80 % de renouvelement de contrat !

Je pense que ces chiffres sont à nuancer, au moins à regarder de plus près :
- 71 % dans le secondaire (et non pas 80, sauf si on arrondit volontairement à la dizaine du dessus) qui renouvellent leur contrat de 2 ans c'est finalement assez logique. Beaucoup sont venus pour 4 ans et non deux. Avec toutes les démarches que demandent une mutation vers Mayotte, pas forcément envie de refaire ses cartons au bout de 2 ans. Et demander une mutation au bout de 2 ans au lieu de 4, c'est perdre 45 points dans son barème, vraiment non négligeable pour avoir une chance d'obtenir un poste souhaité en quittant Mayotte, alors on y réfléchit à 2 fois ...
- Aucun pourcentage concernant ceux qui sont en 1ère année et en 3ème année ... et pour cause, le vice-rectorat étudie les demandes de mutation au cas par cas, on ne part normalement pas au bout de la 1ère ou 3ème année. Je doute que nous ayons des chiffres.
- 42 % dans le secondaire seulement restent après leur 4 ans. L'académie n'a donc pas réussi à fixer durablement la majorité des enseignants malgré la beauté du lagon (indiscutable) et tout et tout ...

Malgré ces renouvellements restent encore 400 postes dans le secondaire à pourvoir à la rentrée, à peu près comme la rentrée précédente, alors que Mayotte a perdu en attractivité (en qualité de vie avec une grosse montée de l'insécurité et fiscalement). Alors faut-il donc vraiment se réjouir de ces chiffres ?

Et on se focalise vraiment trop sur les enseignants. Qu'en est-il pour les autres ? Personnel hospitalier, police, gendarmerie, justice ? Si quelqu'un a des chiffres ...

Je trouve cette petite phrase "Mayotte quand on connaît on aime et on veut rester !" vraiment simpliste, presque risible car tellement généraliste. C'est vrai pour certains, pas pour d'autres. Certains connaissent peu et adorent, puis moins en approfondissant, d'autres aiment et doivent partir pour x raisons car ils ont des attaches ou impératifs en métropole ou ailleurs, d'autres encore n'aiment pas mais ne peuvent partir. Chacun a son histoire, son vécu à Mayotte (plus ou moins agréable) et ailleurs, ses raisons; alors le discours ceux qui restent sont les bons et les mauvais ou ceux qui critiquent partent ou n'ont qu'à partir, c'est tellement stéréotypé !

Je trouve cette petite phrase "Mayotte quand on connaît on aime et on veut rester !" vraiment simpliste, presque risible car tellement généraliste. C'est vrai pour certains, pas pour d'autres. Certains connaissent peu et adorent, puis moins en approfondissant, d'autres aiment et doivent partir pour x raisons car ils ont des attaches ou impératifs en métropole ou ailleurs, d'autres encore n'aiment pas mais ne peuvent partir. Chacun a son histoire, son vécu à Mayotte (plus ou moins agréable) et ailleurs, ses raisons; alors le discours ceux qui restent sont les bons et les mauvais ou ceux qui critiquent partent ou n'ont qu'à partir, c'est tellement stéréotypé !

Oui hamster971 c'est vrai si tous ceux qui aiment Mayotte pouvaient rester ce ne serait pas 80 % mais beaucoup plus de personnes qui resteraient !
Par contre apprends à lire le français, as tu un dictionnaire ?
Ton interprétation de la phrase

Mayotte quand on connaît on aime et on veut rester

n'est pas bonne !

Car:  vouloir (tsitsaha en shimahoré) signifie une volonté et non un fait ! La suite sur les bons et les mauvais n'engage que toi ....

N'hésite pas à m'envoyer des posts en messages privés avant publication, cela t'évitera bien des erreurs ...

