les agriculteurs, les cheminots, les médecins, etc en gréves
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Les tracteurs barrent les routes dès ce lundi 7 janvier 2024 - 15:55 par Marcel Gay Les agriculteurs allemands vont paralyser le pays avec leurs tracteurs dès ce lundi 8 janvier 2024 et durant toute la semaine. Ils s’opposent à la politique agricole et au plan d’austérité du gouvernement.Les tracteurs allemands vont bloquer les routes (X)
La semaine s’annonce très agitée dans toute l’Allemagne du 8 au 15 janvier 2024. Des convois de tracteurs et des rassemblements sont prévus dans tous les Länder pour dénoncer la politique agricole du gouvernement fédéral. L’Union des agriculteurs, le syndicat majoritaire, a appelé ce week-end les participants à renoncer à des actions visant les hommes et femmes politiques.
Des manifs du nord au sud de l’Allemagne
De nombreuses actions sont prévues pour ce lundi, de Flensburg jusqu’au lac de Constance. Des manifestations sont prévues par exemple dans les agglomérations de Hambourg, Brême, Potsdam, Magdebourg, Halle ainsi que dans la région Rhin-Main et en Sarre. Des rassemblements sont prévus également à Munich, Erfurt et Ravensburg dans le sud du Bade-Wurtemberg.
À Berlin, une manifestation programmée à la porte de Brandebourg. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, des rassemblements plus importants sont prévus à Cologne, Bonn, à l’est de Dortmund et à Münster.
Routes et autoroutes paralysées
Les accès aux autoroutes, qui doivent être bloqués dans plusieurs Länder, doivent être l’un point fort des manifestations. Les Allemands doivent donc s’attendre à des embouteillages monstres. La vie économique tournera forcément au ralenti et il y a fort à parier que les élèves ne se rendront pas dans les écoles et les universités.
L’Europe agricole en crise
D’autres secteurs de l’économie ont profité de la colère paysanne pour se joindre au mouvement de protestation. Le président de l’association fédérale du transport de marchandises et de la logistique, Dirk Engelhardt, a fait savoir que si les chauffeurs routiers faisaient également grève, il pourrait y avoir des difficultés d’approvisionnement. Quant à l’association bavaroise de l’hôtellerie et de la restauration, elle s’était déclarée solidaire des agriculteurs. Les boulangers et les bouchers, qui subissent les fortes augmentations de l’énergie, menacent aussi de se joindre à ces actions qui risquent de paralyser toute l’Allemagne.
Jusqu’ici, le ministre allemand de l’Agriculture, Cem Özdemir, un écologiste d’origine turque, subit sans réagir les menaces et les insultes racistes dont il fait l’objet.
La crise économique pourrait vite se déplacer sur le terrain politique. Et rapidement se propager aux autres pays. L’Europe toute entière est au bord du chaos. https://infodujour.fr/economie/agricult … s-ce-lundi jean luc
la rentrée sociale très agité en Allemagne , la population n#est pas satisfaite de la coalisions en place seulement 30% des allemands sont content . jean Luc
je dit pas le contraire , ils sont pas les seules , les boulangers, les chauffeurs routiers, médecins ,infirmiers, pharmaciens, cheminots, les militaires,les retraités etc,etc , une seule chose est réussit celle d'avoir fédérer tous les mécontents du pays , dont moi . la crise est grave .jean Luc
Oui tu as raison la crise est grave. C'est le résultat de cette politique où certains financiers qui spéculent et les autres subissent. Le capitalisme a atteint ses limites. Il faut qu'il soit régulé ce n'est plus le cas.
c'est pas une crise du capitalisme, d’ailleurs il y as pas d'autre système pour le moment . en Allemagne la crise vient d'un gouvernement qui décide seul ,sans tenir compte des réalités économique du moment . la réalité est que les paysans allemands sont pénaliser par la concurrence étrangère a cause de décision dogmatique de ce gouvernement . pour le moment il y as pas de tracteurs ou de camions électriques, a cause du poids des batteries , les voitures électriques sont plus lourdes que celle a essence . Ce gouvernement est minoritaire dans le pays .jean luc
@jean luc1
C'est vrai ce que tu dis mais les politiciens sont la botte des financiers. Des tracteur électriques pourquoi pas des avions électriques, on installera des bornes de recharge dans le ciel et tout les passagers auront un parachute. On est vraiment géré par des incapables surtout ceux qui ont la même couleur les crapauds.
toutes l'Europe subventionne le gazole pour les agriculteurs , autrement dit se seras leurs morts . et pour nous on devras payer encore plus chère la nourriture importer de pays respectant pas les normes sanitaires comme en Allemagne, pays qui ne manquerons pas de nous faire chanter quand ils le voudrons . jean Luc
depuis 25ans je vais chaque mercredis chercher mon pain chez un paysans, il y as 18 mois la famille as déposer le bilant 200 000€ de dettes , elle vendait à perte leurs porcs a causes des normes sanitaires respecté , alors qu'en Europe de l'est , ces normes ne sont jamais respecter ,car jamais contrôler donc pas pris . alors moi aussi je dit que les paysans ont raison . jean luc
Que voient les complotistes dans les blocages des agriculteurs en Allemagne ?
Emilie Jehanno
5–7 Minuten
Chaque jour, c’est un flot de posts sur X, dans les boucles Telegram ou sur Facebook depuis le 8 janvier. La mobilisation des agriculteurs, conducteurs de train et transporteurs routiers en Allemagne est très suivie dans les sphères complotistes. En cause : une forte mobilisation de la profession, à l’appel de l’Union des agriculteurs allemands (DBV), est prévue jusqu’au 15 janvier, avec des ralentissements ou blocages sur les axes de circulation outre-Rhin. Ils protestent contre des réductions d’avantages fiscaux prévus par le gouvernement d’Olaf Scholz pour leur profession.
