Allemagne: les nouvelles économiques,et du marché du travail
Dernière activité 07 Janvier 2017 par jean luc1
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Allemagne : la croissance toujours tirée par les exportations fin 2013
Le PIB allemand a progressé de 0,4 % au dernier trimestre de 2013. Une hausse meilleure que prévu, tirée par les exportations alors que la demande intérieure tarde à prendre le relais. Sur l'ensemble de l'année, le PIB affiche, comme prévu, une hausse de 0,4 %.
Tout comme en France, la croissance économique de l'Allemagne a réservé des surprises sur la fin de l'année 2013. Mais si dans l'Hexagione l'activité s'est avérée moindre qu'anticipé, en Allemagne c'est le contraire et selon les chiffres publiés par l'Office fédéral des statistiques, Destatis , le PIB allemand a progressé de 0,4 % au cours du quatrième trimestre de 2013. Chiffre qui dépasse l'estimation denviron un quart de point de pourcentage donnée le mois dernier par l'Office fédéral des statistiques, tout comme la médiane des estimations de 39 économistes interrogés par Reuters, qui ressortait à 0,3%.
Contrairement à qui s'est passé en France, cette meilleure nouvelle n'a pas d'influence sur ce que l'on savait de la croissance allemande sur l'ensemble de l'année 2013. Celle-ci reste estimée à 0,4% . Il faudra attendre le 25 février pour avoir plus de détails.
Le moteur de la demande intérieure reste peu dynamique
Sur les trois derniers mois de 2013, "l'impulsion positive est venue avant tout du commerce extérieur", explique dans un communiqué Destatis, précisant que d'après des chiffres encore provisoires, "les exportations de biens et de services ont progressé bien plus fortement que les importations".
En revanche, les signaux ont été "mitigés" en provenance de la demande intérieure. "Les dépenses de consommation publiques sont restées au niveau du trimestre précédent, celles privées ont été à peine en dessous", mais les investissements en biens d'équipement ont été "réjouissants", précise Destatis.
Ces observations contrastent avec celles faites ces derniers temps sur l'économie allemande, qui montraient plutôt un changement de paradigme avec une croissance désormais davantage tirée par la demande intérieure que par les exportations, moteurs de l'Allemagne pendant de longues années.
C'est d'ailleurs bien sur un marché intérieur dynamique que compte le gouvernement pour atteindre une croissance de 1,8% en 2014 et de 2% en 2015, d'après ses prévisions formulées mercredi. L'an dernier, la première économie allemande avait commencé par souffrir d'un hiver très long et froid, qui avait gelé sa croissance à 0% au premier trimestre, avant un rebond de 0,7% au deuxième trimestre, puis un nouveau ralentissement à 0,3% au 3e trimestre.
http://www.lesechos.fr/economie-politiq … 650602.php jean luc
Allemagne : les salaires réels ont baissé en 2013, pour la première fois depuis la crise
Selon les premières estimations de lOffice fédéral allemand des statistiques, les salaires réels ont baissé de 0,2 % en 2013. Une première depuis 2009. Le recul des primes exceptionnelles versées aux salariés lan passé explique lessentiel de cette baisse. Voilà qui risque, si la tendance devait se confirmer en 2014, dêtre une mauvaise nouvelle pour la première économie européenne. Selon les premières estimations publiées ce jeudi par lOffice fédéral des statistiques, Destatis , les salaires réels allemands, cest-à-dire corrigés de lévolution des prix, ont légèrement reculé en 2013.
Le recul est minime puisquil nest que de 0,2 % mais dune part il sagit dune première depuis 2009 (ils avaient alors également baissé de 0,2 %) , mais de plus, même en hausse depuis trois ans comme le souligne Destatis, force est de constater quils avaient tendance à ralentir.
Les chiffres de Destatis qui ont été actualisé à loccasion de cette première estimation pour 2013 montrent, _ mais uniquement dans la version allemande de son communiqué _ quaprès avoir baissé de 0,2 % au plus fort de la crise, les salaires réels sétaient repris en 2010 (avec une hausse de 1,5 %) mais bien que toujours en progression ils avaient été moins dynamique par la suite. Il navaient augmenté que de 1,2 % en 2011 et de 0,5 % en 2012.
Moins de primes exceptionnelles
Comment expliquer cette baisse ? Bien sur il y a leffet de ciseau entre une hausse de 1,3 % des salaires en valeur nominale dans un pays où linflation a dans le même temps progressé de 1,5 %. Mais Destatis met surtout en avant le fait que cette baisse du salaire réel est essentiellement liée au « recul des primes exceptionnelles » versées aux employés en fonction des performances des entreprises.
Si ces chiffres se trouvent confirmés fin mars, lors de la publications des résultats détaillés, celà risque de porter de lombre aux scénario généralement retenu dune reprise de léconomie allemande qui serait tirée en grande par la consommation.
S&P reste optimiste pour la croissance allemande
Un scénario que retient ce jeudi lagence de notation Standard & Poors qui publie ce même jour une actualisation de ses prévisions économiques pour lAllemagne. « La croissance allemande de ces deux prochaines années sera portée par une demande intérieure en hausse ainsi que de fortes exportations » explique lagence de notation qui avait, le 10 janvier dernier, confirmé la note AAA de la première économie européenne (tout comme Fitch deux semaines plus tard). Et destimer que le PIB de la première économie européenne progressera de 1,8 % cette année et de 2 % en 2015.
Dans ce scénario si les exportations allemandes devraient demeurer fermes (+5,5% cette année, +6% en 2015), cela devrait permettre dencourager la demande intérieure. « Nous pensons que lAllemagne pourrait ré-investir davantage ses excédents commerciaux dans des projets dinfrastructure nationaux plutôt que dans des investissements étrangers, encourageant ainsi la demande intérieure. »
Mais rien ne dit cependant que cela sera suffisant pour calmer les critiques des Etats-Unis et de lEurope à lencontre de la politique commerciale allemande .http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203328784247-allemagne-les-salaires-reels-ont-baisse-en-2013-pour-la-premiere-fois-depuis-la-crise-651859.php jean luc
Les bas salaires, «avantage déloyal» de l'Allemagne
L'Allemagne s'est créé un avantage compétitif «déloyal» envers ses partenaires avec l'essor des bas salaires, a reconnu le secrétaire d'Etat allemand aux Affaires européenne.
M. Roth, un social-démocrate comme le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, était interrogé sur les excédents commerciaux records enregistrés par l'Allemagne (près de 200 milliards d'euros en 2013) qui font l'objet d'une procédure d'examen à Bruxelles. «Des déséquilibres sont apparus dans l'Union européenne et nous avons le devoir de les corriger. Ce n'est pas seulement le devoir des pays en déficit mais aussi celui de l'Allemagne», a-t-il déclaré jeudi lors d'une rencontre avec des journalistes de l'AFP à Berlin.
Ces propos tranchent avec ceux des conservateurs et de la chancelière Angela Merkel elle-même, qui ont toujours contesté que l'Allemagne avait un problème d'excédent commercial, malgré le seuil limite de 6% du PIB fixé par l'Union européenne et systématiquement dépassé par Berlin depuis 2007. «Avec l'essor des bas salaires et de l'emploi précaire en Allemagne, nous nous sommes dotés d'un avantage (compétitif) déloyal envers nos partenaires. Il devra être progressivement corrigé», a affirmé M. Roth.
La coalition a promis un salaire minimum
Il a jugé que le nouveau gouvernement de coalition associant les conservateurs aux sociaux-démocrates avait déjà «lancé un signal clair» avec l'introduction d'un salaire minimum universel de 8,50 euros de l'heure qui doit être mis en uvre au plus tard d'ici 2017. Les emplois précaires et à bas salaires se sont multipliés en Allemagne dans les années 2000 sous l'effet des réformes du marché du travail de l'ancien chancelier Gerhard Schröder, contribuant à une chute du taux de chômage allemand désormais l'un des plus faibles de l'UE. Ces réformes ont aussi dopé la compétitivité du pays déjà très forte, faisant exploser l'excédent commercial.
L'Allemagne est régulièrement critiquée pour sa dépendance envers les exportations et la faiblesse de sa demande intérieure, qui pénalisent les exportations de ses partenaires européens comme la France, l'Italie ou le Royaume-Uni. La réduction de l'excédent commercial «est un sujet sensible en Allemagne», a reconnu M. Roth. «Il a souvent été affirmé à tort qu'il s'agissait de réduire nos exportations. Ce n'est pas du tout ça. Il s'agit d'augmenter la demande intérieure». lire le reste de l'article
jean luc
hausse de 6% des commandes de machines outils en janvier
Francfort (awp/afp) - Les commandes de machines outils à l'industrie allemande ont rebondi de 6% en janvier sur un an grâce à l'étranger, après leur recul de décembre, selon des chiffres publiés mardi par la fédération du secteur, la VDMA.
Cette progression, qui fait suite à un recul de 6% en décembre, s'explique par une hausse de 7% des commandes en provenance de l'étranger. Celles en provenance d'Allemagne ont elles aussi progressé mais de manière moindre, de 2% sur un an.
Sur la période allant de novembre à janvier, les commandes ont augmenté de 2% sur un an, avec une hausse des commandes venant de l'étranger de 5% mais une baisse des commandes domestiques de 3%.
"La conjoncture dans le secteur des machines-outils en 2014 reste fragile. Mais l'amélioration nette du climat des affaires en zone euro et la bonne demande de pays hors zone euro nous apparaissent positives", a commenté le chef économiste de la VDMA, Ralph Wiechers, jugeant toutefois inquiétante la situation de certains pays émergents et la crise en Crimée.