Bonjour Hamster, entièrement d'accord avec toi, les chiffres on leur fait dire ce que l'on veut, mais les circonstances dans les quelles on les a obtenues, ça c'est autre chose. Une chose est sûre, le vice-recteur, le prefet, et ceux qui les mandatent sont aujourd'hui désavoués, leur parole n'a plus aucune valeur. En tant que nouvel arrivant, j'avais mis sur le tapis mes 700 points durement acquis pour un engagemnt sur 4 ans, mais après avoir goûté à la fiabilité administrative du coin, et aux maeuvres consistant à monter la population locale contre ses propres agents, je me dis que l'air devient et deviendra de plus en plus malsain par ici. Si on me rendait mes point pour que je reparte dans un établissement souhaité comme tu dis, je repartirais dès cette 1ère année, mais je finirai l'année prochaine, déçu de ne pas explorer plus longtemps cette île, mais soulagé de m'éloigner de cces "autorités" qui jouent à un si petit jeu. Concernant Mayotte, ce n'est vraiment pas le problème, le monde est rempli de coins superbes, biens, moins biens, on découvre,, on vit, on repart ... c'est ça la vie. Les slogans stériles n'ont aucun sens d'où qu'ils viennent.
Je signalement seulemnent que le même vice-recteur qui se promène sur les plateaux télé, c'est le même qui il y a à peine 2 mois, à la réunion de rentrée des nouveau arrivants, affirmait à des centaines de collègues, avec l'appui du préfet que rien ne changerait et que les termes du contrat signé seraient respectés.
Aujourd'hui, il ne parle plus à ses agents, il caresse les médias et la population locale. Mais heureusement nous avons de la mémoire, et nous saurons nous en servir le moment venu.
Quant à ceux qui jalousent autant les profs, "leurs privilèges" ... demandez les dates des concours, et lancez vous dans le métier, il y a toujours des besoins partout ! Bonne journée à tous, et à toutes.

A voir si Le mouvement apportera aussi des personnels en nombres suffisants des autres académies.

L'art de transformer de défaites en victoire. 80% (de quoi? Est-ce le vrai chiffre?) alors qu'il y en avait plus l'année précédente qui voulaient renouveler c'est vouloir rester aveugle à la désaffection qui ne fait que s'accroitre et donc au chiffre grandissant d'enseignants titulaires qu'il faudra remplacer avec des personnels pas obligatoirement qualifiés ni formés.

Et toujours aucune réponse sur le népotisme ou la préférence insulaire bien peu républicaine M.Mamadi976.

Suite à la communication du VR sur les renouvellements dans le second degré, je me permets de réagir car cet enthousiasme se doit d’être tempéré.
En premier lieu, chacun est en droit d’être surpris devant cette communication précipitée et revancharde du Vice-rectorat. En effet, les opérations de mouvements ne sont pas terminées, dans la mesure où les collègues ont jusqu’au 10 décembre pour parapher leur demande de mutation « papier », seul document valable. Jusqu’à cette date ils ont donc le loisir de modifier leurs vœux, n’en déplaise aux services du Vice-rectorat.
Concernant les taux  renouvellement annoncés, ils doivent être interprétés et mis en perspective.
Les « 2èmes années » prolongeraient à 71% contre 79% l’année précédente, ce qui est une baisse assez nette. Les « 4èmes années », qui peuvent cette année prolonger, ne le feraient qu’à 42%, ce qui est un taux faible. La « majorité silencieuse » n’est donc pas tant en désaccord avec la « minorité active »…
Mais ces taux posent problème en l’état. Le Vice-rectorat a-t-il comptabilisé uniquement les collègues choisissant Mayotte en vœu unique ou bien également ceux ayant demandé d’autres destinations ? Dans le deuxième cas, il est raisonnable de penser qu’un certain nombre de ces collègues obtiendront finalement une mutation ailleurs qu’à Mayotte. De ce fait, il est possible de ramener ces taux à respectivement à 65% et 35%, voire moins.
Au final, le « bénéfice » par rapport à la campagne précédente pourrait bien ne pas excéder une cinquantaine d’enseignants du second degré…Bénéfice acquis en grande partie d’ailleurs au détriment de la Guyane, autre académie très déficitaire.
Ce modeste gain suffira-t-il à résorber la pénurie ? Rien n’est moins sûr car il est pour l’instant impossible de donner le moindre chiffre concernant les demandes des collègues des autres académies. Le Vice-rectorat s’est récemment lancé dans une propagande à grande échelle afin d’attirer des collègues de métropoles, par le biais de son inénarrable « livret d’accueil ». A ce propos, les évènements de violences urbaines récurrentes à Mayotte –hier encore à Kawéni- ainsi que les chiffres officiels sur la délinquance contredisent chaque jour ce livret ; et ne parlons pas du désert médical de plus en plus patent. De notre côté, à la CGT, les demandes d’informations sont étrangement peu nombreuses…
Soyons réalistes, la pénurie de compétences à Mayotte est loin d’être résorbée et le déficit d’enseignants titulaire à la rentrée 2014 sera proche, voire supérieur au déficit de la rentrée 2013.
Nous pouvons donc rassurer les quelques 600 contractuels qui travaillent actuellement dans le second degré à Mayotte : trouver un poste ne devrait pas être trop compliqué à la prochaine rentrée !
Pour finir et concernant les collègues ayant fait le choix de prolonger ; beaucoup ont fait le pari que le Vice-rectorat sera capable de tenir ses engagements dans plusieurs domaines : académie d’origine, ancienneté sur poste, indemnités pour les « post 4 ans »…Je leur souhaite d’avoir fait le bon choix. D’autres, devant le flou persistant et la gestion désastreuse de la période transitoire jusqu’au –mauvais- statut mis en place à partir de 2017, tant au niveau local que national, ont jugé plus sage de quitter Mayotte alors même qu’ils avaient envisagé de prolonger. Je fais partie de ceux-là.