En décembre, l’exécutif avait décidé de réduire les subventions au secteur en raison d’un rappel à l’ordre des juges constitutionnels portant sur les strictes règles budgétaires. Face aux protestations, le gouvernement, qui réunit les sociaux-démocrates de Scholz, les Verts et les libéraux, a adouci la semaine dernière ses projets pour le secteur agricole.
L’extrême droite allemande, une des plus climatosceptiques en Europe
Il a annoncé que l’avantage fiscal accordé sur les quantités de gazole consommées serait supprimé progressivement jusqu’en 2026 et non d’un coup. L’avantage en matière de taxe sur les véhicules pour la sylviculture et l’agriculture sera, par ailleurs, maintenu. Insuffisant pour les agriculteurs, qui estiment que cela met en péril leur avenir. Voilà pour le contexte. L’AfD, l’extrême droite allemande, s’est engouffrée dans le dossier, et participe aux manifestations. Dans les cortèges, des symboles utilisés par les « Citoyens du Reich », des complotistes hostiles à l’ordre démocratique, ont aussi été observés.
« L’extrême droite allemande a pour particularité d’être une des plus climatosceptiques en Europe, relève Jean-Yves Dormagen, professeur de science politique à l’université de Montpellier et qui a participé à la note publiée par la fondation Jean-Jaurès en avril 2023 sur les narratifs climato-complotistes sur X et leur impact sur l’opinion. L’AfD fait campagne sur ces sujets-là, le parti avait déjà placardé des affiches de défense du diesel dans le pays. Avec la mobilisation des agriculteurs, on est sur un thème dont se sert l’AfD pour mobiliser et gagner des électeurs. »
Retour de bâton contre les politiques climatiques
C’est une vision que l’on retrouve dans les posts de la complosphère sur les réseaux sociaux, comme ceux de Silvano Trotta ou du souverainiste Florian Philippot. Dans cette mobilisation des agriculteurs, ils y voient la lutte contre une « élite mondialiste », qui utiliserait/exagérerait le réchauffement climatique pour manipuler les foules. D’autres y associent parfois le climatescam (arnaque écologique) ou des références au Forum économique mondial, une de leurs cibles.
La mobilisation spectaculaire des agriculteurs dans leurs tracteurs, bloquant les entrées des villes, forme « une imagerie puissante, qui se prête bien pour faire passer les narratifs que ces milieux s’emploient à diffuser », note Jean-Yves Dormagen. Dans sa note, la fondation Jean-Jaurès montrait que le retour de bâton contre les politiques climatiques était porté par les communautés qui étaient à l’origine antivaccins et aussi par les souverainistes.
L’incarnation de la tradition
Dans ces posts, les schémas narratifs classiques reviennent, à savoir que les politiques climatiques sont décidées d’en haut, dans des sphères non démocratiques, dans laquelle est inclus – à tort – l’Union européenne, et que ces sphères ont des projets cachés, veulent modifier la vie des gens, en se fondant sur des présupposés faux, voire inventés pour les plus complotistes, en référence au réchauffement climatique.
« Dans ces sphères souvent très liées à l’extrême droite identitaire, les agriculteurs incarnent en outre une certaine tradition, ce sont les défenseurs de la vraie identité, analyse le politologue. Dans ce sens, une révolte d’agriculteurs, c’est magnifique, c’est une sorte de jacquerie populaire du peuple profond, du vrai peuple. » Et qui aboutit au « fantasme d’une grande jacquerie internationale contre les élites, Bruxelles ou Davos », avec l’affirmation d’une mobilisation dans d’autres pays, comme le blocage des autoroutes annoncé en France le 9 janvier (qui n’a pas eu lieu).
Des enjeux « de plus en plus clivants »
S’il faut prendre en compte l’effet bulle numérique de ces positions extrêmes répandues sur les réseaux sociaux, la question se pose de savoir quelles conséquences a ce genre de désinformation. C’est ce qu’a voulu mesurer la fondation Jean-Jaurès, avec le laboratoire d’études d’opinion Cluster 17 et l’Opsci, un institut spécialisé dans l’analyse socionumérique dans sa note publiée en avril. Une nouvelle étude est justement en cours sur l’Allemagne.
« Ce que l’on voit, c’est que les enjeux liés à la transition climatique deviennent de plus en plus clivants, explique Jean-Yves Dormagen. Et ce qui se joue sur les réseaux sociaux n’est pas complètement décorrélé des tendances profondes dans la société, mais pas avec le même niveau d’expression de radicalité. Il y a aujourd’hui dans les pays européens de très fortes résistances à ces politiques. » Au risque de peser sur l’acceptabilité sociale de politiques qui doivent être mises en place si l’on veut limiter le réchauffement climatique sous les 2 degrés. https://www.20minutes.fr/planete/rechau … -allemagne jean luc
Ps: les agriculteurs ont rien avoir avec les complotistes , eux profite de l'aubaine pour ce faire entendre . les paysans sont plus proche de la CDU et de la CSU que de l'AFD , mais si on les écoute pas ........... jean Luc
Manifestations d’agriculteurs en Allemagne : le chancelier Olaf Scholz s’alarme de la montée de l’extrême-droiteDepuis plusieurs jours, l’Allemagne est agitée par un mouvement social dont la dynamique inquiète les autorités. À tel point que le chancelier Olaf Scholz s’est exprimé samedi sur X pour condamner « les appels à la violence » lancés par des groupuscules extrémistes. Dans un message écrit et vidéo, le dirigeant social-démocrate, en fonction depuis 2021, s’est alarmé de l’instrumentalisation des manifestations des agriculteurs survenues dans tout le pays.
