Quatorze secteurs sont actuellement ciblés par le gouvernement japonais. En décembre dernier, les autorités japonaises ont annoncé une série de mesures pour attirer des cols bleus pour palier à la pénurie de main-d’œuvre dans certains créneaux économiques du Japon. Le Japon souhaite accueillir, d’ici 2024, quelque 340 000 travailleurs étrangers dans pas moins de 14 secteurs. À compter d’avril 2019, deux nouvelles catégories de visas entreront en vigueur et seront accompagnés de tests d’aptitude pour les candidats intéressés par les secteurs des soins infirmiers, la restauration ou encore la construction. La décision survient après que le gouvernement japonais ait essayé, pendant des années, de remédier à la pénurie de main-d’œuvre qu’entraîne le vieillissement de la population.
Quels secteurs le gouvernement japonais cible-t-il ?
Le nettoyage, l'agriculture, la pêche, le traitement des matériaux, la machinerie industrielle, électronique et électrique, la construction navale, la mécanique, les opérations aéroportuaires, la construction, la restauration, l'hôtellerie et les soins infirmiers… Il s'agit des 14 secteurs dans lesquels le Japon espère attirer de la main-d'œuvre étrangère.
J'évolue dans l'un de ces secteurs, suis-je éligible ?
Pour être éligible pour ces postes, il faudra passer les tests d'aptitudes et, dépendant du type de visa, avoir une connaissance du japonais. En revanche, sachez que le Japon a signé un partenariat avec neuf pays voisins pour faire passer à leurs citoyens intéressés les tests d'aptitudes.
Quelle est la durée du permis de résidence ?
Le Japon a mis en place de nouvelles catégories de visa. Sous la première catégorie qui vise les travailleurs à faible niveau de compétences, un employé sera éligible pour un permis de travail de cinq années. Cependant, le renouvellement à échéance n'a pas encore été défini. Ces travailleurs devront également avoir une connaissance du japonais.
Seuls les profils les plus pointus dans les secteurs identifiés seront éligibles pour la deuxième catégorie de visa mis en place. Ces derniers seront éligibles pour un permis de résidence permanente à l'issue de dix années passées sur le territoire japonais. Si la connaissance du japonais n'est pas un prérequis, ceux intéressés par un permis de résidence permanent sont toutefois tenus d'apprendre la langue une fois sur place. Le gouvernement prévoit d'emblée la création de centres d'apprentissage pour ceux qui souhaitent apprendre le japonais.
Ma famille bénéficie-t-elle aussi d'un permis de séjour ?
Non. Seuls les candidats ayant les profils recherchés sont éligibles pour le permis.