en France?


Je ne peux pas vous dire exactement comment le problème des cotisations françaises est réglé, à ma connaissance, à l'âge de la retraite, vous toucherez une rente française correspondante à vos cotisations en France.

Le système des retraites suisses est articulé sur 3 piliers :


1) Un système étatique fédéral, obligatoire, fonctionnant par répartition, l'Assurance Vieillesse et Survivants (AVS), les cotisations sont paritaires, 8,7 % du salaire, moitié payée par l'employé, moitié par l'employeur. L'AVS est censée procurer le minimum vital à l'âge de la retraite, on en est assez éloigné, pour ceux qui n'atteignent pas ce minimum vital, il existe des rentes complémentaires (compte tenu de votre formation vous ne seriez sans doute pas dans ce cas).

À noter que l'AVS est un système très social, les cotisations se font sur tous les revenus du travail (y compris les jetons de présence des conseils d'administration) et ne sont pas plafonnées. En revanche les rentes sont plafonnées, ce qui fait que les gros revenus payent de grosses cotisations et ne reçoivent que la rente maximum.


2) La prévoyance professionnelle, obligatoire, elle aussi, (sous réserve d'un taux minimum d'emploi). Les conditions varient d'entreprise en entreprise. Les grandes entreprises ont leur système propre et offrent souvent de meilleures conditions. Les TPE et PME adhérent, la plupart du temps, à des assurances privées. Dans la majorité des cas ces caisses de pensions fonctionnent en capitalisations. Les cotisations sont généralement partagées entre employeurs et employés, en général 50/50. Le 2em pilier, conjugué avec l'AVS est censé maintenir 60 % du niveau de vie.


3) C'est l'épargne individuelle déposée sur un compte troisième pilier, défiscalisée selon certaines conditions.



Ma fille a 9 ans actuellement. Nous irons donc en suisse entre ses 11 et 12 ou 13 ans maximum. Comment ça se passera? Je crois avoir vu qu'elle devra apprendre l'allemand. Est il facile d'inscrire les enfants dans un cursus suisse? Elle est pour l'instant excellente élève avec saut de classe prévu, mais peut être serait il plus judicieux de ne pas le faire vu les changements à venir et le niveau scolaire suisse plus costaud je crois?



Je pense que vous pourriez venir en Suisse plus rapidement que ce que vous évoquez, on y manque de profils de votre type, surtout que vous avez étudié en Suisse. Alors, je vous conseillerais plutôt de faire suivre à votre fille des cours d'allemand que de lui faire faire un saut de classe. Je vous dis cela à double titre, celui d'un enseignant retraité (j'enseignais à la HES-SO HEPIA, j'imagine que vous étiez à Lullier) et celui d'une "victime" d'un saut de classe. Lors de ce saut de classe, je n'ai eu aucun problème "intellectuel". En revanche, j'ai souffert durant 3-4 ans d'être un peu déphasé sur les plans émotionnel et affectif, il est difficile d'avoir 2 ans de moins que ses condisciples.

Effectivement leS systèmeS scolaireS¹ sont différents du  système français, on y privilégie davantage le "savoir faire" que le "savoir" et une approche plus pragmatique que théorique. Je pense que vous l'avez expérimenté lors de vos études en HES.


Enfin, pour ceux ayant quitté la France en famille, comment vous êtes vous organisés? Êtes vous tous partis en même temps et avez cherché un travail ensemble sur place?

Je ne suis pas un expat, alors je ne peux pas répondre précisément à cette question. Mais, je pense que si vous comprenez que même si l'on parle français en Romandie, le mode de vie et la mentalité des gens y sont très différents de ce qui existe en France, vous n'aurez aucun problème. Et comme vous avez étudié en Suisse, c'est sans doute une chose acquise pour vous.



NOTE

1) La scolarité est en immense majorité une affaire cantonale, il n'y a donc pas de système suisse. Hors la formation professionnelle qui est d'ordre fédéral, mais dont la réalisation est cantonale. Les deux écoles polytechniques (Lausanne et Zurich) sont l'affaire exclusive de la Confédération.

Vicpa83

@mimilebe


Merci infiniment pour votre réponse si complète!


Il n'y a strictement aucune raison pour que votre diplôme ne soit pas reconnu. Et si vos emplois en France concernaient votre domaine d'étude, c'est encore mieux. Les diplômes en Suisse sont surtout utiles pour un premier emploi, ensuite, ce sont plutôt les certificats d'anciens employeurs qui sont pris en compte. Pensez à demander des certificats à vos anciens employeurs. Ces certificats doivent non seulement mentionner vos périodes d'emploi, mais aussi les tâches qui vous ont été confiées. La façon dont vous les avez accomplies peuvent aussi être mentionnées, en cas d'avis positifs, pas de problème En principe, l'employeur ne met pas d'avis négatifs, il reste neutre, mais cela est significatif au niveau d'un recruteur.


Votre retour me rassure! Effectivement, je suis restée dans ma branche et je suis toujours architecte paysagiste. La dernière agence dans laquelle je travaille depuis 7 ans se consacre uniquement à des projets à l'étranger, tels que des hôtels, des SPA & resorts, ou des villas de luxe. Je n'ai plus participé à des concours ni travaillé sur des projets publics depuis, ce qui pourrait être problématique.


Pour en revenir aux certificats, je peux effectivement m'en procurer assez facilement et je pense avec des avis positifs !


Merci pour votre retour sur les trois piliers. À l'époque où j'étais étudiante, je n'avais jamais vraiment pris la peine de regarder tout cela!


Je pense que vous pourriez venir en Suisse plus rapidement que ce que vous évoquez, on y manque de profils de votre type, surtout que vous avez étudié en Suisse. Alors, je vous conseillerais plutôt de faire suivre à votre fille des cours d'allemand que de lui faire faire un saut de classe. Je vous dis cela à double titre, celui d'un enseignant retraité (j'enseignais à la HES-SO HEPIA, j'imagine que vous étiez à Lullier) et celui d'une "victime" d'un saut de classe. Lors de ce saut de classe, je n'ai eu aucun problème "intellectuel". En revanche, j'ai souffert durant 3-4 ans d'être un peu déphasé sur les plans émotionnel et affectif, il est difficile d'avoir 2 ans de moins que ses condisciples.Effectivement leS systèmeS scolaireS¹ sont différents du  système français, on y privilégie davantage le "savoir faire" que le "savoir" et une approche plus pragmatique que théorique. Je pense que vous l'avez expérimenté lors de vos études en HES.


Pour ce qui est des délais, il y a aussi mon conjoint qui va devoir trouver du travail, et je pense que pour lui, cela pourrait être plus embêtant. En effet, il est gestionnaire de copropriété en France. Nous n'arrivons pas à trouver le même intitulé de poste en Suisse. Il ne gère pas des appartements ou des locations, mais véritablement les parties "communes" des immeubles, avec les travaux d'entretien et de gestion. Ce qui semble s'en rapprocher, c'est le poste d'administrateur PPE, mais j'ai parfois l'impression sur certaines annoncent qu'ils gèrent aussi les locations, donc nous ne sommes pas certains que ce soit cela. Ce type de métier, basé sur des connaissances spécifiques des lois du pays, et en plus avec un diplôme français, je pense que ça va être compliqué.


Je ne suis pas un expat, alors je ne peux pas répondre précisément à cette question. Mais, je pense que si vous comprenez que même si l'on parle français en Romandie, le mode de vie et la mentalité des gens y sont très différents de ce qui existe en France, vous n'aurez aucun problème. Et comme vous avez étudié en Suisse, c'est sans doute une chose acquise pour vous.


Effectivement, la mentalité est bien différente et je me sens bien mieux en Suisse ! En fait, nous y passons également 3 a 4 semaines chaque années depuis neuf ans, car j'ai un besoin viscéral d'être en Suisse. Je m'y sens chez moi. Mon conjoint était frontalier toute son enfance et son adolescence, donc il connaît aussi.


Pour des raisons familiales, j'avais dû refuser un poste à Lausanne à la fin de mes études. Je l'ai toujours regretté. Depuis, je dis à mon conjoint qu'un jour, nous y retournerons. et ça y est, nous nous lançons.


Mais maintenant que nous avons fait notre vie dans le sud de la France, cela me paraît être une montagne de tout recommencer ailleurs.


J'aurais également une question concernant les divers prélèvements : en France, nous avons des impôts et des taxes. J'imagine qu'il y a quelque chose de similaire en Suisse ?


J'ai remarqué que les Suisses sont plutôt locataires de leur logement et n'achètent pas tellement. Quelle en est la raison ? Le prix de l'immobilier ou y a-t-il une autre raison ?



Merci encore pour votre retour très apprécié.

mimilebe

@Vicpa83

Bonjour Vicpa83,


Je n'avais pas pris attention au 83 de votre pseudo, mais comme vous me dites habiter dans le sud, je suppose que c'est dans le Var. J'y ai une résidence secondaire, au Pradet, entre Toulon et Hyères, peut-être connaissez-vous ?

En fait, maintenant à la retraite, je passe trois mois dans le Var, partagés entre début du printemps et automne, et deux à trois mois d'hiver au Vietnam, pays de mon épouse. Cela fait que je ne reste en Suisse qu'environ six mois par année, fin du printemps, été et début d'automne.


Venons-en à vos questions :


Pour ce qui est des délais, il y a aussi mon conjoint qui va devoir trouver du travail, et je pense que pour lui, cela pourrait être plus embêtant. En effet, il est gestionnaire de copropriété en France. Nous n'arrivons pas à trouver le même intitulé de poste en Suisse. Il ne gère pas des appartements ou des locations, mais véritablement les parties "communes" des immeubles, avec les travaux d'entretien et de gestion.

