Europe : la relation France et Allemagne, mouvementée et indispensable
Dernière activité 18 Mars 2024 par jean luc1
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France-Allemagne: ces cousins germains qu'on aime détester
En 1914, il y a déjà un déséquilibre économique entre la France et l'Allemagne, au profit de cette dernière, qui se double bien sûr d'un conflit territorial. Voyez-vous des similitudes avec la situation actuelle?
Georges Valance. Je me souviens d'un déjeuner avec un des grands patrons de la Commerzbank, en 1988, au cours duquel je lui ai demandé son avis sur une éventuelle réunification de l'Allemagne. Il me tint ce langage étonnant de désinvolture : "En 1914, la France pesait presque moitié moins que l'Allemagne. Une fois réunie, l'Allemagne retrouvera sa position d'avant 1914 et reléguera la France à un rang inférieur."
Bruno Le Maire, député UMP de l'Eure, ancien ministre de l'Agriculture et secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, passe pour être l'un des hommes politiques qui connaissent le mieux l'Allemagne.
Georges Valance, ancien directeur de la rédaction de L'Expansion, ancien directeur délégué de la rédaction de L'Express, publie Petite Histoire de la germanophobie chez Flammarion.
Il avait "mathématiquement" raison : la France se retrouve aujourd'hui dans une situation de décrochage semblable à celle de 1914 sur de nombreux plans. Or, dans l'histoire des deux pays, les périodes de déséquilibres territoriaux, militaires, démographiques ou économiques ont toujours créé des aigreurs entre les deux peuples, sur lesquelles fermentent la germanophobie ou la gallophobie.
Bruno Le Maire. A regarder la longue histoire des deux pays, les périodes de rivalité sont la norme, et les phases d'amitié, l'exception. L'antinomie repose sur des divergences profondes : Français et Allemands ont des conceptions très différentes de l'Etat, de la nation, de la langue et aussi de l'économie. La raison raisonnante de l'Allemagne contre l'universalisme français, cela tient du grand classique, et cette divergence trouve aujourd'hui une traduction économique.
Au fond, en 1914, l'Allemagne dominait territorialement et militairement ; aujourd'hui, elle prend clairement le dessus sur le terrain économique. En 1914, ce déséquilibre a produit la guerre ; en 2014, il peut sonner la fin du projet européen. Pour la France, la solution consiste à se remettre à niveau économiquement. Et non à verser dans des propos germanophobes.
Justement, diriez-vous que les Français redeviennent germanophobes?
G.V. La réalité est plus complexe. En France, l'opinion publique ne semble pas germanophobe - au pis, elle est "germano-indifférente". C'est l'élite politique qui multiplie les propos agressifs. Car elle voit dans la réussite de l'Allemagne le reflet de son propre échec. En Europe du Sud, c'est plutôt l'inverse, les peuples rendent Angela Merkel responsable des politiques d'austérité qui les malmènent.
B.L.M. Depuis plusieurs mois, ce sont les élites de gauche qui multiplient les propos antiallemands. Le ministre Arnaud Montebourg n'a-t-il pas comparé Angela Merkel à Bismarck ? Le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, n'appelait-il pas à une confrontation avec notre partenaire d'outre-Rhin ? La droite reste imprégnée par le souvenir du couple Charles de Gaulle-Konrad Adenauer. La gauche, elle, a rompu la digue élevée par François Mitterrand et Helmut Kohl.
Au fond, le décrochage par rapport à l'Allemagne ne suffit-il pas à expliquer le sentiment de déclin français?
G.V. Si, mais dans l'histoire ce sentiment de déclin a pu aussi constituer un moteur. En 1870, la "Grande Nation", vaincue par la petite Prusse, vit cette défaite comme une énorme humiliation. Certes, avec une arrière-pensée revancharde, elle va alors se mettre à l'école du vainqueur dans les domaines où il excellait - la philosophie, la sociologie, l'étude des langues, la science, la recherche appliquée, etc. Les Français ouvrent des écoles d'ingénieurs pour concurrencer l'industrie allemande, les officiers apprennent la langue de Goethe, comme le jeune Charles de Gaulle à Saint-Cyr.
Est-ce à dire qu'il faille copier le modèle allemand?
B.L.M. Non ! Nous n'avons pas à adopter le modèle allemand, mais à réformer notre propre modèle. La situation des femmes au travail outre-Rhin n'est pas enviable, pas plus que la situation des salariés en minijobs. Concentrons donc nos efforts sur la reconstruction de notre modèle économique et social, qui est à bout de souffle. Pour produire mieux et moins cher, il faut en passer par une triple baisse : celle des coûts du travail, celle des impôts et celle des dépenses publiques.
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jean luc
Salut Jean-Luc,
C'est intéressant la notion de "germano-indifférent". C'est également la perception que j'en ai à mon (petit) niveau : tout le monde s'en fout de l'Allemagne en France. Les français ne savent simplement pas ce qui s'y passe (en bien et/ou en mal).
oui tu as raison ,dans ma famille c'est pareil jamais on me demande ce qui se passent ,c'est pas leurs problémes .Ils s'enfoutent. En Allemagne les gens s'intéresse beaucoup á la France ,et á sa politique . Les français sont centrer sur eux même. Ils découvrent seulement que l'Allemagne est le géant de l'Europe ,le pays qui compte ,et ils le connaissent pas,mais les allemands nous connaissent bien . jean luc
pour les allemands la destination France est trés loin dérriere l'Italie,l'Espagne ,voir l'Autriche .Bonne nuit jean luc
En Bretagne, lemploi est sous pression allemande
Lagroalimentaire en Bretagne pâtit de la concurrence allemande qui, grâce au dumping salarial, profite dune compétitivité inaccessible dans le Finistère.
Début 2013, le Commissaire général à linvestissement Louis Gallois pointait du doigt une aberration économique: que le cresson cultivé en Pays de Loire traverse la France par camion pour être conditionné en Allemagne avant de se retrouver sur les étals des magasins de lHexagone, ou que les bufs du Charolais soient envoyés dans les abattoirs allemands pour revenir sous forme dentrecôte, rumsteck et faux-filet dans des barquettes plastifiées.
Dans le rapport quil remettait alors au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, il soulignait que «lAllemagne a fait des efforts significatifs sur les coûts, notamment par le transfert dune partie des charges sociales sur la fiscalité et une politique de modération salariale au long de la décennie», ajoutant que les entreprises outre-Rhin «offrent des salaires très bas qui participent à la compétitivité globale mais seraient, à juste titre, jugés inacceptables en France». Des salaires à 4 ou 5 euros de lheure alors que le smic horaire en France est deux fois plus élevé (9,4 euros de lheure).
Comme pour les Pays de Loire ou le Charolais, cest là tout le problème de la Bretagne aujourdhui, notamment dans lagroalimentaire et particulièrement lindustrie de la viande. Après les problèmes du secteur de la volaille et du groupe Doux, la suppression de 900 emplois à labattoir de découpe de porc Gad de Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère, sinscrit dans ce contexte de perte de compétitivité.
Avec 11% des emplois selon lInsee, lagriculture et les industries agroalimentaires pèsent dans la région deux fois plus lourd que la moyenne nationale. Ce qui explique que toute la Bretagne senflamme lorsque les entreprises du secteur sont menacées. En quarante ans, toutefois, la région a perdu les deux tiers des emplois dans ces secteurs. En 2011, les industries agroalimentaires employaient 68.250 personnes. Face à cette évolution, la Bretagne nen est que plus déterminée à défendre les débouchés qui subsistent.
Mais même située à lextrême ouest de lEurope continentale, elle subit la concurrence de lEurope centrale et la pression de lAllemagne qui a fait le choix dune agriculture plus productiviste quen France et nhésite pas à jouer la carte du dumping salarial en utilisant la main duvre bon marché de pays dEurope de lest. lire le reste de l'article jean luc
L'article reprend la démagogie de l'administration et des politiques français. Il est plus facile d'accuser l'allemagne que d'avouer que la réalitée, c'est la baisse de la production agricole à cause des normes, des réglementations, des contrôles (c'est le far west), des dossier administratifs et des écolos. Systématiquement, l'administration bloque les demandes d'autorisation d'exploiter et de permis de construire.
En bretagne, les maires, le matin sont au tribunal administratif pour empécher l'extention ou la construction de porcheries, voir la fermeture, et l'aprés midi, ils manifestent contre la fermeture des abatoirs de porc.
