L'objectif : réduire le taux de chômage et promouvoir l'emploi de Malaisiens par les firmes locales. C'est la raison pour laquelle le ministre des Ressources humaines a annoncé que les permis de travail de catégorie II et III seront éliminés progressivement par le gouvernement malaisien.
Jusqu'ici, aucune date butoir n'a été annoncé pour l'élimination complète des permis de travail de catégorie II et III. Ce qui a été expliqué par les autorités, cependant, c'est que si les permis de catégorie II seront entièrement éliminés, il pourrait y avoir des exceptions concernant ceux de catégorie III. Le sort de ceux qui détiennent déjà des permis de catégories II et III est aussi en suspens.
En Malaisie, il existe trois catégories de permis pour les expatriés. Les permis de travail de catégorie II et III sont attribués aux expatriés percevant plus de RM 3 000 par mois. En ce qu'il s'agit des permis de catégorie II, ils sont attribués à des employés qui ont signé un contrat d'au moins deux ans avec une firme en Malaisie et qui devraient percevoir un salaire mensuel dans la fourchette de RM 5 000 et 9 999.
D'autre part, les permis de catégorie III sont offerts aux travailleurs qualifiés qui perçoivent entre RM 3 000 et 4 999 par mois. Des exceptions seront faites en ce qu'il s'agit de l'allocation de ces permis pour ne pas priver le pays de profils pointus étrangers. Par exemple, le ministre des Ressources humaines a expliqué que si les postes tels directeur commercial ou encore comptable devront désormais être remplis par des Malaisiens, il y aura un examen au préalable pour les écrivains et chefs étrangers, par exemple. Surtout si des profils similaires ne peuvent être trouvés dans le pays. Les permis de catégorie III sont valides pour un an et peuvent être renouvelés.
Autre changement: les expatriés vivant en Malaisie sur un permis de catégorie III qui souhaitent épouser un(e) citoyen(e) malaisien(ne) pourraient voir leur visa résilié. Les autorités décideront, cependant, au cas par cas.
Le permis de catégorie I est, lui réservé aux employés ayant reçu un contrat d'au moins 5 ans et percevant un salaire d'au moins RM 10 000. Pour le moment, le gouvernement entend préserver ce permis puisqu'il devrait permettre l'emploi de profils pointus introuvables en Malaisie.