En Suisse, il existe des régies immobilières qui s'occupent de tous les aspects du domaine immobilier : achat-vente, location, gestion de copropriété, etc. Je pense que votre conjoint devrait se rapprocher des régies. Je vous donne ici des liens sur des listes de régies à Genève et Lausanne :

https://appt.ch/regies

https://www.immobilier.ch/fr/agences/vaud/lausanne

Je vous conseille de ne pas trop tarder. La conjoncture est en train de se retourner en Suisse. Ce n'est plus comme dans les derniers trois ans, la pénurie de main-d'œuvre n'existe plus sauf dans les métiers du bâtiment. Les employeurs ne font pratiquement plus d'offres d'emploi, les offres spontanées faites par les demandeurs d'emploi suffisent. Ce n'est évidemment pas le chômage de masse, mais le marché de l'emploi est équilibré.

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J'aurais également une question concernant les divers prélèvements : en France, nous avons des impôts et des taxes. J'imagine qu'il y a quelque chose de similaire en Suisse ?

Il n'existe aucun pays parfait 1f600.svg et la Suisse n'échappe pas à la règle : on y prélève des impôts et taxes.

Mais l'assiette fiscale est très différente de ce qui se fait en France. L'essentiel de la fiscalité est basé sur l'imposition directe sur le revenu et la fortune. Ce sont les cantons qui captent l'immense majorité de ces impôts (ce sont aussi eux qui ont une grande partie des dépenses : éducation et santé entre autres). La Confédération se finance à l'aide d'un impôt sur le revenu et de l'imposition indirecte sous forme de TVA (8,1 % et 2,6 % pour les biens de première nécessité).

Les modalités de l'imposition dépendent largement des cantons.

À titre d'exemple, pour Genève, un couple de retraités faisant partie de la classe moyenne supérieure, ayant un revenu brut de 200.000 CHF, une fortune fiscale (l'estimation fiscale des biens immobiliers est plus faible que la valeur vénale) brute de 1.700.000 CHF paie :

32.000 CHF d'impôts directs cantonaux,

8.000 CHF d'impôts directs fédéraux.

Par ailleurs la Confédération encaisse la TVA.

Pour ce qui concerne un bien immobilier occupé par son propriétaire, l'administration calcule un loyer théorique (celui qui serait payé si le bien était loué) et le rajoute aux revenus. En contrepartie, le propriétaire peut déduire les intérêts hypothécaires et les frais d'entretien.

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J'ai remarqué que les Suisses sont plutôt locataires de leur logement et n'achètent pas tellement. Quelle en est la raison ? Le prix de l'immobilier ou y a-t-il une autre raison ?

C'est un peu plus nuancé, dans les cantons campagnards, les gens sont souvent propriétaires. Dans les villes, on est plus volontiers locataires.

La raison est en bonne partie financière, ajoutez-y le fait que passablement de jeunes ne veulent pas faire les sacrifices financiers liés à la propriété immobilière et préfèrent acheter de belles voitures et autres.

PIRLET Anne Françoise
il y a aussi mon conjoint qui va devoir trouver du travail, et je pense que pour lui, cela pourrait être plus embêtant. En effet, il est gestionnaire de copropriété en France. Nous n'arrivons pas à trouver le même intitulé de poste en Suisse. Il ne gère pas des appartements ou des locations, mais véritablement les parties "communes" des immeubles, avec les travaux d'entretien et de gestion. Ce qui semble s'en rapprocher, c'est le poste d'administrateur PPE, mais j'ai parfois l'impression sur certaines annoncent qu'ils gèrent aussi les locations, donc nous ne sommes pas certains que ce soit cela. Ce type de métier, basé sur des connaissances spécifiques des lois du pays, et en plus avec un diplôme français, je pense que ça va être compliqué.
-@Vicpa83


Bonjour et bienvenue !

Vous avez commencé par nous annoncer votre plus haut diplôme professionnel... Ce serait utile d'en faire autant avec celui de votre mari.

Autre possibilité pour lui: dans un premier temps peut-être, devenir "frontalier à l'envers", c'est-à-dire chercher un emploi dans son domaine sur France en zone frontière de la Suisse, et habiter en Suisse; pour le coup, il ne souffrirait pas des bouchons. Le marché de l'emploi français en zone frontière est très dynamique.

La Suisse, c'est aussi le paradis de la formation continue tout au long de la vie; donc il pourrait prendre le temps d'adapter ses compétences au marché suisse.

PIRLET Anne Françoise

@Vicpa83

https://www.frontalier.org/frontalier-C … i%C3%A8re.

Vicpa83

@mimilebe

Bonjour,

Désolée pour le délai de réponse, j'ai eu quelques soucis la semaine dernière.


Je n'avais pas pris attention au 83 de votre pseudo, mais comme vous me dites habiter dans le sud, je suppose que c'est dans le Var. J'y ai une résidence secondaire, au Pradet, entre Toulon et Hyères, peut-être connaissez-vous ? En fait, maintenant à la retraite, je passe trois mois dans le Var, partagés entre début du printemps et automne, et deux à trois mois d'hiver au Vietnam, pays de mon épouse. Cela fait que je ne reste en Suisse qu'environ six mois par année, fin du printemps, été et début d'automne.


En effet, nous sommes bien du Var! Je connais trés bien le pradet, j'ai grandit à Carqueiranne. Le monde est petit!! J'avais un de mes enseigants à Lullier qui avait également une maison secondaire à Carqueiranne. Mais aujourd'hui, nous avons quitté le bord de mer et habitons dans les terres à une 20aine de kilomètre.


En Suisse, il existe des régies immobilières qui s'occupent de tous les aspects du domaine immobilier : achat-vente, location, gestion de copropriété, etc. Je pense que votre conjoint devrait se rapprocher des régies. Je vous donne ici des liens sur des listes de régies à Genève et Lausanne :
[lien en attente de validation]
https://www.immobilier.ch/fr/agences/vaud/lausanne


Merci pour ces liens. Je les ai transmis à mon conjoint, il va les regarder plus en détail. Il travaille déjà dans le secteur, dans une société qui est également établie en Suisse depuis quelques années. Jusqu'à présent, il n'y avait pas de mutation possible entre les deux pays, mais il pense que cela est en train de changer. Cela pourrait faciliter sa recherche d'emploi.


Il n'existe aucun pays parfait 1f600.svg et la Suisse n'échappe pas à la règle : on y prélève des impôts et taxes.
Mais l'assiette fiscale est très différente de ce qui se fait en France. L'essentiel de la fiscalité est basé sur l'imposition directe sur le revenu et la fortune. Ce sont les cantons qui captent l'immense majorité de ces impôts (ce sont aussi eux qui ont une grande partie des dépenses : éducation et santé entre autres). La Confédération se finance à l'aide d'un impôt sur le revenu et de l'imposition indirecte sous forme de TVA (8,1 % et 2,6 % pour les biens de première nécessité).
Les modalités de l'imposition dépendent largement des cantons.
À titre d'exemple, pour Genève, un couple de retraités faisant partie de la classe moyenne supérieure, ayant un revenu brut de 200.000 CHF, une fortune fiscale (l'estimation fiscale des biens immobiliers est plus faible que la valeur vénale) brute de 1.700.000 CHF paie :
32.000 CHF d'impôts directs cantonaux,
8.000 CHF d'impôts directs fédéraux.
Par ailleurs la Confédération encaisse la TVA.
Pour ce qui concerne un bien immobilier occupé par son propriétaire, l'administration calcule un loyer théorique (celui qui serait payé si le bien était loué) et le rajoute aux revenus. En contrepartie, le propriétaire peut déduire les intérêts hypothécaires et les frais d'entretien.


Merci pour toutes ces informations, c'est très clair ! J'apprécie vraiment le temps que vous prenez pour m'expliquer tout ceci. Vraiment, merci.


La déduction des frais d'entretien explique peut-être l'aspect souvent très entretenu des constructions en général !


C'est un peu plus nuancé, dans les cantons campagnards, les gens sont souvent propriétaires. Dans les villes, on est plus volontiers locataires.
La raison est en bonne partie financière, ajoutez-y le fait que passablement de jeunes ne veulent pas faire les sacrifices financiers liés à la propriété immobilière et préfèrent acheter de belles voitures et autres.


Je vous pose ces questions car nous aimerions être propriétaire. Nous le sommes déjà en France, et nous n'aimerions pas revenir sur une location. Cela nous donne la sensation de jeter l'argent par les fenêtres.


Merci beaucoup en tous cas pour votre temps precieux. C'est vraiment appreciable. Puis je revenir vers vous quand d'autres questions se présenteront à nous?

A bientôt j'espère.

Vicpa83

@PIRLET Anne Françoise


Bonjour et merci pour votre retour!


Vous avez commencé par nous annoncer votre plus haut diplôme professionnel... Ce serait utile d'en faire autant avec celui de votre mari.


Vous avez raison. Mon conjoint a un Master 2 en droit et gestion de patrimoine.


Il est gestionnaire de copropriété depuis 13 ans. C'est un métier assez difficile en France, ce qui lui permet de trouver facilement un emploi car beaucoup démissionnent. Cela dit, il est dans la même entreprise depuis 10 ans, mais il est très régulièrement contacté par la concurrence. Aura-t-il cette même facilité à trouver un emploi en Suisse ? Rien n'est moins sûr.


Autre possibilité pour lui: dans un premier temps peut-être, devenir "frontalier à l'envers", c'est-à-dire chercher un emploi dans son domaine sur France en zone frontière de la Suisse, et habiter en Suisse; pour le coup, il ne souffrirait pas des bouchons. Le marché de l'emploi français en zone frontière est très dynamique.


Être frontalier "à l'envers" risque d'être un gouffre financier. Il vaut mieux être sûr qu'il puisse trouver un emploi en Suisse avant de nous lancer.


Merci pour le lien. Je suis surprise, ça ne me viendrait pas à l'idée de travailler en France, de gagner moins, pour ensuite vivre là où la vie est plus chère !


En effet, la formation ne nous fait pas peur. Nous suivons d'ailleurs des formations, lui comme moi, chaque année !


Merci d'avoir pris le temps de répondre.