Et c'est valable pour tous les secteurs d'activitées comme le bâtiment.
L'administration est remplie d'ecolo-socialo-bobo qui ont une lecture idéologique des dossiers, ils traquent la moindre erreur dans un dossier complexe plutôt que de t'aider à le remplir.
Mon pére est maire d'un petit village de 200 habitants, 3 permis de construire pour faire des toilettes aux normes dans sa mairie, et encore avec l'aide d'un architecte.
Il est plus facile de trouver la poussiére dans l'oeil du voisin que celle dans son oeil.
L'exemple de toilettes est à chier, aucun rapport avec le sujet. Heureusement qu'il y a des normes à suivre. Heureusement qu'il y a des gens compétents qui contrôlent avec rigueur (à l'allemande). Chacun son métier, ses capacités.
2 septembre 2013
http://videos.arte.tv/en/videos/allemag … 36758.html
il y a pas que ça ,ily a quand même les bas salaires en Allemagne ,mais si les allemands sont trop chére se seras en Roumanie ou Bulgarie que les abatoirs irons .Avec en prime un manque de claretée supplémentaire sur la traçabilités des produits ,la crise du cheval est lá pour le rappeller .Le comportement de certains intermerdiaire est largement responsable de cette crise . Si on met en avant que l'Allemagne du nord a de grande ferme avec 2000ha et 50 travailleurs ,dans le sud c'est comme en France ,mais les paysans résistent mieux car leur exploitations ont plusieur sorte de culture . je vais me ravitailler directement dans une ferme .
La fermiére qui est une connaissance á moi fait des porcs , des oignons (des tonnes) ,des fraises (des tonnes),des pomme de terre ,
des betteraves a sucre ,et en plus elle tient un magasin óu elle vend une partie des produits de la ferme directement aux consomateur ,en plus elle fait une fois par semaine du pain gros succés lá aussi .
Le probléme de la Bretagne ,elle fait dans le bas de gamme ,la production de masse ,se qui provoque aussi une polution aux nitracte (les algues vertes)unique en europe .Les seules abatoirs subventionner par l'europe sont français dont les deux plus gros sont en Bretagne . jean luc
La compétitivité, ce n'est pas qu'une question de salaire, mais l'organisation macro-économique d'un pays, si l'administration n'est pas éfficace, cela se ressent au niveau de l'ensemble des entreprises (confére les collectivités locales françaises par rapport aux allemandes), certes l'allemagne n'est peut être pas à prendre en exemple, mais cela est trop facile d'accuser les bas salaire allemand sans faire de vrai réforme structurelle chez soi, (confére la fausse réforme des retraites de hollande, et les charges sociales sur le travail), c'est cela qui m'enerve au niveau politique.
Aux niveaux des normes, je parle en général, et pas un cas spécifique.
Soyons clair ,l'allemagne a choisit le bas salaires pour pas voir ses usines passer á l'est ,ça c' est clair . Le problémes est Qu'en Bretagne ,on n'a pas profiter des subventions européenne pour modernisé la filiére ,et celas date pas de Hollande ,mais depuis des decennies . Pour montre le décalage il y a quelques années ,elle etais au 1EME rang avec les USA,maintenant 4eme .
bonne soirée .
jean luc
jean luc1 a écrit:il y a pas que ça ,il y a quand même les bas salaires en Allemagne ,mais si les allemands sont trop chère se seras en Roumanie ou Bulgarie que les abattoirs irons .
On est d'accord JL. L'ouverture des frontières économiques fait que l'on vit avec la Pologne, le Roumanie, le Danemark, etc..
Aujourd'hui, on va clairement avoir une "régression" (on a déjà commencé) en Europe de l'Ouest, et une progression en Europe de l'Est. C'est mécanique comme dirait l'autre, et je trouve ça normal (dans une certaine mesure).
Ceci dit, il ne faut pas non plus pousser au crime et tout casser. En critiquant à tout va l'Europe, en ne souhaitant pas une Europe sociale, en applaudissant des deux mains le dumping et une compétition acharnée au sain de l'Europe, en prenant toujours exemple sur le moins disant, ça ne va pas arranger la vie de nos concitoyens.
Pour nos grands groupes, c'est bien entendu tout le contraire: vive le far-west, vive les iles Jersey, vive l'Irlande, etc... Ils sont puissants et font tout pour rester maitre à bord.
Quand je les "vois" porter en mains propres des projets de loi à nos députés nationaux ou européens, je n'ai pas l'impression que c'est pour notre bien...
(source: ma mémoire ??)
Les Belges aussi ont aussi demandé en 2013 à l'Allemagne d'arrêter le Dumping avec leurs abattoirs.
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La situation de l'Allemagne est semblable à celle de la France, dans la mesure où c'est un pays développé et central en Europe. Pas facile tout ça...
denebe a écrit:jean luc1 a écrit:il y a pas que ça ,il y a quand même les bas salaires en Allemagne ,mais si les allemands sont trop chère se seras en Roumanie ou Bulgarie que les abattoirs irons .
On est d'accord JL. L'ouverture des frontières économiques fait que l'on vit avec la Pologne, le Roumanie, le Danemark, etc..
Aujourd'hui, on va clairement avoir une "régression" (on a déjà commencé) en Europe de l'Ouest, et une progression en Europe de l'Est. C'est mécanique comme dirait l'autre, et je trouve ça normal (dans une certaine mesure).
Ceci dit, il ne faut pas non plus pousser au crime et tout casser. En critiquant à tout va l'Europe, en ne souhaitant pas une Europe sociale, en applaudissant des deux mains le dumping et une compétition acharnée au sain de l'Europe, en prenant toujours exemple sur le moins disant, ça ne va pas arranger la vie de nos concitoyens.
Pour nos grands groupes, c'est bien entendu tout le contraire: vive le far-west, vive les iles Jersey, vive l'Irlande, etc... Ils sont puissants et font tout pour rester maitre à bord.
Quand je les "vois" porter en mains propres des projets de loi à nos députés nationaux ou européens, je n'ai pas l'impression que c'est pour notre bien...
le problémeest que est que l'europe n'a rien fait pour les travailleurs ,l'europe sociale n'exite pas ,seulement celle des marchandises ,et de la finance .quand L'Europe s'est elargie á 27 ,on ne m'a rien demander car les peuple n'existe pas pour ceux de Bruxelle . Ici on parle d'un SMIC á plein temps ,bravo ça avance ,mais ceux qui ont pas á plein temps ? attendons pour voir . En Mars il y a les européennes le taux de participation en Allemagne atteind peiniblement 35%,il y a quand même un problême ,sans parler de la victoire du FN en France ,elle est déjas aquise ,dans toute l'europe ça gronde ..Pour ma part j'ai tourner le dos á cette europe ,je n'attend rien d'elle .un autre exemple le traité de la constitution européenne rejeter par une ecrasante majorité des français ,et revenue sous la forme du traité de Lisbonne ,et voter par les lacquais du parlement . jean luc
Montebourg juge l'Allemagne responsable de la crise des abattoirs bretons
La politique salariale d'outre-Rhin responsable de la crise que traversent les abattoirs bretons ? C'est ce qu'affirme au Parisien mardi 22 octobre Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif.
"Si nos abattoirs ferment les uns après les autres, c'est aussi parce que l'Allemagne embauche des salariés payés à 400 euros par mois, déclare Arnaud Montebourg. La question des salaires allemands est un vrai problème. Cela fait partie des revendications françaises soumises à Mme Merkel [la chancelière allemande]. La modération salariale, c'est bien, mais le dumping déloyal sur les salaires, ce n'est pas acceptable."lire le reste de l'article
jean luc
infos entendu sur Europe aujourd'huit le principal abatoir breton GAT a recruter de nombreux roumain qu'il paye 500-600 par mois via une entreprise d'interim situer en Roumamie .donc les plans sovciaux ne vise qu'a remplacer les français par les roumains .L'emplois logost a augmenter de 3500% entre 2004 et 2013 .
Aujourd'hui j'ai tendu l'oreille sur DLF (Deutschland Funk), le thème était le salaire minimum, le thème principal de la dernière campagne électorale.
Mais pas seulement. L'exemple utilisée était celui des abattoirs, mais cet exemple est ensuite devenu le thème principal. Comme déjà dit en France, les bas salaires dans ce milieu, les "salariés" payés au lance pierre sans couverture sociale, la "Fleischindustrie" et son dumping sont aussi des thèmes récurrents ici.