Reconnaissant des protestations « légitimes », le chancelier s’est toutefois inquiété de la « colère » et du « mépris pour les processus et les institutions démocratiques » ciblés par les « extrémistes » qui « méprisent tout compromis et empoisonnent tout débat démocratique ». Ce message intervient dans un contexte de fortes mobilisations sociales Outre-Rhin. Cette semaine, les agriculteurs ont mené des actions de blocage aux abords de plusieurs villes pour dénoncer la baisse des aides publiques et l’abandon des allègements fiscaux.
Le soutien des néonazis et des nationalistes
Ils ont reçu l’appui du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui cherche à s’engouffrer dans les brèches ouvertes par ce mouvement social pour le traduire en gains électoraux. Dans les sondages, le mouvement gagne en popularité, alors que la coalition au pouvoir, composée des écologistes, des sociaux-démocrates et des libéraux est de plus en plus critiquée. La colère des agriculteurs a également donné lieu à des tentatives de récupération des groupuscules d’extrême droite. Les néonazis de Troisième Voix ou le mouvement nationaliste Ein Prozent ont enjoint à des « grèves générales » et à des « émeutes subversives ». Des symboles identitaires et nationalistes ont également été exhibés lors des manifestations.
Des démonstrations qui suscitent le courroux du principal syndicat du secteur agricole, l’Union des agriculteurs allemand (DVB). Le patron de l’organisation, Joachim Rukwied, a déjà indiqué se désolidariser de ces actions. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra … r-AA1mW6bV jean luc
commentaires: l’extrême droite essaye toujours de récupérer les mécontentements des gens , donc récupérer les paysans fait partie de sa stratégie .
Scholls peut critiquer le mépris pour les institutions , le problème c'est qu'il tient le peuple pour partis négligeable et bête , les paysans pour des cul terreux . l'origine du mécontentement vient á la suite de la cour constitutionnelle donc l'arrêt refuse l#utilisation d'un fond prévue pour le covid pour financer la transition écologique . résultat un trou de 60 milliards dans le budget , résultat décision est prisent de réduire les subventions aux agriculteurs , de retarder voir annuler des investissements comme dans le trains ,les autoroutes ,etcetc , cette coalisions est faite d'amateurs , et d’incompétent . les allemands ne soutient plus ce gouvernement d'autocrate . jean luc
Des centaines d'agriculteurs ont perturbé l'aéroport de Francfort Ce samedi, plusieurs centaines d'agriculteurs en tracteur ont perturbé samedi l'accès à l'aéroport de Francfort, le plus important d'Allemagne. La manifestation s'est terminée en début d'après-midi. Tous s'opposaient à une réforme de la fiscalité sur le diesel.
Plusieurs centaines d'agriculteurs en tracteur, opposés à une réforme de la fiscalité sur le diesel, ont perturbé samedi l'accès à l'aéroport de Francfort, le plus important d'Allemagne, a indiqué la police de la ville. "La circulation est perturbée aux alentours de l'aéroport. Les personnes se rendant à l'aéroport sont priées d'utiliser les transports en commun", avait prévenu dans la matinée la police de Francfort sur X (ex-Twitter). Vers midi, la police a estimé que 400 tracteurs prenaient part à la manifestation, tandis que l'association d'agriculteurs du Land de la Hesse annonçait jusqu'à un millier de véhicules agricoles.européens où les agriculteurs font aussi entendre leur colère
En début d'après-midi, la police a signalé que "la manifestation à l'aéroport a été officiellement terminée par les organisateurs. Toutes les fermetures temporaires ont donc été levées". Une porte-parole de l'association des agriculteurs de la Hesse a déclaré à l'AFP que l'action s'était déroulée "de manière pacifique". L'objectif était de s'opposer au projet de réduction des subventions pour le diesel et d'attirer l'attention sur l'inquiétude des agriculteurs concernant leur compétitivité.
Ne pas empêcher les passagers de prendre leurs vols
Il était prévu de manifester autour de l'aéroport tout en laissant libres les voies d'accès aux terminaux, afin de ne pas empêcher les passagers de prendre leurs vols, a précisé la porte-parole. L'Allemagne, réputée pour la qualité de son dialogue social, a pourtant vu se multiplier les conflits sociaux ces derniers mois, dans un contexte de dégradation du pouvoir d'achat consécutive à l'inflation. À la mobilisation massive des agriculteurs s'ajoutent d'autres mouvements sociaux qui fragilisent la coalition gouvernementale du chancelier social-démocrate Olaf Scholz, aux prises avec une impopularité record.
Plusieurs aéroports en Allemagne ont été paralysés jeudi par une grève du personnel de sécurité pour faire pression sur les négociations collectives de la branche. Le syndicat de pilotes de Discover, filiale du groupe aérien allemand Lufthansa, a lui appelé à une nouvelle grève de 48 heures entre dimanche et lundi. Les pilotes réclament notamment l'introduction d'une grille salariale et de réglementations sur les missions de vol et les temps de repos.
La semaine dernière, le pays a été touché par une grève de plusieurs jours des conducteurs de train de l'opérateur ferroviaire public Deutsche Bahn.
jean luc
Allemagne : les transports locaux à l'arrêt dans presque tout le pays en raison d'une grève
L'Allemagne, réputée pour la qualité du dialogue social, a vu se multiplier les conflits sociaux ces derniers mois, dans un contexte de dégradation du pouvoir d'achat consécutive à l'inflation. Bus, métros et tramways à l'arrêt. Les transports locaux étaient bloqués dans la plupart des villes d'Allemagne vendredi 2 février, en raison d'une grève des salariés. Elle s'ajoute à la longue liste des mouvements sociaux dans le pays.