La Russie est le quatrième plus gros marché pour les fabricants allemands de machines-outils, et l'Ukraine est un gros marché pour certains sous-secteurs, par exemple dans les machines agricoles. http://www.romandie.com/news/n/Allemagn … 141031.asp
jean luc
L'Allemagne à la conquête du Sud... et de l'Ouest !
La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd'hui, l'Allemagne à la conquête du Sud... et de l'Ouest
sur le même sujet
Ce qui fait la force de l'économie allemande, on le sait, c'est la qualité de son système d'importation. L'Allemagne a su recycler les faibles coûts salariaux et fiscaux de son voisinage et en tirer parti en y implantant les phases intermédiaires de sa fabrication. Elle a trouvé aussi en cela un antidote au fort niveau de l'euro, puisque qu'une partie des économies sous-traitantes sont hors zone.
Les entreprises ont en revanche maintenu la phase finale d'assemblage sur le territoire allemand. Elle a pu exploiter en cela l'avantage géographique que constitue la proximité des PECO, autrement dit de de sa périphérie low cost. La délocalisation partielle de ses chaînes de valeur n'a donc pas induit des coûts de transports trop importants.
C'est là toute la différence avec la France, les États-Unis ou le Royaume-Uni qui ont localisé une part croissante de la phase finale d'assemblage hors territoire.
lire le reste de l'article jean luc
L'Allemagne affiche un budget à l'équilibre pour la première fois depuis 1969 L'Allemagne devrait avoir, dès 2015, un budget fédéral à l'équilibre. Telle est l'ambition du projet de loi de finances que devait présenter, mercredi 12 mars en conseil des ministres, Wolfgang Schäuble (CDU) ministre des finances.
L'affichage d'un tel équilibre budgétaire, prévu par le contrat de coalition CDU-CSU-SPD au pouvoir, constitue un signal important outre-Rhin, où milieux politiques et économiques sont très soucieux d'orthodoxie en matière de comptes publics . Mais il contribue aussi à alimenter le débat sur le thème de : l'Allemagne, toute à sa rigueur, en fait-elle suffisamment pour jouer son rôle de locomotive en Europe ?
Pourquoi ce budget à l'équilibre est-il important ?
L'équilibre du budget fédéral est du jamais vu depuis 1969.
En 2014, le déficit fédéral devrait encore atteindre 6,5 milliards d'euros.
En 2013, si les comptes publics dans leur ensemble avaient affiché un excédent de 300 millions d'euros, le budget fédéral avait, lui, affiché un déficit de 22,1 milliards.
C'est grâce aux autres composantes des comptes publics (collectivités locales et sécurité sociale) que l'ensemble avait été excédentaire.lire le reste de l'article jean luc
Savoir-faire - Les chinois rachètent en grandes pompes des firmes allemandes - article die Welt 31.01.2014
Le rachat de Motorola a sucité des échos dans la presse mondiale.
Mais le rachat de firmes allemandes diligenté par les chinois est de plus en plus fréquent, bien que le grand public en soit peu informé. Ce sont pour la plupart des firmes d'importance moyenne, peu connues, surtout connues à échelon régional. Mais au niveau de la concurrence mondiale, leurs technologies s'avèrent souvent particulièrement importantes.
25 firmes allemandes ont été rachetées par des chinois l'an passé. Avec la Grande-Bretagne, l'Allemagne a été le terrain de prédilection de rachat d'entreprises par les chinois en Europe (contre 15 rachats en France et 6 respectivement en Italie et en Suède, par la Chine pour la même année)
120 entreprises ou parts d'entreprises européennes sont passées dans des mains chinoises en 2013 et 119 en 2012, contre seulement 34 en 2004.
En Allemagne, la Chine est le sixième investisseur derrière les USA, le Royaume-Uni, la Suisse, la France et l'Autriche.
La Chine a besoin d'avoir accès au savoir-faire européen, ce savoir-faire, elle le trouve avant tout en Allemagne, clairement dans l'automobile, mais aussi dans toute la branche industrielle (au Royaume-Uni reprises avant tout dans la branche immobilière et industrie minière, en France 15 reprises de biens viticoles et aussi reprises dans domaines du fromage et du savon)
Donc l'intérêt de la Chine pour l'industrie allemande est énorme.
Lien pour lire l'article die Welt de Frank Stocker du 31.01.2014
article die Welt-rachat de firmes allemandes par les chinois
Je trouve ça inquiétant.
Au-delà de la fuite du savoir-faire, quelles conséquences à terme sur les conditions de travail dans les dites fabriques?
Et réelle "fuite de savoir-faire" ou lente perte de savoir-faire irrémédiable, avec multiplication des vrais faux produits "made in Germany" (il suffit qu'une seule étape du procédé de production soit effectuée en Allemagne pour bénéficier du label vendeur "made in Germany" et les hybrides à consonnance allemande, se multiplient pour bercer les consommateurs à moindre frais) ?
Et puis viendra-t-il un temps où la Chine n'aura même plus besoin d'estampiller des produits "made in Germany" et fermera les dites fabriques, même si on en est encore loin ?
lire l'article
Article die Welt.16 mars 2014
110 000 visiteurs à la foire de la musique de Francfort
Près de 110 000 visiteurs ont afflué lors des quatre journées d'ouverture de la foire de la musique de Francfort.
L'organisateur de la foire de Francfort, Detlef Braun, a évoqué, lors de la journée de clôture samedi, l'intérêt marqué sans cesse renouvelé de l'industrie de la musique et l'évènementiel pour l'innovation et la recherche développement.
Avec près de 30 000 exposants, la foire est le lieu de rencontre mondial de la profession.
Outre bien sûr les instruments de musique étaient également exposés les équipements électroniques, partitions et accessoires. 2242 exposants de 57 pays présentaient leurs produits. Les visiteurs étaient en provenance de 142 pays.
Le président de l'association allemande de facture instrumentale (BDMH), Gerhard Meinl, en a tiré un bilan positif : « L'état d'esprit positif qui a régné lors de la foire confirme nos pronostics pour l'année 2014. Le BDMH attend une croissance du chiffre d'affaire global de 4%. »
Amsel a écrit:Je trouve ça inquiétant.
Au-delà de la fuite du savoir-faire, quelles conséquences à terme sur les conditions de travail dans les dites fabriques?
Et réelle "fuite de savoir-faire" ou lente perte de savoir-faire irrémédiable, avec multiplication des vrais faux produits "made in Germany" (il suffit qu'une seule étape du procédé de production soit effectuée en Allemagne pour bénéficier du label vendeur "made in Germany" et les hybrides à consonnance allemande, se multiplient pour bercer les consommateurs à moindre frais) ?
Et puis viendra-t-il un temps où la Chine n'aura même plus besoin d'estampiller des produits "made in Germany" et fermera les dites fabriques, même si on en est encore loin ?
on peut être inquiét ,c'est vrais ,mais on vit dans une ´economie ouverte ,donc pas possible d e s'y opposser .
Dans l'industrie automobile les composants á faible plus value sont bien produite á l'étranger, et assembler en Allemagne . jean luc
Le secteur privé français semble reprendre le chemin de la croissance" analyse un économiste de Markit.
François Hollande et le gouvernement ont passé une mauvaise soirée électorale dimanche mais ils peuvent se consoler ce lundi matin. En effet, les indices PMI de la France sont bons. L'activité dans le secteur privé a progressé au mois de mars dépassant les prévisions des économistes. L'indice PMI composite s'est inscrit à 51,6 dans sa version flash. Il s'agit là du plus haut niveau depuis 31 mois, contre 47,9 en février.
L'indice du secteur des services est ressorti à 51,4, après 47,2 en février. Celui du secteur manufacturier a lui aussi augmenté pour atteindre 51,9 contre 49,7 en février. "Le secteur privé français semble reprendre le chemin de la croissance. Cette embellie reflète une amélioration de la conjoncture, tant sur le marché intérieur qu'à l'étranger, les entreprises continuant toutefois de réduire leurs tarifs afin de stimuler les ventes" analyse un économiste de Markit.
En Allemagne, il y a en revanche, un léger flottement. La croissance du secteur privé a ralenti en mars avec des indices PMI inférieurs aux attentes. Selon les premières estimations, l'indice PMI composite a reculé à 55 après avoir atteint le mois précédent un plus haut de plus de deux ans et demi de 56,4. L'indice du secteur manufacturier a reculé à 53,8 contre 54,8. Celui des services est à 54 contre 55,9.
Dans l'ensemble de la zone euro, la croissance du secteur privé a très légèrement ralenti en mars par rapport au plus haut niveau depuis deux ans et demi observé en février. Malgré tout, la tendance générale reste à la reprise.
https://fr.news.yahoo.com/indices-pmi-l … nance.html jean luc
Allemagne : les services publics en grève, le trafic aérien touché
L'Allemagne tourne au ralenti ce jeudi en raison d'une grève dans la plupart de ses services publics. Le syndicat unifié des services publics, Ver.di, a appelé ses plus de deux millions d'adhérents à se mobiliser afin d'obtenir des hausses de salaires.
«Désolé, mais la reconnaissance passe par un bon salaire, explique le syndicat sur la page d'accueil de son site internet. Contrairement aux députés, nous ne pouvons pas nous-mêmes augmenter notre salaire. C'est pourquoi nous devons faire grève. Rien ne nous est offert». Dans le seul land (une région allemande) de Rhénanie-du-Nord-Wastphallie, 60 000 personnes sont appelées à cesser le travail.