Il était question d'un roumain dont l'entreprise où il travaillait en Roumanie avait mis la clef sous la porte. Ce roumain est venu en Allemagne avec des offres alléchantes, mais la réalité l'a vite rattrapé malgré son sérieux. Ce n'est manifestement pas un lubie de journaliste, il y a de réels problèmes dans ce secteur...
PS: Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de propos ici à la DLF, et plus généralement en Allemagne.
jean luc1 a écrit:le problémeest que est que l'europe n'a rien fait pour les travailleurs ,l'europe sociale n'exite pas ,seulement celle des marchandises ,et de la finance .quand L'Europe s'est elargie á 27 ,on ne m'a rien demander car les peuple n'existe pas pour ceux de Bruxelle .
Pour ma part j'ai tourner le dos á cette europe ,je n'attend rien d'elle .un autre exemple le traité de la constitution européenne rejeter par une ecrasante majorité des français ,et revenue sous la forme du traité de Lisbonne ,et voter par les lacquais du parlement . jean luc
On dit donc la même chose, il manque maintenant, et depuis toujours malheureusement, une Europe sociale. Aujourd'hui c'est le dumping et le far-west. L'Europe, elle est là, si tu ne t'en occupes pas, elle s'occupera de toi...
J'ai aussi été dégouté de la manière dont le dernier traité a été adopté. Je considère cela comme un coup bas contre la démocratie, c'est terrible.
Sans contrainte et harmonisation, les grands groupes vont s'en donner à cur joie, comme ils le font déjà, et tout le reste ramera. Eux ont les reins suffisamment solides pour faire du lobbying, pour délocaliser quand ils veulent et se verser grassement des dividendes.
Il y a de l'argent, mais il passe tellement vite d'un pays à l'autre, qu'aucun d'entre nous n'en profite. Nous on est à pied, et eux à cheval...
denebe a écrit:Aujourd'hui j'ai tendu l'oreille sur DLF (Deutschland Funk), le thème était le salaire minimum, le thème principal de la dernière campagne électorale.
Mais pas seulement. L'exemple utilisée était celui des abattoirs, mais cet exemple est ensuite devenu le thème principal. Comme déjà dit en France, les bas salaires dans ce milieu, les "salariés" payés au lance pierre sans couverture sociale, la "Fleischindustrie" et son dumping sont aussi des thèmes récurrents ici.
Il était question d'un roumain dont l'entreprise où il travaillait en Roumanie avait mis la clef sous la porte. Ce roumain est venu en Allemagne avec des offres alléchantes, mais la réalité l'a vite rattrapé malgré son sérieux. Ce n'est manifestement pas un lubie de journaliste, il y a de réels problèmes dans ce secteur...
PS: Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de propos ici à la DLF, et plus généralement en Allemagne.
le salaire minimun c'est acquit reste á savoir la forme qu'il va prendre .Surtout son contenu ,a savoir si c'est á plein temps par ex ,lá il faut comprendre la mentalité allemande , il faut comprendre que ceux qui travaille á temps patielle n'y aurons pas droit ,le secteur agricole aussi ,les services comme le commerce ,ou le E-commerce avec amazone qui a fait venir des éspagnols ,et qui sont héberger dans des camps sans aucuns contact avec l'Extérieure ,et comme Amazone est en conflit avec ses salariers ,on délocalise pour la pologne et la réplublique théque . jean luc
denebe a écrit:On dit donc la même chose, il manque maintenant, et depuis toujours malheureusement, une Europe sociale. Aujourd'hui c'est le dumping et le far-west. L'Europe, elle est là, si tu ne t'en occupes pas, elle s'occupera de toi...
J'ai aussi été dégouté de la manière dont le dernier traité a été adopté. Je considère cela comme un coup bas contre la démocratie, c'est terrible.
Sans contrainte et harmonisation, les grands groupes vont s'en donner à cur joie, comme ils le font déjà, et tout le reste ramera. Eux ont les reins suffisamment solides pour faire du lobbying, pour délocaliser quand ils veulent et se verser grassement des dividendes.
Il y a de l'argent, mais il passe tellement vite d'un pays à l'autre, qu'aucun d'entre nous n'en profite. Nous on est à pied, et eux à cheval...
ici tous les partis politique réplublicain ont la même opignion sur l'Europe toujours plus d'Europe,mais aucun a un programme sociale européen á proposer ,autrement il reste les communiste (Die linke) ,ou l'extréme droite ,ou le nouveau partis anti euro ,qui n'est pas populiste ,les extrémes C'est pas mon truc,quand á l'Euros je ne voit pas comment on peut en sortir .
jean luc
PS: les articles que je passe sur le forum ne refléte pas mon opignion personel .Les commentaires que je met á part ça par contre c'est mon opignion personnelle
Au Medef, Montebourg attaque l'euro fort, l'Allemagne et l'austérité
Le ministre du Redressement productif met sur le dos d'une politique monétaire trop rigide la difficulté de l'Europe à s'extirper de la crise économique.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a renouvelé pêle-mêle ses critiques contre lAllemagne, leuro fort et les politiques daustérité en Europe, lors dune intervention au Medef mardi à quelques jours du 20e anniversaire du traité de Maastricht.
«LUnion européenne, cest la dureté monétaire et la dureté budgétaire», sest indigné le ministre devant le patronat français. «Qui peut dès lors sétonner que lUE soit aujourdhui en situation de récession quand toutes les régions du monde connaissent ou reconnaissent la croissance ?», sest-il interrogé. Montebourg, qui a fait salle comble au Medef, a dabord avancé que la monnaie est «un outil mercantile, sous manipulation politique» qui «nappartient pas aux banquiers centraux».
Puis il a abordé la question la question de leuro, dont il dénonce régulièrement la surévaluation et qui sest renchéri ces dernières semaines pour séchanger mardi à 1,3785 dollars. «Leuro nappartient pas à lAllemagne. Il appartient à tous les membres de la zone euro. Et nous en avons une part de propriété et nous avons à dire les choses», a-t-il insisté.
Le ministre a cité un rapport récent du Fonds monétaire international (FMI), qui demande une politique monétaire plus souple en zone euro. «Ce qui mamuse un peu, cest que même le FMI le dit. Vous voyez un peu le gauchisme très dangereux du FMI», a-t-il ironisé. Arnaud Montebourg a aussi rappelé que le commissaire européen à lIndustrie, Antonio Tajani, avait reconnu que «leuro était trop fort» lors dune réunion la semaine dernière à Bercy. «La Commission européenne sintéresse enfin aux vrais problèmes», sest-il félicité.
Le ministre a conclu son intervention en sen prenant également à laustérité, citant un article récent du prix Nobel dEconomie, Joseph Stiglitz. «Aucune économie nest jamais revenue (...)lire le reste de l'article jean luc
Armée: la Brigade franco-allemande fait les frais des restructurations
La Brigade franco-allemande (BFA), hautement symbolique de la réconciliation entre Paris et Berlin, est à son tour touchée par les restructurations de la défense, avec l'annonce jeudi de la dissolution courant 2014 d'un régiment français basé en Allemagne.
La décision de dissoudre le 110e régiment d'infanterie stationné à Donaueschingen (Bade-Wurtemberg), qui regroupe environ 1.000 personnes, n'entame pas pour autant "le plein engagement de la France dans la BFA", a assuré le ministère de la Défense.
Les contraintes budgétaires ont toutefois conduit la France à écorner le symbole. La BFA semble en effet payer un engagement limité depuis sa création en 1989, au delà de la simple représentation, en raison notamment des difficultés à la déployer sur le terrain.
La décision de dissoudre le 110e RI est dictée, selon le ministère de la défense, par la nécessité de faire "des choix difficiles quant aux formats" des forces armées. Elle a, selon Paris, "fait l'objet d'une information préalable" de la partie allemande.
Dès l'annonce du gouvernement français, le ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière, a cependant "regretté" la décision de dissoudre une unité qui "a contribué durant de nombreuses années et avec succès à l'amitié franco-allemande".
Côté allemand, la dissolution du 110e RI signifie le départ de 850 militaires et 150 civils et de leurs familles de cette petite ville du sud de l'Allemagne.
Créée en 1989, la Brigade franco-allemande, dont l'état-major est basé à Mullheim (Allemagne), compte environ 4.800 hommes des deux côtés du Rhin. Elle a notamment été engagée au Kosovo et en Afghanistan. Un bataillon allemand est basé depuis 2010 à Illkirch-Graffenstaden, près de Strasbourg.