PIRLET Anne Françoise

@Vicpa83


Il me paraît que la profession équivalente en Suisse à celle de votre mari est Agent fiduciaire immobilier avec Brevet fédéral.

https://www.orientation.ch/dyn/show/190 … amp;id=511

https://www.recognition.swiss/fr/guide/ … own:canton

PIRLET Anne Françoise
Être frontalier "à l'envers" risque d'être un gouffre financier. Il vaut mieux être sûr qu'il puisse trouver un emploi en Suisse avant de nous lancer.
Merci pour le lien. Je suis surprise, ça ne me viendrait pas à l'idée de travailler en France, de gagner moins, pour ensuite vivre là où la vie est plus chère ! -@Vicpa83


Je suis assez surprise de votre réaction:

  • Si vous-même trouvez un emploi en Suisse, je ne vois pas ce qui empêcherait votre époux de prendre tout délai d'adaptation nécessaire avant d'y travailler... A moins que vous ne considériez qu'il doit forcément apporter la plus grande contribution aux dépenses du ménage.
  • De plus, vous devez être avertie de ce que le marché immobilier en zone frontière de Genève n'est pas très éloigné du marché Genevois - cette zone est reconnue comme plus chère que la Côte d'Azur, hormis quelques "cités" du côté d'Annemasse.
mimilebe

    @mimilebe
...
En effet, nous sommes bien du Var! Je connais trés bien le pradet, j'ai grandit à Carqueiranne.

Je connais très bien Carqueiranne, durant près de 30 ans, les deux mois d'été, je faisais 2 fois par jour le trajet Le Pradet⇾Carqueiranne⇾Le Pradet pour aller plonger au Club de Plongée de Carqueiranne (CPC) où j'étais moniteur bénévole. Maintenant le CPC n'existe plus et son bateau, le Saint-Louis hante les eaux corses. Désormais, l'âge venu, je ne plonge plus.

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La déduction des frais d'entretien explique peut-être l'aspect souvent très entretenu des constructions en général !

Il y a aussi et surtout, la qualité de la construction au départ, la construction est chère en Suisse, mais la qualité a un prix.

D'autre part, les Suisses en général aiment que les choses soient "propres en ordre" et l'incitation fiscale n'entre que pour peu dans la volonté de maintenir son bien immobilier en bon état, voire de le perfectionner.

Je prends mon exemple, j'ai acheté, clés en main, ma maison en Suisse il y a un peu plus de 40 ans. Bonne construction solide, pratiquement aucun frais d'entretien depuis lors, mis à part 3-4 fois peinture des volets en bois (maintenant, ils sont en alu, donc plus de peinture), et une fois, après 20 ans peinture des façades.

Mais je l'ai considérablement améliorée : isolation extérieure de 10 cm, fenêtre triple vitrage isolante à l'argon, chauffage par pompe à chaleur, 30 m² de photovoltaïques,  etc. Ce qui fait qu'à présent, j'ai une maison vieille de 40 ans qui est aux normes environnementales actuelles. Et de plus un bien plus grand confort thermique, en hiver comme en été. Ces jours-ci, la température extérieure est de l'ordre de 34°, mais la température intérieure ne dépasse jamais 25°, et ceci sans climatisation.

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Je vous pose ces questions car nous aimerions être propriétaire. Nous le sommes déjà en France, et nous n'aimerions pas revenir sur une location. Cela nous donne la sensation de jeter l'argent par les fenêtres.

Votre sentiment de jeter de l'argent par les fenêtres est totalement justifié.

Dans un premier temps, je vous conseillerais plutôt de viser la location en Suisse et de conserver votre bien immobilier en France, tout en le louant. Une fois votre vie stabilisée en Suisse, vous pourriez vendre votre bien en France, le prix de vente vous servant d'apport initial pour un achat en Suisse. Notez bien que les amortissements hypothécaires en Suisse sont bien plus doux qu'en France, en général sur 50 ans soit 2 % par année (la qualité de la construction explique ce long délai d'amortissement). Les taux d'intérêt y sont aussi bien plus faibles, actuellement environ 1,8 % pour une hypothèque à taux variable, 1,5 % pour taux fixe à 5 ans, 1,6 % pour taux fixe à 10 ans.

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Merci beaucoup en tous cas pour votre temps precieux.



Vous savez, je suis à la retraite, par ces temps de canicule, je ne sors pas, alors si je peux rendre service...

mimilebe

    ..., hormis quelques "cités" du côté d'Annemasse.        -@PIRLET Anne Françoise


Je déconseille formellement ces quelques cités du côté d'Annemasse, à moins de vouloir retrouver la chaude ambiance des "quartiers" parisiens, en plus doux sans doute, néanmoins "animés". 1f600.svg

Vicpa83

@PIRLET Anne Françoise


Bonjour,


Non, nous ne souhaitons pas qu'il contribue plus que moi aux dépenses.


Nous avons presque le même salaire en France.


Moi, 2400 euros net. Lui, 2500 euros net. Soit 4900 euros net à nous deux. Nous contribuons à parts égales aux dépenses. Et tout compris (crédit, assurance, alimentation, impôts, sorties, cadeaux, ... mais hors imprévus et vacances), nous dépensons 4500 euros. Nous avons donc un reste de 400 euros pour mettre de côté ou pour les imprévus.


Ce qui n'est pas énorme si les pneus de la voiture sont à changer, ou si un chauffe-eau solaire est à réparer ! Nous vivons donc bien mais les vacances sont parfois un peu compliquées par exemple. Surtout que nous venons en Suisse pour les vacances !!


Si l'un de nos deux salaires était beaucoup plus bas (par exemple en travaillant en France) alors que la vie est plus chère (en vivant en Suisse), nous aurions peur de ne pas joindre les deux bouts à la fin du mois.


Cela dit, je me suis attelée à faire un budget prévisionnel pour voir si notre projet est viable. Et j'aurais souhaité, si ce n'est pas trop demander, avoir vos avis, à vous et @mimilebe.


Nous n'avons pas forcément l'intention d'être en zone frontalière. En fait, on préférerait s'établir entre Lausanne et Sion grosso modo. Nous aimons notre tranquillité. Mon conjoint aime les vues depuis le Lavaux, et nous adorons randonner en montagne. Le tout sans être trop loin d'un centre urbain sympa. Le Valais serait un peu moins cher si j'ai bien compris. Mais nous risquons de travailler plutôt vers Lausanne. C'est là que je vois le plus d'annonces potentielles.


J'ai utilisé le calculateur national des salaires pour estimer nos salaires, et j'ai fait trois estimations.


Et j'ai estimé nos dépenses en grossissant volontairement certains postes en cas d'oubli d'autres choses.


-Logement                                                                         20% de notre net

-Assurance maladie pour nous et notre fille                 1000CHF

-Assurance logement                                                         100 CHF

-Assurance ménage                                                         50CHF

-Téléphone x2, internet, abonnement divers                 210 CHF

-Electricité                                                                            130CHF

-Cantine                                                                             200CHF

-Activité sportive et culturelle pour notre fille             150CHF

-Impôts  (sur ce point j'ai un doute puisque l'impôt est déjà pris en compte dans le Brut du salaire...?)         1000 CHF

-Alimentation                                                                     1200CHF

-Vêtements                                                                         600 CHF

-Sortie                                                                                 800 CHF

-Divers (médecins, déplacements)                                 630 CHF

-Epargne (retraites, vacances, imprevues..)                 3900 CHF


Total des dépenses : 12580 CHF

J'ai pris volontairement un peu large sur certains postes car j'ai peur d'oublier d'autres choses.


Donc voici les situations :


Situation 1 - Cadre inférieur dans le canton de Vaud :


Je pourrais être à 10 300 CHF brut par mois. Mon conjoint pourrait être à 10 040 CHF brut par mois. Soit 14 420 CHF nets à nous deux chaque mois.


Est-ce que ces salaires pourraient être fiables selon vous ? Sont-ils surévalués ? Sous-évalués ? ça me parait beaucoup personnellement... Mais je ne connais pas le marché suisse.


Avec 12 580 CHF de dépenses, il reste 1 566 CHF à la fin du mois.


Situation 2 - Cadre moyen dans le canton de Vaud :


Je pourrais être à 11 850 CHF brut par mois. Mon conjoint pourrait être à 10 850 CHF brut par mois. Soit 15 760 CHF nets à nous deux chaque mois.


Est-ce que ces salaires pourraient être fiables selon vous ?


Avec 12 580 CHF de dépenses, il reste 2 638 CHF à la fin du mois.


Situation 3 - Cadre supérieur dans le canton de Vaud :


Je pourrais être à 13 400 CHF brut par mois. Mon conjoint pourrait être à 12 030 CHF brut par mois. Soit 17 284 CHF nets à nous deux chaque mois.


Est-ce que ces salaires pourraient être fiables selon vous ?


Avec 12 580 CHF de dépenses, il reste 3 857 CHF à la fin du mois.


Est-ce que, selon vous, ces estimations pourraient être réalistes ?


Je pense que nous serions peut-être dans la situation 1 vu que nous sommes étrangers. Qu'en pensez-vous ?


J'avais fait la même chose avec des salaires en Valais car je trouvais les salaires dans le cantons de Vaud un peu elevé. Dans le cas le moins favorable, nous serions a 13000 CHF net/mois, avec un reste de 500CHF. Ce qui me parait plus cohérent.


Est-ce que j'oublie quelque chose ?


J'espère être assez claire car j'ai la tête qui fuse dans tous les sens 1f605.svg. Merci mille fois par avance.

Vicpa83

@mimilebe


Je connais très bien Carqueiranne, durant près de 30 ans, les deux mois d'été, je faisais 2 fois par jour le trajet Le Pradet⇾Carqueiranne⇾Le Pradet pour aller plonger au Club de Plongée de Carqueiranne (CPC) où j'étais moniteur bénévole. Maintenant le CPC n'existe plus et son bateau, le Saint-Louis hante les eaux corses. Désormais, l'âge venu, je ne plonge plus.


