Quoi de neuf ?Qu’est ce qui va ou ne vas pas ?

Bonsoir Bruno de la Normandie,
Bien entendu qu'il y a des tas de choses qui vont bien et d'autres qui vont moins bien car chacun aura sa vision de Madagascar selon ce qu'il en attend. En ce qui concerne par exemple le transport, il se fait soit en véhicule particulier ou en taxi-brousse parfois sur des routes difficiles voire des routes de l'impossible, car ne comptez surtout pas sur des bus comme en France ou sur des TGV et autres moyens de transport sur des autoroutes.
Madagascar est encore pour l'instant un des pays parmi les plus pauvre de la planète mais avec le nouveau gouvernement l'ambition de sortir le pays du marasme où il est plongé depuis des décennies fait entrevoir une lueur d'espoir. Bien entendu il faut du temps pour rattraper tout ce temps perdu où rien n'a été fait en ce sens.
Quant à l'alimentation, vous trouvez à peu près la même chose qu'en France dans les différents supermarchés et il y a également d'excellents restaurants avec des menus qui valent ceux que vous pouvez trouver en France... mais aussi des gargotes à quat' sous où vous pourrez vous rassasier avec des composés ou autres mi-sao.

brunonormandie a écrit:

Bonjour à tous 😁,
Je cherche quelques informations sur la vie à Madagascar,les choses qui vont bien par exemple les transports,ou l’alimentation...
Quels besoins pour les expatriés seraient à combler ?
Quels besoins pour la vie des locaux ?Etc...
Mon but étant d’avoir des informations actuelles et de connaître ainsi mieux la vie sur l’île.
Évidemment merci de ne pas partir dans des propos inutiles et dévié du sens principal de ce post.

Pourrait t'on savoir vos objectifs afin justement "de ne pas partir dans des propos inutiles et dévié du sens de ce post "...
Parce que y'a de quoi écrire une thèse sur les deux sujets !!!
Bien à vous !

Bonjour,

Vous trouverez les infos sur les différentes discussions précédentes en farfouillant ici et là comme par exemple le lien ci dessous
https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=839400

Bonne lecture

Normandie ! ouais, plein de souvenirs ...
Comment vont les ormes malades de la graphiose, ce bois que j'ai tant apprécié au fil enchevétré et aux tons ambré ? aussi beau parfois que du palissandre
J'ai un ami qui fait du cidre artisanal, du poiré et du vrai calva ( pas du " père Magloire " de super marché à 40 degrés ), il est à coté d'Alençon.
Il m'a dit un jour :
Si on annonce la fin du monde pour la semaine prochaine que fais-tu ?
- Reponse ???
- Ben moi je vais en Mayenne parce qu'ils ont dix ans de retard !

Pour te répondre, comme l'ont dit mes camarades, faut un peu cibler tes questions, et connaitre un peu ton profil et tes intentions .;;
A plus ...

Hello !
Pour être plus précis, et sachant que rien n’est simple ou facile,et que je vais pas lire tous les messages des autres postes 😅.
Je pense qu’il y a moyen de à la fois améliorer certaines choses et en même temps gagner sa vie.
Donc la base de ma demande c’est : trouver un ou plusieurs besoins qu’ils soient pour les expatriés ou les malgaches,voir les deux.(ça peut être dans l’import export par exemple)
Merci pour le lien Nook369 ,
Comme beaucoup sur cette terre j’ai envie d’autres choses,et d’une autre vie.
On m’a dit qu’il fallait vivre quelques temps pour apprendre et connaître l’île,j’en suis conscient et malgré tout ce qui s’écrit et se lis je crois à un juste milieu.
Je n’ai pas l’intention d’être en terrain conquis,et non plus comme un bon petit mouton.
Donc je souhaite connaître ce qui pourrait faire un expat de plus à Madagascar d’ici quelques temps ,dès lors que les choses soient plus évidentes pour moi.
Je suis ouvert à toutes discussion même en privé si certains le souhaitent.

Je crois qu'il faut être lucide - on n'est pas là pour vous décourager mais pour essayer de vous informer -.

Trouver, localement, un emploi "correctement rémunéré" reste assez compliqué - bien souvent à des conditions certes un supérieures aux nationaux mais rarement à des niveaux qui permettent de "bien s'en sortir" -.

Reste l'entrepreneuriat, "refuge" de beaucoup de "vazaha" qui pensent qu'avec un petit capital, ils vont pouvoir monter de "grandes affaires" parce qu'on est à MADAGASCAR et que c'est un pays pauvre.

Là-encore, il y a "beaucoup d'appelés et peu d'élus !!!!!".

La solution qui conviendrait à mon sens au pays et à un expatrié serait de créer un réseau de transformation à Madagascar pour l'export.

Les fruits de saison sont peut être une piste qui pourrait être explorée : la transformation de la chair en poudre ou séchè pour l'alimentation externe et le recyclage des déchets pour de l'engrais ou de l'énergie.

Par exemple, en ce moment c'est la saison des avocats. Un arbre produit un peu plus de 50 kg d'avocat. Pour les mangues, c'est la même chose, sauf qu'en plus, il y a le beurre à récupérer. Après, il y a les grenades, les litchis, les goyaves, les bananes, les ananas, les kakis, les corossols, les jacques, les nèfles, les papayes, les pommes, les poires et j'en passe des dizaines d'autres...

A la fois, c'est un circuit de récupération, des coopératives de réception, diverses entreprises de transformation et enfin un circuit de distribution : soit beaucoup emplois de créé et pour le bien de l'ile sans modification.

brunonormandie a écrit:

Bonjour à tous 😁,
Je cherche quelques informations sur la vie à Madagascar,les choses qui vont bien par exemple les transports,ou l’alimentation...
Quels besoins pour les expatriés seraient à combler ?
Quels besoins pour la vie des locaux ?Etc...
Mon but étant d’avoir des informations actuelles et de connaître ainsi mieux la vie sur l’île.
Évidemment merci de ne pas partir dans des propos inutiles et dévié du sens principal de ce post.

