En Europe
Le marché immobilier européen reste imbattable en raison de la hausse continue des prix depuis les quelques dernières années. Aujourd'hui, c'est à Malte que vous retrouverez les biens immobiliers résidentiels les plus chers. Fin 2018, une hausse des prix de l'ordre de 12,86% y avait été enregistrée. Affichant une forte demande couplée à une pénurie de bien immobiliers résidentiels, les Pays-Bas demeurent pratiquement inaccessibles aux petits budgets. L'on y trouve tout de même une sélection de maisons, appartements et villas luxueux, principalement dans les grandes villes. Même son de cloche en Irlande qui affiche une croissance économique de 7,2% pour l'année écoulée, ce qui explique la hausse des prix.
C'est donc en Ukraine que vous retrouverez les biens immobilier les moins chers de toute l'Europe en raison de la morosité du marché. Le prix des appartements à Kiev, à titre d'exemple, a chuté de 6,2% tandis que celui des maisons affiche une baisse de 0,88%. L'on s'attend toutefois à une légère croissance durant les prochains mois. Le marché immobilier suédois connaît également un certain ralentissement, les prix ayant chuté de 3,46% à travers le pays. Il s'agit d'ailleurs de la baisse de prix la plus significative depuis 2012, alors profitez-en si vous avez toujours rêvé d'avoir une deuxième résidence en Europe ! Des maisons individuelles, ainsi que des appartements situés dans des complexes résidentiels nouvellement construits, sont à présent à portée de main.
Parmi les pays européens où l'immobilier est devenu davantage accessible au cours de l'année écoulée, on retrouve également la Suisse avec une baisse de prix de 2,61%, ainsi que le Monténégro, l'Estonie, la Finlande, la Norvège et la Roumanie.
En Asie
Si les marchés immobiliers de Hong Kong, Singapour et du Japon demeurent pratiquement inaccessibles pour les budgets serrés, avec des hausses de prix dépassant le seuil des 10% durant les quelques dernières années, ceux des pays comme la Chine, la Corée du Sud, ou encore, Taïwan, ouvrent graduellement leurs portes à tous ceux qui souhaiteraient y faire l'acquisition d'un bien. Par exemple, le gouvernement chinois a mis en place de nouvelles réglementations couplées à une politique monétaire plus souple afin d'encourager davantage l'investissement immobilier. Ainsi, les prix de l'immobilier d'occasion à Shanghai, qui est l'une des villes les plus prisées en Chine, affichent une baisse de 4,49% pour 2018.
Le marché sud-coréen s'annonce également très avantageux, en ce début d'année, pour investir dans l'immobilier résidentiel. A la fin de l'an dernier, une baisse de prix de l'ordre de 0,72% a été très bien accueillie. D'autre part, les prix ont légèrement chuté à Taïwan (0,15%) et l'on s'attend à une baisse plus significative durant les prochains mois. Si vous avez toutefois cru que l'immobilier résidentiel est peu chère dans des pays comme les Philippines et l'Indonésie, qui sont réputés pour leur faible coût de la vie, il est temps de revoir votre copie. D'importantes hausses ont été enregistrées dans leurs principales villes. Dans le quartier financier de Makati, à titre d'exemple, le prix des appartements de trois chambres a grimpé par pas moins de 5,75%.
En Afrique et au Moyen-Orient
La Turquie pourrait ne pas être votre destination de prédilection, mais rien de vous empêche d'y investir dans l'immobilier, même si vous n'envisagez pas y habiter dans l'immédiat. Vous pourriez, comme le font de nombreux expatriés, acheter un bien immobilier résidentiel pour le mettre en location, ce qui vous rapportera pas mal à long terme. En 2018, l'inflation en Turquie était à son taux le plus élevé depuis les 15 dernières années, soit 25,24%. Le prix de l'immobilier résidentiel à travers le pays a ainsi chuté de 11,27%.
D'autres marchés immobiliers avantageux sont ceux de l'Égypte et des Émirats Arabes Unis. Concrètement, les crises politiques et diplomatiques perpétuelles, ainsi que la baisse du prix du pétrole, ont eu des conséquences importantes sur l'économie de la région dans son ensemble. Au cours des deux dernières années, un faible taux de croissance économique (de 1,1% seulement) a été enregistré. L'Égypte possède ainsi le marché immobilier le moins cher, les prix ayant chuté de 20,91% au cours de l'année écoulée, et ce dans pratiquement tout le pays. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les autorités égyptiennes ont récemment éliminé une série de restrictions sur l'acquisition immobilière par les ressortissants étrangers.
Les prix de l'immobilier ont également chuté à Dubaï qui possède tout de même un vaste marché, ainsi qu'au Qatar. Pour ceux qui ont toujours voulu devenir propriétaire d'un bien immobilier en Afrique ou au Moyen-Orient, c'est le moment idéal pour prospecter !
Aux Amériques
L'immobilier résidentiel aux États-Unis reste cher, quelle que soit la ville choisie. En revanche, le boom immobilier canadien tire à présent à sa fin. L'on s'attend d'ailleurs à une baisse des prix de 9,8% des maisons individuelles en 2019 suivant celle des deux dernières années. En octobre 2018, la demande de biens immobiliers résidentiels était également en chute libre, comme en témoigne la baisse du nombre de ventes depuis le début de l'année.
Le Brésil demeure une destination plus accessible en termes de prix. A São Paulo, par exemple, le prix des maisons a baissé par 2,52% durant la même période. Au Chili, en revanche, le marché immobilier est en pleine croissance en dépit l'introduction d'une taxe immobilière en 2016. A Santiago, le prix des appartements flambant neufs a augmenté par 4,29% comme au Mexique qui, pour sa part, enregistre une hausse des prix de l'ordre de 4,75%.
Sources :
- Global Property Guide : https://www.globalpropertyguide.com/press-relations