Oh c'est genial! mon frere plongeait beaucoup à carqueiranne également! le monde est petit.


Il y a aussi et surtout, la qualité de la construction au départ, la construction est chère en Suisse, mais la qualité a un prix.
D'autre part, les Suisses en général aiment que les choses soient "propres en ordre" et l'incitation fiscale n'entre que pour peu dans la volonté de maintenir son bien immobilier en bon état, voire de le perfectionner.
Je prends mon exemple, j'ai acheté, clés en main, ma maison en Suisse il y a un peu plus de 40 ans. Bonne construction solide, pratiquement aucun frais d'entretien depuis lors, mis à part 3-4 fois peinture des volets en bois (maintenant, ils sont en alu, donc plus de peinture), et une fois, après 20 ans peinture des façades.
Mais je l'ai considérablement améliorée : isolation extérieure de 10 cm, fenêtre triple vitrage isolante à l'argon, chauffage par pompe à chaleur, 30 m² de photovoltaïques,  etc. Ce qui fait qu'à présent, j'ai une maison vieille de 40 ans qui est aux normes environnementales actuelles. Et de plus un bien plus grand confort thermique, en hiver comme en été. Ces jours-ci, la température extérieure est de l'ordre de 34°, mais la température intérieure ne dépasse jamais 25°, et ceci sans climatisation.


Merci pour votre retour. Donc la construction est plus qualitative qu'en France, ce qui est très bien. Chez nous il est fréquent d'avoir des problèmes dans les années qui suivent la construction. Nous avons acheté une maison de 2014, elle est déjà fissurée a plusieurs endroit, les gouttières se casses, les joints sautent...

Et moi qui aime que tout soit clean et chaque chose a sa place, ça me stresse profondément.


Votre sentiment de jeter de l'argent par les fenêtres est totalement justifié.


Dans un premier temps, je vous conseillerais plutôt de viser la location en Suisse et de conserver votre bien immobilier en France, tout en le louant. Une fois votre vie stabilisée en Suisse, vous pourriez vendre votre bien en France, le prix de vente vous servant d'apport initial pour un achat en Suisse. Notez bien que les amortissements hypothécaires en Suisse sont bien plus doux qu'en France, en général sur 50 ans soit 2 % par année (la qualité de la construction explique ce long délai d'amortissement). Les taux d'intérêt y sont aussi bien plus faibles, actuellement environ 1,8 % pour une hypothèque à taux variable, 1,5 % pour taux fixe à 5 ans, 1,6 % pour taux fixe à 10 ans.


Merci également pour ce point.

Enfait, j'ai eu une donation qui m'a permis d'acheter en france il y a 3 ans. Et j'ai perdue mon pere en novembre. Ma mère va me laisser une partie de l'héritage car elle aura largement assez de sa part, ce qui me permet d'avoir a nouveau un bel apport. Sous peu. Je pensais place l'argent pour le faire fructifier et me servir de cet argent comme apport une fois en suisse.


C'est plutot une bonne chose que les delais d'amortissement soit bien plus long a priori. Si je me souviens bien vous m'avez parlé de déduction des frais hypotéquaires. Plus ça dure, mieux c'est j'imagine. Cette déduction vient sur les impôts Fédéral / cantonal/communal qui sont prelevé a la source pour les étrangers, est ce bien cela? Il y a aussi la TVA qui va plutôt a la confédération. Y a t il un autre impôt auquel je ne pense pas?


Vous savez, je suis à la retraite, par ces temps de canicule, je ne sors pas, alors si je peux rendre service...


Vous êtes actuellement en Suisse ? Dans le Var, nous avoisinons les 35 degrés... Et dans les terres, nous sommes à 39 depuis 3 jours.



Je déconseille formellement ces quelques cités du côté d'Annemasse, à moins de vouloir retrouver la chaude ambiance des "quartiers" parisiens, en plus doux sans doute, néanmoins "animés". 1f600.svg


Effectivement, je connais bien Annemasse. Ce n'était pas une zone qui me plaisait déjà avant.


Nous préférerions nous installer entre Lausanne et Sion, grosso modo. C'est large, mais nous ne savons pas encore où nous pourrions trouver du travail.


J'ai fait quelques simulations que j'ai partagées plus haut et j'apprécierais d'avoir également votre avis.


Merci encore.

Vicpa83

@mimilebe


Je viens de voir que j'ai lu trop vite. Vous êtes bien en suisse, avec 34 degrés et seulement 25 dedans sans la climatisation !!!!

Ici 38 dehors, et 28 avec la climatisation à fond depuis ce matin 😅

Sans clim, c'est plutôt 33 ou 34 degrés que nous avons!


Bonne fin de journée!

mimilebe

    @mimilebe
Je viens de voir que j'ai lu trop vite. Vous êtes bien en suisse, avec 34 degrés et seulement 25 dedans sans la climatisation !!!!
Ici 38 dehors, et 28 avec la climatisation à fond depuis ce matin 😅
Sans clim, c'est plutôt 33 ou 34 degrés que nous avons!

Bonne fin de journée!
   

    -@Vicpa83


Effectivement, 34° extérieur et 25° intérieur sans clim. Ce qui surprend toujours nos visiteurs qui rentrent dans une maison fraîche alors qu'ils viennent de la fournaise.


C'est, d'une part purement statique, lié à la construction et d'autre part un aspect dynamique, en grande partie automatisé.

Pour la partie construction :


Murs extérieurs composites de 46 cm d'épaisseur- en allant de l'intérieur vers l'extérieur :

  • Enduit de 1 cm + brique de terre cuite de 6 cm
  • 6 cm de laine de verre
  • Brique de béton de 20 cm
  • 10 cm d'isolation en polystyrène expansé + treillis en fibre de verre + 1 cm de crépi, et suppression des ponts thermiques.

La construction initiale ne comportait pas l'isolation extérieure, je l'ai fait faire il y a deux ans, enchanté du résultat, tant en été qu'en hiver.


La partie dynamique, c'est un système de ventilation piloté par un microcalculateur¹ .

Grosso-modo : Il y a de capteurs de températures extérieures (sud et nord), intérieures (rez, étage combles). En fonction des différences de température la ventilation forcée cesse² ou fonctionne plus ou moins vite dans un sens ou l'autre.

L'installation totale a une puissance de l'ordre de 0,5 kW au maximum, ventilation et électronique inclus. À comparer à une clim d'une puissance de 4-5 kW,



Je vous répondrai plus tard concernant votre budget prévisionnel, parce que, retraité et bien installé, je n'ai pas du tout les mêmes frais que vous, par exemple mon logement ne me coûte en frais hypothécaire, que 150 francs par mois.


Quant aux salaires, je pense que vous êtes un peu optimiste, mais je ne connais pas vraiment votre branche. Je vous donne des liens permettant d'estimer le salaire, celui de la Confédération, celui de l'État de Vaud et celui de l'Union Syndicale Suisse³ :

https://entsendung.admin.ch/Lohnrechner/home

https://www.vd.ch/economie/prestations- … e-en-ligne

https://www.uss.ch/services/calculateur-de-salaire





NOTES

1) Ma maison est fortement "domotisée", pour une fois, le cordonnier n'est pas le plus mal chaussé.

2) Il subsiste une simple convection naturelle entre sous-sol et combles.

3) Ne sautez pas en l'air au mot syndicat, les syndicats suisses sont pragmatiques et ne font que peu de politique.

PIRLET Anne Françoise
Quant aux salaires, je pense que vous êtes un peu optimiste, mais je ne connais pas vraiment votre branche. Je vous donne des liens permettant d'estimer le salaire, celui de la Confédération, celui de l'État de Vaud et celui de l'Union Syndicale Suisse³ :
https://entsendung.admin.ch/Lohnrechner/home
https://www.vd.ch/economie/prestations- … e-en-ligne
https://www.uss.ch/services/calculateur-de-salaire
-@mimilebe


Bonsoir, je suis d'accord avec la remarque de mimilebe...


De toute façon, l'estimation d'un salaire n'a de sens que quand on envisage un poste précis, disponible. La priorité pour votre couple est de chercher et trouver chacun un emploi en Suisse. Le premier qui trouve emmène l'autre avec un permis B de conjoint. Pour l'autre, il sera toujours plus facile de trouver un emploi quand il sera sur place. Si vous attendez d'avoir trouvé chacun, en même temps, un emploi à la hauteur de vos ambitions, votre expatriation risque d'être notablement retardée.

Un poste de dépense très lourd en Suisse étant le loyer, que l'on estime raisonnable tant qu'il ne dépasse pas le tiers du revenu, le public adapte le logement qu'il se permet, tout comme son train de vie (par ex. 1 voiture + transports en commun, ou bien 2 voitures), en fonction de ses revenus.

https://fr.comparis.ch/neu-in-der-schwe … en-wohnung

... Il faut aussi penser aux éventuels frais de garde de votre enfant.

PIRLET Anne Françoise

@Vicpa83


Concernant la garde et la cantine:

https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=1072432

Vicpa83

@mimilebe


Murs extérieurs composites de 46 cm d'épaisseur- en allant de l'intérieur vers l'extérieur : Enduit de 1 cm + brique de terre cuite de 6 cm 6 cm de laine de verre Brique de béton de 20 cm 10 cm d'isolation en polystyrène expansé + treillis en fibre de verre + 1 cm de crépi, et suppression des ponts thermiques. La construction initiale ne comportait pas l'isolation extérieure, je l'ai fait faire il y a deux ans, enchanté du résultat, tant en été qu'en hiver.


Effectivement, j'ai toujours entendu dire qu'isoler par l'extérieur est bien plus efficace.


La partie dynamique, c'est un système de ventilation piloté par un microcalculateur¹ .Grosso-modo : Il y a de capteurs de températures extérieures (sud et nord), intérieures (rez, étage combles). En fonction des différences de température la ventilation forcée cesse² ou fonctionne plus ou moins vite dans un sens ou l'autre. L'installation totale a une puissance de l'ordre de 0,5 kW au maximum, ventilation et électronique inclus. À comparer à une clim d'une puissance de 4-5 kW,


Je ne connaissais pas ce système. Cela a l'air terriblement efficace. Couplé à l'isolation par l'extérieur, je comprends mieux. Vous devez faire de sacrées économies d'énergie. C'est génial.