Le sort du 110e RI était en suspens depuis plusieurs semaines et la décision française très attendue en Allemagne.
"S'adapter aux nouveaux besoins"lire le reste de l'article jean luc
François Hollande : la France et l'Allemagne main dans la main pour commémorer 14-18
Le président de la République a lancé ce jeudi après-midi la commémoration de la Grande Guerre.
Le président François Hollande a annoncé jeudi que les 72 pays belligérants de la première guerre mondiale étaient invités au prochain défilé du 14 juillet et que le président allemand viendrait en France pour commémorer lentrée en guerre le 3 août. «Le 3 août, la France célébrera dans la gravité et le recueillement lentrée en guerre», a déclaré le chef de lEtat dans un discours à lElysée de lancement des commémorations du centenaire de la guerre de 14-18.
«Jai proposé que le président de la République Fédérale, M. (Joachim) Gauck vienne en France à loccasion de lévocation de cet acte tragique, il la accepté et je len remercie», a-t-il ajouté. «Le 14 juillet 2014, les 72 pays que lon appelle belligérants de la Grande guerre seront invités à participer sur les Champs-Elysées au défilé» a aussi annoncé le président français. Il a précisé qu'«ils seront rassemblés à loccasion dune fête nationale inédite, inédite parce quelle sera internationale». «Des soldats avec leurs uniformes et leurs drapeaux mais aussi de jeunes civils participeront à une grande manifestation pour la paix», a-t-il encore dit lire le reste de l'article jean luc
Silence inquiet de l'Allemagne après la dégradation de la France
Officiellement, le gouvernement allemand ne commente pas la nouvelle dégradation de la France par l'agence de notation Standard & Poor's. Mais entre les lignes, son inquiétude est évidente.
Vendredi 8 novembre, Steffen Seibert, le porte-parole d'Angela Merkel, a insisté sur l'importance pour les Etats de respecter la déclaration franco-allemande du 30 mai. « Nous travaillons, a-t-il expliqué, pour que les Etats membres tout comme les institutions créent les conditions préalables qui sont indispensables à une croissance durable, à l'activité et avant tout au recouvrement de la compétitivité. »
Si le « nous » désigne la France et l'Allemagne et se veut donc consensuel, il est clair que le gouvernement allemand attend de la France qu'elle mette en oeuvre les réformes que Paris dit appeler de ses voeux. Si le gouvernement allemand n'entend sans doute pas critiquer ouvertement Paris à quatre jours de la visite d'Angela Merkel dans la capitale française le 12 novembre, qui sera consacrée à l'emploi des jeunes, certains silences sont évocateurs.
EDITORIAUX RAVAGEURS
Ces derniers mois, lorsque l'Hexagone était critiqué sur les marchés, le ministre des finances, Wolfgang Schäuble, trouvait toujours l'occasion de répéter que la France était encore un pays très puissant, et qu'il avait toute confiance dans la capacité du gouvernement français à mener les réformes nécessaires. Cette fois, rien de tel. La faiblesse politique de François Hollande est source d'inquiétudes manifestes.
Alors que la presse allemande ne loupe aucun épisode de la descente aux enfers présidentielle, de l'affaire Leonarda aux « bonnets rouges » bretons, les éditoriaux sont ravageurs. « Un président dans les sables mouvants », titrait la Süddeutsche Zeitung, le 8 novembre. Un pays « sans direction », commentait le même jour la Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Même silence inquiet à la Banque centrale européenne. Vendredi, un des dirigeants de l'institution de Francfort, qui ne passe pourtant pas pour particulièrement libéral, ne cachait plus son inquiétude. « Il faut qu'ils arrêtent de parler de réformes et qu'ils les fassent », indiquait-il à propos des Français. « Le poids de l'Etat est manifestement trop important, même si nul ne dit qu'il faut imiter les Etats-Unis », ajoutait celui-là même qui, avant les vacances, refusait encore de dire que la France était un problème pour l'Europe.http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/09/silence-inquiet-de-l-allemagne-apres-la-degradation-de-la-france_3511107_3234.html jean luc
PS: le gouvernement français patauge dans la choucroute ,d'ailleur y a t'il un gouvernement ?
LAllemagne sagace de la lenteur des réformes en France
A priori, François Hollande et Angela Merkel n'ont pas prévu d'avoir un entretien en tête à tête en marge du sommet européen sur l'emploi des jeunes organisé, mardi 12 novembre, à Paris, même si, selon l'Elysée, « des apartés sont toujours possibles ». Les sujets de discussion, voire les contentieux, ne manquent pourtant pas.Vu de Berlin, la principale préoccupation est la situation économique et sociale en France. La dégradation de la note de la France, le 8 novembre, par l'agence Standard & Poor's, est pour l'Allemagne une preuve supplémentaire que la France doit accélérer ses réformes. Pour ne pas avoir l'air de donner des leçons à Paris, alors que la presse et les économistes allemands se montrent, eux, très sévères, le gouvernement s'en tient à la déclaration du 30 mai élaborée à l'Elysée en vue du Conseil européen de juin. Dans ce texte ambitieux présenté par Mme Merkel et M. Hollande, il était question d'« arrangements contractuels » passés entre les Etats qui s'engageraient à améliorer leur compétitivité, et l'Union qui, en retour, pourrait les aider financièrement.
JOURS DIFFICILES
Pour les Allemands, la France doit, encore plus que les autres Etats de la zone euro respecter cet engagement parce qu'en raison de son poids économique, la stagnation de sa croissance a des répercussions sur l'ensemble de la zone. On l'a encore vu le 8 novembre quand Standard & Poor's a dégradé la note du Fonds européen de stabilité financière quelques heures après avoir dégradé celle de la France, celle-ci étant l'un des principaux actionnaires de celui-là.
La discrétion dont a fait preuve l'Allemagne vis-à-vis de la France malgré des commentaires peu amènes en privé, notamment après l'affaire Leonarda et l'apparition des « bonnets rouges » en Bretagne s'explique aisément. Berlin craint que s'inquiéter ouvertement de la situation économique en France n'incite les marchés à se montrer encore plus circonspects sur le rétablissement de la conjoncture en Europe. Or, pour Berlin, la zone euro sort peu à peu de la crise. Mais cela fait des mois que l'on prédit des jours difficiles à la France qui ne se réforme pas aussi vite que les pays du sud de l'Europe.lire le reste de l'article
jean luc
Et si la France parlait vraiment avec l'Allemagne
La zone euro va mieux mais n'est pas sauvée. Seules la France et l'Allemagne peuvent la tirer d'affaire. A condition de renouer un dialogue vieux de soixante ans. Pour cela, François Hollande doit inspirer confiance à Angela Merkel. C'est le moment de parler aux Allemands. C'est le moment de s'entendre sur le fond et sur la forme, c'est le moment de le faire de bonne foi et de s'engager. Les Allemands y sont prêts, l'Europe, édifice aujourd'hui menacé dans son existence même, en a un besoin urgent. Le calme dont bénéficie la zone euro depuis l'été 2012 et les promesses de la Banque centrale européenne de « tout faire » pour sauver la monnaie commune laissent à penser que, peu à peu, l'Europe sort de la crise. Les pays du sud retrouvent un semblant de croissance. Les autorités ont pris des mesures de solidarité et d'autosurveillance qui démontrent aux marchés et aux sceptiques que la volonté politique européenne est toujours là quand il le faut. Et, enfin, les peuples, malgré les souffrances, ont voté pour le maintien dans l'euro. Et sans doute l'Europe peut-elle aller encore en bringuebalant. De crise en crise l'Europe se fait. « E la nave va »
Ce discours rassurant omet deux périls. Le premier est politique : la défiance envers l'Europe continue de monter, les acrimonies entre pays ne se dissimulent plus, les discours « anti » gagnent des électeurs, le rêve européen n'est plus populaire. Le second est économique. La littérature des économistes est sur ce sujet unanime : rien n'est réglé sur le fond dans la zone euro. Ni le problème de la compétitivité et le divorce nord-sud, ni celui de la solidarité, ni celui de la dette, ni, enfin, celui de la croissance future de l'Europe et de sa place éco-géo-stratégique dans le XXIe siècle.
