Conseils pour réussir son intégration à Mayotte

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Pour ce qui est de la portion de population que le précédent message ne décrit pas :

En épousant un(e) mahorais(e): ,  Faux, et archi-faux, j'ai testé, ça marche pas systématiquement. au sein même de la famille aux yeux de ta femme tu reste un étranger (même tes enfants métisses sauf si placenta enterré). Alors si vous voulez sauter le pas, soyez bien sûr que la personne avec qui vous souhaitez vous marier est bien dans les actes la personne qu'elle dit être. ( d'ailleurs attendez vous à une conversion musulmane juste pour que la famille accepte )... bah oui c'est un ticket pour le paradis, ça ne se refuse pas..

J'ai de façon générale remarqué  un culte très prononcé des apparences, au point que l'on trouverais ça inconcevable chez nous.. ( style acheter des super meubles remplit de babioles inutiles, table de salon et canapé cuir, mais faut surtout pas utiliser c'est juste pour décorer et avoir mieux que le voisin. A côté de ça, les minos crèvent la Dale, et pas de crayons pour l'ecole.

Quand on a pas le placenta en terre, le début de l’intégration passe par la langue et les échanges amicaux avec les locaux. apprenez le shimaoré.  ( Je conseillerais de ne pas trop dévoiler sa compréhension de la langue un premier temps pour faire le tri dans vos connaissances ). Savoir dire bonjour et demander comment ça va dans la langue est un minimum de respect envers n'importe qui.

la religion est un facteur important d’intégration,  Mais je n'ai jamais été faux comme beaucoup au point de m'y plier. Mais connaître les fondements de la leur pour pouvoir en discuter leur fait plaisir.  Certains pensent que la religion catholique, et la leur ,bien que fondé sur des ouvrages différents, ont beaucoup de choses en commun et probablement le même dieu sous un nom différent.

Le top du top, pour être considéré comme mahorais, c'est d'être un mahorais. et encore... J'ai discuté récemment avec des mahorais pur souche qui ont bourlingué (d'île en île, voir en métropole) qui ne sont plus considéré comme locaux,...

Beaucoup de choses sont dites par protocoles plus que par conviction.

Quand vous demandez à un amis de venir vous aider à réparer un truc.. si il vous réponds "inch allah" , entendez peut-être.... pas oui. Même le oui n'a pas grande valeur et il comporte trois significations selon la façon de le prononcer. (" En mahorais le oui peut vouloir dire non" m'a t'on dit...)

Ils ne supportent pas les gens qui les prennent de haut, et encore moins les colons, et racistes qui s'ignorent et qui affichent leurs richesses et considère tout savoir sur tout.. Vous me direz c'est partout pareil... mais Combiné avec la fraternité locale, je vous laisse deviner ce qui vous attends dans votre dos, aucune violence, Mais c'est pas le chemin de l’intégration en tout cas.

Dans des familles dans le besoin,  j'ai observé une mise en commun et un partage des biens très poussé. Au point que vous prendriez pour du vol, ce qui est juste normal pour eux au sein d'une famille et entre voisin. Ainsi si vous logez chez l'habitant vous constaterez que les enfants n'ont pas vraiment la notion de bien personnels et de propriété. rangez/planquez bien vos affaires. Mais vous pourrez apprécier plus rapidement les coutumes locale et la gentillesse de vos logeur. Par ailleurs plus vos logeur son reconnu dans le village moins vous aurez de soucis. C'est globalement mieux vu que de s'enfermer dans un bidonville pour blanc. (réservoir a pognons pour cambrioleur)

Pas la peine de faire dans la générosité excessive pour s'attirer des faveurs. en donnant l'ongle vous perdriez le bras.

Globalement, si je dois décrire une famille de Mayotte: Au yeux de la religion c'est l'homme qui gouverne la famille, dans les faits c'est pas vraiment ca. L'homme pouvait avoir plusieurs femmes (avant la départementalisation), et répudier une femmes avec des enfants sans quelque forme de devoir par la suite. En contrepartie, c'est la femme qui était propriétaire et garde la maison. Inutile de dire qu'elles savent tenir le bonhomme par là ou il faut.  Chaque femme à droit à son grand mariage pour leur première épousailles. avec la dote et toussssa.

Dans le folklore local, Une femme sans enfant n'est pas une femme accompli, d'ailleurs, au sein de sa communauté, une femme est appelé par le nom de son premier enfant : "mama karim" maman de karim. Les femmes avec enfants traitent les femmes sans enfants comme des sous femmes. Et j'ai connus une étrangère vivant seule et sans enfants. je vous laisse imaginer la difficulté d’intégration pour elle.
Beaucoups de femmes ferais n'importe quoi pour être bien considéré par leurs pairs, en faisant des enfants comme on placerait une médaille sur la chemise d'un militaire.

Ce qui pousse au côté vicieux de l'histoire. Ce fonctionnement invite aujourd'hui la plupart des femmes mahoraise à se marier pour l'argent, Se faire payer une maison par leur mari, Leur pompera jusqu'au dernier centimes,et lui fera la vie dure pour qu'il la répudie afin de reprendre le cycle du mariage avec un autre...Houla l'homme n'est pas tout blanc non plus...y a des dur avec les femmes aussi..