Quant aux salaires, je pense que vous êtes un peu optimiste, mais je ne connais pas vraiment votre branche. Je vous donne des liens permettant d'estimer le salaire, celui de la Confédération, celui de l'État de Vaud et celui de l'Union Syndicale Suisse³ :
https://entsendung.admin.ch/Lohnrechner/home
[lien en attente de validation] … e-en-ligne
https://www.uss.ch/services/calculateur-de-salaire


Oui, il me semble également que je suis un peu optimiste. Mais j'ai bien utilisé les sites vers lesquels vous m'avez dirigée. Je les ai trouvés sur d'autres posts que vous avez commentés, vous et PIRLET Anne Françoise.


En entrant ma formation HES, mon âge, mes années d'expérience, ma branche, pour un 42h en cadre inférieur, moyen puis supérieur (pour mes 3 simulations), ce sont les salaires qui en ressortent. Mais ça me paraît vraiment surévalué. Surtout que je suis une femme et étrangère en plus !


En France, je suis à 2400 euros mais pour un 80% (ce qui m'a permis d'être avec ma fille les mercredis pour ses activités, mais elle est grande maintenant, elle a moins besoin de moi et l'envie de reprendre un bon rythme de travail revient car actuellement j'ai l'impression de stagner). Mes collègues sont au-dessus des 3000 euros. Mais je suis dans une branche luxe du paysage (hôtel resort & SPA, golf...). Je suis consciente que tous les architectes paysagistes en France ne gagnent pas autant.


Passez une bonne journée!

Vicpa83

@PIRLET Anne Françoise


Merci pour votre retour encore une fois !


De toute façon, l'estimation d'un salaire n'a de sens que quand on envisage un poste précis, disponible. La priorité pour votre couple est de chercher et trouver chacun un emploi en Suisse. Le premier qui trouve emmène l'autre avec un permis B de conjoint. Pour l'autre, il sera toujours plus facile de trouver un emploi quand il sera sur place. Si vous attendez d'avoir trouvé chacun, en même temps, un emploi à la hauteur de vos ambitions, votre expatriation risque d'être notablement retardée.


Oui, vous avez tout à fait raison.


Je fais ceci surtout pour finir de convaincre mon mari. Malgré le fait qu'il adore ce pays, qu'il s'y sente aussi bien que moi (il a grandi à Saint-Julien-en-Genevois et passait son temps en Suisse avec ses parents), son côté bien plus terre à terre que moi lui fait émettre la crainte que nous ne nous en sortions pas financièrement en Suisse et qu'on y perde en train de vie.


Alors, en toute objectivité, j'essaie de voir si sa crainte est fondée ou non. Je sais que ce ne sont que des estimations. Même si je me trompe à 2000 CHF ou 3000 CHF, le tout est de voir la tendance surtout.


Mais j'avoue que personnellement, même si je devais y perdre des plumes au passage, mon amour pour ce pays est viscéral. Nous y allons chaque année en vacances, sinon je déprime réellement. Et mon conjoint me dit d'ailleurs que lorsqu'on passe la frontière, je me mets à rayonner alors que je ne m'en rends même pas compte.


J'ai un attachement très fort à ce pays. Pourquoi ? Peut-être parce que j'y ai étudié, peut-être parce que j'aime ses montagnes et ses lacs, sa sécurité, l'ordre qui y règne, son architecture, son histoire... ou peut-être parce que mes grands-parents et arrière-grands-parents faisaient beaucoup d'alpinisme dans les montagnes Suisses et que j'ai l'impression d'être près d'eux. Mais je me sens chez moi en Suisse.


Quant à l'organisation, j'ai dit à mon conjoint que l'un de nous devait partir devant. Il ne le souhaite pas et préférerait que l'on parte tous les deux ensemble en laissant notre fille à sa mamie deux ou trois mois, le temps de faire les démarches. Puis faire venir notre fille dans un second temps.


Je suis un peu dubitative.

Un poste de dépense très lourd en Suisse étant le loyer, que l'on estime raisonnable tant qu'il ne dépasse pas le tiers du revenu, le public adapte le logement qu'il se permet, tout comme son train de vie (par ex. 1 voiture + transports en commun, ou bien 2 voitures), en fonction de ses revenus.


Oui tout à fait.

Mais mon conjoint ne voudrait pas perdre en train de vie. Nous avons actuellement 2 voitures et sommes propriétaire de notre maison avec jardin. Donc a minima je sais qu'il aimerait garder la même configuration en suisse. D'où sa crainte.


Il faut aussi penser aux éventuels frais de garde de votre enfant.


Merci pour le lien. Je vais aller voir ça.


Dans notre commune, ça fonctionne de la même manière, bizarrement. Le périscolaire garde les enfants le matin avant 8h30, entre 11h30 et 13h30 pendant le temps de cantine, puis après 16h30.


Entre le périscolaire et la cantine, j'en ai actuellement déjà, selon les mois, pour une moyenne de 120 euros. Donc je suis partie sur 200 CHF dans ma simulation. Mais effectivement, c'est peut-être plus... Je vais continuer a me renseigner.

PIRLET Anne Françoise

@Vicpa83


C'est vraiment EXTREMEMENT rare que je fasse une telle recommandation,

(pour en juger vous pouvez consulter la discussion suivante:

https://www.expat.com/forum/viewtopic.p … 54#5752395 )

mais dans votre cas, une installation en zone frontière française serait peut-être plus adaptée dans un premier temps.

C'est vivable si vous avez une certaine souplesse dans vos horaires qui vous permet, au moins certains jours, d'échapper aux embarras de circulation, en commençant soit très tôt ou bien plus tard... Ou sans passer par la route, par rapport à Lausanne, si vous pouvez envisager la traversée par bateau depuis Evian.

PIRLET Anne Françoise

@Vicpa83


Il est aussi possible, et cela a été mon cas pendant 5 ans (1991-1995), de louer en résidence principale un modeste logement (chambre/Studio) en Suisse qui permet de vous héberger après une longue journée de travail et en cas d'intempéries importantes, ainsi que d'obtenir au moins un permis B pour un des conjoints, votre enfant demeurant scolarisée en France jusqu'à ce qu'elle n'ait plus besoin de garderie. Et de disposer en France voisine d'une résidence secondaire de type familial.

Certains esprits chagrins rétorqueraient peut-être que pour être domicilié en Suisse, il faut y passer 183 jours/an ... Mais il n'est pas précisé si c'est de jour ou de nuit.

Vicpa83

@PIRLET Anne Françoise


C'est vraiment EXTREMEMENT rare que je fasse une telle recommandation, (pour en juger vous pouvez consulter la discussion suivante: https://www.expat.com/forum/viewtopic.p … 54#5752395 )


Oui, en effet... On sent votre exaspération, si je peux dire ça comme ça dans ce post!


mais dans votre cas, une installation en zone frontière française serait peut-être plus adaptée dans un premier temps.


Quelles sont les raisons qui vous poussent à nous conseiller cette solution ? Pensez-vous que les salaires ne suivraient pas le train de vie que nous avons et que mon mari souhaite maintenir ?


Je vais réfléchir à cette possibilité quoi qu'il en soit. Vous connaissez mieux ces avantages et inconvénients, même si cela me procure de la déception. En effet, au-delà de mon amour pour le pays, j'aurais souhaité que ma fille y grandisse et puisse profiter du système scolaire. Mais je comprends.


J'ai réalisé une dernière simulation, mais en prenant le problème à l'envers. Je suis partie des dépenses pour voir combien il nous faudrait comme salaire net pour vivre comme, ou mieux, qu'actuellement. Puis j'ai ajouté 30 % de frais fixes (LAMal, impôts...).


Résultat : Il nous faudrait 14 600 CHF bruts par mois à deux, donc plus ou moins 7 300 CHF bruts chacun. Il est vrai qu'étant deux cadres, certes français, mais pour ma part ayant le diplôme suisse et travaillant encore occasionnellement pour des projets suisses, et concernant mon conjoint, étant particulièrement brillant dans son métier, j'avais espéré qu'on arriverait au moins à ça. Mais rien n'est moins sûr, je m'en rends compte.


Je crois que ça ne sert à rien que je continue à faire des simulations, comme vous l'avez dit plus haut, la suite est de calculer à partir d'une vraie proposition. Mais cela ne se fera pas cette année.


Merci infiniment pour votre aide ainsi que celle de Mimilebe. J'apprécie vraiment l'aide et le temps que vous nous avez offerts.

mimilebe

Oh c'est genial! mon frere plongeait beaucoup à carqueiranne également! le monde est petit.

Votre frère plongeait-il au CPC, avant 2012 (j'ai arrêté de plonger à cette date à la suite d'un problème médical) ?

Si c'est le cas, on doit obligatoirement se connaitre, en juillet-août, je faisais partie des piliers du CPC.


.

C'est plutot une bonne chose que les delais d'amortissement soit bien plus long a priori. Si je me souviens bien vous m'avez parlé de déduction des frais hypotéquaires. Plus ça dure, mieux c'est j'imagine. Cette déduction vient sur les impôts Fédéral / cantonal/communal qui sont prelevé a la source pour les étrangers, est ce bien cela? Il y a aussi la TVA qui va plutôt a la confédération. Y a t il un autre impôt auquel je ne pense pas?

Plus ça dure, mieux c'est ...

C'est une légende urbaine, largement propagée par les banquiers, et pour cause. En fait, il vaut mieux amortir vite si l'on peut.