Je rajoute que les enseignants ayant demandé à rester à Mayotte en voeu unique voit sur leur document de confirmation portée la mention : "Académie d'origine : Mayotte", avec un choix à faire en terme de "réintégration conditionnelle ou non conditionnelle".
C'est troublant...

Mamadi976, je ne crois pas faire une mauvaise interprétation de ta phrase écrite en français, ou alors écris la en shimaoré.
Quant à la suite, elle est loin de n'engager que moi. C'est du lu et du relu sur les forums et réseaux sociaux (ceux des médias locaux notamment).
Si ton seul argument c'est d'être désobligeant, c'est assez désolant.

D'ailleurs Tomtom, les collègues s'inquiètent: ça veut dire quoi réintégration conditionnelle et non conditionnelle, clairement ?

Juste pour la blague: les questions-réponses du vice recteur quant à notre statut a déja disparu du site...

herodota a écrit:

Juste pour la blague: les questions-réponses du vice recteur quant à notre statut a déja disparu du site...

Pour être lu du VR, faut-il publier ici?

herodota a écrit:

Juste pour la blague: les questions-réponses du vice recteur quant à notre statut a déja disparu du site...

Ce n'est pas une blague, c'est encore une preuve flagrante que SEULS LES MINISTRES ont le pouvoir de décider et que finalement les hauts fonctionnaires ne font qu'essayer d'éteindre le feu, avec des sceaux d'eau percés... mais ils ne font que nous enfumer et enfumer les futurs arrivants en publiant uniquement pendant l'ouverture du serveur de mutation des informations qu'ils n'osent même pas maintenir sur le site internet, alors que faut-il en déduire???

Il ne faut pas se leurrer la situation est critique il y aura de toute façon plus de fonctionnaires a partir que ceux qui vont arriver....il faut arrêter de sortir des chiffres d'un chapeau...le déficit en enseignants va se creuser...et cela touchera tous les services publics...c'est une inquiétude de nos décideurs qui masquent la réalité... ne pas tomber dans le piège...il faut arrêter de dire tout va très bien...d'ailleurs pourquoi faire un livret d'accueil si on n'a pas de PB de recrutement soi disant? La réalité est bien triste moins de services publics de qualité pour des populations qui ont d'enormes besoins c'est inquiétant...certains virulents pour tirer a vue sur les fonctionnaires restent sans doute sans réponse...