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Assouplissement des règles pour les expats aux Émirats arabes unis

jeune femme au chapeau jetant un regard sur Dubai
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Écrit parBonjour_Vancouverle 20 Octobre 2021

Après plus d'une année très compliquée pour les voyages et l'expatriation, on constate une reprise douce et progressive d'une mobilité souhaitée pour de nombreux pays. Parmi eux, la péninsule arabique et particulièrement les Émirats arabes unis qui mettent en place de nouvelles règles pour séduire les expatriés du monde entier afin de relancer leur économie.

Le pari d'une vague d'expatriés

Même en pleine pandémie, les Émirats arabes unis, et Dubaï précisément, ont montré un visage dynamique et proactif pour attirer les hommes et femmes d'affaires monde entier. Alors que la plupart des grandes villes se sont figées sous la contrainte du virus, Dubaï affichait une vie « presque normale”. Son attractivité n'a fait qu'augmenter auprès de celles et ceux qui désirent y faire affaire. C'est le cas de Zaïad Dannaoui, président d'une firme d'investissement mondiale, qui avant la crise de Covid-19, alternait entre Londres, Dubaï, New York et sa ville natale, Beyrouth. En août 2020, cet expat du monde a choisi de poser ses valises aux Émirats arabes unis, il déclare au Financial Times : « C'est sécurisé et ouvert. Dubaï a le bon sens du leadership, il est très proactif et solide, ils sont des décisionnaires rapides, aux engagements infaillibles pour construire des infrastructures qui fonctionnent ! ».

Et ce pari d'ouverture des frontières a été gagnant pour les Émirats arabes unis qui ont vu les plus grands jet-setters du monde affluer dans le golfe. Retour à la normale, vie festive et joyeuse, campagne de vaccination qui rencontre un succès : Dubaï a su redorer son blason au profit d'une image de la ville où il faut être pour réussir. 

Des règles de résidence et visas assouplies

Si l'intérêt des expatriés se fait désormais sentir, le pays de la péninsule a su entendre et répondre à la demande en très peu de temps et a adapté ses règles qui étaient jusqu'alors controversées.

Ces dernières années, il était très compliqué de s'expatrier aux Émirats arabes unis puisqu'il était indispensable d'avoir en amont un contrat de travail avec une entreprise basée sur place. Petit à petit, les choses ont évolué : les retraités peuvent désormais obtenir un visa d'une durée de 5 ans (en 2018), un Golden Visa d'une durée de 5 à 10 années proposé aux investisseurs (en 2019) et, en pleine pandémie, alors que la plupart des pays du monde ont fermé leurs frontières, les procédures entourant la demande de visa de tourisme ont été assouplies. Qu'en est-il de celles et ceux qui rêveraient de travailler depuis Dubaï pour un employeur basé dans un autre pays ? Les Émirats arabes unis ont mis en place en janvier 2021 un système de visa de travail à distance, une grande avancée pour les expatriés.

Autre marqueur fort d'une volonté d'ouvrir les frontières aux expatriés, c'est ce virage pris par le pays en début du mois de septembre 2021 : de nouveaux visas seront mis en place pour permettre aux travailleurs d'immigrer plus facilement. De plus, des règles de vie dans la péninsule arabique seront également appliquées aux expatriés afin que ces derniers puissent y trouver un confort de vie proche de celui qu'ils ont connu dans leur pays d'origine. À titre d'exemple, les couples qui ne sont pas mariés pourront désormais cohabiter sous le même toit, ce qui n'avait jamais été autorisé auparavant. La consommation d'alcool a également été autorisée et les couples qui souhaitent divorcer, peuvent maintenant le faire selon les lois de leur pays d'origine.

Alors que de nombreux pays sortent à peine des effets de la pandémie, rouvrent graduellement leurs frontières et essayent d'attirer à nouveau les expatriés, les Émirats arabes unis ont pris le parti d'ouvrir très rapidement les leurs pour attirer les personnes influentes du monde. Un pari, risqué à l'époque, qui s'avère payant puisqu'aujourd'hui, les expatriés représentent 90% de la population.

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A propos de

Partie de l'est de la France quand j'avais la vingtaine, j'ai vécu quelques années à  Paris avant de prendre un aller simple pour le Canada. Après une année de vie à  Montréal, je me dis que j'ai encore envie de partir plus à  l'ouest, et je reprends un aller simple direction : Vancouver, où je réside depuis deux ans.

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