"Dans toutes les grandes villes allemandes, à l'exception de la Bavière, 100% des transports en commun sont à l'arrêt", a déclaré Andreas Schackert, un responsable du syndicat Verdi, sans préciser le nombre de participants. Le syndicat a appelé "90 000 salariés" de "132 entreprises locales" à une journée de grève jusqu'à samedi vers 3 heures du matin.
Le syndicat Verdi mène actuellement des négociations de branche. Les représentants des salariés demandent notamment une réduction du temps de travail sans perte de revenus et une semaine de 35 heures, revendications pour l'instant rejetées par les employeurs.
De nombreux conflits sociaux
L'Allemagne, réputée pour la qualité du dialogue social, a vu se multiplier les conflits sociaux ces derniers mois, dans un contexte de dégradation du pouvoir d'achat consécutive du fait de l'inflation. Plusieurs aéroports en Allemagne ont été paralysés jeudi par une grève du personnel de sécurité, et la semaine dernière, le pays a été touché par une grève des conducteurs de train de l'opérateur public Deutsche Bahn.
La prochaine grève pourrait concerner la compagnie aérienne Lufthansa. Ces mouvements sociaux, auxquels s'ajoute la mobilisation massive des agriculteurs opposés à une réforme de la fiscalité sur le diesel, fragilisent aussi la coalition gouvernementale du chancelier social-démocrate Olaf Scholz, aux prises avec une impopularité record. https://www.francetvinfo.fr/monde/europ … 41512.html jean luc
Allemagne : les transports locaux à l'arrêt dans presque tout le pays en raison d'une grève
L'Allemagne, réputée pour la qualité du dialogue social, a vu se multiplier les conflits sociaux ces derniers mois, dans un contexte de dégradation du pouvoir d'achat consécutive à l'inflation.Bus, métros et tramways à l'arrêt. Les transports locaux étaient bloqués dans la plupart des villes d'Allemagne vendredi 2 février, en raison d'une grève des salariés. Elle s'ajoute à la longue liste des mouvements sociaux dans le pays.
"Dans toutes les grandes villes allemandes, à l'exception de la Bavière, 100% des transports en commun sont à l'arrêt", a déclaré Andreas Schackert, un responsable du syndicat Verdi, sans préciser le nombre de participants. Le syndicat a appelé "90 000 salariés" de "132 entreprises locales" à une journée de grève jusqu'à samedi vers 3 heures du matin.
Le syndicat Verdi mène actuellement des négociations de branche. Les représentants des salariés demandent notamment une réduction du temps de travail sans perte de revenus et une semaine de 35 heures, revendications pour l'instant rejetées par les employeurs.
De nombreux conflits sociaux
L'Allemagne, réputée pour la qualité du dialogue social, a vu se multiplier les conflits sociaux ces derniers mois, dans un contexte de dégradation du pouvoir d'achat consécutive du fait de l'inflation. Plusieurs aéroports en Allemagne ont été paralysés jeudi par une grève du personnel de sécurité, et la semaine dernière, le pays a été touché par une grève des conducteurs de train de l'opérateur public Deutsche Bahn.
La prochaine grève pourrait concerner la compagnie aérienne Lufthansa. Ces mouvements sociaux, auxquels s'ajoute la mobilisation massive des agriculteurs opposés à une réforme de la fiscalité sur le diesel, fragilisent aussi la coalition gouvernementale du chancelier social-démocrate Olaf Scholz, aux prises avec une impopularité record. https://www.francetvinfo.fr/monde/europ … 41512.html jean Luc
il y as un vrais malaise dans le pays ,70% de la population ne veut plus de cette coalisions , tout le monde est vent debout contre ce gouvernement qui se maintient au pouvoir contre la volontés du peuple . Les gens demandent des hausses de salaires , pour pas tomber dans la misère , l’Allemagne dépense des dizaine de milliard pour une guerre , mais ne concéder rien pour le peuple .jean Luc
peut être que je pense comme un allemand , avec Merkel j’étais optimiste , pour le pays , avec cette coalisions" jamaïcaine "(spd-grünen -fdp) , je suis devenue pessimiste pour le pays, pas pour moi . le goût de l’énergie , ruine les plus pauvre pour le gaz je passe de 142€ par mois á 174€ soit 32€ de plus soit 23% de plus , il est vrais que pendant la crise la TVA avait baisser ,a partir du 1 mars ,elle revient á son niveau , il faut boucher le trou de 60 milliards fait par ce gouvernement . en fait comme ma femme me l'a dit les gens on ont marrent . jean Luc
@jean luc1
Article de Frédéric Bianchi avec AFP • 2 j
Allemagne: pourquoi les conflits sociaux se multiplient dans un pays qui fait cinq fois moins la grève que la France?
Cheminots, conducteurs de bus, agents aéroportuaires... Les grèves se succèdent à un rythme effréné en Allemagne, sur fond d'inflation, de manque de main d'oeuvre et de récession qui limite les marges des entreprises.
Mercredi, c'est au tour du personnel au sol de la compagnie Lufthansa de débrayer pour 24 heures.
Ces mouvements mettent à mal l'image d'un pays traditionnellement champion du compromis entre patronat et syndicats.
Qui fait grève ?
Ces conflits sociaux interviennent lors des négociations tarifaires organisées au sein de chaque branche d'activité.
Fin janvier, une grève des conducteurs de la Deutsche Bahn a duré cinq jours, tandis que les transports locaux se sont arrêtés une journée en février dans tout le pays.
La veille, un mouvement des agents de sécurité des grands aéroports avait conduit à l'annulation de 1.100 vols.
Mais cette mobilisation a débuté l'an dernier avec des grèves dans la sidérurgie, la fonction publique, la santé, le ramassage des ordures...
Depuis l'invasion de l'Ukraine, l'Allemagne a connu des niveaux d'inflation inédits depuis les chocs pétroliers des années 1970.
