Premier sentiment sur la Côte d'ivoire

Avant d'arriver à Abidjan, j'étais jeune, ouvert d'esprit et aveugle sur le reste du monde. Un parfait petit blanc.

A l'arrivée, je me suis fait cöcö comme tout occidental qui débarque avec ses droits de l'homme. J'ai pris une bonne claque par rapport à ce que j'avais l'habitude de voir du monde à la télé. Ca m'a fait beaucoup de bien, de quoi ré-équilibrer l'équation de deux mondes (Europe-Afrique) qui se regardent sans se comprendre.

Puis, pendant quelques années (1996 à 1999), tout s'est à peu près bien passé. L'apathie politique de HKB, qui roulait égoïstement sur les routes tracées par le grand Houphouët, ne laissait rien présager de ce qu'allait donner le pays et on vivait donc assez correctement, en paix. Soit une vie peu près saine et équilibrée.

Aujourd'hui 2010. Après toutes les horreurs, aberrations, ignominies de ces 10 dernières années, la seule envie qui me vient lorsque je pense au gouvernement ivoirien, est celle de rejoindre les rangs des terroristes et de leur poser des bombes. Ou encore prendre une machette et aller couper quelques uns de leurs bras.
Après tout, si on réfléchit un instant, c'est exactement ce que ces prétendus "chefs" nous obligent à vivre chaque jour, sous couvert de manipulation socio-économico-politique ; et ce ne serait donc qu'une réponse bien méritée du berger à la bergère...
Mais n'étant pas moi-même un meurtrier, je me contenterai d'un "Vivement le TPI pour ces bouchers !"

bonjour

telle que je me l imaginais ni plus ni moins: je ne suis pas venu "avec l esprit petite blanche

mais comme une femmme qui venait rejoindre l homme de sa vie!  je m y suis installée sans probleme

mariée! et j y travaille!

maintenant il faut que je m attelle a parler le baoulé!voir le comprendre!