«J'espère que les employeurs comprendront le signal», a lancé le chef de Ver.di, Frank Bsirske, sur la radio Deutschlandfunk, ajoutant que les 2,1 millions d'employés allemands des services publics «veulent participer à la reprise économique».
Les conséquences sont nombreuses. Dans la plupart des grandes villes, les transports ne fonctionnent pas, ou très mal. De nombreuses garderies et administrations municipales sont fermées. Il en va de même concernant les agences pour l'emploi, les caisses d'épargne, les cimetières, liste le quotidien «Frankfurter Allgemeine Zeitung». La collecte des ordures est également perturbée.
lire le reste de l'article jean luc
Francfort choisie pour être une plaque tournante des échanges en yuansAprès son séjour en France et avant sa visite à Bruxelles, à partir du dimanche 30 mars, le président chinois, Xi Jinping, sest rendu durant quarante-huit heures en Allemagne, vendredi et samedi : à Berlin pour des entretiens politiques, puis en Rhénanie-du-Nord - Westphalie, où 800 entreprises chinoises seraient installées.
Lannonce économique la plus importante est sans doute le choix de Francfort pour créer une chambre de compensation de la devise chinoise, le yuan. Deux accords, lun entre les banques centrales allemande (Bundesbank) et chinoise, lautre entre la Bourse de Francfort et la Bank of China, ont rendu possible cette création, qui devrait faciliter les transactions en yuans effectuées à partir de la zone euro.
Actuellement, les conversions entre le yuan et leuro ne peuvent se faire quà Shanghaï ou Hongkong. Et nombre de transactions seffectuent en dollars avec un double taux de change.lire le reste de l'article jean luc
Allemagne : des économistes pointent le coût du salaire minimum
Mercredi 9 avril, le tribunal du travail de Cottbus (Brandebourg) a jugé qu'un cabinet d'avocats était en droit de payer respectivement 1,54 euro et 1,65 euro de l'heure deux employés qui, grâce à cet emploi, sont sortis d'une situation de chômage de longue durée.
Le plaignant en l'occurrence n'était pas l'un ou l'autre de ces deux employés, mais l'administration, contrainte de leur payer la différence entre cette très basse rémunération et l'équivalent allemand du revenu minimum.
Ce conflit est révélateur du débat qui s'est emparé de l'Allemagne avec l'introduction d'un salaire minimum. A partir du 1er janvier 2015, une telle situation ne sera plus possible : ces deux employés devront être payés 8,50 euros de l'heure. Mais le cabinet qui les emploie les gardera-t-il ?
Jeudi 10 avril, les économistes émanant de quatre instituts allemands (l'IW de Halle, le DIW de Berlin, l'Ifo de Munich et le RWI d'Essen), qui présentaient leurs prévisions de printemps, n'ont presque été interrogés que sur les conséquences de cette introduction d'un salaire minimum.
PRÉVISIONS DE CROISSANCE RELEVÉES
Selon le texte des quatre experts, cette mesure devrait concerner 4 millions de personnes, aboutir à la suppression de 200 000 emplois, à une réduction du volume de travail de 0,3 % et à une baisse du produit intérieur brut de 0,1 %.
Mais, oralement, ils reconnaissent que la question les divise. D'ailleurs, Roland Döhrn (Institut d'Essen), hostile à l'introduction du salaire minimum estime que « celui-ci a des effets négatifs mais mineurs sur l'activité ».lire le reste de L'article jean luc
Ps: manifestement il s'agit de dérive anormale , encore plus anormal lorsqu'un soit disant tribunal du travail donne raison á des exploiteurs sans vergogne ne jamais oublier que le tribunal du travail doit toujours jugés selon l intérêt suppérieure de l'entreprise ,c'est la loi ici
Allemagne: la crise économique à venir
L'excédent commercial allemand est à son plus haut niveau historique depuis les années 1950, date à laquelle cette statistique a commencé à être compilée. Elle s'élève à 198,9 milliards d'euros en 2013 selon l'Office fédéral des statistiques Destatis.
Qualifiée d'homme malade de l'Europe au début du XXIe siècle, l'Allemagne paraît donc être devenue un véritable modèle économique au beau milieu d'une crise économique mondiale. L'excédent historique de sa balance commerciale inquiète le Trésor américain qui, dans son rapport semi-annuel d'octobre 2013, y voyait ''un biais déflationniste pour la zone euro et l'économie mondiale''.
Quelques semaines plus tard, la Commission européenne a ouvert un examen approfondi de l'excédent commercial allemand car il a dépassé le niveau de 6% du produit intérieur brut (PIB), excessif et facteur de déséquilibre selon Bruxelles. Dès lors, l'Allemagne pourrait-elle être victime de ses récents succès économiques ?
DÉCLIN DÉMOGRAPHIQUE DURABLE ET DETTE RECORD EN TEMPS DE PAIX
La première limite au modèle économique allemand est le vieillissement d'une population décroissante. Depuis le début des années 2000, l'Allemagne a perdu 400 000 habitants alors que, sur la même période, la France en a gagné 4,9 millions. Par conséquent, le faible taux de chômage allemand est aussi dû au fait que peu de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail. Certains Länder comme la Bavière sont ainsi déjà confrontés à une pénurie de MO, le taux de chômage n'y étant que de 3%. lire le reste de l'article jean luc
L'Allemagne prévoit toujours une croissance 2014 de 1,8%
Publié le 15 avril 2014, à 13h47
BERLIN (Reuters) - La croissance de l'Allemagne, première économie d'Europe, devrait être cette année plus de quatre fois supérieure à celle de l'an dernier, grâce au dynamisme de la demande intérieure et à la hausse de l'investissement, a déclaré mardi le ministère de l'Economie.
Le gouvernement d'Angela Merkel prévoit une hausse de 1,8% du produit intérieur brut (PIB) cette année et de 2,0% l'année prochaine, des chiffres à comparer à celui de 0,4% seulement enregistré en 2013, année marquée par le ralentissement des exportations et de l'investissement des entreprises.
La demande intérieure devrait progresser de 1,9% cette année et de 2,1% en 2015, a précisé le ministère.
La croissance des exportations devrait atteindre 4,1% en 2014 et 4,6% en 2015. Mais celle des importations devrait être plus soutenue encore, à 4,7% cette année et 5,1% l'an prochain.
Ainsi, la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB serait nulle cette année et de 0,1% seulement l'an prochain.
Le gouvernement prévoit que le taux de chômage en Allemagne reviendra à 6,6% en 2015 après 6,7% prévu cette année. http://www.usinenouvelle.com/article/l- … 18.N255829 jean luc
L'Allemagne face au piège du syndrome français
Ceux qui cherchent à savoir à quoi pourrait ressembler l'Allemagne dans cinq ans devraient se pencher sur ce que la France a traversé il y a dix ans. A cette époque, la France avait, bien mieux que l'Allemagne, négocié l'éclatement de la bulle Internet datant de l'an 2000. Cerise sur le gâteau, la politique monétaire laxiste de la BCE contribuait également à doper l'activité économique française. Les prix de l'immobilier partirent à la hausse, de même que la consommation privée et l'investissement des entreprises. De 2003 à 2005, le PIB français a surperformé de manière impressionnante le PIB allemand, en moyenne de 1,4 point de pourcentage.
Mais cette croissance stimulée par la BCE avait un revers. Après l'introduction progressive de la semaine des 35 heures en 2000, se traduisant par une forte hausse des coûts du travail, la croissance a incité les syndicats à monter au créneau pour obtenir in fine d'importantes augmentations de salaire. Les coûts unitaires du travail ont ainsi augmenté beaucoup plus rapidement qu'en Allemagne, le principal concurrent de la France. En outre, la bonne santé de l'économie a douché les ardeurs de réforme du gouvernement. Résultat, la compétitivité des entreprises françaises s'est altérée.
Alourdie par ce handicap, la France, contrairement à l'Allemagne, ne s'est en revanche pas complètement remise de l'éclatement de la bulle du crédit survenue en 2007. Or, de nombreux indicateurs permettent de penser que l'Allemagne pourrait bien tomber dans le piège d'un sentiment du « tout va bien » et emprunter le même chemin que la France. Actuellement, le taux directeur de la BCE de 0,25 % seulement est trop bas pour une économie allemande forte. Un niveau se situant entre 3 et 4 % serait plus adéquat. Cela stimulerait l'activité économique, tandis que le PIB allemand semble être en mesure de se hisser à 2 % ou plus sur plusieurs années. Ce niveau est nettement plus élevé que ne le permettent en réalité une population active et des gains de productivité donnés. Avec la croissance, les personnels qualifiés deviendront une ressource rare. Les syndicats, se retrouvant en position de force, exigeront des hausses de rémunération dépassant les gains de productivité. lire le reste de l'article jean luc
Allemagne / Eco : les patrons allemands ont confiance en l'avenir L'indice Ifo allemand de confiance des affaires d'avril est meilleur que prévu, à 111,20 points. Le consensus s'établissait à 110,40 points. C'est la composante future qui est supérieure aux prévisions, à 107,30 contre 105,80 points projetés. La composante actuelle s'inscrit à 115,30 points contre 115,60 points attendus.
L'indice Ifo est compilé chaque mois à partir des réponses de 7.000 professionnels allemands des différents secteurs économiques concernés. Il représente leur vision à six mois et leur sentiment au moment de l'enquête. Une synthèse des deux indicateurs fournit l'indice principal de climat des affaires. http://www.boursier.com/actualites/macr … 76218.html
jean luc
Face à l'UE, Royal précise l'idée de péage aux frontièresARIS (Reuters) - Un éventuel péage à la frontière pour remplacer en partie l'écotaxe sera acquitté par tous les camions, français compris, afin de ne pas se heurter au refus de la Commission européenne, a déclaré mardi la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal.