De nombreux secteurs ont certes reçu l'an dernier des hausses de rémunérations allant jusqu'à 10%, mais les salaires réels ont chuté en moyenne de 4% en Allemagne depuis début 2022, selon les statistiques officielles. Le dialogue social est-il grippé ?
"Les salariés ont ressenti fortement les baisses de salaires, ils ont concrètement eu moins d'argent dans le porte-monnaie", explique à l'AFP Alexander Gallas, professeur de sciences politiques à l'Université de Kassel.
Parallèlement, les syndicats bénéficient d'un pouvoir de négociation grandissant, alors que le manque de main d'oeuvre s'accélère en Allemagne, pays vieillissant.
Et "puisqu'il y a moins de main d'oeuvre, la charge de travail s'accroît dans les entreprises", ce qui ajoute au malaise de nombreux salariés, ajoute Alexander Gallas.
Les revendications des syndicats portent autant sur des augmentations de salaires que sur de meilleures conditions de travail, comme la semaine de quatre jours.
Ces demandes se heurtent "au fait que les entreprises n'ont pas grand chose à distribuer", alors que l'Allemagne traverse une période de morosité économique, explique Hagen Lesch, expert de l'institut économique IW.
La situation est-elle exceptionnelle ?
Cette conflictualité bouleverse les habitudes, dans un pays réputé pour la qualité de son dialogue social, où l'accent est mis sur les négociations entre acteurs.
"Le modèle allemand vit son heure de vérité", affirme Hagen Lesch, car "la capacité de concession a été élevée de la part des syndicats pendant le Covid et c'est maintenant terminé".
L'Allemagne compte parmi les pays les moins grévistes en Europe. Entre 2012 et 2021, le nombre de jours non travaillés en raison de grèves pour 1.000 salariés s'est élevé à 18 par an en moyenne, contre 92 en France, soit cinq fois moins.
Mais le modèle s'est grippé ces dernières années, avec une augmentation continue des conflits "Dans les années 2000 il y a eu très peu de grèves. Cela a changé à partir de 2015 et s'est accéléré en 2023-2024 même si nous n'avons pas encore de chiffres", dit Alexander Gallas.
En cause? "La précarisation du marché de l'emploi qui a individualisé le parcours des salariés", explique le chercheur.
Les conventions collectives, outil privilégié du dialogue, n'ont cessé de perdre du terrain, ne concernant désormais que 43% des salariés, contre 56% en 2010.
Cette évolution affaiblit les syndicats, davantage tentés de faire grève pour se faire entendre, notamment en période de crise.
La mobilisation va-t-elle se poursuivre ?
Aucune négociation n'a abouti dans les transports, ce qui pourrait conduire à la poursuite de certains mouvements.
"Tout peut arriver", a prévenu Claus Weselsky le patron de la GDL, syndicat des conducteurs de trains de la Deutsche Bahn. D'autant que les grèves actuelles sont très suivies. On remarque une forte participation, qui se traduit par une augmentation des adhérents pour les syndicats", selon Thorsten Schulten, chercheur à l'institut économique et social WSI.
D'autres branches pourraient également sortir du bois. La chimie, en crise depuis la guerre en Ukraine, doit entamer au printemps des négociations tarifaires à haut risque. Au risque d'aboutir à une forme de grève générale sur le modèle français dans les prochains mois ? "Ce n'est pas la tradition allemande", tempère Thorsten Schulten. https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo … r-BB1hTTPn jean Luc
@jean luc1
Depuis janvier, d'immenses manifestations en Allemagne donnent le sentiment d'un pays aussi mobilisé qu'il est inquiet.
Depuis janvier, d'immenses manifestations en Allemagne donnent le sentiment d'un pays aussi mobilisé qu'il est inquiet. Des centaines de milliers d'Allemands ont battu le pavé ces derniers mois. Des rassemblements autour de causes diverses, parfois économiques, souvent idéologiques. Ces dernières semaines, les cortèges qui ont attiré le plus de monde sont ceux de la mobilisation contre le parti d'extrême droite, l'AFD . Un électeur sur cinq plébiscite cette formation qui a récemment défrayé la chronique avec le thème de la remigration, l'idée d'expulser des Allemands d'origine étrangère. Le parti est très populaire dans les Länder, les régions, de l'est. A la veille des élections européennes, le mécontentement généralisé et les tensions sociales rendent de plus en plus plausible l'hypothèse de scores conséquents pour l'AFD. Impensable depuis 1945, une victoire à grande échelle des élus de l'extrême droite allemande est une perspective désormais réaliste. Un phénomène sur fond de malaise social dans divers secteurs.
De quels secteurs s'agit-il?
Des scènes qui se sont déroulées outre Rhin ces dernières semaines rappellent celles que nous avons récemment vécues ici en France. Ulcérés par la fin proposée de certains avantages fiscaux, les agriculteurs allemands ont paralysé une bonne partie du pays. Ils ont été rejoints par d'autres mécontents, notamment les conducteurs de train. Une convergence du rail et de la ruralité qui souligne la grande difficulté de la coalition au pouvoir à faire passer son budget. C'est désormais chose à moitié faite. Le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand, a voté un budget qui prévoit des coupes très disputées. La fin des exonérations fiscales pour le gazole agricole sera progressivement introduite. C'est la mesure que redoutait et dénonçait un monde agricole allemand lui aussi massivement mobilisé.
Quelle est la source de ce malaise?