Par exemple, Imaginons que vous ayez un bien hypothéqué pour 300.000 CHF à 2 %, vous payez 6.000 CHF à votre banquier. Si vous faites un amortissement de 200.000 francs, vous ne payez plus que 2.000 CHF à votre banquier. Pour les impôts, le calcul sera fait sur les 4.000 CHF d'intérêts payé en moins. Si vous êtes taxée à 20 % (cas d'une personne relativement aisée) vous payez au fisc 800 CHF, gain total 3.200 CHF. Si vous êtes taxée à 10 % vous payez au fisc 400 CHF, gain total 2.600 CHF.

Personnellement, je préfère payer beaucoup moins au banquier et un peu plus aux impôts. J'ai toutefois gardé une hypothèque résiduelle de 100.000 CHF, pour conserver la cédule hypothécaire et éviter des frais en cas de vente de la maison. Ce n'est pas du tout à l'ordre du jour, mais on ne sait jamais.


Il existe dans certains cantons, dont Genève un impôt sur la fortune, de l'ordre de 0,1 % du montant de la fortune nette.


Il n'y a pas, comme en France, de taxe foncière ou de taxe d'habitation. En revanche, le fisc estime un loyer théorique, correspondant au loyer auquel vous pourriez louer votre maison si vous ne l'habitiez pas, ce loyer théorique est ajouté aux revenus pour calculer les impôts.

Cette estimation est relativement douce. À titre d'exemple (je viens de recevoir mes impôts 2023). Ma maison est estimée fiscalement à 606.424 CHF (sa valeur vénale actuelle est d'environ 2,5 fois l'estimation), il y a un abattement de 40 % pour occupation depuis plus de 10 ans. Le loyer théorique est de 30.882 CHF, moins abattement, 18.529 CHF. Si je louais la maison, je pourrais en espérer 50.000 CHF de loyer.


.

Je ne connaissais pas ce système. Cela a l'air terriblement efficace. Couplé à l'isolation par l'extérieur, je comprends mieux. Vous devez faire de sacrées économies d'énergie. C'est génial.

Vous ne connaissez pas, normal, c'est une idée personnelle. Quelques questions à un collègue ingénieur en génie civil pour la physique du bâtiment.

Pour le développement du système asservi de ventilation, j'ai profité d'une main-d'œuvre taillable et corvéable à merci : le travail de l'un de mes étudiants dont je supervisais le mémoire de diplôme.

Et comme l'étudiant a obtenu, lors de la soutenance, 6 sur 6 avec félicitation du jury, il faut croire que le projet a été bien ficelé... et bien supervisé 1f600.svg.


.

En entrant ma formation HES, mon âge, mes années d'expérience, ma branche, pour un 42h en cadre inférieur, moyen puis supérieur (pour mes 3 simulations), ce sont les salaires qui en ressortent. Mais ça me paraît vraiment surévalué. Surtout que je suis une femme et étrangère en plus !

Le fait que vous soyez femme et étrangère ne doit jouer aucun rôle dans la rémunération. Il y a un point positif et important dans votre CV : vous avez fait vos études tertiaires en Suisse.

De toute façon, vous ne vous tromperez pas de plus de 2.000 CHF.


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Malgré le fait qu'il adore ce pays, qu'il s'y sente aussi bien que moi (il a grandi à Saint-Julien-en-Genevois et passait son temps en Suisse avec ses parents), ...

Décidément le monde est petit, très petit même, j'habite à 3 km à vol d'oiseau de Saint-Ju, plus précisément à Bernex. Pratiquement, je n'ai jamais quitté cette région (sauf pour 4 ans d'études à Lausanne et 3 ans à Zurich), j'ai passé mon enfance dans un petit village de la campagne genevoise, Onex 1f600.svg.



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Mais mon conjoint ne voudrait pas perdre en train de vie. Nous avons actuellement 2 voitures et sommes propriétaire de notre maison avec jardin. Donc a minima je sais qu'il aimerait garder la même configuration en suisse. D'où sa crainte.

Pour deux voitures, aucun problème. C'est courant en Suisse. Et, contrairement à la France, il y a partout, absolument partout, y compris dans des vallées reculées, des transports en commun efficaces, bus, tram dans les villes, trains, bus, cars postaux en campagne ou en montagne.

Pour l'achat d'une maison avec jardin, vous devriez plutôt penser aux cantons du Valais et de Fribourg, en dehors des zones touristiques, on y trouve des maisons à vendre à des prix relativement raisonnables. Par exemple mon fils a acheté, il y a 3 ans, une maison de 180 m² sur un terrain de 950 m², pour environ 1.200.000 CHF. Construite il y a 40 ans, totalement rénovée il y a 9 ans. Située à une dizaine de km de la ville de Fribourg, elle est en pleine campagne.



.

Je vous réponds prochainement à propos de vos prévisions de dépenses.

Clemisan

@Vicpa83

Bonjour,

je vais repondre a quelques unes de vos questions ou du  moins partager notre experience.

nous sommes une famille francaise avec 3 enfants. nous nous sommes installés dans le canton de Vaud, il y a 9 ans avec nos 3 enfants de 11, 10 et 8 ans.


1/ l’ecole: si votre fille a des facilités, elle rattrapera sans soucis pour l’allemand. Une de nos filles avait une annee d’avance en France, cela a ete un peu challenging pour qu’elle conserve cela en Suisse mais nous y sommes arrivés et tout s’est tres bien passé pour elle ensuite. Le conseil que je donnerai est d’emmenager pendant la periode du primaire (idealement vers 9/10/ans) pour que l’enfant puissent s’adapter au primaire, passer les examens de fin de 8eme et commencer la 9eme (secondaire) dans la filiaire qui lui correspond. (pre-gymnasiale ou voie generale).


2/la retraite :

vos cotisations ne sont pas perdues. vous toucherez une retraite des 2 pays et la convention permet a chacun des pays de prendre en compte les annees (pas les cotisations) travaillees dans l’autre pays.


3/ frontalier a l’envers pour commencer. c’est tout a fait possible. mon mari n’a jamais quitté son travail en France. Je travaille en Suisse et il travaille en France.


4/proprietaire ou locataire :

Pour acheter votre residence principale, il vous faut 20% d’apport personnel. Si vous les avez en vendant votre maison en France, je vous conseille d’acheter en Suisse. vous n’avez d’obligation qu’au remboursement des interets, pas du capital. vous aurez ainsi la possibilité d’épargner de maniere plus flexible le capital en fonction de vos revenus, heritage ..etc. Les intérêts d’hypotheques etant bien moins élevés qu’un loyer pour une meme surface.


je vous souhaite la bienvenue en Suisse prochainement.

Vicpa83

@mimilebe


Votre frère plongeait-il au CPC, avant 2012 (j'ai arrêté de plonger à cette date à la suite d'un problème médical) ? Si c'est le cas, on doit obligatoirement se connaitre, en juillet-août, je faisais partie des piliers du CPC.


Oui, il me semble bien qu'il plongeait avant 2012 et principalement en août de mémoire, quand il était en vacances. Il faisait ça avec son fils, qui devait avoir 11 ou 12 ans peut-être à cette époque. Maintenant, ils partent une semaine en Corse chaque année et font de la plongée !


C'est une légende urbaine, largement propagée par les banquiers, et pour cause. En fait, il vaut mieux amortir vite si l'on peut.Par exemple, Imaginons que vous ayez un bien hypothéqué pour 300.000 CHF à 2 %, vous payez 6.000 CHF à votre banquier. Si vous faites un amortissement de 200.000 francs, vous ne payez plus que 2.000 CHF à votre banquier. Pour les impôts, le calcul sera fait sur les 4.000 CHF d'intérêts payé en moins. Si vous êtes taxée à 20 % (cas d'une personne relativement aisée) vous payez au fisc 800 CHF, gain total 3.200 CHF. Si vous êtes taxée à 10 % vous payez au fisc 400 CHF, gain total 2.600 CHF. Personnellement, je préfère payer beaucoup moins au banquier et un peu plus aux impôts. J'ai toutefois gardé une hypothèque résiduelle de 100.000 CHF, pour conserver la cédule hypothécaire et éviter des frais en cas de vente de la maison. Ce n'est pas du tout à l'ordre du jour, mais on ne sait jamais.


Ah oui, je comprends, effectivement. Merci pour ce point de vu!


Vous ne connaissez pas, normal, c'est une idée personnelle. Quelques questions à un collègue ingénieur en génie civil pour la physique du bâtiment.Pour le développement du système asservi de ventilation, j'ai profité d'une main-d'œuvre taillable et corvéable à merci : le travail de l'un de mes étudiants dont je supervisais le mémoire de diplôme.Et comme l'étudiant a obtenu, lors de la soutenance, 6 sur 6 avec félicitation du jury, il faut croire que le projet a été bien ficelé... et bien supervisé 1f600.svg.


Wahou, eh bien, il faudrait faire breveter votre idée ! Et félicitations pour la supervision !


Le fait que vous soyez femme et étrangère ne doit jouer aucun rôle dans la rémunération. Il y a un point positif et important dans votre CV : vous avez fait vos études tertiaires en Suisse.De toute façon, vous ne vous tromperez pas de plus de 2.000 CHF.


En effet, que je sois une femme ne devrait pas jouer un rôle, mais en tout cas, le bureau d'études où je suis actuellement me paie beaucoup moins que mes homologues hommes, et ils ne se cachent pas de la raison : 'Si vous avez besoin de plus d'argent, vous êtes deux, votre mari peut être augmenté, c'est à lui de ramener l'argent.' J'étais assez écoeurée. Mais les projets sur lesquels je travaille sont tellement intéressants (souvent en collaboration avec des architectes mondialement connus, ou sur des projets techniquement compliqués, ou encore sur des projets de plusieurs dizaines d'hectares) que je ferme les yeux pour le moment. Donc je sais qu'entre ce qui devrait être et ce qui est, parfois, on est surpris.



Décidément le monde est petit, très petit même, j'habite à 3 km à vol d'oiseau de Saint-Ju, plus précisément à Bernex. Pratiquement, je n'ai jamais quitté cette région (sauf pour 4 ans d'études à Lausanne et 3 ans à Zurich), j'ai passé mon enfance dans un petit village de la campagne genevoise, Onex 1f600.svg.