L'idée, avancée il y a une dizaine de jours, a été rejetée immédiatement par l'Union européenne qui a mis en garde la ministre contre toute "distorsion de concurrence" et a souligné qu'elle avait opposé une fin de non-recevoir à l'Allemagne sur un projet similaire.
Ségolène Royal était entendue par la commission d'enquête du Sénat sur les modalités de la mise en oeuvre de l'écotaxe, qui était censée s'appliquer aux camions de plus de 3,5 tonnes et financer les infrastructures de transports, mais qui a été suspendu après la contestation des "Bonnets rouges" bretons.
Interrogée sur les transporteurs visés par un éventuel péage à la frontière, elle cette fois pris soin de préciser qu'il ne viserait pas uniquement les camions étrangers, en principe au moins: "C'est les camions venus de l'étranger. Bien évidemment il y a des camions français qui passent la frontière, mais la plupart des camions qui passent la frontière sont étrangers."
Un tel système reposerait toutefois en priorité sur ces camions étrangers, de même, a-t-elle ajouté en reprenant une autre idée déjà formulée, que l'idée d'en contraindre une partie à emprunter les autoroutes et prélever une part du chiffre d'affaires ainsi réalisé.
Ségolène Royal assure que les opérateurs des autoroutes ne seraient pas pénalisés par une telle taxe puisque leurs actionnaires "sont les entreprises de travaux publics".
"Ce sont les mêmes qui vont bénéficier des travaux que nous ferons dans le cadre des contrats de plan Etat-régions, des routes, autoroutes ou tramways", a-t-elle dit.
Sur la question de l'écotaxe elle-même, elle a dit attendre la fin des travaux de la commission sénatoriale et de la mission d'information à l'Assemblée nationale, qui l'auditionne mercredi, pour lancer la conciliation avec Ecomouv', société qui était chargée de mettre en place les portiques sur les routes et collecter la taxe. https://fr.news.yahoo.com/face-%C3%A0-l … 43838.html
PS: la vrais distorsion de la concurence n'est pas l'eco taxe payer seulement par les étrangers , mais bien de laisser des chauffeurs étranger rouler sur nos route pour un salaire de misére alors que leurs camions ,reste en France ou en Allemagne toute L'année ,le soir du 25 Mai il y auras une mauvaise surprise á Bruxelle
jean luc
Zone euro : le nombre de chômeurs reflue légèrement en mars
Le Point.fr - Publié le 02/05/2014 à 15:36
Selon Eurostat, les taux de chômage les plus faibles sont enregistrés en Autriche (4,9 %), en Allemagne (5,1 %) et au Luxembourg (6,1 %).
Le nombre de chômeurs a légèrement reculé en mars dans la zone euro par rapport à février, avec un taux de chômage qui s'affiche à 11,8 %, selon les chiffres publiés vendredi par l'office européen de statistiques Eurostat. La zone euro comptait en mars 18,913 millions de chômeurs, soit 22 000 de moins qu'en février. Le taux de 11,8 %, en revanche, est stable depuis décembre, indique Eurostat, qui a révisé à la baisse les données des mois précédents. L'office européen de statistiques avait fait état d'un taux de chômage à 11,9 % en février, et 12 % en janvier, mais il procède régulièrement à des révisions de ses séries statistiques. Par rapport à mars 2013, la zone euro compte 316 000 chômeurs de moins. Un "léger mieux", selon Howard Archer, de IHS Global Insight.
Mais pas de quoi pousser des cris de joie, pour les observateurs. "Le chômage s'est stabilisé, mais à un très haut niveau", a déploré dans un communiqué le commissaire européen aux Affaires sociales, Laszlo Andor, soulignant que les nouveaux emplois proposés sont "souvent à temps partiel, ce qui empêche beaucoup de personnes de travailler autant qu'elles le voudraient". "À 11,8 %, le taux de chômage de la zone euro a à peine reflué par rapport à son pic de 12 %", observe pour sa part Martin Van Vliet, de la banque ING. "Cela s'explique en partie parce que le chômage est à la traîne par rapport à l'évolution de l'économie : la reprise ne s'est pas encore répercutée sur le marché du travail", explique-t-il. Sans compter que la croissance "reste trop faible pour générer suffisamment d'emplois".
4,9 % de chômage en Autriche
Parmi les États membres de l'union monétaire, les taux de chômage les plus faibles ont été enregistrés, sans surprise, en Autriche (4,9 %), en Allemagne (5,1 %) et au Luxembourg (6,1 %). Les plus élevés, comme depuis de nombreux mois, ont été observés en Grèce (26,7 % selon les derniers chiffres datant de janvier) et en Espagne (25,3 %). En termes d'évolution du chômage, les hausses les plus marquées sur un an ont été enregistrées à Chypre, où le taux est passé de 14,8 à 17,4 %, aux Pays-Bas (de 6,4 à 7,2 %) et en Italie (de 12,0 à 12,7 %) jean luc
Allemagne: fort recul de 2,8% des commandes industrielles en mars
Berlin (awp/afp) -Les commandes à l'industrie allemande ont enregistré un fort recul de 2,8% en mars sur un mois, en données corrigées des variations saisonnières et calendaires, selon un chiffre provisoire publié mercredi par l'Office fédéral des statistiques.
Cette baisse, qui suit une hausse de 0,9% en février, selon un chiffre révisé, est complètement inattendue puisque les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient en moyenne sur une nouvelle petite hausse de 0,2%.
Ce repli sur un mois s'explique surtout par une baisse de 4,6% des commandes en provenance de l'étranger, alors que celles en provenance d'Allemagne ont limité leur repli à 0,6%.
Les partenaires commerciaux de l'Allemagne en zone euro ont été ceux qui ont le plus réduit leurs commandes, puisque l'entrée de contrats a chuté de 9,4%. En provenance des autres pays, les commandes ont diminué de 1,7% par rapport à février.
Dans un communiqué distinct, le ministère allemand de l'Economie explique que "la part de gros contrats a été pour un mois de mars fortement en dessous de la moyenne", notamment en matière de biens d'investissement.
Sur l'ensemble du premier trimestre, les commandes à l'industrie allemande sont restées au même niveau que lors du dernier trimestre de 2013, avec une hausse de 1,9% de celles en provenance d'Allemagne et de 0,7% en provenance de l'étranger (hors zone euro), mais un recul de 4,6% de celles en provenance de zone euro.
Le ministère estime quand même que "la tendance dans son ensemble reste orientée vers le haut, même si celle-ci s'affaiblit" et compte sur la demande intérieure et celle de l'étranger hors zone-euro pour alimenter les commandes à l'industrie du pays.http://www.romandie.com/news/Allemagne-fort-recul-de-28-des-commandes-industrielles-en-mars/475256.rom jean luc
L'Allemagne va gonfler ses recettes fiscales d'ici 2018 mais veut rester économe
08/05 | 16:31
L'Allemagne va collecter d'ici 2018 plus de 19 milliards d'euros d'impôts de plus que prévu, selon une estimation officielle publiée jeudi, dont le ministre Wolfgang Schäuble s'est empressé d'assurer qu'elle ne donnait aucune marge de manoeuvre pour plus de dépenses.
État fédéral, États régionaux (Länder) et communes peuvent compter sur des rentrées fiscales de 620 milliards d'euros cette année, et en croissance de plus de 3% par an pour atteindre près de 740 milliards d'euros à l'horizon 2018, selon cette estimation, élaborée deux fois par an par un panel d'experts et qui sert de base aux prévisions officielles en la matière.
Elle révise en hausse de 19,3 milliards d'euros la dernière, qui datait de novembre. Pour cette année le chiffre a été revu marginalement à la baisse, mais la puissance publique collectera l'an prochain 2,4 milliards d'euros de plus que prévu, l'année suivante 3,9 milliards, et en 2017, 5,4 milliards.
Ces chiffres signifient certes qu'"à tous les niveaux l'Etat dispose de suffisamment de moyens pour investir" mais "ne nous donnent pas de nouvelles marges de manoeuvre financières", a immédiatement prévenu M. Schäuble, rappelant que le gouvernement voulait s'abstenir de contracter de nouvelles dettes l'an prochain. Cela permettrait à l'Etat fédéral d'afficher son premier budget à l'équilibre depuis 1969.
Ces dernières années les caisses publiques allemandes ont profité d'un marché du travail au beau fixe - qui fait baisser les dépenses sociales et augmenter les rentrées d'impôt -, de taux d'intérêt extrêmement bas, qui minorent le service de la dette, et d'investissements modérés.
Le gouvernement de coalition en place depuis décembre 2013, qui allie les conservateurs d'Angela Merkel aux sociaux-démocrates, a certes décidé d'investir un peu plus cette année et les prochaines, mais sans mettre en péril l'orthodoxie financière chère à M. Schäuble.
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Coût du travail : la France réduit l'écart face à l'Allemagne
Le coût du travail est resté stable en France en 2013, il a progressé de 2,12 % en Allemagne. L'avance allemande se réduit notamment dans l'industrie...