Il y a plusieurs choses. Du côté de la ruralité, le monde paysan souffre d'une pression économique sans relâche. La concurrence étrangère fait chuter les prix. Les revenus varient trop tandis que l'inflation sur les produits alimentaires reste très élevée. La grande distribution fait la loi et rechigne à davantage partager ses marges avec les exploitations qui la fournissent. L'énergie coûte de plus en plus cher. Les aléas du climat compliquent les cycles et l'introduction de nouvelles normes environnementales ne facilite rien. Pour l'instant, les réponses apportées à la fois par le gouvernement mais aussi par l'Europe semblent largement insuffisantes. Les subventions ne couvrent pas les pertes et ne permettent pas de financer des solutions réalistes. Difficile dans ces conditions de conjuguer les deux impératifs du moment : retrouver de la croissance dans le secteur et s'adapter au défi du changement climatique. L'Allemagne est, comme de nombreux voisins européens, actuellement en proie à de grandes manifestations paysannes. Il ne s'agit pas ici de Gaulois mais bien de Saxons réfractaires. Eux non plus n'ont pas trouvé de solution miracle pour faire cohabiter écologie et économie. Face à cette colère, l'extrême droite est à l'affût. La dénonciation des normes bureaucratiques et de la déconnexion des élites par rapport aux réalités du terrain sont des classiques du populisme. https://www.radiofrance.fr/franceinter/ … 024-688988 .jean Luc
et maintenant les employés de commerce .
Quelque 10.000 travailleurs sont en grève dans le secteur du commerce de détail en Allemagne, affirme le syndicat Verdi.
L'enseigne de grande distribution Edeka est particulièrement touchée par le mouvement. Sa direction confirme que certains rayons sont vides mais ajoute qu'aucun magasin n'est fermé.
Cette grève, annoncée, intervient alors que les négociations pour une nouvelle convention collective de travail dans le secteur du commerce de détail en Allemagne sont dans l'impasse. Plusieurs actions avaient déjà été menées durant la période des fêtes de fin d'année.
Les syndicats demandent, entre autres, des augmentations salariales d'au moins 2,5 euros par heure. Le syndicat Verdi a déjà annoncé qu'il prévoyait d'autres actions, allant crescendo, dans les semaines qui viennent. https://www.msn.com/fr-be/finance/actua … r-BB1inHUe jean luc
Allemagne : appel à la grève chez Lufthansa mardi
Le conflit avec le personnel de l’aérien en Allemagne ne laisse toujours pas entrevoir d’éclaircie. Alors que le conflit s’enlise depuis plusieurs semaines, c’est le personnel au sol de la Lufthansa qui est appelé à la grève mardi dans les principaux aéroports allemands. Le but ? Obtenir de la direction des hausses de salaires afin de compenser l’inflation.
Le syndicat Verdi appelle à des débrayages entre mardi 4 heures et mercredi 7h10 dans les aéroports de « Francfort, Munich, Hambourg, Berlin, Dusseldorf, Cologne-Bonn et Stuttgart ». Selon le syndicat qui représente près de 25 000 salariés, « Il est probable que des annulations de vols et des retards importants se produiront ».
Une précédente grève début février avait été très suivie, causant l’annulation de près 90 % des vols initialement prévus par le groupe. Cette annonce intervient après l’échec du troisième cycle de négociations tarifaires entre la direction de Lufthansa et les représentants des salariés.
Une augmentation de 12,5 % des salaires
Verdi réclame une augmentation de 12,5 % des salaires avec au moins 500 euros de plus immédiatement sur la fiche de paye mensuelle ainsi qu’une prime de compensation d’inflation de 3 000 euros. L’objectif est de compenser l’inflation des dernières années en Allemagne qui a atteint 5,9 % l’an dernier, après 6,9 % en 2022.L’entreprise propose de son côté une augmentation de 4 % en décembre, avant une hausse de 5,5 % en février 2025. Pour Verdi, c’est trop peu. « Alors que le groupe octroie à ses pilotes des augmentations à deux chiffres, les personnels au sol ne sont même pas compensés de l’inflation », a déploré Marvin Reschinsky, qui négocie au nom du syndicat.
Les pilotes de Lufthansa avaient en effet obtenu en août dernier des hausses de rémunération de plus de 17 % au total, mettant fin à un conflit tarifaire de plusieurs mois avec la direction.
Les pilotes de Discover, filiale de loisir du groupe, font en revanche eux aussi grève ce week-end et jusqu’à lundi pour l’introduction d’une grille salariale et de réglementations sur les missions de vol et les temps de repos. https://www.msn.com/fr-fr/finance/other … r-BB1itcOW . jean Luc
ps . ils ont raison , ici les gens en ont marrent
@jean luc1
Les conducteurs de train en Allemagne sont appelés à des "vagues de grèves" dès mercredi, dans un bras de fer prolongé sur les salaires et le temps de travail avec l'opérateur Deutsche Bahn (DB), a annoncé lundi le syndicat GDL.
Avec des négociations au point mort, "nous déclenchons (...) des vagues de grèves", a déclaré le président de GDL Claus Weselsky. La première grève durera 35 heures et débutera mercredi à 17h00 GMT pour le fret et jeudi à 01h00 GMT pour les passagers.
Ces vagues d'arrêts de travail feront en sorte que "le chemin de fer ne (soit) plus un moyen de transport fiable", selon M. Weselsky.
Recourir à l'avion ne sera probablement pas une solution pour de nombreux voyageurs: le syndicat Verdi appelle lui à une grève d'avertissement chez la compagnie allemande Lufthansa jeudi et vendredi.
D'autres grèves suivront à la DB, et sans préavis de 48 heures comme à l'accoutumée, selon le responsable syndical.
Son organisation a déjà initié quatre grèves dans ce conflit social, la dernière fin janvier ayant duré près de six jours, l'une des plus longues dans l'histoire du transport ferroviaire allemand.
Lors de ces arrêts de travail, le trafic ferroviaire avait été paralysé dans tout le pays. Les perturbations du transport de marchandises ont un coût élevé pour l'économie allemande déjà en difficulté.