Cher Bruno de Normandie, tes questions sont si vastes que ce n'est pas un gentil petit mail qui pourrait seul y répondre. Madagascar est un monde à part qui vit assez librement (pour ne pas dire très librement) avec ses spécificités qui sont très éloignées des nôtres. A tel point que telle vérité à Tana ne sera pas à Diégo, Morondava, Tuléar, Tamatave,Majunga,Finaransoa, Antsirabé ou Fort Dauphin. On ne peut donc raisonner dans l'ensemble. Par contre ce qui est sûr c'est que partout règne une Liberté que nous ne connaissons plus depuis bien longtemps (j'estime perso à environ 70 ans en arrière).
Et heureusement pour nous qu'il y a encore sur terre des endroits où l'homme peut-être pleinement homme. Ce que nous pouvons leur souhaiter, c'est d'améliorer profondément leur niveau de vie et d'éliminer l'extrême pauvreté qui concerne environ 92% de la population,à condition pour cela de ne pas chambouler cet esprit d'auto responsabilité. Le problème c'est que lorsqu'on veut améliorer le niveau de vie d'une population, il est extrêmement difficile d'y arriver sans légiférer à tout bout de champ, pour un oui ou pour un non et ainsi tomber très vite dans les énormités réglementaires de nos beaux pays civilisés... A choisir, je préfère être libre et m'adapter qu'engoncé dans des réglementations qui deviennent létales.

Bernard Raybaud a écrit:

Le problème c'est que lorsqu'on veut améliorer le niveau de vie d'une population, il est extrêmement difficile d'y arriver sans légiférer à tout bout de champ, pour un oui ou pour un non et ainsi tomber très vite dans les énormités réglementaires de nos beaux pays civilisés... A choisir, je préfère être libre et m'adapter qu'engoncé dans des réglementations qui deviennent létales.

Je crois que vous vous méprenez quelque peu.

Il existe, à MADAGASCAR tout comme en FRANCE, des milliers de textes législatifs et je dirais même que les malgaches sont des gens très procéduriers.

Là où le bât blesse, c'est au niveau de l'application et de l'incapacité - faute de moyens - de l'Administration et de la Force Publique locales à faire respecter ces lois sans compter la perte de civisme chez la majorité des malgaches.

Croyez-vous qu'il n'existe pas, à MADAGASCAR, de lois exigeant le port du casque pour les deux-roues motorisés ou interdisant d'être à plus de deux sur un scooter ?

Peut-être que, pour vous, rouler à moto sans casque est synonyme de liberté. Pour moi, cela n'est que pure inconscience.

"La liberté des uns ne s'arrête-t-elle pas là où commence celle des autres ?"

pour ton info tout relation administratif douane frais envoie de marchandises pour l'extérieur sont un parcours du combattant sans compter les frais supplémentaires pour faire de l'export faut investir beaucoup et peux être au finale tu gagnera rien fait ton analyse  . entrepreneur on le devient pas du jour au lendemain y a toujours des imprévu surtout a mada si tu ne sais pas ce que c'est un bilan de résultat va faire une formation avant

Pour ma part je me contenterai de lancer un petit pavé dans la mare de ce qui ne va pas bien en ce monde en recopiant ce que j'ai déjà envoyé à certains d'entre vous par mail suite à un message d'un autre Jean Pierre madalu:
Effectivement j'habite à deux pas d'un lac qui se forme à la saison des pluies et les femmes viennent matin midi et soir y laver leur cul le matin, la vaisselle à midi et le linge l'après midi et je trouve tous les jours des petits sachets en plastiques ayant contenu une dose de poudre à laver le linge.
Il en va naturellement de même pour ceux qui lavent leur linge dans les nombreux cours d'eau de Madagascar et les sachets en plastiques finissent naturellement dans l'océan et dans l'organisme des poissons que les gens ingèrent et donc ces nano particules de plastique qui s'est dégradé en mer se retrouvent dans notre corps. Sachant que la nourriture que nous ingérons est comme l'essence qu'on met dans une voiture et qui fait fonctionner le moteur et si nous ajoutons du sucre ou du sable ou autre chose dans le réservoir d'une voiture... forcément elle va rouler beaucoup moins bien et finira par s'arrêter.
Mais soyons optimiste car la nature reprendra le dessus quoi qu'il arrive quand le plus grand prédateur que la terre n'ait connu ne sera plus de ce monde ce qui arrivera tôt ou tard car nous sommes sur un pente glissante et rien ne nous arrêtera pour revenir en arrière. En effet qui voudrait encore aller travailler dans les champs ramasser des patates, biner, sarcler, labourer un champs en marchand derrière la charrue maintenue par deux bras, rentrer du foin à la main pour nourrir les vaches et les chevaux en hiver, arracher les betteraves à la main afin de pouvoir nourrir ses cochons, faucher le blé, l'avoine, le seigle, et que sais-je d'autre, laver son linge à la main avec du savon de Marseille, ramasser les quetsches pour faire un bon Schnaps qui donnera du courage et étourdira un peu les travailleurs qui n'avaient pas d'ordinateurs, pas de logiciel pour calculer l'optimisation d'un rendement... etc. etc.
Donc résignons-nous à disparaître à petit feu car rien ne nous refera revenir au bon vieux temps où l'homme pouvait encore se sentir fier de ce qu'il avait réalisé dans sa journée de travail.