La réponse à toutes ces interrogations viendra du dialogue franco-allemand, comme c'est le cas depuis soixante ans. Au sortir de la guerre, l'intérêt commun était la réconciliation et la construction, en parallèle, de deux versions d'un même modèle d'économie sociale de marché, de social-démocratie. Aujourd'hui, comme le notent avec pertinence Jacques Mistral et Henrik Uterwedde, « à l'heure de la concurrence des capitalismes », américain, chinois ou russe, « une véritable et très étroite communauté d'intérêts existe entre les deux nations » (1). Notre idéal reste commun, nos deux peuples veulent le même genre de vie pour leurs enfants, d' « équilibre entre la liberté, l'initiative privée et la protection sociale », résume Pascal Lamy (2). C'est sur cette base qu'il faut (re)construire le désir d'Europe.
Angela Merkel s'est prononcée en faveur de la poursuite de l'intégration et d'une avancée vers l'union politique. Mais elle l'a fait de façon vague, qu'on a interprétée à Paris comme une nouvelle manoeuvre dilatoire de sa part. Il eût fallu la prendre au mot et proposer un plan concret. Mais, à Paris, silence. C'est pourtant le moment de parler aux Allemands, précisément pour les deux mêmes raisons politiques et économiques. Politiques : les valeurs sociales-démocrates que tous les peuples du Vieux Continent ont en commun ne peuvent être défendues qu'en commun dans un monde très adverse. Se renfermer est illusoire, l'union est plus que jamais nécessaire. L'Europe de l'humanisme retrouve sens en son combat, celui d'« un modèle de civilisation ». Philippe Herzog, député européen, ajoute : « Après l'effondrement du communisme, le mouvement altermondialiste et l'écologie politique se sont essoufflés, tandis que le syndicalisme et les mouvements civiques européens sont en recul. » L'Europe comme « valeur spirituelle » arrive à point nommé. A la condition de regagner elle-même en légitimité démocratique, c'est tout le pari. Sur ce sujet, les propositions ne manquent pas (création de partis transeuropéens, d'une deuxième chambre, coordination des élections européennes et nationales
) (3). L'Europe, justement, peut servir de « laboratoire démocratique » impliquant la participation des citoyens, la construction de solidarités, l'éducation (4). lire le reste de l'article jean luc
Hollande, chef de file du "Club Med" ?
Le Point.fr - Publié le 21/11/2013 à 16:39
La France, distancée par l'Allemagne, s'affiche désormais comme le chef de file des pays du sud de l'Europe. Et se résigne à jouer en deuxième division.
Qui se ressemble s'assemble. François Hollande, en déplacement cette semaine à Rome pour le traditionnel sommet franco-italien, a implicitement affiché une ambition : devenir le chef de file de l'Europe du Sud. Le "Club Med", pour reprendre l'expression - péjorative - des Anglo-Saxons. Le chef de l'État prenant acte du fossé qui est en train de se creuser avec l'Allemagne se résigne donc à jouer en deuxième division. À Rome il s'est trouvé en symbiose avec le président du Conseil, Enrico Letta, pour prôner une politique de relance européenne et militer en faveur d'une union bancaire visant à réorienter les investissements.
Problème : une alliance de canards boiteux ne se transformera jamais en équipe performante. L'Italie est, certes, la troisième puissance de la zone euro, mais elle est encore plus mal en point que la France, avec une dette abyssale (133 % du PIB), un chômage record (12,5 % en septembre 2013) et des impôts sur les sociétés supérieurs à ceux pratiqués dans l'Hexagone. Ajoutons que le coeur économique de l'Italie, au nord de la péninsule, est plus proche de la Bavière que de la Calabre...
Préserver l'axe franco-allemand
La France a, par sa géographie, son histoire, sa culture, vocation à constituer un trait d'Union entre l'Europe du Sud et celle du Nord. Mais à condition de préserver l'axe franco-allemand. Or celui-ci subit des torsions terribles. lire le reste de l'articlejean luc
Le ministre de l'Agroalimentaire répond au Point.fr sur la question sensible du travail détaché dans l'Union européenne et de ses dérives.
La Commission européenne a présenté en mars 2012 un projet de directive pour clarifier un texte de 1996 sur le statut des "travailleurs détachés" dans d'autres pays de l'UE (la législation européenne permet aux entreprises de faire travailler leurs salariés partout dans l'UE à condition de respecter le droit du travail du pays hôte, mais en payant les cotisations sociales dans le pays d'origine). Tandis que François Hollande sillonne l'Europe pour tenter de négocier un accord pour lutter contre les abus liés à ce type d'emplois, Guillaume Garot, ministre chargé de l'Agroalimentaire, répond au Point.fr.
Le Point.fr : Pourquoi la directive sur les travailleurs détachés est-elle sur la sellette aujourd'hui, près de vingt ans après son entrée en application ?
Guillaume Garot : Parce qu'il est urgent de l'encadrer sévèrement et de la faire respecter. Le nombre de travailleurs détachés a doublé entre 2010 et 2013. On estime aujourd'hui que 320 000 travailleurs sont détachés en France, en provenance avant tout des ex-"pays de l'Est" comme la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie... Dans le secteur de l'agroalimentaire, les abattoirs de porc et de viande bovine emploient en France environ 45 000 salariés, dont 4 000 sont détachés d'un autre pays de l'Union. C'est considérable.
Mais où est le problème ?
L'idée initiale de la directive, c'est de protéger les salariés dans le cadre d'un contrat de prestation, avec une entreprise qui met un travailleur à la disposition d'une autre. Le salaire versé est celui du pays d'accueil, mais les cotisations sont celles du pays d'origine. Or, la directive est de plus en plus contournée. Soit parce que les travailleurs qui exercent en France ne sont pas déclarés, soit parce que le salarié détaché ne toucherait pas la totalité du salaire dû.lire le reste de l'article jean luc
Inégalités, pauvreté : non, l'Allemagne n'est pas un désastre social... La preuve
Aucune "recette miracle"
Malgré leur taux de chômage deux fois inférieur (5,2% en septembre 2013), les Allemands seraient à plaindre en raison de la situation sociale de leur pays. L'Allemagne serait actuellement ravagée par les inégalités et la pauvreté ; sa population sacrifiée sur lautel dun néolibéralisme forcené. Mieux vaudrait être un chômeur en France quun salarié en Allemagne.
Bien entendu, il est sain de rappeler que cest à chaque peuple et à chaque pays de construire son propre modèle, et quil ny a aucune "recette miracle" pour la bonne marche dune économie nationale. Tout comme il est sensé de s'interroger sur les fondations d'un système productif, particulièrement si celui-ci épuise sa population au nom d'une croissance sacralisée.
Cependant, il est également nécessaire de se questionner sur la véracité des critiques à l'encontre du modèle allemand. Si l'Allemagne est bien l'ogre en question, une comparaison fondée sur des données objectivées, chiffrées, entre nos deux pays devrait ainsi donner la France "victorieuse" sur le plan social.
Une pauvreté comparable dans les deux pays
Selon les sources Eurostat, le taux de pauvreté [1] allemand s'est rapproché de celui constaté en France après un pic en 2007, deux ans après la fin des réformes Hartz. Loin du charnier ultralibéral décrit par les contempteurs du modèle allemand, la pauvreté outre-Rhin a reflué ces dernières années, pour redevenir proche de celle constatée en France
Lune des idées les plus en vogue depuis un moment serait celle-ci : si lAllemagne devance la France sur le plan économique, cest quelle construit son modèle sur un désastre social.lire le reste de l'article
jean luc
Les véritables fiches de paie de Jean et de Hans: la différence France/Allemagne démystifiée
Quand les problèmes de salaires et de coûts du travail sont évoqués, cest presque toujours le « modèle allemand » qui est pris en référence en raison de sa compétitivité et de sa proximité avec le modèle social français. Mais quen est-il lorsque lon compare des bulletins de salaire établis dun côté et de lautre du Rhin?
Je nai ni la prétention ni les moyens de mener une étude étayée sur les avantages comparés des systèmes allemand et français. En revanche, jai des salariés dans les deux pays et je me suis demandé qui, de Jean le Français ou de Hans lAllemand, gagnait le mieux sa vie
Comparaison édifiante sil en est, car le salarié français, dont on dit quil est trop cher, est surtout très pénalisé.
Jean et Hans, 29 et 27 ans respectivement, célibataires, sont diplômés des mêmes écoles, témoignent dexpériences comparables, occupent le même poste dingénieur et réalisent le même travail, lun à Lyon, lautre à Munich.
