Bonne Fête !

Bonjour Gerphin.

Juste une petit rectification...

La révolution des oeillets a marqué la fin du régime salazariste, appelé Estado Novo,  et non la fin de Salazar ( décédé en 1970 et qui avait déjà quitté le pouvoir peu avant cela, en 1968, suite à un accident vasculaire-cérébral )

De 1968 à 1974, la relève avait été assurée par Marcelo Caetano.

Très bonne journée et merci pour le rappel de cette journée mémorable pour le peuple portugais.
D'autant plus mémorable que cette révolution n'a été marquée que par peu d'effusion de sang... du moins de la part des révolutionnaires.
Malheureusement dans la nuit du 25 au 26, la PIDE a tout de même tiré dans la foule et tué quatre personnes! 
Quarante blessés ont été annoncés, toujours du côté des mêmes... celui des révolutionnaires.

Bonne fin de semaine et à bientôt,

Ambranita

Et puis...

Ce que l'on retient surtout c'est : la fleur au fusil ou au bout du canon.

C'est l'image véhiculée. Même si un avènement ne se fait pas sans prémisses.

C'est le symbole.

Bonne après midi.

Bom dia,
même confiné en France, cette date reste pour moi très marquante, car c'est elle qui nous a donné envie l'année suivante de venir découvrir le Portugal.
Et aujourd'hui, l'envie de venir y vivre.
alors pour mémoire le début de la chanson symbole de ce jour du 25 avril 1974 en hommage a son auteur, Jose Afonso dit Zeca.
"Grândola, vila morena
Terra da fraternidade
O povo é quem mais ordena
Dentro de ti, ó cidade"

Fica em casa e saudável

Ola
Une forte pensée pour le peuple portugais en ce jour de  commémoration confinée de la révolution des oeillets ( 1974), révolution pacifique déclenchée par les capitaines  ( pas banal) et dont les conséquences ont abouti à la libération  du pays de la dictature Salazar et de sa suite  et à faire bénéficier les Portugais d'a peu près les mêmes avancées sociales que ce que le Programme du Conseil national de la Résistance avait permis en France en 1946, 28 ans auparavant . Et ça , pour les Français  et les Portugais ,  ce n'est pas rien ...
Grandôla en boucle dans la maison ce matin pour commémorer confiné.
A l'amitié franco -portugaise

Juillet 1974, je posais pour la première fois mes sandales à Caiscais, j'avais 6 ans.

Je sortais d'un méningite cérebro-spinale, et le climat était adapté à un petit convalescent.

Mon père y était expat', il bossait pour l'armée et a été mêlé de très prêt aux "événements".

Cet été 74, les plages, le chocolat avec un gout bizarre, les Orangina aux terrasses...marqué à vie par ce pays j'étais. Cette révolution, je l'ai toujours eu en un coin de ma petite tête.

LA révolution portugaise, où en terme de pertes, une manifestante s'est tordue la cheville

Juillet 1992, je revenais au Portugal en compagnie de ma future femme ...... portugaise...je n'ai plus quitté ce pays de coeur, même si je vis en France. En 2015, j'y ai acheté minha casa, "Flor de Jasmim"