Le coût du travail en Allemagne reste inférieur à celui de la France, mais l'écart se réduit. Selon les chiffres rendus publics ce lundi 12 mai par Destatis, l'office fédéral allemand des statistiques, une heure de travail dans l'économie privée coûte 31,70 euros en Allemagne contre 35 euros en France. C'est donc 9,4 % de moins. Néanmoins, la tendance est plutôt à la convergence puisque, par rapport à 2012, le coût du travail moyen a progressé de 2,1 % outre-Rhin contre 0,2 % en France. L'écart était alors de 11,2 % en faveur de l'Allemagne. La réduction de cet écart s'explique principalement par les situations sur le marché du travail. L'Allemagne connaît une décrue du chômage et des pénuries dans certains secteurs, tandis que la France voit son chômage progresser. Logiquement, la mise en place du salaire minimum devrait encore confirmer la tendance, même si le patronat allemand va tenter de limiter les hausses de salaire outre-Rhin pour réduire ses effets. Tout ceci commence à inquiéter certains analystes. Ceux de Credit Suisse par exemple, estiment dans une étude publiée ce lundi que « la compétitivité allemande recule
L'Allemagne conserve l'avance acquise entre 2003 et 2010
On notera néanmoins que l'écart reste important, notamment parce que le coût du travail a progressé beaucoup plus vite en France qu'en Allemagne entre 2003 et 2010. Durant cette période, la croissance annuelle moyenne de ce coût a été de 3,4 % par an, soit 2,5 fois plus qu'outre-Rhin. Depuis 2011, la tendance s'est inversée : le coût du travail a progressé en moyenne annuelle de 2,7 % en Allemagne contre 1,9 % en France. Si elle se réduit, l'avance allemande conserve encore une marge de sécurité importante.
L'écart se réduit dans l'industrie
Cette compétitivité de l'Allemagne ne repose cependant pas sur l'industrie manufacturière. Dans ce domaine, l'avance de l'Allemagne n'est que de 1 % par rapport à la France (36,20 euros par heure contre 36,70 euros), et elle se réduit rapidement : elle était de 3,4 % en 2012. L'avance allemande se situe donc dans le domaine des services, moins confronté à la concurrence internationale. Néanmoins, ce faible coût du travail dans les services aux entreprises, ajouté à la capacité d'innovation allemande, constitue un élément clé de la compétitivité externe des entreprises allemandes.
L'Italie perd du terrain
Cette statistique révèle un autre élément, à contre-courant du sentiment si souvent répandu en France : la France ne perd pas pied en terme de compétitivité prix. On remarque ainsi que le coût du travail italien, malgré l'austérité et la crise, a encore progressé de 2,2 % en 2013, soit plus vite que l'Allemagne et 2 points plus vite que la France. Dans le secteur manufacturier, la hausse est certes plus modeste (+0,7 %), mais elle est supérieure à celle de la France (+0,2 %). L'Italie reste nettement moins chère que la France (l'heure de travail y coûte 28 euros en moyenne et 27,5 euros dans l'industrie), mais elle perd de la compétitivité coût vis-à-vis de l'Hexagone.lire le reste de l'article jean luc
Allemagne: les salariés veulent travailler moins (sondage IG Metall)
Francfort (awp/afp) - Près de 70% des salariés allemands souhaitent travailler 35 heures ou moins, selon une enquête réalisée par IG Metall auprès de 500'000 personnes, adhérentes ou non du syndicat, et dont le résultat a été dévoilé mardi.
Selon ce sondage très détaillé, 45% des personnes interrogées souhaitent travailler 35 heures, 18,5% entre 21 et 34 heures et 4,8% encore moins, alors qu'actuellement 17,9% d'entre elles travaillent 35 heures et quelque 9% moins. La durée hebdomadaire officielle du travail en Allemagne est de 40 heures.
"Les gens veulent un nouvel équilibre entre travail et vie privée", a commenté le patron du syndicat, Detlef Wetzel lors d'une conférence réunissant près d'un millier d'adhérents pour leur présenter ces chiffres à Francfort (ouest).
Estimant que cela sera l'un des "sujets de société des prochaines années", il a réclamé que "le travail s'adapte à la vie des gens et pas seulement le contraire".
La ministre du Travail Andrea Nahles, invitée de la conférence, s'est étonnée de l'ampleur du chiffre mais en a conclu que les Allemands souhaitaient "davantage de flexibilité" pour pouvoir se consacrer à leurs enfants ou leurs aÎnés.
La flexibilité réclamée aux salariés, qui sous-entend en particulier qu'ils peuvent être amenés à être joignables ou travailler en dehors de leurs horaires de travail, ne doit pas être "une route à sens unique", a réclamé IG Metall. Si l'enquête montre que 78% des personnes interrogées disent pouvoir s'adapter à la flexibilité réclamée par leurs employeurs, elles réclament aussi une plus grande flexibilité en retour.
Selon une autre enquête publiée mardi en France, près de sept salariés européens sur dix (67%) disent être sollicités par leur travail en dehors des heures de bureau.
Selon ce baromètre Edenred-Ipsos, mené en ligne en janvier auprès de 8.800 salariés européens de huit pays (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Portugal, Suède et Grande-Bretagne), parmi leur principales préoccupations professionnelles figurent le niveau de salaire (40%), le maintien de l'emploi (38%), mais aussi le temps consacré au travail (22%). Et ce dernier sujet est une préoccupation croissante dans certains pays comme l'Allemagne (+12 points en un an). http://www.romandie.com/news/Allemagne- … 479629.rom jean luc
Les prix de l'immobilier flambent en Allemagne et en Suède
Le marché allemand, connu pour son immobilier bon marché comparé à d'autres pays européens, serait en train de se normaliser.
La flambée des prix de l'immobilier est devenue une source de préoccupation en Allemagne. Dans certaines villes, comme Munich, le marché est sous tension depuis longtemps. D'autres villes, comme Berlin, sont frappées par un processus de gentrification: l'augmentation rapide des loyers pousse les ménages modestes à déménager. Entre 2009 et 2014, les prix de l'immobilier ont bondi de 20 % sur l'ensemble du territoire. Mais jusqu'à 38 % à Stuttgart et 56 % à Berlin.
Pour lutter contre ces augmentations, qui pourraient pénaliser la compétitivité du pays, la grande coalition au pouvoir prévoit de mettre en place un encadrement des loyers. En octobre dernier, la Bundesbank s'est inquiétée d'une accélération du phénomène: «les prix de l'immobilier ont progressé si fortement depuis 2010 qu'une surévaluation n'est pas à écarter», écrivait l'institution dans son rapport. Pour la Bundesbank, les prix pourraient être jusqu'à 10 % trop élevés.
Les analyses du phénomène varient. Il n'y a pas de risque de bulle, estimait il y a quelques semaines un expert de la Deutsche Bank. Le marché allemand, connu pour son immobilier bon marché comparé à d'autres pays européens, serait en train de se normaliser. Grâce au crédit bon marché et des revenus en hausse, cette terre de locataires est en train d'accélérer sa mutation en un pays de propriétaires.
Dilemme à Stockholm
Plus préoccupante semble la hausse de l'immobilier en Suède. Les prix des appartements y ont augmenté de 8 % sur un an. Les Suédois font face à une pénurie de logements. Le marché est en fait bloqué. De nombreux ménages hésitent à vendre et déménager en raison du niveau dissuasif des taxes sur les plus-values. Ils sont en revanche incités à acheter grâce à une généreuse déduction fiscale sur les intérêts lir e le r est e de l'article jean luc
Pourquoi l'Allemagne est-elle la championne du monde de l'innovation?
L'innovation ne vaut que si elle est partagée par tous les acteurs économiques, ce que l'Allemagne a comprisQuand nous pensons «innovation» à l'échelle mondiale, ce sont les Etats-Unis et un peu la Chine qui viennent à l'esprit, moins souvent l'Allemagne. Pourtant selon Dan Breznitz, co-directeur du Laboratoire d'Innovation Politique à l'Université de Toronto, l'Allemagne domine aujourd'hui le reste du globe dans ce secteur.
Dans son article publié sur la Harvard Business Review, le chercheur américain distingue quatre secteurs dans lesquels l'Allemagne est en pointe: les systèmes d'énergies renouvelables, la biotechnologie moléculaire, les lasers et les logiciels d'ingénierie expérimentale. Elle cherche ainsi à se positionner sur des technologies de rupture.
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Toutefois, la clé de l'innovation allemande se résume en un point pour Dan Breznitz:
«Le plus important c'est que l'Allemagne parvient à adapter ses innovations technologiques à son industrie et à les diffuser à son tissu d'entreprises. La force des Allemands est d'infuser dans d'anciennes techniques et d'anciennes procédures des idées neuves, ce qui permet à ces secteurs de connaître une nouvelle jeunesse.»
Son savoir-faire industriel est connu et reconnu. Une bonne partie de la production «Made in China» est ainsi produite sur des machines réalisées outre-Rhin par exemple. Surtout, le pays a compris que l'innovation devait être partagée entre tous les acteurs économiques, et pas seulement dans le secteur de la haute technologie. L'Allemagne ne cherche pas seulement à créer de nouvelles industries mais insuffle aussi du renouveau dans ses anciennes. Cette capacité alliée à son investissement dans la formation continue de ses employés pour leur permettre d'utiliser de manière optimale ces innovations sont les clés de sa réussite selon l'auteur lire le reste de l'article jean luc
Les miraculeux emplois verts seffondrent en Allemagne Lénergie renouvelable était censée créer des dizaines de milliers demplois verts. Pourtant, malgré des centaines de milliards deuros de subventions, le nombre demplois diminue rapidement. Sept emplois sur dix ne resteront que si les subventions continuent daffluer. Les subventions des énergies renouvelables nont pas conduit à une augmentation significative et durable de lemploi. Selon des chiffres récents du gouvernement allemand, le nombre brut demplois dans les énergies renouvelables est de 363.100 en 2013 et a diminué denviron 7%. En comptant les salariés des organismes publics et des institutions académiques, les énergies renouvelables ont créé du travail à environ 370.000 personnes.