Alors que je mattendais à une différence significative, jai été très surpris de découvrir que le coût total de chacun de ces deux salariés était quasi identique pour lentreprise des deux côtés de la frontière : 4 750 euros pour Hans et 4 646 euros pour Jean ; soit un écart de 2 %. En ce qui concerne le coût du travail, voici un élément qui vient battre en brèche une idée reçue ancrée dans linconscient national.
33 % AU-DESSUS DE SON HOMOLOGUE FRANÇAIS
La véritable première différence, considérable, concerne les charges patronales qui sont moitié moins élevées en Allemagne quen France. En conséquence, le salaire brut de Hans saffiche 33 % au-dessus de son homologue français. Les charges salariales étant identiques (à 2 % près), leurs salaires nets encaissent donc un différentiel de 1 000 euros, au profit de Hans.
Une nouvelle différence de taille allant à lencontre dune deuxième idée reçue concerne le niveau dimposition sur le revenu : quand Jean sacquitte de 286 euros par mois (soit 13 % de son salaire net), Hans débourse, de son côté, 793 euros (25 %) directement prélevés à la source
Cest un écart considérable.
Mais, tout compte fait, cest encore le jeune cadre célibataire allemand qui sen sort le mieux, avec un salaire net après impôts de 2 383 euros, quand Jean ne perçoit plus que 1 890 euros, soit 26 % ou 500 euros de différence de pouvoir dachat entre ces deux salariés.lire le reste de l' article jean luc
Editorial. France-Allemagne: nouveau départ
« Nous pouvons maintenant amorcer une nouvelle étape », a déclaré Mme Merkel lors de sa visite à Paris, effectuée sitôt réélue.
« Nous avons un horizon commun qui doit devenir un agenda commun », a exposé François Hollande dont le premier voyage à l'extérieur, après son élection, avait été Berlin. La Chancelière a rendu la politesse. Les deux chefs d'État manifestent ainsi que nos deux pays ont besoin l'un de l'autre pour continuer à bâtir l'Europe.On peut alors espérer que les dissonances de la relation franco-allemande vont disparaître ; que le désastreux petit vent de germanophobie qui avait soufflé au début du quinquennat de François Hollande, jusque dans les rangs du gouvernement, ne se fera plus jamais sentir. Certes des divergences existent entre nos deux pays. Raison de plus pour marcher la main dans la main si l'on veut sincèrement les résoudre.L'horizon est dégagé. François Hollande et Angela Merkel ont trois ans pour agir avant la fin de leur mandat. On peut réaliser beaucoup de choses dans un tel délai. Il est indispensable de redonner rapidement un nouvel élan à l'Union européenne et de recréer la confiance en elle.La nouvelle étape dont parle Mme Merkel a plutôt bien commencé, avec l'adoption de l'Union bancaire qui permet de mettre toutes les banques européennes sous le contrôle de la Banque centrale européenne, ce qui évitera probablement de nouvelles crises, accroîtra la solidarité et, en définitive, renforcera l'Union.
Le devoir d'une relance
En ces moments difficiles qui ont imposé de lourds engagements à la France en Afrique, nous souhaitons légitimement que, d'une manière ou d'une autre, l'Union européenne porte une partie du fardeau. Et pourquoi ne pourrait-elle engager certaines des unités militaires communes ? Il est satisfaisant de les voir défiler, le 14-Juillet, sur les Champs Élysées. Il le serait plus encore de les voir opérer sur le terrain...Par ailleurs, comme l'a évoqué le président Hollande, il serait fort utile que soit précisée notre attitude vis-à-vis de la Russie. La crise ukrainienne a montré les limites de l'action européenne et l'on ne peut se conduire en ordre dispersé avec le grand voisin russe.Il nous faut avoir des vues communes sur toutes les questions qui restent en suspens : transition énergétique, Europe sociale, grands investissements, évolution du climat, etc. Mais aussi, et c'est fondamental, va-t-on avancer ensemble, France et Allemagne, vers la transformation de la zone euro en une union politique au sein de l'Union européenne ? lire le reste de l'article jean luc
UE : la Bulgarie et la Roumanie offrent des passeports à certains ressortissants non-européens
Des élus britanniques réclament un retour du contrôle aux frontières, tandis que l'Allemagne et la France craignent un "transfert de pauvreté".
Des centaines de milliers de ressortissants non-européens seront autorisés à venir travailler en Union européenne à partir d'aujourd'hui en raison des largesses de la Roumanie et de la Bulgarie en matière d'attribution de passeports. Les deux pays à qui l'on permet désormais d'intégrer le marché européen du travail offrent désormais un statut de ressortissant national aux groupes minoritaires des Etats non membres, parmi lesquels la Moldavie, la Macédoine, la Serbie, l'Ukraine et la Turquie.
La Bulgarie et la Roumanie ont ainsi déjà délivré 210 000 passeports aux Macédoniens (120 000 par la Roumanie), 300 000 Turcs y étant également éligibles. La Hongrie, qui offre également cette possibilité aux non-européens, a tout même conditionné son offre : il faut être un descendant direct d'un citoyen hongrois et disposer d'une base linguistique. Dans le même temps, Malte a annoncé son intention de vendre des passeports européens aux étrangers pour 650 000 à partir d'aujourd'hui.
La situation inquiète les autres membres de l'Union européenne. Le Premier ministre britannique David Cameron reçoit notamment de nombreuses demandes visant à renforcer les contrôles imposés aux migrants bulgares et roumains afin d'éviter "les troubles sociaux". Selon eux, le chef du gouvernement serait en droit d'utiliser une clause peu connue du droit communautaire lui permettant de rétablir le contrôle aux frontières si le pays "subit ou prévoit de graves perturbations du marché du travail".
Même son de cloche en Allemagne où le parti conservateur bavarois, allié de la chancelière Angela Merkel, s'inquiète du risque accru "de fraudes aux prestations sociales". En France, le Front national de Marine Le Pen craint l'arrivée de ces travailleurs. Selon la présidente du FN, "ces deux pays seront membres à part entière et les Roms pourront s'installer librement où ils voudront en France".
Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/ue-bulg … pvpWghY.99
PS: le probléme etait connus avant ,les parlements ont voter comme le demander l'europe (la haute finance),et tous les gouvernements conservateurs ,liberaux ,et socialite . jean luc
LAllemagne commémore sobrement la Première Guerre mondiale
Pour les Allemands, le conflit fut « la catastrophe originelle » dun siècle noir.
LAllemagne na pas caché sa perplexité, quand ses voisins européens, France en tête, ont proposé de célébrer ensemble, à Sarajevo, les 100 ans de la Première Guerre mondiale.
Lengouement que suscite en France la commémoration de la « Grande Guerre » ne trouve pas décho de lautre côté du Rhin, où le conflit est souvent décrit comme « la catastrophe originelle » du XXe siècle, prélude à dautres qui ont marqué plus profondément la société allemande.
« Elle ne joue aucun rôle dans notre identité »
« Perdue et sétant déroulée hors du territoire allemand, la guerre a été lâchement refoulée dès les années 1920, explique Gerd Krumeich, historien à luniversité de Düsseldorf et spécialiste de la Première Guerre mondiale. Hitler a exploité le traumatisme de la défaite et du traité de Versailles pour accéder au pouvoir, promettant une revanche, doù lexpression guerre de trente ans pour qualifier la période 1914-1945. Puis lhorreur de la période nazie, de la Seconde Guerre mondiale et de lHolocauste a totalement éclipsé la Première Guerre mondiale. Aujourdhui, les Allemands lont presque oubliée. Elle ne joue aucun rôle dans notre identité, individuelle ou collective. »
Pas de célébration officielle
Aucune célébration officielle du centenaire de la Première Guerre mondiale nest prévue sur le territoire allemand. Très prudente avec toute forme de nationalisme, et dotée seulement dune armée de défense, la République fédérale dAllemagne na dailleurs « jamais organisé dhommage officiel à ses deux millions de soldats morts au combat entre 1914 et 1918 », souligne Gerd Krumeich.
Lannée 2014 est plutôt conçue outre-Rhin comme loccasion de sinterroger, de tirer des leçons pour lavenir. Lintérêt des Allemands semble dailleurs revigoré, deux essais sur le conflit figurant actuellement dans le Top 5 des ventes.lire le reste de l article jean luc
Hollande avance trois propositions franco-allemandes
CONFÉRENCE - Le président veut une "initiative pour une convergence économique et sociale" entre les deux pays, et une coordination pour la transition énergétique.
