Je m'appelle Magali et j'ai 27 ans. Je suis québécoise d'origine (de père argentin). Je me dédie à la photographie, à la vidéo, et depuis peu à écrire ! Voilà maintenant un an que je suis installée à Quito.
Je m'appelle Magali et j'ai 27 ans. Je suis québécoise d'origine (de père argentin). Je me dédie à la photographie, à la vidéo, et depuis peu à écrire !
Comment t'est venue l'idée de t'installer en Equateur ?
Ça a été l'idée de mon conjoint en fait ! D'origine équatorienne, il vivait à Montréal depuis près de 10 ans. Il a eu envie de changements, de nouveaux défis. L'idée a germé dans sa tête de se partir sa propre entreprise et je me suis jointe à son projet !
Depuis combien de temps es-tu partie ? Est-ce la première fois que tu vis loin de chez toi ?
Voilà maintenant un an que nous sommes installés à Quito, une année qui a filé à toute vitesse ! J'ai beaucoup voyagé dans le passé, mais je n'avais jamais vécu à l'étranger.
Comment s'est passée l'installation ?
Au début, ça a été beaucoup d'ajustements, mais j'ai une bonne capacité d'adaptation. Mon conjoint était déjà propriétaire d'une maison en ville, ça a aussi facilité l'aménagement. Les premiers mois se sont principalement passés au notaire ! On a eu à faire face à beaucoup de paperasse pour la demande de visa, les cartes d'identités, l'importation de nos biens, l'inscription de notre fille à l'école, l'ouverture de notre entreprise, la validation de nos permis de conduire, l'ouverture d'un compte en banque, etc.
Les Équatoriens sont-ils accueillants ?
Oui, très ! La famille et les amis de mon conjoint se sont montrés très accueillants avec nous. Ils ont tout fait dans leur possible pour rendre notre transition facile ! Quand je vais promener mon chien au parc, je me fais toujours aborder par des Équatoriens curieux de savoir d'où je viens et ce qui m'a amené à vivre en Équateur. Je crois qu'ils sont fiers de voir que leur pays peut être attirant pour les étrangers. Les enfants d'ici se sont aussi montrés très aimables avec notre fille dès son arrivée en classe. Ils sont très contents de s'être fait une "nouvelle amie du Canada qui parle français et anglais" !
Qu'est-ce qui t'a le plus surpris à Quito ?
Peut-être la météo changeante. De me réveiller et voir un ciel pluvieux, 30 minutes plus tard un soleil radieux, pour terminer la journée avec une tempête de grêle !
Et aussi de voir des gens se promener en manteau d'hiver à midi alors qu'il fait plus de 20 degrés !
Quelles sont les différences les plus marquantes avec le Québec, dont tu es originaire ?
Le manque de ponctualité des gens d'ici demande un certain ajustement !
La façon de conduire, beaucoup moins organisée, où chacun fait ce dont il a envie (pas de clignotant, pas de voies de dépassement, etc.).
Le passage du temps. Au Québec les saisons sont très marquées : le printemps et ses bourgeons, l'été chaud et ensoleillé, l'automne et les feuilles qui changent de couleurs, l'hiver et la neige. Ici c'est un Juin éternel, je perds un peu la notion du temps !
Quel est ton meilleur souvenir ?
Depuis que je suis en Équateur ? Là il y en a plusieurs ! Monter mon premier volcan, descendre des chutes en rappel, le nouvel an à la plage, me balancer dans le vide à la Casa del Árbol, observer plus de 20 espèces de colibris à la fois en pleine nature !
Est-ce qu'il y a des choses qui te manquent depuis que tu es installée à Quito ?
La famille, c'est certain. De manquer les anniversaires, Noël, de ne pas voir mon filleul grandir.
L'hiver viendra qu'à me manquer aussi : une belle randonnée en raquettes après une tombée de neige, aller patiner dans le Vieux-Port de Montréal, faire de la luge avec ma fille.
La vie d'une expat à Quito, ça ressemble à quoi ?
Mon style de vie a beaucoup changé ici. J'ai plus de temps pour moi, pour ma famille et pour mon couple. Le matin je vais courir 4.8 km à la Carolina, un grand parc populaire auprès des locaux autant que des expats.
Je travaille en avant-midi, car l'école de ma fille se termine à 12h45. De là je vais jouer avec elle au parc près de chez nous chaque après-midi. Je cueille des limes dans mon jardin, j'achète une grande variété de fruits et légumes frais au marché pour 5$, un magnifique bouquet de fleurs pour 2$.
J'adore les options d'escapades week-ends qui s'offrent à nous. Avec quelques heures de route à peine, on peut se retrouver dans les montagnes, la plage, la jungle, etc. La biodiversité et la proximité de tout font de l'Équateur un endroit idéal pour vivre et voyager !
Qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire ce blog ?
Au départ, c'était pour relater mes escapades touristiques. J'adore voyager, prendre des photos et faire de la vidéo. Ça m'a donc paru logique !
Certaines personnes ont commencé à m'écrire et me poser des questions car ils pensent emménager en Équateur, je me suis donc mise à écrire aussi sur la vie ici, sur l'information qui peut être utile aux futurs expats.
Je me suis vite rendu compte qu'écrire est thérapeutique : ça permet de mettre des mots sur nos sentiments, sur ce qu'on expérimente à l'étranger, tout en gardant contact avec notre famille !
As-tu déjà rencontré du monde grâce à ton blog ?
Oui, j'ai rencontré des francophones résidants à Quito à travers le blog. C'est sympa de se faire des amis qui vivent le même genre de choses que nous et avec qui parler français. Des restaurants et des hôtels m'ont aussi contacté pour écrire sur leurs établissements, et une chaîne de radio pour une entrevue !
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles et ceux qui souhaitent aller vivre à Quito (ou en Équateur) ?
De ne pas avoir peur et de foncer ! C'est un pays accueillant pleins de possibilités pour les entrepreneurs étrangers.
Beaucoup est à faire, il suffit d'avoir une bonne idée et de l'appliquer pour réussir.