Cela signifie que seulement 0,86% environ des 42 millions de travailleurs en Allemagne sont employés dans le secteur fortement subventionné des énergies renouvelables. Une grande partie de ce travail est limité à la maintenance et à lexploitation des installations existantes.lire le reste de l'article .
Ford produit des petites voitures en Allemagne, contrairement à Volkswagen L'américain, qui perd de l'argent en Europe, a conclu un accord pour maintenir en Allemagne la production de sa citadine Fiesta. Volkswagen, lui, produit sa Polo en Espagne.
Ford persiste à vouloir faire des petites voitures en Allemagne, contrairement à Volkswagen! L'américain a annoncé en début de semaine avoir conclu un accord pour maintenir en Allemagne la production de la ciradine Fiesta, son véhicule le plus vendu en Europe. Insolite, alors que Volkswagen produit depuis longtemps sa Polo à Pampelune, en Espagne.
Les salariés de l'usine Ford de Cologne, qui produit cette Fiesta dont la première mouture est apparue en 1976 et était alors fabriquée en Espagne, ont accepté plus de flexibilité dans leurs horaires de travail et le rapatriement d'opérations auparavant réalisées par des sous-traitants, pour des économies évaluées à 400 millions de dollars (320 millions d'euros) entre 2017 et 2021.
Usine devrait être rentable
"L'accord permettra à l'usine d'être rentable, et assurera la compétitivité de la production de la prochaine génération de Fiesta", a déclaré le groupe de Dearborn (Michigan) dans un communiqué. Ford, qui compte deux usines en Allemagne (Cologne et Sarrelouis), s'est engagé en outre à embaucher environ 500 ingénieurs sur le centre de recherches situé sur le site de Cologne.
Le groupe américain, qui prévoit de lancer 25 nouveaux modèles en Europe au cours des cinq prochaines années, est chroniquement déficitaire en Europe. La firme a encore affiché sur le Vieux continent au premier trimestre une perte avant impôts de 194 millions de dollars (150 millions d'euros). Soit une marge négative de 2,5%. Ford y avait perdu (avant impôts) 1,61 milliard de dollars (1,24 milliard d'euros) en 2013. Soit 3,36 milliards de dollars . lire le reste de l'article jean luc
Il n'est pas question de triomphalisme mais Wolfgang Schäuble est fier de lui. «Nous avons atteint une étape cruciale», s'est félicité mercredi, le ministre allemand des Finances, après avoir présenté le projet de budget 2015 et les perspectives jusqu'en 2018. Le prochain budget est conforme aux promesses: pour la première fois depuis 46 ans, l'Allemagne se retrouvera à l'équilibre en 2015 et compte le rester les années suivantes. Le gouvernement prévoit de ne créer aucune nouvelle dette.
Avec ironie, un journaliste allemand a interpellé mercredi Wolfgang Schäuble en lui demandant s'il était «le meilleur ministre des Finances allemand... ou s'il avait remercié l'ancien chancelier Gerhardt Schröder pour les réformes menées au début des années 2000». Wolfgang Schäuble n'a pas relevé. Tout juste a-t-il souligné que l'économie était aussi une affaire de psychologie. L'équilibre budgétaire envoie un signal positif, a-t-il insisté.
«Pas besoin de choisir»
En 2015 l'Allemagne devrait donc dépenser autant qu'elle aura perçu de recettes soit 299,5 milliards d'euros. Si tout se passe conformément aux prévisions, le budget en 2018 devrait s'élever à 329,3 milliards d'euros. Le gouvernement assure ne pas avoir sacrifié les dépenses d'avenir. Il prévoit une augmentation des dépenses d'investissement, de recherche mais aussi de formation. Les investissements dans les infrastructures de transport augmenteront par exemple de 10,8 milliards d'euros en 2015, à 11,9 milliards.
Sur le plan européen, Wolfgang Schäuble incarne plus que d'autre l'orthodoxie budgétaire. Mais le gouvernement allemand se garde bien de vouloir donner des leçons de gestion aux autres pays européens. Il assure qu'il n y a pas besoin «de choisir» entre sérieux budgétaire et croissance, a souligné le ministre des Finances. Wolfgang Schäuble prétend ne pas chercher à servir d'exemple. «Nous ne faisons que suivre les règles européennes, ce serait grave si on était un exemple en Europe rien qu'en suivant les règles!», a-t-il expliqué.
L'Allemagne et Wolfgang Schäuble défendent cependant leur modèle économique avec force. Le gouvernement d'Angela Merkel plaide toujours pour plus de réformes structurelles. Pour démontrer son point de vue, le ministre des Finances cite les performances des pays européens qui ont suivi des programmes de réforme pour sortir de la crise. Ils se portent mieux que d'autres. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014 … tor=AL-201 jean luc
Plus forte hausse des salaires réels depuis 1999 en Allemagne BERLIN (Reuters) - Les salariés allemands couverts par des accords collectifs salariaux enregistreront cette année la plus forte progression de leur pouvoir d'achat depuis 1999, selon un institut proche des organisations syndicales.
"Les salaires négociés dans le cadre d'accords collectifs progresseront d'environ 2% après inflation cette année", a déclaré Reinhard Bispinck, qui dirige les archives de l'institut économique et social WSI sur les accords collectifs. Il a estimé qu'il fallait y voir un signe de la "bonne situation économique" de l'Allemagne.
Les salaires ajustés de l'inflation ont augmenté de 1,3% sur les trois premiers mois de l'année par rapport à la période correspondante de 2013, soit leur plus forte progression en près de trois ans.
Quelque 16,5 millions de salariés couverts par des accords collectifs ont d'ores et déjà obtenu une revalorisation de leur rémunération de 3,1% en moyenne pour cette année, en regard d'une inflation qui s'établissait au mois de juin à 1% en rythme annuel.
Dans la plupart des secteurs d'activité, les accords salariaux prévoient des hausses comprises entre 2% et 4% cette année. Les salariés de la chimie ont obtenu une hausse des salaires de 3,7% tandis qu'elle est de 3,4% pour les fonctionnaires. https://fr.news.yahoo.com/plus-forte-ha … 30649.html jean luc
ps: en 1990 65% des salariers etaient couvert par des conventions collective ,aujourd'huit ils sont seulem ent 48%
En Allemagne, les hausses de salaires sont à l'ordre du jour Les salaires peuvent augmenter en Allemagne. C'est la préconisation du patron de la Bundesbank, Jens Weidmann. Dans un entretien au Frankfurter Allgemeine Zeitung paru mercredi, il suggère une augmentation de 3% des salaires, non par souci de redistribution sociale, mais par simple constatation économique. «Le marché du travail en Allemagne est dans une meilleure situation qu'il y a quelques années», explique ce représentant de l'orthodoxie monétaire et budgétaire. «Dans toute une série de secteurs et de régions, nous sommes quasiment au plein emploi et les besoins de main d'uvre se multiplient. Il est dans la nature des choses, et c'est à saluer, que le salaire réel progresse plus fortement qu'à l'époque où l'économie allemande était dans une situation plus mauvaise».
Le niveau de 3% d'augmentation n'est pas fixé au hasard: il s'agit de l'addition d'un niveau d'inflation estimé à 2% et d'une hausse de la productivité de 1%. A chaque branche de négocier en fonction de ses spécificités, ajoute-t-il aussi. «Nous ne nous immisçons pas dans les négociations salariales», prévient Jens Weidmann.
Alors que l'Allemagne vient d'introduire un salaire minimum généralisé et qu'une croissance de 1,9% est attendue cette année, le patron de la Bundesbank voudrait néanmoins contenir les revendications salariales. «Des accords salariaux qui iraient bien au-delà d'une hausse indexée sur la productivité nuiraient à la croissance et à l'emploi en Allemagne, et seraient un mauvais service à rendre à la zone euro», assure-t-il. Après avoir prôné le sérieux économique voire l'austérité en Europe, l'Allemagne montrerait le mauvais exemple. lire le reste de l'article
jean luc
Brutal coup de frein à la croissance en Allemagne.
Le produit intérieur brut de l'Allemagne a subi un brutal coup de frein au 2e trimestre en reculant de 0,2 %, selon un chiffre provisoire publié jeudi 14 août par l'Office fédéral de la statistique, Destatis. Pire que ce qui était attendu, ces résultats outre-Rhin tombent après l'annonce par l'Insee de ceux de la France, qui voient le produit intérieur brut français stagner. Cette perte de vitesse s'explique essentiellement par la contribution « négative » du commerce extérieur et la baisse des investissements, précise Destatis. La croissance du premier trimestre a également été révisée à 0,7 %, contre 0,8 % annoncé initialement. Les derniers indicateurs publiés suggéraient déjà un net ralentissement de l'économie allemande, mais celui-ci s'avère plus prononcé que prévu. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires attendaient un recul du PIB de 0,1 % seulement.
Après un démarrage en fanfare grâce à l'hiver clément du début d'année, l'Allemagne ne pouvait pas tenir le rythme au deuxième trimestre. La Bundesbank avait annoncé de longue date un ralentissement de la croissance, et Destatis souligne que l'effet de comparaison défavorable « a joué un rôle ».
BALANCE COMMERCIALE DÉSORMAIS NÉGATIVE
Les principaux responsables sont toutefois à chercher ailleurs. La balance commerciale de l'Allemagne, autrefois son point fort, est désormais négative et s'est encore dégradée. « Les exportations ont été inférieures aux importations par rapport au trimestre précédent », souligne Destatis.