Le chef de lEtat tient mardi sa troisième grande conférence de presse à l'Elysée. François Hollande a tenu à rappeler son attachement à lEurope. Il a mis en avant le couple franco-allemand et rappelé quil ne "laisserait pas non plus faire ceux qui veulent sortir de l'euro et pensent sauver la nation alors qu'ils la mettent en péril".
"Harmoniser les règles fiscales". Le chef de lEtat assure que la France et lAllemagne doivent "avancer vers une Union européenne économique et monétaire, avec comme objectifs la croissance, l'emploi". Il a ajouté, que cela serait "un gouvernement de la zone euro". François Hollande est persuadé que lavenir de lUnion européenne passe par plus de "convergence économique" et que "la décision de l'Allemagne d'instaurer un salaire minimal est un premier pas". Mais il a ajouté quil fallait aller plus loin, notamment en "harmonisant les règles fiscales"
"Un projet de défense européen". François Hollande souhaite faire avancer les dossiers clefs avec la chancelière allemande, Angela Merkel, quil rencontre le 19 février prochain. Le président a notamment parlé dun "projet de défense" européen. "Je souhaite qu'il y ait un couple franco-allemand qui puisse agir pour l'Europe de la défense", a lancé le président.
"Une coordination sur la transition énergétique". Il plaide également pour une meilleure coordination sur la "transition énergétique". François Hollande reconnait que lAllemagne a pris de lavance dans ce domaine. Afin de le combler, il souhaite la création de filiales industrielles communes. Pour appuyer son propos, il rappelle "les résultats d'Airbus", gages de succès. source jean luc
En Allemagne, Hollande fait revivre le souvenir de Schröder.
Les annonces du président français semblent proches des réformes de l'ancien chancelier allemand.
En Allemagne, l'ombre de Gerhard Schröder plane sur François Hollande depuis ses annonces de baisses des charges pour les entreprises, perçues à Berlin comme un tournant social-démocrate. « Les mesures qu'il a annoncées vont dans la bonne direction, a déclaré hier Ulrich Grillo, le président de la Fédération allemande de l'industrie (BDI), pour qui la France reste une cause de souci en Europe. Cela rappelle un peu les réformes Schröder et l'Agenda 2010 qui nous ont fait notoirement beaucoup progressé », a-t-il ajouté, se disant « confiant que la France mette en oeuvre les mesures nécessaires ».
Inévitablement, le son de cloche est différent du côté des syndicats, encore traumatisés par les réformes de l'ancien chancelier social-démocrate (SPD). « Cela me fait penser à l'Agenda 2010 et à toutes les mesures qui y sont liées », a observé avec prudence Michael Sommer, le président du DGB, la confédération des syndicats allemands. Il a salué le fait que François Hollande veuille agir en concertation avec les partenaires sociaux, mais émis des doutes sur le fond des mesures : « Je ne crois pas que la baisse des cotisations sociales soit une réussite. Cela peut entraîner un développement du secteur des bas salaires. Est-ce que cela peut conduire à une guérison de la France ou pas. Personnellement, je ne le pense pas. »
Une figure controversée
Dix ans après ses réformes du marché du travail, Gerhard Schröder continue de diviser l'Allemagne. La première économie européenne a certes scindé son taux de chômage par deux, à 5,2 % selon Eurostat, et créé 3 millions d'emplois. Mais elle a aussi un secteur à bas salaires important. Selon l'institut économique DIW, 17 % des 42 millions d'actifs touchent moins de 8,50 euros de l'heure, qui correspond au salaire minimum que le nouveau gouvernement composé de la CDU d'Angela Merkel et du SPD veut introduire. Une mesure censée précisément corriger les travers de l'Agenda 2010.
Mardi, François Hollande a reconnu qu'il « pouvait y avoir quelque analogies » entre ses annonces et la politique de l'ancien chancelier, qu'il avait loué en mai à Leipzig lors des célébrations des 150 ans du SPD. « Le progrès, c'est aussi de faire des réformes courageuses pour préserver l'emploi et anticiper les mutations sociales et culturelles comme l'a montré Gerhard Schröder, avait-il alors déclaré. On ne construit rien de solide en ignorant le réel. »
Ironie du sort, alors que la France accélère le rythme de ses réformes, l'Allemagne semble faire le contraire en assouplissant ses règles de départ à la retraite ou, justement, en introduisant un salaire minimum. « Nous ne sommes pas satisfaits du contrat de coalition », a martelé hier Ulrich Grillo. Il a toutefois salué l'intention du nouveau ministre de l'Economie (SPD), Sigmar Gabriel, d'agir plus en faveur de la conjoncture et de relâcher la pression en terme de rigueur budgétaire. http://www.lesechos.fr/economie-politiq … r=RSS-2231 jean luc
L'Allemagne dit vouloir s'impliquer plus largement au Mali
Ce mardi 21 janvier à Paris, le ministre allemand des Affaires étrangères Franck-Walter Steinmeier a évoqué un soutien plus appuyé dans la force européenne déployée à Bamako. Peu de détails pour l'instant, mais une volonté politique ouvertement affichée.
Au lendemain de la réunion des ministres européens des Affaires étrangères, Laurent Fabius et son homologue allemand ont confirmé la bonne nouvelle : l'Europe va apporter son concours à la France dans ses efforts de soutien militaire au Mali et en Centrafrique.
Franck-Walter Steinmeier n'a pas caché la préférence de l'Allemagne pour le Mali. Car l'Allemagne coopère avec Bamako depuis les années 1960. Or, sa participation à la mission européenne de formation de l'armée malienne est restée jusque-là très modeste, avec quelques dizaines de militaires seulement.
Mais, le ministre allemand des Affaires étrangères laffirme : les choses vont bientôt changer. « Jai dit aux ministres européens des Affaires étrangères que lAllemagne allait accentuer ses efforts. Si lEurope sinvestit collectivement, alors lAllemagne prendra sa part. Nous sommes dans lattente des contributions des autres États-membres de lUnion européenne et on procèdera alors aux équilibrages nécessaires, sachant que de notre côté, nous souhaitons surtout nous focaliser sur le Mali ».
Le ministre allemand est resté très vague sur le futur engagement effectif de l'Allemagne au Mali. Mais d'après plusieurs sources diplomatiques et militaires, c'est la brigade franco-allemande qui sera activée. Selon la presse allemande, cette brigade prendra le relai de protection des forces jusque-là assumée par les Français, les Espagnols et les Belges. Ce qui permettrait à ces derniers de se redéployer
en Centrafrique.
http://www.rfi.fr/afrique/20140122-mali … -largement jean luc
PS: pour ma part je suis contre l' envoie de troupe de l'armée allemande á l'étranger . jean luc
En Allemagne, on ferme des prisons faute de détenus
Alors qu'en France, la surpopulation carcérale atteint des sommets effroyables, en Allemagne, on commence à fermer des prisons. Le Land de Basse-Saxe vient d'annoncer la fermeture de deux centres de détention à moitié vides situés sur son territoire, rapporte le quotidien berlinois Die Welt.
La prison de Celle-Salinenmoor, qui comporte 212 places occupées par seulement 123 détenus, fermera ses portes à la fin de l'année. Celle de Braunschweig, également sous-peuplée (78 prisonniers pour 143 places), devrait être fermée d'ici 2016.Le nombre de détenus n'a cessé en effet de chuter outre-Rhin au cours de ces dernières années. D'après les chiffres avancés par le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung, alors qu'en 2007, 64.273 personnes étaient incarcérées dans les établissements pénitenciers situés sur le territoire allemand, elles n'étaient plus que 50.374 à l'être en 2013.
À titre de comparaison, 67.088 personnes étaient placées en détention en France en septembre dernier, pour un total de 57.473 places seulement, comme le rapportait alors Le Monde.
La justice allemande serait-elle plus clémente que sa consoeur française? Non. D'après le quotidien bavarois, cette situation résulte d'une baisse de la criminalité, et en particulier du nombre d'homicides. D'après le criminologue Christian Pfeiffer, c'est le vieillissement démographique accéléré que connaît aujourd'hui l'Allemagne qui est responsable de cette baisse de la criminalité:
«La "grisification" de la République [allemande] booste énormément la sécurité intérieure.»