Ha oui, j'ai dû faire comprendre que mon rôle de père était d'enseigner et aussi de gronder mes enfants , car compte tenu des fait précédent il transpire que l'homme pose ses fesses dans le fauteuil devant la télé, mange le riz,  consomme le mariage et puis change de maison... Les frères et sœur jouent le rôle du père manquant. ( mais à quoi ca peux bien servir un papa si ce n'est a payer la nourriture et donner de l'argent ?)... et la boucle est bouclé.

En discutant avec eux vous entendrez des hommes qui ne veulent plus des femmes mahoraise. Et des femmes mahoraise qu'il ne veulent plus des hommes mahorais... Mais ...comment font ils donc pour avoir la natalité la plus forte ? 

Attention il ne s’agit pas là de mettre tout les mahorais dans le même panier.

On en vient au point, qui en découle,: évidement c'est un raisonnement à court terme ou les victimes sont les enfants. Vous remarquerez que beaucoup de raisonnement sont bâtit au jours le jours. sans vraiment de pensées pour l'avenir ou sur les conséquences pour les enfants. ( surtout vrais dans les familles les plus démunis)

Conduite automobile, si vous voulez vous intégrer va falloir faire comme tout le monde, faire preuve d'une grande prudence/patience au volant. n,'hésitez pas a vous arrêter en plein virage pour discuter avec un amis. Insérez vous sur la voie sans regarder si une voiture arrive derrière vous. arrêtez vous au milieu de la route pour allez faire vos courses sans vous presser le moins du monde, et souriez lorsque vous voyez les automobilistes furieux dans leurs voitures coincé derrière la vôtre. Certains ont encore une conduite plus que nombriliste.
Attention aux nids de poules énormes qui apparaissent à la suite de fortes pluies. Et double attention aux BUS qui déboulent en face dans les virages en débordant généreusement sur votre voie( les routes ne sont pas large).

Éviter de manger devant tout le monde lors des périodes de jeun, et participez aux festivités du voisinages. Offrir des gâteaux ça peux aider aussi. (la pâtisserie occidentale n'est pas très connu et encore réservé au plus riches).

En dehors de toutes ses considérations bien loin de notre culture occidentale,  Contrairement à nous Ils savent encore festoyer en famille avec barbac local (voulé) et musique. Et n'ont pas besoin de fêtes religieuses ou nationale pour ça.
( les femmes à la préparation, les hommes au charbon, et les mômes en mode electrons libre sur la plage ).

Ce sont des français aux coutumes régionales très prononcés, pas des extraterrestres, il suffit de rester humain, compréhensif et aimable. comme partout on trouve de tout.

Plutôt réaliste et bien décrit.  C'est ce qui peut expliquer en partie que des fois on se sent bien avec les mahorais  et qu'a d'autres on a envie de se sauver. Mais pas plus ni moins qu'ailleurs.....

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Je n'ai pas l'expérience de tonton Zitoun ni de megs mais j'ai le même ressenti qu'eux.
J'ai de très bons rapports de voisinage; il y a des échanges  (de cuisine notamment), des discussions etc... Au travail, c'est pareil; on rigole bien aussi!
Mais ça s'arrête là. Avant d'arriver sur Mayotte je pensais me lier d'amitié avec des mahoraises mais je n'y suis pas parvenue... Il faut dire que nos centres d'intérêt  (la plage et la plongée pour ma part) ne sont pas partagés; l'écart culturel y est pour bcp. Mais le respect mutuel y est et je suis d'accord avec tonton quand il dit que le voisinage est plus facile qu'en métropole.
Par contre, avec les enfants c'est différent... Souvent ma fille invite des amis à la maison et les enfants sont contents quand on fait ensemble qq activités  (lecture d'histoire, jeu de construction,  dessin). Quand mon mari bricole, les ados aiment bien le regarder et l'aide avec plaisir. Je ne sais pas si on peut parler d'intégration mais pour ma part je ne ressens pas d'écart culturel avec eux... Tonton Zitoun doit bien avoir une explication à cela...

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Tonton Zitoun on ne me l'avait jamais fait "Tatayoyo"...
Au vue de cette vidéo je crois que je vais porter plainte contre Anny Cordy. Mais je me pose une question: est elle tjs vivante?
Bonne journée à tous!

bonjour
je suis arrivé à mayotte il y a 1 ans et demi ,le bilan que j'en fait est mitigé,
beaucoup de déception, même si je savais que l'iles n'était pas une carte postale
point négatif et récurrent, agression, vol cambriolage les poubelles non ramassé sur plusieurs jours
les routes défoncé vie chère pas assez de concurrence que sa soit de l'alimentation au loisirs
on ne peux pas sortir seule que sa soit dans la journée ou le soir  et profiter  des animations de nuit
une nonchalance à apprivoisée 
la chaleur à supporter point positif il y en a de belle rencontre que sa soit entre métropolitain ou mahorais
les voulé les promenades en bateau le lagon certaine plage, et endroit très agréable les dauphins la faune
l'ile est très belle (mais mal entretenu).
pour l'instant pas prête à partir mais pas non plus prête à rester le temps imparti ....

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