Oh là là, en effet ! Je connais moi-même Bernex et Onex. Nous avions étudié, dans le cadre de nos cours à l'Hepia, le grand paysage de ces sites (histoire, développement, projection...) ainsi que le développement à l'époque du Grand Lancy, si ma mémoire n'est pas trop défaillante !


Pour deux voitures, aucun problème. C'est courant en Suisse. Et, contrairement à la France, il y a partout, absolument partout, y compris dans des vallées reculées, des transports en commun efficaces, bus, tram dans les villes, trains, bus, cars postaux en campagne ou en montagne.Pour l'achat d'une maison avec jardin, vous devriez plutôt penser aux cantons du Valais et de Fribourg, en dehors des zones touristiques, on y trouve des maisons à vendre à des prix relativement raisonnables. Par exemple mon fils a acheté, il y a 3 ans, une maison de 180 m² sur un terrain de 950 m², pour environ 1.200.000 CHF. Construite il y a 40 ans, totalement rénovée il y a 9 ans. Située à une dizaine de km de la ville de Fribourg, elle est en pleine campagne.


Effectivement, je pensais plutôt au Valais pour un achat, afin de rester près des montagnes que nous affectionnons particulièrement.


Je vous réponds prochainement à propos de vos prévisions de dépenses.


Merci, c'est appréciable, mais il n'y a pas d'urgence. Le projet n'est pas pour tout de suite. De plus, vous m'avez déjà apporté énormément à travers nos échanges !


Merci encore.

Vicpa83

@Clemisan


Merci pour votre retour!


1/ l'ecole: si votre fille a des facilités, elle rattrapera sans soucis pour l'allemand. Une de nos filles avait une annee d'avance en France, cela a ete un peu challenging pour qu'elle conserve cela en Suisse mais nous y sommes arrivés et tout s'est tres bien passé pour elle ensuite. Le conseil que je donnerai est d'emmenager pendant la periode du primaire (idealement vers 9/10/ans) pour que l'enfant puissent s'adapter au primaire, passer les examens de fin de 8eme et commencer la 9eme (secondaire) dans la filiaire qui lui correspond. (pre-gymnasiale ou voie generale).


Malheureusement, nous ne prévoyons de quitter la France que dans deux ans. Le temps de nous organiser, de réfléchir à comment procéder, de nous occuper de la vente ou de la location de notre maison... notre fille a 9 ans, elle aurait donc 11 ou 12 ans à ce moment-là. Cela m’inquiète un peu par rapport à votre commentaire.


Je ne me suis pas encore plongée avec précision dans la question de la scolarité. Je viens de jeter un coup d'œil rapide et je ne connaissais pas cet examen qui donne accès au pré-gymnasial ou à la voie générale. À quoi correspondent ces deux filières ? L’une est-elle moins bien que l’autre, en fonction des résultats scolaires ou est-ce plutôt une question d’orientation finale ?

A 12 ans, je ne suis pas sûre qu'elle saura ce qu’elle veut faire plus tard ! Et si elle arrive après cette période de choix de filière, sera-t-elle mise d’office dans l’une d’elles ?

Quoi qu'il en soit, elle a commencé l'allemand aujourd'hui, et ça a l'air de lui plaire!


2/la retraite :vos cotisations ne sont pas perdues. vous toucherez une retraite des 2 pays et la convention permet a chacun des pays de prendre en compte les annees (pas les cotisations) travaillees dans l'autre pays.

Merci, en effet, c'est ce que j'ai cru comprendre.


3/ frontalier a l'envers pour commencer. c'est tout a fait possible. mon mari n'a jamais quitté son travail en France. Je travaille en Suisse et il travaille en France.

Merci pour ce témoignage, car j'étais toujours sceptique ! Pour quelle raison ne quitte-t-il pas la France, si ce n'est pas trop indiscret, bien sûr ?


4/proprietaire ou locataire :Pour acheter votre residence principale, il vous faut 20% d'apport personnel. Si vous les avez en vendant votre maison en France, je vous conseille d'acheter en Suisse. vous n'avez d'obligation qu'au remboursement des interets, pas du capital. vous aurez ainsi la possibilité d'épargner de maniere plus flexible le capital en fonction de vos revenus, heritage ..etc. Les intérêts d'hypotheques etant bien moins élevés qu'un loyer pour une meme surface.


Grâce à un héritage, nous ne devrions pas être obligés de vendre la maison, mais cela dépendra cependant du prix de la maison que nous aurons trouvée.


Je ne suis pas sûr(e) d’avoir bien saisi lorsque vous dites : « Vous n’avez d’obligation qu’au remboursement des intérêts, pas du capital. » Cela me paraît lunaire en comparaison avec la France. Êtes-vous en train de dire qu’on doit rembourser les intérêts du prêt, mais que le capital en lui-même est secondaire et peut varier en fonction des rentrées d'argent ? En France, nous remboursons chaque mois le capital ainsi que les intérêts, et c’est fixe pendant 25 ans, quoi qu’il arrive !


Merci encore pour votre retour.

Clemisan

    @Clemisan
Merci pour votre retour!

1/ l'ecole: si votre fille a des facilités, elle rattrapera sans soucis pour l'allemand. Une de nos filles avait une annee d'avance en France, cela a ete un peu challenging pour qu'elle conserve cela en Suisse mais nous y sommes arrivés et tout s'est tres bien passé pour elle ensuite. Le conseil que je donnerai est d'emmenager pendant la periode du primaire (idealement vers 9/10/ans) pour que l'enfant puissent s'adapter au primaire, passer les examens de fin de 8eme et commencer la 9eme (secondaire) dans la filiaire qui lui correspond. (pre-gymnasiale ou voie generale).


Malheureusement, nous ne prévoyons de quitter la France que dans deux ans. Le temps de nous organiser, de réfléchir à comment procéder, de nous occuper de la vente ou de la location de notre maison... notre fille a 9 ans, elle aurait donc 11 ou 12 ans à ce moment-là. Cela m’inquiète un peu par rapport à votre commentaire.

Je ne me suis pas encore plongée avec précision dans la question de la scolarité. Je viens de jeter un coup d'œil rapide et je ne connaissais pas cet examen qui donne accès au pré-gymnasial ou à la voie générale. À quoi correspondent ces deux filières ? L’une est-elle moins bien que l’autre, en fonction des résultats scolaires ou est-ce plutôt une question d’orientation finale ?
A 12 ans, je ne suis pas sûre qu'elle saura ce qu’elle veut faire plus tard ! Et si elle arrive après cette période de choix de filière, sera-t-elle mise d’office dans l’une d’elles ?
Quoi qu'il en soit, elle a commencé l'allemand aujourd'hui, et ça a l'air de lui plaire!

2/la retraite :vos cotisations ne sont pas perdues. vous toucherez une retraite des 2 pays et la convention permet a chacun des pays de prendre en compte les annees (pas les cotisations) travaillees dans l'autre pays.

Merci, en effet, c'est ce que j'ai cru comprendre.

3/ frontalier a l'envers pour commencer. c'est tout a fait possible. mon mari n'a jamais quitté son travail en France. Je travaille en Suisse et il travaille en France.

Merci pour ce témoignage, car j'étais toujours sceptique ! Pour quelle raison ne quitte-t-il pas la France, si ce n'est pas trop indiscret, bien sûr ?

4/proprietaire ou locataire :Pour acheter votre residence principale, il vous faut 20% d'apport personnel. Si vous les avez en vendant votre maison en France, je vous conseille d'acheter en Suisse. vous n'avez d'obligation qu'au remboursement des interets, pas du capital. vous aurez ainsi la possibilité d'épargner de maniere plus flexible le capital en fonction de vos revenus, heritage ..etc. Les intérêts d'hypotheques etant bien moins élevés qu'un loyer pour une meme surface.


Grâce à un héritage, nous ne devrions pas être obligés de vendre la maison, mais cela dépendra cependant du prix de la maison que nous aurons trouvée.

Je ne suis pas sûr(e) d’avoir bien saisi lorsque vous dites : « Vous n’avez d’obligation qu’au remboursement des intérêts, pas du capital. » Cela me paraît lunaire en comparaison avec la France. Êtes-vous en train de dire qu’on doit rembourser les intérêts du prêt, mais que le capital en lui-même est secondaire et peut varier en fonction des rentrées d'argent ? En France, nous remboursons chaque mois le capital ainsi que les intérêts, et c’est fixe pendant 25 ans, quoi qu’il arrive !

Merci encore pour votre retour.
   

    -@Vicpa83
Clemisan

@vicpa83

pour votre fille, si elle arrive à 12 ans, elle devra passer l’examen d’orientation et selon son niveau scolaire ira en pregymnasial ou general mais des passerelles existent a chaque fin de cycle en fonction de ce vers quoi elle voudra s’orienter a la fin du secondaire. La voie pregymnasiale ouvre toutes les portes, la voie generale necessite de faire une annee passerelle si on veut une maturite  gymnasiale demandee a l’entree des universites. Mais de nombreux choix alternatifs menent egalement a des etudes superieures si c’est le souhait de l’enfant.


Vous m'avez bien lu, vous n'avez pas l'obligation de rembourser le capital de votre residence principale. c'est une autre philosophie. le capital sera remboursé à la vente de la maison a la banque qui vous a prêté l’argent. . Et vous mettez de côté a votre guise les sommes que vous pouvez sur un compte d'epargne appele 3 eme pillier qui n'a rien a voir avec votre pret mais qui vous permet d’epargner pour un futur achat par exemple ou pour une rente supplementaire a la retraite,

Bonne soiree

mimilebe

    @vicpa83
...
Vous m'avez bien lu, vous n'avez pas l'obligation de rembourser le capital de votre residence principale. c'est une autre philosophie. le capital sera remboursé à la vente de la maison a la banque qui vous a prêté l’argent. . Et vous mettez de côté a votre guise les sommes que vous pouvez sur un compte d'epargne appele 3 eme pillier qui n'a rien a voir avec votre pret mais qui vous permet d’epargner pour un futur achat par exemple ou pour une rente supplementaire a la retraite,
Bonne soiree
   

    -@Clemisan


C'est un peu plus nuancé que cela.