Bien que la population carcérale n'a cessé de diminuer depuis 2004 en Basse-Saxe (elle avoisine aujourd'hui les 5.400 détenus, soit un millier de moins qu'il y a dix ans), un nouveau centre de détention de 300 places a pourtant été ouvert l'an dernier par le biais d'un partenariat public-privé avec une société immobilière, une première en Allemagne dans la ville de Bremervörde. Raison avancée par le Land: cela permet de garantir à chaque détenu le droit à une cellule individuelle et d'améliorer les conditions sanitaires de détention.
Les deux prisons qui fermeront prochainement, construites au XIXème siècle, sont en effet considérées comme trop vétustes. Si la prison des Baumettes sa surpopulation carcérale, ses rats, ses cafards, ses cloportes, ses ampoules cassées, ses canalisations hors d'usage se trouvait en Basse-Saxe, on peut imaginer qu'elle serait sans doute devenue un musée sur les conditions de détention abominables en usage au XXème siècle.
http://www.slate.fr/monde/82649/allemag … ns-detenus . jean luc
PS: Pour une fois la France bat l'Allemagne ,s i on lit entre les lignes ,on peut comprendre que jeunesse =criminalité
Couvrez cette Allemagne que je ne saurais voir!
Fascinante Allemagne ! Portée aux nues dans la grande presse hexagonale, elle est un modèle de confiance et de développement en contrepoint d'une France qui se réveille perpétuellement avec une gueule de bois datant probablement de la fin des colonies. Car oui, au-delà des simplifications de comptoir sur l'insolente vigueur de l'économie allemande en comparaison de la défaillance du "modèle français", c'est bien là une des grandes différences entre ces deux états. C'est la confiance en soi poussée à l'extrême en Allemagne, en un modèle économique, qui fait que l'économie fonctionne et que les entreprises, financées solidement par des investisseurs confiants, continuent à créer et à se développer. Cela a cependant un coût puisqu'au détour des excédents commerciaux, c'est plus de 15% de la population qui est laissée sur le carreau (mini-jobs, retraites de quelques centaines d'euros et défaut de protection sociale adéquate).
Black is beautiful
Pour moi qui habite et qui vis les deux cultures, je vous demande mes chers compatriotes de France de l'intérieur d'arrêter de cultiver la comparaison entre deux pays qui n'ont, non pas par leurs populations, mais par leur structure économique, politique, religieuse ou encore culturelle pas grand chose de similaire. Presse politique, arrête donc de comparer. Diversity is beautiful, la diversité est belle et la différence n'est donc pas synonyme de l'échec de l'idée européenne. Bien au contraire, nous sommes complémentaires, tout comme des Languedociens peuvent l'être à des Bretons ou à des Parisiens. Que la France ai des efforts à faire, c'est évident. Notre mille-feuille administratif nécessite un dépoussiérage sans concessions, notre constitution et régime parlementaire doit rentrer enfin dans le 21ème siècle et se réformer, notre classe politique doit aussi accepter plus de transparence et nos citoyens doivent aussi agir enfin comme des gens responsables et non comme des fatalistes grognons et peureux qui prennent la tangente dès que cela est possible. Tout n'est pas mieux en Allemagne, je vous rassure, loin de là. Par contre, dans ce supposé pays de cocagne, la population et la presse nationale n'a pas développé une relation quasi-pathologique et psychotique à son voisin. lire le reste de l'article jean luc
Les investisseurs étrangers délaissent la France .
La France, cancre de l'Europe? Selon le dernier rapport de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), les investissements directs étrangers en France ont chuté de 77% l'année dernière, à 5,7 milliards de dollars, à contre-courant des autres pays d'Europe (+25%). Ils ont par exemple progressé de 37% en Espagne, grimpé drastiquement en Italie et quadruplé en Allemagne. Même si la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Irlande, aux climats fiscaux particulièrement cléments, représentent encore plus du tiers des investissements étrangers en Europe.
La carte mondiale des investissements étrangers se redessine peu à peu. Les pays en développement accueillent désormais plus de la moitié (52%) de ces investissements, devant les pays développés (39%). Avec 759 milliards de dollars investis, l'année 2013 a même marqué un nouveau record pour les émergents. Les investissements aux Etats-Unis ne cessent de leur côté de décliner. Ils restent la première destination des IDE dans le monde (159 milliards de dollars), mais l'écart se resserre peu à peu avec la Chine (127 milliards).
La Cnuced avertit cependant du caractère volatile de ces données, encore accru l'année dernière par la crainte d'un durcissement de la politique monétaire américaine. Certaines opérations suffisent à faire progresser ou chuter fortement le flux d'IDE d'un pays ou d'une zone. Cest le cas en 2013 de l'acquisition du géant mexicain Grupo Modelo par le spécialiste de la bière belge ABinBev, qui explique une grande partie de la progression des investissements étrangers en Amérique latine. A l'échelle de la France aussi, la courbe des investissements directs étrangers ressemble davantage à une succession de pics qu'à une ligne désespérément déclinante. lire le reste de l'article jean luc
Pour des Länder à la française
Le discours de Jean-Marc Ayrault, à Rennes, le 13 mars 2013 l'avait laissé présager. Le président de la République l'a confirmé lors de sa conférence de presse du 14 janvier 2014. Après les errements du projet Lebranchu, la simplification de l'organisation administrative tout comme la réduction de la dépense publique devraient passer par une décentralisation plus ambitieuse. Les pistes évoquées sonnent comme un retour au discours de Dijon du candidat Hollande. Les régions se verraient confier un pouvoir réglementaire local d'adaptation afin d'accroît la capacité d'initiative des élus. Dans le même temps, l'Etat inciterait par la modulation des dotations à une réduction du nombre de régions (de 22 à une quinzaine) et à une fusion des départements et des métropoles sur le modèle du Grand Lyon. Le défi est à la mesure de l'ambition : immense
L'enjeu est de résorber l'empilement des structures. Non seulement, la France regroupe à elle toute seule plus de 40 % des communes de toute l'Union européenne (36700) mais elle n'a cessé de créer de nouvelles structures faute de pouvoir les réformer. Après 30 ans de décentralisation, la France se retrouve ainsi avec 26 régions, 101 départements, 334 pays, 2500 groupements intercommunaux à fiscalité propre, 13 000 syndicats intercommunaux, des métropoles, des communautés d'agglomération, des pôles métropolitaines etc. La République est devenue une mosaïque d'espaces intermédiaires et différenciés sans corps équivalents pour les gouverner.
La décentralisation organise une fragmentation des pouvoirs et, en bout de chaîne, une inefficacité des politiques publiques comme l'a si souvent souligné la Cour des Comptes. L'opportunité de la compétence générale associée au volontarisme politique des élus de développer leur territoire ont largement entamé le principe régulateur des blocs de compétences A cela s'ajoute bien entendu, l'Etat central lui-même qui participe allègrement à l'enchevêtrement des compétences et des financements croisés via son activité législative ou les procédures contractuelles. Tant et si bien que ce n'est que dans un nombre très limité de matières qu'il est possible d'identifier un niveau d'administration publique principalement compétent.lire le reste de l'article jean luc
Le déficit commercial de la France recule, excédent record pour lAllemagne
La balance commerciale de la France continue de se rééquilibrer en 2013, avec un déficit de 61,2 milliards deuros.
Mais cette amélioration nest rien comparée au voisin allemand, qui affiche un excédent record de 198,9 milliards.
Le commerce extérieur de la France et celui de lAllemagne ont évolué dans le même sens en 2013. La fin de la dépression en zone euro, où se trouvent leurs principaux partenaires, permet à la France de limiter légèrement lérosion, tandis que lAllemagne enregistre un nouveau record.
Après avoir atteint 74 milliards deuros de déficit commercial en 2011, la France parvient à réduire un peu lécart entre importations et exportations de biens. Par rapport à lan dernier, le déficit a diminué de 9 %, soit de 6 milliards deuros.
Nos échanges avec le reste du monde ont pourtant globalement diminué. En raison, selon la ministre du commerce extérieur Nicole Bricq, « de la baisse des prix du pétrole qui a des effets sur nos importations mais aussi sur nos exportations de chimie et de raffinerie ». Par ailleurs, les exportations ont un peu mieux résisté grâce à trois secteurs porteurs notamment : lagroalimentaire, la pharmacie et laéronautique. lire le reste de l'article jean luc
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