Cette nouvelle grève "durera au total 35 heures (...) pour que tout le monde dans la République (fédérale) comprenne de quoi elle retourne: la semaine de 35 heures", contre 38 heures actuellement, a déclaré M.Weselsky, dont le syndicat réclame aussi des hausses de salaires pour compenser l'inflation. Le GDL et les chemins de fer voulaient en fait négocier jusqu'à dimanche. Toutefois, le syndicat a rompu prématurément les négociations, selon la DB.
L'Allemagne est confrontée depuis un an à une multiplication des conflits sociaux dans différentes branches professionnelles, dans un contexte de hausses des prix qui entament le pouvoir d'achat des salariés.
Ces revendications affaiblissent aussi la coalition gouvernementale au pouvoir dirigée par le chancelier social-démocrate Olaf Scholz, aux prises avec une impopularité record. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon … r-BB1jiHG8 jean luc
Allemagne: vers une paralysie des transports ferroviaire et aérien
Francfort (Allemagne) (AFP) - Les voyageurs allemands se préparent cette semaine à souffrir après des appels à la grève chez Lufthansa et à la Deutsche Bahn, la compagnie ferroviaire nationale, derniers exemples d'un climat social qui se raidit nettement dans le pays en raison de l'inflation.
Ces mouvements vont écorner un peu plus l'image dont a longtemps joui le pays de paix sociale et de règlements pacifiques des conflits entre employeurs et représentants du personnel grâce à une culture de cogestion héritée de l'après-guerre.
Elle semble de plus en plus appartenir au passé.
Les revendications des syndicats portent autant sur des augmentations de salaires que sur une durée de travail hebdomadaire réduite.
Dans le secteur aérien, le personnel au sol du premier groupe européen de transport aérien Lufthansa est appelé à une nouvelle grève à partir de jeudi et pour deux jours dans les principaux aéroports allemands.
Pour le trafic passagers, les débrayages vont avoir lieu de jeudi 4h00 du matin jusqu'à samedi 7h10 du matin, selon un communiqué diffusé lundi. Il faut s'attendre à de très nombreuses annulations de vols.
"Personne ne peut comprendre que ce groupe va annoncer (jeudi) des résultats annuels record (...) et que les employés au sol (...) ne savent plus comment joindre les deux bouts dans les villes les plus chères d'Allemagne", a déclaré le responsable des négociations pour le syndicat de branche Verdi, Marvin Reschinsky.
Verdi, qui demande des augmentations de salaires de 12,5%, soit un minimum de 500 euros de plus par mois, durcit le mouvement car "Lufthansa nous fait comprendre qu'elle ne bougera pas tant que la pression n'aura pas augmenté", a expliqué M. Reschinsky.
- 'Vagues de grèves' -
Le syndicat des conducteurs de trains en Allemagne, GDL, a de son côté annoncé des "vagues de grèves" pour soutenir des revendications sur les salaires et le temps de travail auprès de la compagnie nationale Deutsche Bahn (DB).
Les discussions avec la direction "ont échoué", a déclaré le patron de GDL, Claus Weselsky, renvoyant la responsabilité à la compagnie et à son ministre de tutelle aux Transports, lors d'une conférence de presse.
Deutsche Bahn affirme avoir fait des concessions allant jusqu'à 13% de salaire en plus, ainsi que la possibilité de réduire la semaine de travail d'une heure à partir de 2026.
Le syndicat GDL agit de manière "entêtée et égoïste" faute d'avoir obtenu "le maximum de ses revendications", a déclaré lundi le directeur des ressources humaines de la Deutsche Bahn, Martin Seiler, dans un communiqué.
Cette grève, la cinquième depuis le début du conflit, "aura un impact considérable" sur le trafic ferroviaire, a-t-il ajouté.
En débutant mercredi à 17h00 GMT pour le fret et jeudi à 01h00 GMT pour les passagers, ces débrayages auront une durée de 35 heures "comme la semaine de 35 heures" sans perte de salaire, contre 38 heures actuellement, qui est au coeur des revendications du syndicat, selon M. Weselsky.
Son organisation réclame aussi des hausses de salaires pour compenser l'inflation.
"Le chemin de fer ne (sera) plus un moyen de transport fiable", a martelé le responsable syndical, avec d'autres grèves qui pourront suivre cette fois sans préavis habituel de 48 heures. De quoi rendre la tâche ardue à DB pour élaborer un plan de secours.
Face à cette situation "imprévisible pour toutes les personnes impliquées", le syndicat GDL est "invité à venir à la table des négociations et à chercher des solutions", a déclaré M. Seiler devant la presse.
Les partenaires sociaux ont une "responsabilité importante" vis-à-vis des "millions de personnes qui se déplacent au quotidien" et parce que le pays est "en situation de faible croissance", a renchéri le porte-parole du ministère des Transports, Tim Alexandrin.
Les dernières grèves sectorielles ont été suivies et ont handicapé la première économie européenne déjà en peine.
D'autres conflits se profilent, notamment dans la chimie, où des négociations à haut risque vont s'ouvrir en avril.
https://www.nouvelobs.com/monde/2024030 … erien.html .jean luc
@jean luc1 En Allemagne, un ministre écologiste critique les grévistes et “change tous les repères”
Robert Habeck, vice-chancelier d’Allemagne et ministre écologiste au sein du gouvernement Scholz, a estimé que le goût du travail se perdait outre-Rhin. Un discours inattendu et regrettable, commente le journal de gauche “Die Tageszeitung”.
“En ce moment, on revendique et on fait la grève un peu trop facilement pour toujours moins travailler. Alors que nous ne pouvons pas nous le permettre actuellement.”
Robert Habeck
Ministre fédéral allemand de l’Économie et du Climat
Un nouveau mouvement de grève de la Deutsche Bahn, l’entreprise ferroviaire publique allemande, le 12 mars, n’a pas manqué de faire réagir outre-Rhin. Chez les voyageurs, qui ont vu leurs projets menacés ou annulés, mais aussi au plus haut niveau de l’État.