Pour être dispensé du remboursement, il faut que les fonds propres soient relativement importants de l'ordre de plus de 60 % de la valeur vénale du bien, l'hypothèque venant combler la différence. Par exemple, pour l'achat d'un bien de 1.500.000 CHF, il faut disposer de fonds propres d'un montant supérieur à 900.000 CHF.


Pour le troisième pilier, en principe les fonds sont bloqués jusqu'à la retraite. Bien entendu, vous pouvez en disposer avant, mais les impôts vous attendent au contour.


De toute façon, comme le montre mon calcul fait précédemment, on a toujours intérêt, à moins de disposer de moyens d'évasion fiscale¹, à amortir rapidement une hypothèque, tout en gardant un montant symbolique d'hypothèque pour faciliter une revente éventuelle.

Il vaut mieux payer un peu plus au fisc et payer beaucoup moins au banquier. C'est en tout cas une politique financière qui m'a bien réussi.



NOTE

1) Dans ce cas, on dispose en général de relais dans des paradis fiscaux et de conseillers pointus en matière de fiscalité.

jcf182

@mimilebe


60%?


Pour utiliser le même exemple que vous a 1.5M CHF La regle n'est pas plutôt:


-Minimum de 20% d'apport soit 300,000 CHF

-Hypothèque de 1er rang (juste intérêts) de 66%

-Hypothèque de 2ième rang (intérêts ET capital) de 14% remboursable en 15 ans ou avant la retraite.


Bien entendu le salaire familiale est pris en compte pour se qualifier et bénéficier de l'hypothèque de 1.2M CHF.

mimilebe

-Minimum de 20% d'apport soit 300,000 CH

20 %, c'est le minimum, de fonds propres pour pouvoir accéder à l'achat immobilier.


Ensuite, si vous ne disposez pas de fonds propre à hauteur de 40 %, vous pouvez faire une hypothèque de 2em rang pour compléter le financement avant hypothèque de 1ᵉʳ rang. Mais cette hypothèque est à un taux plus élevé (environ 2 % de plus qu'un premier rang, mais cela dépend de conditions particulières). Les conditions de souscription de l'hypothèque de 2em rang comporte en général un remboursement rapide. C'est de toute façon dans l'intérêt de l'emprunteur, compte tenu du taux d'intérêt.


L'hypothèque de premier rang DOIT être remboursée sur 50 ans (2 % du montant chaque année). Cette obligation peut être ajournée (mais pas supprimée définitivement) lorsqu'elle l'hypothèque est inférieure de 40 % (60 % de fonds propres) à la valeur vénale du gage. La décision d'ajournement dépend essentiellement de la politique monétaire au niveau de la Banque nationale.

Vicpa83

Merci pour vos échanges qui me permettent de mieux comprendre le fonctionnement. J'ai effectué également pas mal de recherches ces derniers jours qui m'ouvrent quelques inquiétudes :


1/ la retraite :


En effet, en arrivant à 42 ans en suisse, je ne pourrais cotiser que 23 ans.


Si j'ai bien saisi, le premier piliers sera donc amputée d'autant d'année de moins.

Le second, prélevé autour de 6% pour la retraite ne sera pas suffisant pour combler le gouffre engendrer par le premier.

Et reste donc à notre charge de charger le 3ieme pilier pour espérer rester en suisse à la retraite.


MAIS



2/ l'achat immobilier


Si nous venons en suisse, nous achèterons un bien.


Si j'ai bien compris, on a un apport d'au moins 20%.

Puis on rembourse en priorité l'hypothèque de second rang (les intérêts).

Puis l'hypothèque de premier rang qui laisse plus de délais.


Mais en achetant à 45 ans, on ne pourras pas étaler les paiements de la même manière qu'à 30ans :


•Soit on fait des gros versements chaque mois, et en oubliant les versements sur le 3ieme piliers qui nous permettrait de rester à la retraite. De ce fait, rester en suisse après 65 ans serait très compliqué. Et il faudra repartir, tout recommencer à 0 encore.


•Soit on reste sur une base de 2% sur 50ans, et dans ce cas là, on risque fort de ne jamais rembourser totalement la valeur de la maison. Dans ces cas là, on pourrait se mettre en difficulté pour la retraite en devant continuer a payer avec un revenu pas tres haut.


De plus, dans ce dernier cas, on se retrouverait avec une maison pas tout à fait à nous, que nous ne pourrons pas léguer à notre fille (sauf a trepasser apres 95 ans) par exemple et la sensation de ne pas avoir fait évoluer son héritage de manière optimum.


Bref la prise de conscience est difficile avec l'impression d'avoir loupé le coche.


Ce qui m'emmène au 3/


Est ce raisonnable de changer de pays à 42 ans? N'est ce pas trop tard? Cette pensée est un crève cœur tant j'aime la suisse mais il vaut mieux se la poser avant de faire n'importe quoi.


Connaissez vous des personnes s'étant expatriés en suisse autour de 40-45 ans, acheter un bien et qui ont pu y faire leur retraite sans compter chaque centime à la fin du mois?

PIRLET Anne Françoise

Les Suisses propriétaires de leur logement ne sont pas majoritaires en Suisse, et cela ne les tracasse pas plus que cela ...

https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/st … 0domicile.

Du reste, il est admis que le fait d'être propriétaire est un frein à la mobilité professionnelle individuelle, et par conséquent au dynamisme de l'économie du pays.


Pour une personne bien formée, ce n'est pas l'AVS = 1r pilier qui constitue le revenu principal à la retraite, mais bien la retraite du 2e pilier (par capitalisation).


Le taux de cotisation de l'employeur au 2e pilier, c'est-à-dire à la retraite par capitalisation.

Chaque mois, l'employeur et l'employé abondent un compte dans une "caisse de pension": par exemple, au mieux 15 % pour l'employeur et 9 % pour l'employé, ce qui donne 24 % du salaire -

Selon la LPP ou Loi sur la Prévoyance professionnelle, la cotisation minimale à la caisse de pension (CP) s'élève à seulement 7% du salaire assuré, si vous avez entre 25 et 34 ans; mais si vous avez entre 55 et 64 ans, elle se monte au minimum à 18%; dans tous les cas, au moins la moitié de ce montant est pris en charge par l'employeur. Je pense que vu les montants en jeu à la retraite, y compris pour certains la possibilité financière ou non d'une retraite anticipée, cela vaut la peine de prendre connaissance des pourcentages cotisés chaque mois par l'employeur et par l'employé pour choisir votre poste en Suisse. Hélas ce sont des données qui échappent le plus souvent aux nouveaux résidents de la Suisse.


Il est tout à fait possible de racheter des années de cotisation à la caisse du 2e pilier. Dans ce cas, il faut payer le montant de la cotisation de l'employeur ET de l'employé au tarif du salaire en vigueur au moment du rachat. Evidemment, plus on est jeune et plus le salaire est bas, plus le coût est modéré. Néanmoins cela reste intéressant jusqu'à l'âge de 49 ans. Il faut aussi penser que c'est la caisse du 2e pilier qui peut vous servir une retraite/rente anticipée en cas d'invalidité comme si vous aviez atteint l'âge légal; de même une rente à votre veuf ou vos orphelins mineurs en cas de décès.


Dans mon cas, à 49 ans j'ai racheté 9 ans et 4 mois à la Caisse de Pension de l'Etat de Vaud. J'ai versé 75 000 euros cash, puis j'ai versé 1155 CHF  par mois de cotisation supplémentaire jusqu'à mes 58 ans et 4 mois.

Ce qui est intéressant, c'est que tous ces versement sont déductibles du revenu imposable, tant et si bien que l'année de mes 49 ans, je n'ai pas payé d'impôt du tout... Si j'avais été mieux informée, j'aurais réparti le paiement cash sur 2 années civiles (par ex. déc. et janvier), et cela aurait été encore plus intéressant.

A partir de 50 ans le rachat devient trop cher pour le bénéfice attendu.


Grâce à cela, et bien que je ne sois venue en Suisse qu'à 30 ans et que j'aie pris une retraite anticipée (de l'Etat de Vaud- j'ai encore travaillé à temps partiel ailleurs jusqu'au Covid) à 58 ans et 4 mois, je n'ai  perdu que 10 % de ma rente du 2e pilier.


Ce rachat est de loin la meilleure opération financière que j'ai pu faire en Suisse. Je n'en dirais pas autant de l'achat d'un bien immobilier...


Si j'avais des conseils à vous donner, ce serait

  • de garder votre maison en France et d'en retirer un revenu locatif;
  • de ne pas vouloir à tout prix devenir propriétaire en Suisse, sauf opportunité hors norme;
  • de tenir compte des cotisations 2e pilier pour choisir votre employeur;
  • de racheter des années d'ancienneté à votre caisse du 2e pilier dès que vous penserez occuper un emploi pérenne et cela avant vos 50 ans;
  • de vous installer au plus vite en Suisse dès que l'un d'entre vous deux aura trouvé un emploi correct.

... Si vous continuez à mettre des délais - procrastiner - et faire des comptes alambiqués, une seule chose est certaine: vous resterez sur la Côte d'Azur.

jcf182
L'hypothèque de premier rang DOIT être remboursée sur 50 ans (2 % du montant chaque année). Cette obligation peut être ajournée (mais pas supprimée définitivement) lorsqu'elle l'hypothèque est inférieure de 40 % (60 % de fonds propres) à la valeur vénale du gage. La décision d'ajournement dépend essentiellement de la politique monétaire au niveau de la Banque nationale.         -@mimilebe


J'ai lu des dizaines d'articles de site d'informations et bancaires et jamais je n'ai vu ce concept de 50 ans (2% par an). Je vous crois mais avez vous un lien qui explique cela? merci!

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