Les investissements des entreprises ont également subi un coup d'arrêt. En revanche, la consommation des ménages et les dépenses publiques continuent de bien se porter. Elles ont encore progressé ce trimestre. Les chiffres détaillés seront publiés le 1er septembre. Sur un an, par rapport au deuxième trimestre 2013, la croissance est de 0,8 %, précise Destatis.
« L'économie allemande a certes perdu en dynamique, mais elle pourrait encore redémarrer », commente l'Office de la statistique. Les principales institutions nationales et internationales tablent pour le moment sur une croissance du PIB comprise entre 1,7 % et 1,9 % en 2014. http://www.lemonde.fr/economie/article/ … _3234.html jean luc
Le secteur privé a poursuivi sa croissance en août en Allemagne
PARIS/BERLIN (Reuters) - L'activité dans le secteur privé allemand a progressé en août pour le 16ème mois consécutif, ce qui laisse penser que la première économie européenne pourrait reprendre de la vigueur au troisième trimestre après une contraction inattendue d'avril à juin.
L'indice PMI composite des directeurs d'achats publié par Markit, qui combine l'activité dans l'industrie et les services, ressort à 54,9 en août, en version provisoire, en retrait par rapport au chiffre de 55,7 de juillet, tout en restant nettement au-dessus de la barre des 50 points, qui marque la frontière entre croissance et contraction de l'activité.
Pour Rob Dobson, économiste chez Markit, les derniers indices PMI laissent penser que l'Allemagne pourrait connaître une croissance de 0,7% au troisième trimestre.
Dans les services, l'indice PMI provisoire ressort à 56,4 en août, contre 56,7 en juillet et alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient sur 55,7.
Dans le secteur industriel, l'indice se situe à 52,0, contre 52,4 en juillet et par rapport à un consensus Reuters de 51,8.
https://fr.news.yahoo.com/le-secteur-pr … 26997.html
jean luc
Allemagne : le trou dair conjoncturel pèse sur les discussions sociales
Le ralentissement de la croissance devait peser sur le sommet à huis clos entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
Initié après la crise de 2009, durant laquelle le gouvernement, les syndicats et le patronat allemands se sont serré les coudes, le sommet annuel de Meseberg était dominé, hier, par le climat de tension avec la Russie et les nuages conjoncturels. Officiellement, pourtant, ce dialogue est consacré aux sujets davenir, comme linnovation. « Ce format est une bonne idée, car rien nest sûr pour lavenir, pas même ce que lAllemagne a réussi jusquà présent », a déclaré la chancelière Angela Merkel avant de commencer cette réunion à huis clos.
Cette déclaration souligne létat dincertitude dans lequel se trouve le gouvernement. Celui-ci semble en effet avoir été surpris par la baisse de 0,2 % du PIB allemand au deuxième trimestre. Il continue, certes, de prévoir une croissance de 1,8 % pour cette année et de 2 % en 2015, mais les nuages saccumulent. A commencer par la stagnation en Europe et les tensions géopolitiques qui affectent les exportations et la confiance des investisseurs.
jean luc
L'Allemagne s'interroge à son tour sur la relance Les grèves se multiplient dans le pays alors que la baisse de 0,2 % du PIB allemand au deuxième trimestre inquiète les économistes.
Pilotes, conducteurs de trains ou encore boulangers… Les grèves se multiplient ces derniers jours en Allemagne. Si les premiers protestent notamment pour leurs conditions de départ à la retraite, les autres veulent négocier la hausse de leurs salaires. Des protestations qui interviennent alors que l’économie allemande présente des signes de ralentissements : après une croissance de 0,7 % au premier trimestre, la baisse de 0,2 % du PIB allemand au deuxième trimestre — annoncée le 14 août — a été confirmée ce lundi.
Cette conjoncture peut-elle être le point de départ d’un changement de ligne dans la politique économique d’Angela Merkel ? En Europe, des voix s’élèvent pour demander un soutien de la croissance européenne par le biais de la politique budgétaire. Certains économistes, des syndicats et des responsables politiques européens appellent aussi à cette hausse des salaires allemands, qui réduirait l’avantage compétitif dont bénéficie Berlin face aux autres pays de la zone euro et soutiendrait la demande en Allemagne et, ainsi, la croissance dans l’ensemble du bloc. Mais pour les spécialistes, un changement de cap semble peu probable à Berlin.
« Le contexte actuel peut faire évoluer la position économique »
Pour Sabine Le Bayon, économiste spécialiste de l’Allemagne à l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), il peut y avoir un léger « assouplissement » de la part de la chancelière allemande.
« Le ralentissement au deuxième trimestre est davantage la contrepartie d’un très bon premier. De plus, les tensions internationales ont sans doute eu un impact et ont joué sur les exportations allemandes », explique Sabine Le Bayon. Si pour la spécialiste, la chancelière ne changera pas de position dans la politique de son pays, le contexte actuel peut toutefois faire « évoluer sa position économique » envers ses partenaires européens.
« L’Allemagne ne peut pas croître sans les autres pays de la zone euro. Elle est très dépendante. Si beaucoup de pays tombent en récession, l’Allemagne n’est pas à l’abri. Elle peut donc décider de plus de souplesse dans sa politique budgétaire pour ses partenaires », dit-elle. En revanche, il ne peut y avoir un changement radical. « Les Allemands ont l’impression d’avoir déjà fait beaucoup de sacrifices », poursuit Sabine Le Bayon. « Ils vont donc garder au maximum une politique budgétaire neutre pour réduire le plus rapidement possible la dette publique », précise-t-elle. Pour d’autres spécialistes, la situation économique risque toutefois de s’aggraver.
« Ça risque de les inciter à avoir une politique encore plus restrictive »
« Les Allemands perçoivent cette baisse comme un accident conjoncturel notamment lié à la crise ukrainienne. Mais ces mauvais résultats vont finir par durer », affirme en revanche Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Économiques et auteur de Made in Germany : Le modèle allemand au-delà des mythes. « Ce qui serait rationnel — quand ils vont se rendre compte que la situation ne s’améliore pas — ce serait alors qu’ils misent sur une relance, en assouplissant leurs positions ». Mais la situation peut aussi prendre une autre tournure.
« Ça peut encore changer, mais la tendance spontanée risque d’être “nous avons des problèmes aussi, donc nous allons serrer la ceinture” », ajoute le spécialiste. Car selon lui, le fait qu’ils soient concernés par un ralentissement « risque de les inciter à avoir une politique encore plus restrictive. Ce qui serait une catastrophe pour l’Europe ». http://www.euractiv.fr/sections/euro-fi … nce-308218 jean luc
Allemagne: pourquoi les investisseurs n'ont pas (trop) le moral Le baromètre ZEW, qui mesure le moral des investisseurs allemands a à nouveau décroché en septembre, pour la neuvième fois de suite, mais moins que le mois précédent.
L'indice s'affiche à 6,9 points, contre 8,6 points le mois dernier, a indiqué dans un communiqué mardi l'institut de recherche économique ZEW qui le compile. Le ZEW évoque un environnement économique toujours marqué par "une forte incertitude", même si le rythme de déclin du baromètre a nettement ralenti.
La baisse de 1,7 point de l'indice en septembre est ainsi beaucoup moins prononcée que celle de 18 points accusée le mois précédent. Le baromètre est d'ailleurs ressorti un peu au-delà des attentes.
Jennifer McKeown, de Capital Economics, attribue cette résistance meilleure que prévu à "la dépréciation continue de l'euro et la petite baisse des taux de la Banque centrale européenne" (BCE) la semaine dernière.
Pourquoi leur confiance a encore baissé
Il n'en reste pas moins que "le risque d'une surenchère de sanctions avec la Russie est toujours là et (que) la zone euro évolue de manière décevante", a commenté le président du ZEW, Clemens Fuest. "Il est de surcroît difficile d'évaluer ce qu'une séparation de l'Ecosse (du Royaume-Uni) pourrait entraîner" en termes économiques et financiers, ajoute-t-il.
Les attentes à l'égard de la conjoncture en Allemagne, une des composantes de l'indice, ont reculé de manière abrupte à 25,4 points ce mois-ci, contre 44,3 points en août.
Les scénarios de récession sont "exagérés"
"Ce n'est un secret pour personne que l'économie allemande perd de la vigueur", a commenté Johannes Gareis, analyste de Natixis, estimant toutefois "exagérés" les scénarios de récession de la première économie européenne. Les derniers indicateurs économiques disponibles - dans l'industrie et relatifs au commerce extérieur - suggèrent un mois de juillet solide, bonne entrée en matière dans le troisième trimestre.
"Les fondamentaux solides, la demande intérieure et les exportations vers les Etats-Unis constituent un bon filet de sécurité" pour l'économie allemande, juge Carsten Brzeski d'ING.
Sur la zone euro, les attentes des investisseurs ont encore baissé, à -43,8 points. Le chiffre négatif traduit l'anticipation de la plupart des sondés d'une récession dans la région.
http://www.challenges.fr/economie/20140 … moral.html jean luc
Le spectre de la récession plane sur l’Allemagne
La production industrielle a chuté de 4 % en août. Berlin va revoir sa prévision de croissance à la baisse.
On est encore loin de la crise de 2009, durant laquelle une chute de production de 20 % avait forcé Berlin à prendre des mesures extraordinaires de soutien à la croissance, mais le spectre de la récession commence à planer sur l’Allemagne. En août, la production industrielle a chuté de 4 % par rapport à juillet, contre des attentes des analystes de – 1,5 %. Il s’agit de la plus forte baisse depuis février 2009. Mardi, l’Office des statistiques (Destatis) avait annoncé une chute de 5,7 % des commandes industrielles en août, le plus gros plongeon depuis janvier 2009. Les deux chiffres sont liés aux vacances, qui ont eu lieu plus tard cette année, forçant les entreprises à produire et signer des contrats au début de l’été. La production industrielle avait ainsi affiché une surprenante hausse de 1,6 % (chiffre révisé en baisse hier) entre juin et juillet.