Cité par le journal berlinois Die Tageszeitung, le ministre fédéral de l’Économie et du Climat, Robert Habeck s’est notamment élevé (voir ci-dessus), contre cette initiative des syndicats. Ces derniers réclament une hausse des salaires et une baisse du temps de travail. Pour ce ministre représentant les Verts au sein de la coalition tripartite au pouvoir à Berlin, le travail est quelque chose “dont on peut être fier”.
Quand les écologistes français vantent le “droit à la paresse”, les propos du vice-chancelier écologiste sont largement commentés en Allemagne. C’est le ton libéral du propos qui retient l’attention du titre de gauche. “Il y a de quoi s’inquiéter quand c’est un représentant des Verts qui dit ça”, commente le quotidien.
“Les Allemands ne travaillent pas assez et font trop souvent la grève ! Quand un élu vert parle ainsi, il change tous les repères du discours habituel, y compris dans les milieux écologistes. C’est inédit.”
Contexte inflammable
Die Tageszeitung estime que les mots Robert Habeck n’auraient pas détonné dans la bouche d’un représentant du parti libéral FDP, autre membre de la coalition dirigée par le chancelier socialiste Olaf Scholz. Alors que l’Allemagne s’inquiète de son ralentissement économique et de la dégradation de son modèle social fondé sur la cogestion entre syndicats et patronat, les paroles de Robert Habeck n’ont pas lieu d’être, selon le titre. “Il est tout aussi inutile pour un ministre de l’Économie écologiste de jeter ainsi de l’huile sur le feu. C’est un gaspillage d’énergie politique. Quelque chose que nous ne pouvons pas nous permettre.”
Les syndicats de cheminots ont prévenu que d’autres débrayages pourraient se tenir dans les semaines et mois à venir. https://www.courrierinternational.com/a … es-reperes jean luc
commentaires:il as raison le syndicat GDL demande 15% de salaire en plus et une réduction du temps de travail de 38á 35h , c'est tout simplement impossible á tenir . La deuchbahn est d'accord pour 13% , mais refuse la réduction du travail car il y as un manque de personelle , celas entraîneras une baisse du service publique avec moins de trains , déjas la deutchbahn supprime des train faute de remplacer les employés en cas de maladie . la population ne soutient plus les cheminots
fin du conflit avec la deutch
bahn https://www.msn.com/fr-fr/finance/other … r-BB1kvWJo ,. jean Luc
Un syndicat de cheminots allemand obtient la semaine de 35 heures, une “immense victoire”
“À peine un an de retard !” titre malicieusement la Tageszeitung après l’annonce, mardi 26 mars, de la signature d’un important accord sur les conditions de travail entre le syndicat Gewerkschaft Deutscher Lokomotivführer (GDL) et la Deutsche Bahn.
En Allemagne, la compagnie ferroviaire est connue pour les importants retards de ses trains. Mais ces derniers mois, les annulations étaient également fréquentes, en raison des grèves à répétition d’une partie de ses salariés. Ils demandaient, entre autres, une réduction du temps de travail, qui leur a finalement été accordée.
“Ça valait le coup de se battre”, s’extasie le journal de gauche dans un éditorial. La Deutsche Bahn a accepté de laisser les conducteurs de trains passer à la semaine de 35 heures sans perte de salaire d’ici à 2029. Selon le titre berlinois, “c’est sans conteste une immense victoire” pour GDL. Et ce même si des dérogations pour travailler 40 heures seront possibles avec une majoration de 2,7 % par heure supplémentaire travaillée. En contrepartie, le syndicat s’est engagé à ne plus faire grève au moins jusqu’en mars 2026.
Divisions syndicales
La Tageszeitung rappelle que les syndicats allemands étaient relativement divisés sur la manière de négocier avec l’entreprise publique. L’année dernière, cette dernière s’était mise d’accord avec le syndicat de cheminots Eisenbahn- und Verkehrsgewerkschaft (EVG) sur une augmentation de salaires sans réduction du temps de travail.
Mais GDL avait continué à discuter pour finalement obtenir un accord plus avantageux, y compris en termes de salaires. Une augmentation en deux étapes de 420 euros mensuels brut a été négociée pour les conducteurs de train, tout comme une prime d’inflation de 2 850 euros. “Ça paye de ne pas se laisser marcher sur les pieds et de lutter”, commente GDL.
Mais si les grands gagnants des négociations sont les cheminots allemands, ils ne sont pas les seuls à se réjouir de la fin de ce long et coûteux conflit social. Désormais, “les usagers de la Deutsche Bahn peuvent eux aussi souffler un bon coup”, remarque le quotidien berlinois. “Pendant les deux prochaines années ou presque, les grèves ne causeront plus de retards ou de suppressions de trains. Les voyageurs n’auront plus qu’à se méfier du soleil, du vent, de la pluie, de la neige ou des innombrables chantiers sur les voies.” https://www.courrierinternational.com/u … e-victoire jean Luc
réduire le temps de travail en temps de pénurie de main d’œuvre est une gageur impossible á tenir . il y auras un dégradation du service publique à prévoir , car quand le personelle est malade par ex , il est pas toujours remplacer ,donc on annule des trains ,celas arrive régulièrement chez moi , les abonnés quitte le rail pour la voiture ,car si on arrive trop souvent en retard , on peut perdre son travail . La DB va favorisé ses compagnies privés qui sont pas concerné par cette arcord . Développé les trains automatisés sur les schellbahn (train rapide) puis sur l'ensemble du réseaux car maintenant celas va devenir trés rentable de le faire , plus de syndicat pour emmerder le patron et les usagers
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