Je ne sais pas ce que je veux faire de mes études (et ce n’est pas grave) ”
Un jeune étudiant allemand en sciences humaines ne sait pas ce qu’il veut faire plus tard comme métier. Une situation fréquente chez ses camarades, mais qui n’a rien d’alarmant. Il s’est confié à la “Frankfurter Allgemeine Zeitung”. Tom Konjer a 21 ans et étudie l’anglais et la politique à l’université de Düsseldorf. On lui demande tellement souvent à quoi mènera son cursus sans qu’il ne puisse offrir de réponse claire en termes de métiers qu’il a décidé de raconter ce qu’il traverse dans les pages de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Il constate que les étudiants en sciences humaines sont, contrairement aux étudiants en médecine, en droit ou encore en architecture, sans cesse confrontés à la même question depuis le bac à sable : “que veux-tu faire plus tard ? ” ou plus précisément “que comptes-tu faire comme métier avec ton diplôme ?”
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Tom Konjer constate : “Seule une fraction de mes camarades d’études continueront à travailler dans leur domaine après l’université. Et une grande partie doivent chercher autre chose après l’obtention du diplôme. Cela semble conduire beaucoup de gens à la conclusion que ces années à l’université ne nous auront servi à rien. L’antipathie envers les sciences humaines semble provenir du fait qu’elles offrent peu de concret – rien de vraiment tangible. Réaliser la valeur des sciences humaines peut être difficile.” Le jeune homme s’agace du prestige dévolu aux cursus de sciences dures et de l’ambition automatiquement attribuée aux étudiants dans ces filières, tandis qu’elle ferait défaut aux autres. “Un statut social découle du choix du sujet”, remarque-t-il non sans quelque amertume.
Pour lui, cet état de fait n’est pourtant pas si grave. “C’est même ultracontemporain”, souligne-t-il. En effet, les cursus de sciences humaines conduisent à un cheminement de carrière complexe, ouvrent beaucoup de portes et permettent de changer de voie. En somme elles seraient plus en phase avec la flexibilité qu’exige le monde du travail aujourd’hui. Tom Konjer est conscient que cette logique est propre à sa génération, aidée par une pénurie de travailleurs qualifiés qui lui permet d’être plus exigeant au sujet du travail. La réalisation de soi remplace de plus en plus la peur du chômage.
Il s’agit tout de même de ne pas rester dans l’indécision, et Tom Konjer conseille d’accumuler les stages et autres expériences afin de trouver sa voie. “Mais le désarroi temporaire n’est pas si grave.”https://www.courrierinternational.com/article/temoignage-je-ne-sais-pas-ce-que-je-veux-faire-de-mes-etudes-et-ce-n-est-pas-grave https://www.courrierinternational.com/a … -pas-grave .jean luc
PS: beaucoup de jeunes sont dans cette situation , mais si á 21 ans on sait pas se que l'on vas faire , celas démontre un manque de maturité .mes filles a 18 ans , elle savait ce qu'elle voulais faire , elle ont fait un cursus qui permet l'ascension verticale , mais aussi horizontale , l'une est dans le E-commerce internationale , l'autre dans le contrôle des frais de voyage internationale , elle sont consultante en matière de stratégie, et en innovation .