Certes, la production pourrait repartir à la hausse en septembre, grâce à un rebond de la production automobile. « Mais la tendance est à la baisse, juge Ralph Solveen, économiste chez Commerzbank. L’économie allemande a au mieux stagné au troisième trimestre. » Après une décroissance de 0,2 % au deuxième trimestre, elle pourrait entrer en récession au troisième (deux trimestres négatifs consécutifs). Les faibles indices de confiance des patrons (IFO) et investisseurs (ZEW) vont dans ce sens. Ce coup de mou donne de l’eau au moulin de François Hollande qui appelle l’Allemagne à faire plus pour la croissance. Les chefs d’Etat et de gouvernement européens se réunissent aujourd’hui à Milan (lire page 8) pour un sommet sur la lutte contre le chômage des jeunes, puis fin octobre à Bruxelles pour un sommet sur l’investissement. Pour les analystes de RBS, cette « série de données de croissance plutôt mauvaise n’est pas suffisante » pour changer l’attitude de Berlin. Grâce à un chômage bas et des salaires réels en hausse, l’Allemagne peut compter sur une hausse de la demande intérieure pour compenser le ralentissement de certains marchés à l’exportation dont l’Asie et l’Europe. jean luc
L'Allemagne va mal: une chance pour la France?
Investissements, croissance, les mauvais indices économiques pleuvent sur l'Allemagne. Des voix s'y élèvent pour contester le dogme de l'équilibre budgétaire. La France peut-elle en profiter?
Alors ça, on ne ne s'y attendait pas: "Dans dix ans, la France sera la puissance dominante de l'Europe continentale". Le modèle économique allemand, fusillé par un éditorialiste du Daily Telegraph, serait "ruineux pour l'Allemagne et mortel pour l'Europe." La France, homme malade de l'Europe? Pas du tout, selon Ambrose Evans-Pritchard, "les maux de l'Allemagne sont bien plus profonds". Et d'en citer trois: le "dogme mercantiliste", la "glorification de l'épargne pour elle même" et les "effets débilitants du vieillissement"... Trois tares dont la France semble être en effet exempte, avec sa démographie dynamique, ses exportations insuffisantes et son déficit public en dérapage incontrôlé. En plus des prix Nobel à Patrick Modiano et à Jean Tirole, y a-t-il vraiment des raisons économiques de ne pas désespérer de la France?
Notre premier partenaire commercial
L'Allemagne a passé un mauvais été, avec un recul des exportations, de la production industrielle et des investissements. Rien d'étonnant à cela, puisque la zone euro, avec laquelle elle fait 40% de son commerce, est au point mort. "Comment se fait-il que les Espagnols, les Grecs, les Portugais et maintenant les Français ne soient plus là pour acheter des produits allemands quand les relations se tendent avec la Russie et que les économies chinoise et brésilienne ralentissent ?" s'étonne ironiquement le rédacteur en chef d'Alternatives économiques, Guillaume Duval. De ce point de vue, il ne s'agit pas d'une bonne nouvelle, puisque la langueur allemande est liée à la nôtre. Conséquence de cette séquence poussive, les prévisions de croissance de l'Allemagne ont été revues à la baisse pour 2014 et 2015. "On ne peut évidemment pas se réjouir de la faiblesse de notre premier partenaire commercial", résume pour L'Expansion l'économiste Christophe Blot, de l'OFCE.
Le déficit zéro en question jean luc
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Berlin va payer des salaires aux chômeurs de longue durée
L'Allemagne est prête à payer un lourd tribut pour remettre coûte que coûte ses chômeurs au travail, alors qu'elle a déjà déboursé 355,6 milliards d'euros !
En matière d'emploi, le "modèle" allemand a ses limites. Souvent citée en exemple, avec son taux de chômage de 5 % contre 10,5 % en France, la République fédérale doit pourtant payer un lourd tribut pour remettre coûte que coûte ses chômeurs au travail. Et la note va encore s'alourdir dans les prochains mois. La ministre du Travail, Andrea Nahles, vient en effet de débloquer une enveloppe annuelle de 150 millions d'euros pour subventionner des emplois confiés à des chômeurs de longue durée. Certains salaires touchés par ces employés pourraient même être entièrement payés par les pouvoirs publics.
"Nous avons cru pendant trop longtemps qu'il serait possible de remettre tout le monde au travail en relançant l'économie", expliquait au quotidien Süddeutsche Zeitung l'ancienne secrétaire générale du SPD et membre du mouvement altermondialiste Attac. Ce constat d'échec, les syndicats et les associations de lutte contre la pauvreté le dénoncent depuis plusieurs années déjà. "Nous avons besoin de programmes concrets pour le bon million de personnes qui cherchent un emploi depuis plus d'un an", souligne Adolf Bauer, le président de la Fédération allemande pour la justice sociale. "Aider les entreprises sociales permettrait de créer de bons et de vrais emplois pour ces personnes", renchérit Ulrike Mascher, la présidente de l'Association sociale d'Allemagne (VdK).
Un coût de 355,6 milliards d'euros
Ce nouveau programme gouvernemental montre à quel point la lutte contre le chômage représente un gouffre financier sans fond pour Berlin. Les réformes Hartz IV, qui ont libéralisé le marché du travail en 2004, ont permis de réduire drastiquement le nombre de demandeurs d'emploi outre-Rhin. Mais à quel prix... Un rapport du ministère du Travail dévoilé par le quotidien populaire Bild a ainsi calculé que ces lois voulues par Gerhard Schröder avaient coûté... 355,6 milliards d'euros aux caisses de l'État en une décennie. Oui, vous avez bien lu : 355,6 milliards d'euros.
En effet, les contrats de travail à 450 euros destinés aux "minijobers" ou les boulots au "salaire" de 1 euro de l'heure proposés aux chômeurs de longue durée ne permettent pas à ces "travailleurs" de boucler leurs fins de mois. Pour compléter ces maigres revenus, la loi Hartz IV prévoit donc de leur verser des subventions, qui ne sont maintenues que tant que ces employés conservent ces boulots sous-payés.
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jean luc
IG Metall réclame des hausses de salaires de 5,5% en Allemagne IG Metall, le principal syndicat d'Allemagne, a annoncé mardi qu'il demanderait des augmentations de salaires allant jusqu'à 5,5% l'an prochain pour les 3,7 millions de salariés des secteurs de la métallurgie et de la construction mécanique.
Malgré le contexte de croissance faible et de pressions sur les prix inexistantes, le syndicat fait valoir que l'économie allemande est suffisamment robuste pour encaisser de telles revalorisations. Les principaux instituts économiques allemands prévoient une croissance de 1,3% cette année puis de 1,2% en 2015.
"Les entreprises ont les moyens et cela permettrait aux employés d'obtenir une part équitable et méritée du développement économique. C'est en outre une nécessité urgente pour renforcer la demande intérieure", a déclaré le patron d'IG Metall, Detlef Wetzel, lors d'une conférence de presse.
Il a souligné que cette position était aussi celle de la Bundesbank, la banque centrale allemande, dont le président s'était prononcé en juillet en faveur d'accords salariaux supérieurs à l'inflation dans certains secteurs.
Les accords salariaux en Allemagne sont généralement bien inférieurs aux revendications initiales d'IG Metall. L'an dernier, le syndicat avait réclamé une augmentation de 5,5% également sur 12 mois, avant d'accepter un accord sur 20 mois avec une revalorisation en deux temps, d'abord de 3,4% puis de 2,2%.
Le syndicat demande également le déblocage de fonds pour la formation professionnelle et de meilleures conditions de travail pour les seniors à temps partiel dans le cadre des négociations salariales à venir. https://fr.news.yahoo.com/ig-metall-r-c … 46193.html jean luc
Croissance: la Grèce écrase l'Allemagne
Au 3e trimestre, la croissance a connu une amélioration timide dans la zone euro. Les Grecs mènent désormais la danse alors que les Allemands évitent de justesse la récession. La croissance a connu une amélioration inattendue dans la zone euro au troisième trimestre, mais cette embellie reste bien trop timide pour guérir l'économie européenne de son anémie, rendant urgente la relance promise par la nouvelle Commission.
Le PIB de la zone euro a progressé de 0,2% au troisième trimestre, selon une première estimation publiée vendredi 14 novembre par l'office européen de statistiques Eurostat. C'est mieux qu'attendu par les analystes interrogés par DowJones Newswire, qui tablaient sur 0,1%.
La croissance des premier et deuxième trimestres a en outre été revue à la hausse, à 0,3% et 0,1% respectivement, au lieu de 0,2% et 0% précédemment. Sur un an, le PIB de la zone euro a progressé de 0,8%.
Mais pas de quoi susciter l'enthousiasme. "Les chiffres constituent une modeste bonne nouvelle, mais il n'y a pas de quoi en tirer satisfaction", a résumé une porte-parole de la Commission européenne, Mina Andreeva.
Signes rassurants en Grèce et en Espagne
"C'est un signe préoccupant quand une hausse trimestrielle du PIB de 0,2% peut être considérée comme une bonne surprise", a commenté Howard Archer, d'IHS Global Insight. C'est la preuve que la zone euro "est dans une passe difficile, même si elle n'est pas entrée en récession ou dans une nouvelle crise", selon Christian Schulz, de Berenberg. lire le reste de l'article
jean luc
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