De nouvelles tendances professionnelles se dessinent
Des "employés virtuels" : l'époque où l'employé devait être obligatoirement présent à son bureau 7h par jour tend à disparaitre. Aujourd'hui, tant que vous continuez à partager la même vision que vos collègues et que vous possédez Skype, vous n'avez plus besoin de partager les mêmes locaux. De nouvelles technologies comme Slack, Salesforce ou Freedcamp, qui permettent à des équipes distantes de s'organiser efficacement, sont de plus en plus démocratisées. Dans le même temps, les employeurs y voient un moyen de libérer les espaces de travail, de responsabiliser leurs équipes tout en augmentant leur flexibilité et leur confort au travail. Si les employés sont performants depuis leur maison, un café, un espace de coworking ou même depuis la plage, alors pourquoi pas ?
Startups : Que ce soit dans les secteurs des nouvelles technologies, de la santé, de l'économie du partage ou du e-commerce, les startups sont en pleine explosion un peu partout dans le monde. Ces dernières opèrent n'importent où. Leur schéma de développement valorise l'indépendance, l'innovation et l'efficience au travail. Finies, les meeting interminables ! Oubliées, les sessions de brainstorming de groupe, trop orientées / limitées. Rejoindre une startup signifie aussi avoir des heures et un lieu de travail flexibles.
L'apprentissage en ligne : La génération Y est aussi la génération Google. Le savoir est à portée de main (ou de clavier...). Mieux encore, la formation continue est devenue un must have pour une génération ambitieuse, qui ne rate jamais une occasion d'apprendre et cherche à valoriser chaque expérience et nouvelle connaissance. Encore une fois, les nouvelles technologies sont de leur côté et les plateformes de cours en ligne, comme Coursera ou edX, permettent d'avoir accès à des cours de qualité sans dépendre de sa zone géographique. Les apprenants peuvent suivre ces cours à leur propre rythme et ont des discussions en temps réel partout dans le monde.
Les “employés boomerang” : Il y a vingt ans, il n'était pas commun de voir un employé quitter son entreprise pour y retourner quelques années plus tard. Aujourd'hui, quitter son poste actuel pour rajouter de nouvelles compétences sur son CV ou saisir une opportunité au vol, puis revenir quelques années plus tard dans son ancienne entreprise tend à se développer. Les employeurs considèrent à juste titre que l'intégration en sera facilité, que le coût du recrutement sera abaissée et que ces employés boomerang partagent à priori des valeurs communes.
Les expats de la génération Y : Des expats sophistiqués
Vivre simplement : Il ne fait aucun doute qu'un métier flexible, qui ne nécessite pas une présence quotidienne au bureau permet de mieux organiser et achever son projet d'expatriation. Tant que les objectifs sont accomplis, votre patron ne posera pas de question sur votre façon de vivre à l'étranger. Vous pouvez donc vous permettre de prendre le contrôle de votre expatriation, et trouver l'équilibre entre une nouvelle vie trépidante à l'étranger et une carrière professionnelle accomplie.
Une maison n'est que temporaire : Pour beaucoup de personnes, la recherche d'un nouveau chez-soi est une étape cruciale dans le processus d'expatriation. Pourtant, la génération Y aura tendance à prendre ces questions de façon plus légère. Une maison n'est que temporaire. S'y investir en vaut-il donc la peine ? Les expatriés de cette génération préféreront un lieu déjà meublé, le plus souvent en collocation avec d'autres expatriés. Etre propriétaire reste important, mais passe après l'expérience et l'aventure.
Laisser la voiture derrière soi : Au cours des années précédentes, beaucoup d'études ont révélé que le fait de conduire tous les jours vers son lieu de travail avait un mauvais impact sur les conducteurs. Des psychologues ont publié des statistiques montrant que les employés allant à leur travail en voiture sont moins heureux, dorment moins, font moins d'exercice, sont plus touchés par le divorce et moins engagés dans les questions politiques. Mais lorsqu'il n'y a pas de bureau à proprement parlé, ni d'horaires fixes, donc moins de temps passé dans les bouchons, les mauvais effets de la conduite régulière sur les employés disparaissent. De plus, travailler depuis chez soi permet d'augmenter sa productivité et son niveau d'endorphine.
Travailler à distance n'est pas une mode passagère. Elle tend au contraire à s'ancrer dans les mentalités, et commence à être soutenue par les employeurs, attentifs à la productivité et à l'efficacité de leurs équipes. Cette nouvelle façon de travailler, facilitée par les avancées technologiques des télécommunications, a rendu les jeunes plus mobiles. Mais avant de devenir un "employé virtuel" et de sauter dans le premier avion, posez vos forces et vos faiblesses : êtes-vous assez motivé, flexible et discipliné ?
Laissez nous vos commentaires : Travaillez-vous à distance ou depuis un bureau ? Pensez-vous que le travail à distance est la réponse pour de meilleures conditions de travail ? Est-il plus simple de s'expatrier si l'on travaille à distance ?